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b,uitage, et facile,

Dans le document ELECTRONICS CONTINENT (Page 80-87)

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Les bruitages sont nécessaires dans les sonorisations, qu'il s'agisse de films de cinéma ou de diapositives, pour enregistrer des bruits d'ambiance ou de présence;

mais il est rare qu'ils puissent être obtenus au moyen d'enregistre-ments de sons directs. La plupart du temps, on a recours à des tru-quages faciles microphoniques et, pour obtenir un même résultat, de très nombreux procédés peuvent être généralement utilisés. Voici encore quelques truquages origi-naux et moins connus, qui don-nent des résultats pratiques inté-ressants.

Galop de cheval. Pour obtenir le bruit des sabots d'un cheval sur le gravier. prenez deux coquilles de diamètre, dans lesquels on aura pratiqué une fente de longueur dif-férente; frappons chaque tube sus-pendu dans le vide avec deux baguettes, comme sur un tambour.

Le vent. Il y a plusieurs façons d'obtenir une parfaite imitation;

prenons deux ou trois petites pla-ques de bois tendre (bois blanc) et passons dans un mouvement de va-et-vient, un morceau de soie sur ces plaques, suivant la rapidité du mouvement, le vent sera fort ou faible; un autre principe consiste à

siffier légèrement avec la bouche sur le côté du micro.

Craquements du feu. Plusieurs systèmes sont à notre disposition.

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Un feu de cheminée est obtenu en ècrassant une boîte d'allumet-tes vide dans la paume de la main.

2° Un feu plus important, en froissant toujours a·vec le même principe, un morceau de cello-phane ou de vieille bande magnéti-que. 3° Nous obtiendrons un résultat sensationnel en employant du papier sulfurisé que nous frois-serons également dans la main.

Ces enregistements devront être exécutés près du micro, et à une vitesse double de celle recherchée.

Exemple : 19 cm pour être repro-duit à 9,5 cm.

Locomotive. Collons de la toile émeri ou du papier de verre sur deux planchettes que nous frotte-rons l'une contre l'autre, à proxi-mité du micro.

Sirène de bateau. Souillons, tel un flûtiste, au ras du goulot d'une bouteille que nous tiendrons verti-calement. Une bouteille vide don-nera un son grave et, plus elle contiendra de liquide, plus le son obtenu ainsi sera aigu. Pour réali-ser un son aux tonalités mélan-gées, il faut plusieurs assistants se servant de bouteilles de conte-nances différentes.

Machines. Un petit objet méca-nique, une montre ou une pendule, peut produire l'effet d'une machine, si nous enregistrons très près du micro, avec le potentiomè-tre réglé sur grande puiss_ance;

b,uitage, et facile,

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deux ou plusieurs enregistrements superposés à vitesses différentes, donneront l'impression d'une machine très compliquée. Pour obtenir l'efTet de tout un atelier de machines-outils, enregistrons le bruit d'une voiture-jouet, posée sur une boite à résonance, les roues en l'air.

Le tonnerre. Le vieux principe des bruiteurs est toujours valable;

il consiste à secouer fortement une ou plusieurs plaques de métal mince, de dimensions assez gran-des. Nous pouvons également nous servir d'un piano, si nous en possédons un. Enregistrons des accords dans le registre des graves à 19 cm et reproduisons à 9,5 cm, comme pour le feu.

Skieur. Faisons glisser une planchette (à laquelle nous aurons fixé une poignée pour exécuter plus facilement le mouvement à imprimer à la planchette). Passons l'ustensile ainsi confectionné sur un tapis ou une couverture rugueuse. Pour obtenir le bruit de l'approche ou de l'éloignement du skieur, approchons ou éloignons le micro.

Bruit de pas. Pour imiter des pas dans la neige (ce bruit devant être feutré) prenons deux sacs aux trois quarts remplis de farine ou de plâtre et, selon la rapidité de la marche, claquons-les l'un contre l'autre ou serrons-les l'un après l'autre dans le creux de la main.

Pour obtenir des pas dans une forêt, écrasons entre les mains une certaine quantité de bandes magnétiques.

Les pas sur le gravier sont obte-nus à l'aide d'une cuillère avec

laquelle nous écraserons avec beaucoup de souplesse, du sucre en poudre mis sur une grosse boite d'allumettes vide.

Nous pensons également imiter une voiture roulant sur le gravier et s'arrêtant, en employant le même système, mais en déplaçant la cuillère et l'arrêtant sur un écra-sement, comme pour les pas.

LA CORRESPONDANCE SON ET IMAGE SANS SYNCHRONISME La sonorisation des diapositives et des films réduits n'est pas, en fait, aussi répandue qu'on aurait pu l'espérer, mais la recherche de nouvelles solutions montre bien l'intérêt de la question et le renou-veau des procédés, constamment perfectionnés après une mise au point et une sélection assurées par l'expérience.

La synchronisation absolue et instantanée entre l'image et le son ne peut, sans doute, être assurée réellement que par l'emploi d'une caméra de prise de vue associée en synchronisme avec un dispositif de prise de son puis, par la projec-tion au moyen d'un projecteur sonore à piste magnétique, ou d'un projecteur muet synchronisé avec un magnétophone.

La post-sonorisation avec un projecteur sonore à piste magnéti-que servant pour l'enregistrement et la reproduction permet aussi d'obtenir des sonorisations inté-ressantes, bien que moins complè-tes, comme nous l'avons montré plus haut.

Mais, si l'on n'envisage pas une synchronisation absolue, qui, en

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fait, n'est pas toujours indispensa-ble, on peut fort bien réaliser une sonorisation, qui ne correspond pas sans doute à l'image avec une précision absolue, mais permet néanmoins, à condition de prendre les précautions utiles, d'obtenir encore des résultats satisfaisants, et d'éviter de revenir au temps du muet.

L'accompagnement sonore d'un film ou d'un diaporama peut en effet se concevoir de deux façons : musique d'ambiance, bruitage et dialogues « serrés», c'est-à-dire correspondant strictement aux

« mouvements des lèvres » des pro-tagonistes, dont certains pourront figurer en gros plan ou bien les deux premiers éléments seuls (ambiance et bruitage) avec des dialogues « entendus de loin ~- Le tournage doit alors être effectué de façon qu'on évite les gros plans et plans américains, sauf, si, à cet instant, les personnages sont muets, et que le mouvement de la bouche n'a donc pas besoin d'être rigoureusement synchrone.

le profil perdu convient particuliè-rement, ou bien la caméra se fixera en gros plan sur un détail tels que mains, pieds, pendant que le pro-tagoniste prendra la parole.

Un autre procédé consiste à montrer de dos celui qui parle, pendant que l'on voit le visage de celui qui écoute. En usant habile-ment de ces différentes possibili-tés, on pourra donner au specta-teur l'illusion d'une synchronisation rigoureuse, alors qu'il s'agira. en fait, d'une simple

« sonorisation •·

En lait, la corrélation parfaite entre les mouvements des lèvres et les paroles prononcées ne peut être obtenue qu'avec un enregistrement sonore effectué sur la bande -image même, c'est-à-dire sur la piste - son du film.

Avec un magnétophone syn-chronisé, selon les condiùons hygrométriques, la bande-son pourra subir des dilatations ou des contractions, même si le mouve-ment des moteurs est absolumouve-ment synchrone; il suffit d'une fraction de seconde en plus ou en moins pour que la différence soit sensi-ble. Le meilleur exemple en est donné par les films commerciaux

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tournés en anglais, par exemple, et synchronisés en français.

On s'aperçoit parfaitement dans les gros plans que les sons ne cor-respondent pas au mouvement des lèvres; évidemment, il y a une dif-ficulté supplémentaire, puisqu'il a fallu trouver des syllabes françai-ses pouvant « s'ajuster• aux sylla-bes anglaises, mais, les moyens techniques sont également bien supérieurs à ceux dont dispose un amateur qui voudra simplement effectuer une post-synchronisa-tion.

Aussi, les metteurs en scene des productions destinées à être dispositifs de liaison projecteur-magnétophone méritent qu'on s'y intéresse.

Considérons le cas le plus géné-ral : celui d'un cinéaste amateur, tournant, par exemple, en Super-8, et souhaitant effectuer la sonorisa-tion de son film avec des moyens simples.

S'il possede un magnétophone de reportage à cassettes, il ne pourra effectuer qu'une sonorisa-tion générale, puisqu'avec les cas-settes, il n'y a pas de montage pos-sible; nous pouvons néanmoins obtenir des résultats satisfaisants, à condition d'éviter les dialogues entre personnages, surtout s'il s'agit de gros plans.

Il est donc préférable de se contenter d'enregistrer une ambiance sonore et un commen-taire de présentation, s'il s'agit d'un film de voyage ou familial;

c'est un travail facile puisqu'il s'agit de choisir un ou plusieurs disques, et d'enregistrer les séquences, de façon à ce qu'elles correspondent aux scènes passant sur l'écran.

Tous les magnétophones de ce type ne possèdent pas une prise permettant de les relier directe-ment à l'électrophone; dans ce cas, on placera le microphone à un endroit choisi de façon à ce que le son soit opùmum, sans réverbe-ration et assez loin du projecteur, de. l'électrophone et du magnéto-phone pour que l'on n'entende pas de bruit de moteur. Cette solution présente un a\-antage. on pourra simultan~men~ c~registr_er le commentau-c en sunmpresston. et

également, si l'on dispose d'un assistant. le bruitage

reconstitué-Effectuer la sonorisation en bloc peut paraître compliqué, mais c'est un tour de main à étu-dier, et on y parvient facilement après quelques essais.

N'oublions pas que si l'on ne peut faire de montage, nous pou-vons du moins effacer la bande, en tout ou partie, et recommencer les séquences défectueuses; le commentaire ne devra pas êtrë ininterrompu, mais au contraire se composer de brèves indications destinées à « situer n la scène : temps, lieu, personnages.

Des repëres sur la bande-son et sur le film permettront de les faire démarrer simultanément pour la reproduction; mais tenons compte du fait que le moteur du projecteur et celui du magnétophone n'étant pas synchronisés, des décalages peuvent se produire entre l'image et le son.

Nous pouvons corriger en accé-lérant ou en ralentissant la vitesse de projection, mais il convient néanmoins d'établir la sonorisa-tion en tenant compte de ces conditions particulières; par exemple, la phrase de réaliser un bruitage précis : pas de bruit de porte, de démarreur de voiture, de hennissement de che-val, de coup de révolver, mais seu-lement une « ambiance» générale;

vent, pluie, bruit de vagues ou de rivière, ou un accompagnement musical approprié; entre deux scé-nes, prévoyons une « liaison sonore » neutre, qui permettra de rattraper un éventuel décalage;

quelques notes de piano ou de trompette, par exemple.

Avec un magnétophone dit " de studio » ou de " salon» surtout s'il s'agit d'un appareil permettant d'enregistrer sur plusieurs pistes, et d'effectuer le mixage et la surimpression, le problème est simplifié, puisque l'ambiance, le bruitage et le commentaire pour-ront être réalisés successivement et passer simultanément.

La technique à quatre pistes nous permet, si nous voulons utili-ser toute la capacité de la bande, d'enregistrer quatre pistes d'un millimètre de largeur environ; les deux fentes de la tête magnétique sont alignés en position verùcale de manière qu'on puisse au deuxième passage, enregistrer dans les intervalles les deux quarts de pistes restantes.

Quand on emploie le dispositif

;upérieur de la tête magnétique. la piste N° 1 se trouve devant la fente supérieure de la tête, si nous échangeons les bobines après le défilement de la bande, la moitié inférieure se trouve devant la tête supérieure, et on enregistre la piste N° 4. Il conviendra de noter tou-jours dans une « fiche répertoire "·

ce qui est enregistré sur chaque piste, mais la technique à quatre pistes nous permet également d'enregistrer stéréophoniquement sur la piste 1, canal de gauche, sur la piste 3, canal de droite; aprés défilement et échange des bobines nous utiliserons les pistes 2 et 4 ou en monophonie sur deux pistes : ambiance et bruitage sur une piste, commentaire sur l'autre.

Lorsque nous possédons un matériel permettant d'effectuer une sonorisation « exacte », il est souhaitable de le compléter avec un dispositif de synchronisation, liaison projecteur magnétophone, qui évitera ou, tout au moins, réduira au minimum les décalages.

Mais, même dans ce cas un petit magnétophone portatif rendra beaucoup de services, car il nous permettra d'enregistrer les ambiances et bruitages au moment même du tournage.

Il existe des disques de bruit standards qui rendent service pour un bruitage « passe-partout», ambiances de foules, train en mar-che, bruits· de rues, et dont il est utile d'en posséder un certain nombre. Mais si nous effectuons tout notre bruitage à l'aide de dis-ques standard, nous obtiendrons une sonorisation « de confection ». différent, selon qu'on se trouve en plaine ou en montagne etc ... Un cinéaste doué d'une oreille exercée reconnaitra immédiatement en assistant à une projection, si le bruitage est « synthétique ,, ou naturel.

Chez nous, en procédant a la sonorisation, nous recopierons ces éléments sur notre magnétophone et effectuerons le mixage. Mais copions-le une seconde fois et classons soigneusement ces ban-des de • bruitages » dans notre sonothèque, avec des fiches réper-toires indiquant le contenu des ôif -férentes séquences, et leur empla-cement sur la bande.

P.H.

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CHOIX ET UTILISATION

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OUS avons étudié précé-demment, dans de nom-breux articles, les caracté-ristiques des nouvelles bandes magnétiques en bobines et en cas-settes et leurs différents avantages, ainsi que les précautions à prendre pour les utiliser dans les meilleu-res conditions sur les différents types de magnétophones.

Ces bandes reçoivent constam-ment des perfectionnements importants, tant en ce qui concerne le support que les enduits magnétiques; elles ne sont plus, d'ailleurs utilisées exclusive-ment pour l'enregistrement sonore, mais pour l'instrumenta-tion et pour l'inscripl'instrumenta-tion vidéo des signaux d'images. Ces utilisations nécessitent des conditions de fabrication de plus en plus sévéres, mais les recherches dans ce domaine bénéficient également aux progrès des bandes sonores.

Les rubans magnétiques moder-nes sont désormais généralement constitués par un support de polyester, ou Mylar, de 26 à 38 microns d'épaisseur, avec des tolérances d'une fraction de micron; l'enduction d'oxyde de fer est obtenue avec une dispersion, le plus souvent, dans un liant; la composition du mélange, sa répar-tition sur la surface du support, comme son épaisseur. font l'objet de contrôles rigoureux permanents au cours de la fabrication.

Les précautions prises au moment de la fabrication, les contrôles multiples des normes et des états des matériaux consti-tuent une garantie satisfaisante pour l'utilisateur, mais qui ne peul être absolue.

En raison même du matériau employé, ces bandes sont essen-tiellement plastiques, c'est-à-dire

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n'offrent une stabilité dimension-nelle absolue que pour des condi-tions données identiques; elles sont sensibles aussi bien aux agents extérieurs qu'aux contrain-tes qui peuvent leur être imposées.

La température ambiante. le degré d'hygrométrie de l'atmos-phère, l'électricité statique dont elles peuvent être chargées, in-fluent sur leur comportement. La température optimale est ainsi comprise entre 16° et 32° pour une humidité relative de 20 à 80 % lors de l'emploi des bandes, à une température comprise entre 4° et 32° pour une humidité relative de 20 à 80 % au moment du stoc-kage.

De même, sous l"effet d'une traction ou d'une tension trop forte, les rubans magnet1ques s'allongent pour reprendre par la suite, au bout d'un laps de temps plus ou moins long, leurs dimen-sions premières. Sous l'effet d'une pression plus ou moins élevée, ces rubans ont tendance à se rétracter et s'allongent de nouveau dès l'arrêt de cette pression.

Ces déformations peuvent être plus ou moins permanentes, affec-ter une portion plus ou moins lon-gue des rubans sur la totalité de leur largeur, ou seulement une partie de celle-ci. Lorsqu'on utilise ainsi des bandes de largeur relati-vement élevée, la répartition des signaux sur les pistes magnétiques put être modifiée, et c'est pourquoi il est toujours recommandé de manipuler les galettes magnéti-ques par leur moyeu et non par leurs bords.

Les bandes magnétiques peu-vent être considérées, d'ailleurs, égalemeht comme des éléments mécaniques, dont le rôle n'est pas seulement statique, mais dynami-que, elles sont stockées plus ou moins longtemps, transportées

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d'un point à l'autre avec plus ou moins de soin, déroulées et réen-roulées de multiples fois à des vitesses relativement très élevées, positionnées par des guides en métal ou en plastique qui exercent sur elles des frottements. Elles peuvent présenter ainsi, après une période de temps variable suivant les conditions et les fréquences d'emploi, des signes d'usure plus ou moins prononcés.

Ces dangers sont évidemment spécialement sensibles sur les ban-des ban-destinées à l'usage profession-nel, qu'il s'agisse de sons, d'instru-mentation, ou d'emploi sur les magnétoscopes; ils sont beaucoup moins grands pour les machines d'amateurs, mais ils ne sont pas complètement inexistants.

Les causes de troubles et de défauts d'inscription ou de repro-duction dues aux bandes

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ques contenues dans les bobines ou dans les cassettes ont déjà été signalées précédemment, mais ils ne sont peut-être pas encore cependant connus avec une préci-sion suffisante. C"est pourquoi, il est peut-être bon d'insister encore sur des phénomènes essentiels qui peuvent se produire, et ont une in-nuence plus grande qu'on ne le croit généralement sur les résultats obtenus.

Il y a. d'une part, toutes les cau-ses diverses qui peuvent détermi-ner des « manques » plus où moins perceptibles de reproduction, des alTaiblissements temporaires des signaux, et d'autre part, des déformations des rubans magnéti-ques. entre une bande magnétique et une tête d'enregistrement ou de lecture d"un magnétophone, et qui est dû à un affaiblissement des signaux suivant les cas, aussi bien à l'enre-gistrement qu'à la reproduction. Il peut, dans les cas extrêmes, en résulter une disparition totale d'un ou de plusieurs signaux sonores, ou encore une distorsion de ces derniers, déterminant une diminu-tion de la qualité des sons inscrits sur le ruban magnétique.

Toutefois les rubans magnéti-ques ne sont pas toujours forcé-ment à incriminer; en fait, s'il est admis trois sources principales de

• drop-out », deux seulement sont imputables directement aux rubans.

L'équipement électronique lui-même peut, en effet, être le grand responsable des erreurs détectées.

Il suffit que sa tête de lecture-enre-gistrement n'ait pas les dimen-sions requises correspondant à celles du ruban, ou encore qu'elle n'ait pas été exactement position-née en fonction des pistes magnéti-ques. Là encore, les tolérances sont trés faibles, de l'ordre de quelques centièmes de millimètre;

sïl s·agit avant tout d'une ques-tion de réglage, ce réglage devra tenir compte des rubans magnéti-ques utilisés.

D"autre part. la couche magné-usable d"oxyde du ruban peut 3\oir une épaisseur insuffisante pour assurer un enregistrement normal des signaux, donc ultérieu-remeru_ leur lecture. Il peut

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demment s'agir d'un défaut de fabrication, mais également d'une usure. Cette dernière pourra être considérée comme normale après un temps d'utilisation plus ou moins long ou, au contraire,

demment s'agir d'un défaut de fabrication, mais également d'une usure. Cette dernière pourra être considérée comme normale après un temps d'utilisation plus ou moins long ou, au contraire,

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