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Chapitre 2 : La réponse communicationnelle en question : de la concertation à la

2.1. La politique de communication actuelle du MAEE en direction des OSI souffre de

2.1.1 Du bilan mitigé des dispositifs de concertation et de partenariat

a. L’insuffisante implication des OSI dans la définition de la politique d’aide au

développement française

En mettant en place à partir de 1984 (avec la création de la CCD) des instances de

concertation dédiées au dialogue avec les OSI, le MAEE s’est inspiré d’une pratique

déjà en vogue dans plusieurs Etats européens, notamment les pays nordiques

(Danemark, Suède, Norvège, Finlande) qui développent traditionnellement une

politique volontariste à l’égard des ONG. Mais il semble que la France se garde d’aller

aussi loin que ces pays quant au niveau d’association des ONG dans la coopération

au développement : ainsi, à la différence des pays nordiques ou de la Belgique et de la

Grande-Bretagne, où les acteurs non gouvernementaux sont associés à la définition

même de la stratégie nationale de développement

157

, les OSI françaises ne participent

pas au CICID qui constitue, pour rappel, la principale instance de pilotage de la

politique d’aide au développement française.

Si les OSI ne semblent pas déplorer fondamentalement cet état de fait (reconnaissant

que la politique de développement étant une composante de la politique étrangère,

156

A. PEKAR LEMPEREUR et A. COLSON, Méthode de négociation, Paris, Dunod, 1ère édition, 2004, p. 98.

157

65

elle peut répondre à des considérations qui échappent à leur logique), elles souhaitent

en revanche pouvoir être sinon associées à la préparation du CICID, du moins être

consultées sur les thèmes de travail que celle-ci retient

158

.

b. Le fonctionnement par à-coups et l’insuffisante articulation des instances de

concertation

De même, les OSI regrettent que les instances de concertation paritaires mises en

place ne fonctionnent pas toujours de façon permanente et continue

159

.

En effet de la CCD au CSCNG, le dialogue MAEE-OSI a été marqué par des hauts et

des bas. La période 1999-2008 marquée par la coexistence du HCCI et de la CCD est

considérée par les OSI comme l’ « âge d’or » de ce dialogue en ce que ces deux

instances paritaires qui se réunissaient plus ou moins régulièrement étaient des lieux

de débats fructueux, même si leurs recommandations n’étaient pas toujours suivies

d’effets. Aussi, la disparition de ces instances constitue-t-elle aux yeux des OSI un

recul dans leurs relations avec les pouvoirs publics, d’autant que le CSCNG créé en

2009 se réunit à peine deux fois par an et « n’est pas en réalité un véritable outil de

pilotage stratégique, faute d’objectifs clairs et de moyens adéquats », comme le

souligne M. Daniel Verger, directeur exécutif de Coordination SUD.

Les OSI déplorent en outre les conditions de réunion de ces instances qui ne les

mettent pas en situation confortable pour une participation de qualité aux débats. En

cause, le délai court de transmission des documents, qui ne facilite par leur examen

approfondi, et surtout le stade avancé de leur élaboration qui mettrait quasiment les

OSI devant le fait accompli

160

.

Par ailleurs, l’on peut s’interroger sur l’articulation entre le dialogue MAEE-OSI et celui

conduit par l’AFD avec les ONG. A ce niveau, le risque de redondance, voire de

158

Commissariat Général du Plan, op. cit., p. 94

159

Entretien avec M. Daniel Verger, Directeur exécutif de Coordination SUD, 15 avril 2011.

160

Coordination SUD, Pour un partenariat renforcé et durable entre les ONG et les pouvoirs publics, janvier 2008 ; disponible sur le site http://www.coordinationsud.org/Pour-un-partenariat-renforce-et

66

concurrence existe. En particulier, face à la discontinuité du dialogue politique

organisé par le MAEE, le dialogue sectoriel avec l’agence, plus régulier, tend dans la

pratique à dépasser le simple cadre de discussions consacrées aux questions de

financement et de stratégie sectorielle

161

.

c. Le partenariat opérationnel souffre des divergences de positionnement entre l’AFD et

les OSI, d’une part, et du faible volume d’aide transitant par les ONG, d’autre part.

En ce qui concerne les dispositifs de partenariat, les OSI ont accueilli très

favorablement le transfert intégral à l’AFD de ce volet pour ce qui est de l’appui à leurs

projets de développement. Si l’ingénierie de l’agence en matière de montage de

projets est ainsi appréciée et contribue, dans le cadre du partenariat opérationnel, à la

professionnalisation souhaitée des ONG, la logique de rentabilité liée au statut

bancaire de l’AFD se heurte au droit d’initiative revendiqué par les ONG. Ce droit est

défini comme « la possibilité qu’a une ONG (ou un groupe d’ONG) de soumettre au

(co-)financement public sous forme de subvention, un projet (ou programme)

répondant à des besoins spécifiques clairement identifiés, et qui a été impulsé, défini

et conçu par l’ONG (ou par le groupe d’ONG) en partenariat avec les populations

bénéficiaires (ou cible) et les structures locales, au titre de la contribution de ce projet

(ou programme) à l’intérêt général ou à "l’utilité publique" »

162

.

Devant cette divergence de registre, les OSI n’ont de cesse de réclamer l’abandon par

l’AFD de son statut bancaire ou, à défaut, la création d’une agence spécifique unique

dédiée à l’appui aux OSI, qui serait chargée de « mettre en œuvre la stratégie de

soutien des pouvoirs publics français aux ONG de solidarité internationale, dans toutes

les composantes de leurs actions »

163

.

161

Entretien avec Madame Eve Derrienic, chargée de mission accès aux financements de Coordination SUD, 12 avril 2011.

162

Coordination SUD, Création d’une Agence dédiée à l’appui aux associations françaises de solidarité internationale. Un dispositif cohérent pour un partenariat exigeant, mars 2008, disponible sur le site http://www.coordinationsud.org/Creation-d-une-Agence-dediee-a-l (dernière consultation, le 16 avril 2011).

163

ibid. Il est à noter que les différentes composantes auxquelles il est ainsi fait allusion concernent l’éducation au développement, le volontariat, le plaidoyer, les projets de développement de terrain mis en

67

L’autre divergence majeure liée au partenariat opérationnel AFD-OSI concerne la part

d’APD transitant par les OSI. En effet, les efforts de la France dans ce domaine sont

faibles comparativement aux autres pays membres de l’OCDE : ainsi, en 2008, la part

d’APD canalisée par les OSI françaises s’élève à 1,35% du volume total de l’aide

française

164

contre une moyenne européenne estimée à 5,1%. Selon les OSI, cet état

de choses témoigne de ce que « la France peine (…) à concevoir sa politique de

coopération autrement que d’Etat à Etat ou au niveau interétatique, alors que la

reconnaissance de la contribution des ONG à l’efficacité de l’aide progresse (…) »

165

.

Plus généralement, les OSI en appellent au respect par la France de l’engagement

pris dans le cadre de l’OCDE de consacrer au moins 0,7% de son Revenu National

Brut (RNB) à l’aide au développement, objectif dont elle est encore loin (0,47% en

2009) malgré un volume total d’aide appréciable

166

.

Au total, l’offre de concertation et de partenariat proposée par le MAEE (et l’AFD) dans

le cadre de ses relations avec les OSI ne semble pas encore satisfaire à toutes les

attentes de ces dernières. Au-delà des irrégularités relevées dans le fonctionnement

des instances de concertation, les divergences de vues relevées ci-dessus attestent

de ce que les positions du MAEE sur les points concernés gagneraient à être mieux

expliquées. Ceci nous amène à nous intéresser aux outils de communication

institutionnelle développés par les pouvoirs publics à ce sujet.

œuvre par les ONG, le renforcement institutionnel, organisationnel et opérationnel des ONG et la structuration du milieu associatif. En effet, certains crédits notamment ceux concernant le financement du volontariat et des activités d’urgence humanitaire sont encore gérés au niveau du MAEE. La nouvelle agence proposée centraliserait ainsi tous les types d’appuis aux différentes formes de coopération non gouvernementale.

164

Rapportés à l’APD française bilatérale, ces crédits représentent 2,28% du total ; lorsque l’on considère l’APD bilatérale programmable, la proportion s’élève à 4,7% en 2008. La France a pris l’engagement à haut niveau de porter les crédits transitant par les ONG à 2% de son volume d’APD total (voir contribution MAEE/DGM en annexe).

165

Coordination SUD, Pour un partenariat rénové et durable entre les ONG et les pouvoirs publics, op. cit.

166

En 2009, avec 10,4% du total, soit 12,6 milliards de dollars US, la France est le deuxième bailleur du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE derrière les Etats-Unis et le premier européen.

68

2.1.2 Une communication institutionnelle à deux visages

En tant qu’interlocuteurs privilégiés des OSI, le MAEE et l’AFD développent, chacun

en ce qui le concerne, une communication institutionnelle sur les différents aspects de

ses relations avec le monde associatif.

a. La communication solidaire du MAEE

Le site internet www.diplomatie.gouv.fr constitue le dispositif central de la

communication institutionnelle du MAEE. Consulté chaque mois par des millions

d’internautes en France et dans le monde, il est aujourd’hui l’un des sites

institutionnels les plus visités en France

167

.

Ce site offre un portail dédié aux relations avec les ONG et accessible via l’entrée

thématique « Société civile et ONG » située sur la page d’accueil (partie inférieure :

Accès rapide)

168

. On y trouve notamment des informations sur l’organisation des

relations avec la société civile (approche, espaces de concertation, appuis), les

programmes, les partenariats, les actualités, les textes de référence, les enquêtes et

les publications.

Notons que les programmes constituent un volet important de la communication du

MAEE dans ses rapports avec les OSI. Ceux-ci font l’objet d’une communication

spécifique qui s’appuie notamment sur des plaquettes d’information et des campagnes

de sensibilisation. Ainsi en va-t-il, par exemple, du programme de Volontariat

international d’échange et de solidarité (VIES) destiné à promouvoir et à valoriser

l’engagement solidaire et citoyen à l’international au service du développement et de la

lutte contre la pauvreté

169

. Une plateforme « France volontaires » a été créée dans ce

cadre en 2009, regroupant les pouvoirs publics et les associations de solidarité

167

L’on estime en moyenne à 1.500.000 le nombre d’internautes qui consultent chaque mois le site internet du MAEE (Entretien avec Madame Minh-Di Tang, sous-directrice de la communication et de la documentation au MAEE, lundi 12 novembre 2010).

168

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/entrees-thematiques_830/societe-civile-ong_1052/index.html

169

Direction générale de la mondialisation, du développement et du partenariat, « la France et le volontariat international d’échange et de solidarité », Fiches repères, 2011 (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Fiche_Reperes-VIES.pdf).

69

internationale ; elle s’inscrit par ailleurs dans le cadre de la célébration en 2011 de

l’Année européenne du bénévolat et du volontariat.

D’une manière générale, la sensibilisation ou l’éducation des citoyens français aux

enjeux du développement des pays pauvres, afin de susciter leur adhésion à l’aide

publique au développement

170

, est devenue une priorité de la politique d’aide au

développement française depuis 2004. Plusieurs initiatives ont été décidées dans ce

cadre par le CICID en 2006. On peut citer :

- le renforcement de la « Semaine de la solidarité internationale »

171

en

partenariat avec les ONG et les collectivités territoriales ;

- le renforcement, en particulier dans les programmes scolaires, de l’éducation

des jeunes à la solidarité internationale et au développement ;

- la mise en place d’un logo unique pour toutes les opérations menées par les

dispositifs de l’Etat français à l’étranger.

A ce jour, cette volonté politique s’est concrétisée s’agissant des deux premières

actions : les SSI bénéficient ainsi d’un soutien affirmé à la fois du MAEE et de l’AFD

(qui finance 47,5% du budget global de l’événement

172

), étant perçues comme une

occasion de mieux faire connaître à l’opinion publique française les projets conduits

par les différents acteurs de l’aide, étatiques et non étatiques

173

.

Le renforcement de l’éducation des jeunes à la solidarité internationale est au cœur de

la campagne « Huit fois oui » organisée en 2008 et 2009 par le MAEE et l’AFD, dans

170

En effet, premier pays européen par le volume d’aide au développement apportée, la France n’en est pas moins en queue de peloton s’agissant du niveau d’information de l’opinion publique sur les programmes d’aide : à titre d’exemple, seulement 12% des Français avaient entendu parler des OMD en 2007 selon un sondage de l’Eurobaromètre (Cf. « L’opinion publique française face aux enjeux de la coopération internationale », document de travail du HCCI, MAEE, septembre 2007). Or, une bonne information du public est une condition essentielle pour le soutien de l’opinion publique à la solidarité internationale comme en attestent les bons résultats obtenus dans les pays nordiques et en Grande-Bretagne.

171

Voir premier chapitre, p. 30.

172

Entretien avec Patricia Bay, chargée de mission à la Division du Partenariat avec les ONG (DPO) de l’AFD, 3 janvier 2011.

173

70

le but d’améliorer le niveau de connaissance du grand public (notamment les publics

scolaires et adultes) sur les (8) objectifs du millénaire pour le développement (OMD),

et plus largement « de sensibiliser les citoyens français sur les enjeux de la solidarité

Nord-Sud, de les informer sur les mécanismes d’aide au développement, de présenter

l’ensemble des acteurs publics et privés français et internationaux qui agissent en

faveur du développement et plus spécifiquement qui contribuent à la réalisation de ces

huit objectifs.. »

174

. A noter que les OSI ont été associées à cette campagne et

souhaitent d’ailleurs le renouvellement de cette expérience de communication

thématique sur les enjeux du développement.

En revanche, l’idée de la mise en place d’un logo unique pour toutes les opérations

des dispositifs de l’Etat français à l’étranger semble être abandonnée devant la

réticence des OSI, en particulier, qui craignent que cette identité visuelle commune

n’obère leur indépendance. Le déficit de coordination lié à la multiplicité des acteurs

est principalement en cause et pourrait constituer pour longtemps encore une chape

de plomb à l’aboutissement de cette idée.

Exemple archétypique de ce déficit de coordination au sein même des acteurs publics,

l’AFD développe sa propre communication en direction des OSI, laquelle n’est ni tout à

fait la même, ni tout à fait différente de celle du MAEE.

b. L’autre communication solidaire, celle de l’AFD

Les ONG sont devenues, à partir des années 2000, l’une des principales cibles de la

communication institutionnelle de l’AFD, aux côtés des collectivités territoriales et des

entreprises. L’agence a mis en place dans ce cadre une palette variée d’outils destinés

à renforcer sa communication en direction de la société civile.

Le nouveau site internet de l’agence mis en ligne fin 2010 consacre ainsi un portail aux

ONG

175

, qui présente les types de partenariat existants, les différents instruments de

174

Voir le site institutionnel de la campagne : www.huitfoisoui.fr 175

71

financement, les publications intéressant les ONG, ainsi que les actualités sur les

projets de partenariat en cours.

La communication web de l’agence vis-à-vis des ONG intègre également un réseau de

blogs, dénommé « Le portail des blogueurs solidaires » (Solidaires du monde)

176

, sur

lequel elle anime son propre blog : « le blog solidaire de l’Agence Française de

Développement ». Cette plateforme participative lancée en 2008 et ouverte à tous les

publics, se veut être un espace d’échanges « où chacun pourrait, librement, s’informer

ou informer les autres, donner son avis et échanger sur des projets d’aide au

développement (…) qu’ils soient ceux de l’AFD ou non ». En 2009, elle réunissait plus

de 130 blogs actifs de tous les continents, dont un nombre important d’ONG et

d’associations

177

.

Par ailleurs, l’AFD a soutenu la création par l’Agence des micro-projets

178

d’un moteur

de recherche

179

de financement pour les microprojets de solidarité internationale

destinés à répondre aux besoins de base des populations dans les pays en voie de

développement, et dont le budget ne dépasse pas 100.000 euros. Ce moteur de

recherche fournit, en fonction de la nature du projet (thématique, zone géographique)

et de la qualité du porteur (association, individu ou collectif), des informations précises

sur les financements disponibles (subventions publiques et privées).

Dans le registre de l’éducation au développement, l’agence intervient, comme nous

l’avons mentionné précédemment, pour soutenir, aux côtés du MAEE, différentes

campagnes de sensibilisation, comme les SSI et la campagne « Huit fois oui ». Elle a

également mis en place une plateforme dédiée à la solidarité internationale : la

plateforme « Un Monde Solidaire »

180

animée conjointement avec le MAEE dans le but

d’informer et de sensibiliser les internautes aux enjeux de la solidarité et de la

coopération internationales « en donnant la parole aux acteurs du Sud qui agissent

176

www.solidairesdumonde.org

177

www.solidairesdumonde.org (dernière consultation, le 18 avril 2011).

178

Il s’agit d’un programme de l’ONG Guilde Européenne du Raid cofinancé par le MAEE.

179

www.microprojets.org

180

72

chaque jour en faveur du développement de leurs pays »

181

. Cette plateforme

structurée autour des défis et des questions récurrentes au sujet de l’aide au

développement a un contenu essentiellement pédagogique.

Enfin, notons que dans le cadre des actions de recherche et de capitalisation, l’AFD

mène avec les OSI diverses activités telles que l’organisation de séminaires et de

rencontres conjoints, l’édition de publications

182

et la réalisation d’études conjointes sur

des thématiques sectorielles

183

.

Conclusion sur l’hypothèse 2 :

Les deux piliers sur lesquels repose la politique de communication du MAEE en

direction des OSI à savoir le dialogue partenarial et l’éducation au développement,

connaissent des développements appréciables. Mais ils souffrent d’un manque de

structuration et de clarification lié essentiellement à une coordination insuffisante entre

le MAEE et l’AFD. Ainsi, comme on a pu le voir, le centre de gravité de la concertation

avec les OSI se déplace progressivement du côté de l’AFD, faute d’une réunion

régulière et continue des instances de concertation politiques sous l’égide du MAEE ;

mais cette agence est incapable de donner suite à toutes les préoccupations des OSI

étant donné qu’elle ne gère qu’une partie des appuis et que sa logique marchande

achoppe à la logique « utilitariste » revendiquée par les ONG. De même, ces deux

acteurs publics (MAEE et AFD) développent des initiatives communes sinon voisines

quant à l’éducation au développement en lien avec les OSI, avec un risque apparent

de concurrence et de chevauchement qui témoigne de l’absence d’une stratégie de

communication globale. Cet état de choses n’est pas sans lien avec l’insuffisante

coordination notée entre les acteurs français de l’aide et mise en avant dans la

première partie de ce mémoire.

181

www.unmondesolidaire.org/un-monde-solidaire (consulté le 18 avril 2011)

182

L’AFD a notamment créé la collection « Savoirs Communs » pour accompagner son rapprochement avec la société civile dans une dynamique de capitalisation mutuelle.

183

Voir l’étude intitulée « Migration et phénomènes migratoires : flux financiers, mobilisation de l’épargne et de l’investissement local », réalisée par le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), en partenariat avec le Forum des organisations de solidarité internationale issues de l’immigration (FORIM) et Finansol, avec l’appui de l’AFD (www.afd.fr).

73

En somme, l’hypothèse selon laquelle l’absence d’une politique de

communication cohérente en direction des OSI est préjudiciable à la mise en

synergie des actions de développement des acteurs étatiques et non étatiques,

s’en trouve justifiée.

Il est possible dans ces conditions d’envisager une meilleure structuration de la

politique de communication du MAEE en direction des OSI dans le cadre d’une

communication participative qui valorise la complémentarité entre les acteurs publics

et le monde associatif solidaire.

2.2. Eléments d’une politique de communication rénovée en direction des