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III- SUR LE CONFORT THERMIQUE ET LE CLIMAT

2. Bref aperçu de la théorie

2.4. L’interaction entre les aspects du confort thermique

2.4.1. Aspect physiologique

Certainement, il peut y avoir le mécanisme d'autorégulation des températures corporelles. En fait, Le corps humain peut définir la température ambiante par les thermo-détecteurs sensoriels sous cutanés.

Puis, il commence à générer des signa ux nerveux qui se transforment peu après en différentes réactions. Ce mécanisme dépend de plusieurs facteurs, qui se représentent principalement par l'ambiance et les conditions environnantes.

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2.4.1.1. L’équilibre thermique humain

Dans tous corps humain, les cellules vivantes vont approximativement de 0 °C (formation des cristaux de glace) à 45 °C (coagulation thermique des protéines intracellulaires), autrement dit, le corps humain peut supporter des températures centrales inférieures à 35 °C ou supérieures à 41 °C, mais seulement durant de très courtes périodes. Pour arriver à maintenir sa température interne dans ces limites, il a développé des réponses physiologiques très efficaces, pour permettre la conservation, la production ou l‘élimination de la chaleur du corps. Par conséquent, il doit embaucher dans cette opération plusieurs systèmes de l‘organisme.

En état de repos, un taux métabolique de 300 ml d‘O2 par minute crée une charge thermique d‘approximativement 100 W. Lorsque l‘individu fait des efforts, son organisme accélère à développer des solutions pour maintenir son équilibre thermique et une consommation d‘oxygène de 1 litre/min due à la production de 350 W de chaleur.

Par ailleurs, dans des conditions normales le corps peut produire plus de 1200 W de chaleur pendant 1 à 3 heures sans en subir d‘effets néfastes (Gisolfi & Wenger, 1984).

Tandis que la première source de chaleur fournie au corps provient de la production métabolique de chaleur, la deuxième source peut être représentée soit par un phénomène de rayonnement soit par une convection lorsque la température à la surface du globe et celle de l‘air (température ambiante) sont l‘une ou l‘autre supérieure à la température de la peau. Ces deux sources (voies d‘apport thermique) sont faibles par rapport à la première source : la production métabolique de chaleur et deviennent en fait des voies de déperdition de chaleur lorsque la température de la peau est supérieure à celle de l‘air. Dans ce cas-là, les déperditions vont produire un autre phénomène qui s'appelle la sueur (l'évaporation).

2.4.1.2. La thermorégulation corporelle humaine

La température moyenne du corps (Tb) se formule par un équilibre pondéré entre la température centrale (Tc : température interne du corps) et la température moyenne de la peau (Tsk).

Tb = k Tc + (1 – k)Tsk , sachant que le facteur de pondération k varie dans les environs de0,67 à 0,90.

Cet équilibre se dégrade lorsque le corps rencontre des contraintes thermiques causées par la chaleur ou le froid ; dans ce cas- là, il commence à émettre des réponses physiologiques afin de régler la température interne du corps (Tc).

Par ailleurs, la température moyenne de la peau peut être ressentie à travers des données sensorielles. Elle varie largement en fonction de la température ambiante, et elle donne des signes de douleurs dans des environs de 43 et de 10 °C.

La régulation de la température corporelle humaine est assez compliquée par rapport aux autres systèmes de régulation thermostatique de température. Le corps s'efforce tout le temps à maintenir son équilibre thermique en fixant un point de repère comme référence théorique (Parsons K. , 2003).

Lorsque la température du corps s‘élève au-dessus de ce point, il accélère les réactions qui mènent au refroidissement (transpiration, accroissement de l‘irrigation cutanée). Tandis que dans le cas où la température du corps s‘abaisse il répond par l'arrêt des apports de chaleur (diminution de l‘irrigation cutanée, frissons).

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La conduction tissulaire et la convection sanguine sont les deux modes de la propagation de la chaleur de l'intérieur vers l'extérieur de l'organisme. Cette chaleur est émise essentiellement par l'énergie produite au cours des activités muscula ires et du fonctionnement des différents organes ou des cellules(Moujalled, 2007).Ce phénomène se déroulera à une température de 37 °C; alors que la température de la surface périphérique (la peau) est comprise entre 29-30 °C aux pieds et 34-35 °C au niveau de la tête. Ces températures sont susceptibles de varier, au quotidien, en réponse à des perturbations internes et externes (Ashrae & Book, 1997).

Il est clair que la température corporelle n'est pas uniforme. La température interne varie lors d'un exercice musculaire, ou pendant les déplacements et les activités qui contribuent à l'augmentation du métabolisme. Alors que, la température extérieure dépend exclusivement des variations des facteurs environnementaux (température d‘air ou de rayonnement, vitesse d‘air et vêtement) + (LAFONT).

D‘une manière ou d‘une autre, le corps s‘efforce à maintenir sa température interne aux alentours de 37°C, ce phénomène passif est appelé thermorégulation physiologique végétative. L'équilibre entre la température interne et la température moyenne de la peau constitue l'objectif majeur de ce mécanisme. La température interne est maintenue à une valeur proche de 37 °C, mais elle peut varier entre 36 °C la nuit et 38-39 °C lors de certains efforts prolongés. Alors que, la température moyenne de la peau est voisine de 34 °C en condition standard et elle peut augmenter ou diminuer jusqu'à 10°C en fonction des conditions ambiantes environnantes (Moujalled, 2007)(VICTOR, 1998).

"Moudjalled" estime que le système de thermorégulation peut développer des adaptations comportementales qui peuvent affecter considérablement les échanges thermiques avec l‘environnement ainsi que l‘état thermique du corps humain. Il avance que la thermorégulation comportementale permet de limiter les réactions physiologiques perçues comme désagréables. Ainsi le corps humain peut anticiper les changements dans son environnement thermique par des ajustements comportementaux (Moujalled, 2007)(Narçon S. , 2001).

Aussi bien, il est nécessaire de prendre connaissance du troisième phénomène qui est la régulation technologique. Le principe fonctionnel de cette dernière est de concevoir des constrictions offrant des environnements internes adaptés à l'occupant humain. La figure ci-dessous explique le principe des différents types de thermorégulation (Moujalled, 2007).

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