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Étude de la réaction 39K(p, γ)40Ca dans le domine d'énergie Ep = 2,6 — 2,8 MeV

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HAL Id: jpa-00207030

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Étude de la réaction 39K(p, γ)40Ca dans le domine d’énergie Ep = 2,6 - 2,8 MeV

J. Dalmas, D. Bertault, M. Vidal, P. Walter, G.Y. Petit

To cite this version:

J. Dalmas, D. Bertault, M. Vidal, P. Walter, G.Y. Petit. Étude de la réaction 39K(p, γ )40Ca dans le domine d’énergie Ep = 2,6 - 2,8 MeV. Journal de Physique, 1971, 32 (2-3), pp.107-111.

�10.1051/jphys:01971003202-3010700�. �jpa-00207030�

(2)

ÉTUDE DE LA RÉACTION 3919K(p, 03B3)4020Ca

DANS LE DOMAINE D’ÉNERGIE Ep

=

2,6

2014

2,8 MeV

par J.

DALMAS,

D.

BERTAULT,

M.

VIDAL,

P. WALTER et G. Y. PETIT

Centre

d’Etudes

Nucléaires de

Bordeaux-Gradignan,

Le

Haut-Vigneau, 33, Gradignan (Reçu

le 21 octobre

1970)

Résumé. 2014 Neuf résonances de la réaction

39K(p, 03B3)40Ca

ont été observées dans le domaine

d’énergie Ep

=

2,6

2014

2,8

MeV. Les

énergies

et forces de résonance ont été déterminées. Les modes de

désexcitation 03B3

de ces résonances ont été

étudiés,

ainsi que les

énergies

et modes de

désexcitation 03B3

de

quelques

niveaux élevés du 40Ca, à l’aide d’un détecteur

Ge(Li)

de 40 cm3.

Abstract. 2014 The excitation function of the

39K(p, 03B3)40Ca

reaction has been studied for the proton energy range Ep =

2,6

2014

2,8

MeV. The

energies

and resonance

strength

values of reso- nances observed

therein,

have been determined. The 03B3 ray de-excitation of these resonances and

energies

of certain

high

energy levels and their modes of

decay,

have been studied with a 40 cm3

Ge(Li)

detector.

I. Introduction. - Le noyau de

2ôCa,

double-

ment

magique,

est

toujours l’objet

d’un

grand

nombre

d’études tant

théoriques qu’expérimentales.

Les détec-

teurs à semi-conducteurs du

type Ge(Li) permettent

d’obtenir une meilleure

précision

que les détecteurs à scintillation dans les mesures

d’énergie

des rayon- nements y, et par

suite,

de mieux

préciser

les schémas

de

désintégration

des niveaux d’excitation des noyaux étudiés.

Nous avons

analysé,

avec un détecteur

Ge(Li)

de 40

cm’,

les résonances de la réaction

39K(p, y)4oCa

pour une

énergie

de

protons comprise

entre

2,6

et

2,8 MeV,

et

comparé

nos résultats à ceux

qui

ont

été obtenus en 1966 dans la même

région,

avec des

détecteurs de

type Na(I) cylindriques,

de

10,2

cm

de diamètre et

10,2

cm de

long [1].

Ce travail est

préliminaire

à une étude semblable dans la

région comprise

entre

2,8

et 4

MeV,

encore

inexplorée,

à

l’exception

de recherches de

résonances 39K(p, Yo)40Ca

[2-3].

II.

Dispositif expérimental.

- II.1 ACCÉLÉRA-

TEUR. - Ce travail a été réalisé à l’aide de l’Accélé- rateur Van de Graaff de 4 MeV du Centre d’Etudes Nucléaires de

Bordeaux-Gradignan.

Nous avons mesuré la résolution en

énergie

du

faisceau en utilisant la résonance à

991,90

±

0,04

keV

[4]

de la réaction

2’Al(p, y)28Si.

Cette résonance a une

largeur

r = 100 ± 15 eV

[5].

La

figure

1 montre

les résultats obtenus avec une cible

épaisse

d’alumi-

nium.

La résolution mesurée est la résultante de la réso-

lution propre de l’accélérateur

FA,

de

l’élargissement

dû à l’effet

Doppler TD

et de la

largeur

de la résonance

FiG. 1. - Courbe de la résonance 27AI(p, y) à 992 keV.

r. Dans les conditions de

l’expérience, TD N

70 eV

[6].

Etant donné que

r m

est très

supérieur

à 100

eV,

la

grandeur prépondérante

dans cette somme

quadra- tique

est

TA,

et si l’on admet une forme d’étalement de

type

Gaussienne pour la courbe de résolution en

énergie

de

l’accélérateur, F.

est mesuré par la diffé-

rence

d’énergie

entre les

points

du front de montée

de côte

1/8

et

7/8

de la hauteur maximum

[7].

Au cours

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003202-3010700

(3)

108

de nos

expériences,

la résolution de l’accélérateur était de 1 keV.

L’étalonnage

en

énergie

de l’accélérateur a été réalisé à

partir

des deux réactions

2’Al(p, y)28Si

à

Ep - 991,90

±

0,04

keV et

13C(p, y)14N

à

Ep

=

1 747,6

+

0,9

keV

[4],

ainsi que des seuils de réactions

’Li(p, n)’Be : Es

=

1 880,60

±

0,07

keV

[4]

et 13C(p, n)13N : Es

= 3

235,7

+

0,7

keV

[4].

La

charge déposée

sur la cible a été mesurée à l’aide d’un

intégrateur.

Pendant les

expériences,

le

centrage

du faisceau sur la cible était surveillé en

enregistrant

le courant sur un

diaphragme placé

à 2 cm de la

cible,

et un

potentiel

de - 200 volts était

appliqué

sur un

second

diaphragme placé

entre la cible et le

précédent

pour repousser les électrons secondaires.

II. 2 CIBLES. - Les résultats

présentés

ont été

obtenus en utilisant des cibles d’iodure de

potassium

enrichi à 99

%

en

39K, préparées

par

évaporation

sous vide sur

support épais

de

0,5

mm de tantale.

L’iodure de

potassium

enrichi en

39K

a été fourni

par le

Groupe

de

Séparation Electronique

de Harwell

(Grande-Bretagne),

et les

évaporations

ont été effec- tuées au Bureau Central des Mesures Nucléaires de Geel

(Belgique).

Nous avons utilisé des cibles de

30,

80 et 100

Jlgjcm2.

Nous avons travailler avec une

intensité de

faisceau

2

gA,

étant donnée la valeur relativement faible du

point

d’ébullition de l’iodure de

potassium ;

le

support

de tantale était directement refroidi par un courant d’eau.

II. 3 SCINTILLATEUR GAMMA. - Pour étudier la fonction

d’excitation,

nous avons utilisé un détecteur

NaI(Tl)

de 5" x

5",

relié à trois sélecteurs

d’amplitude

à un canal. Le

premier (J5y > 9,2 MeV)

était destiné à sélectionner les résonances

présentant

une transi-

tion yo. Le second

(2,2 E7 4,2 MeV)

était destiné à sélectionner les résonances alimentant les niveaux à

3,74

et

3,90

MeV du noyau de

4°Ca ;

il

présente

en

outre

l’avantage

d’éliminer la contribution des

rayonnements

gamma de 6 à 7 MeV dus à la réaction

’9F(p, ay)16o,

Le troisième

(Er> 2,2 MeV)

était

destiné à

enregistrer

la totalité du

spectre,

en éliminant la

région

de basse

énergie

existe un bruit de fond

important.

La distance entre la cible et la face d’entrée

du détecteur était 2 cm et ce dernier était

placé

à 550

de la direction des

protons

incidents.

II .4 JONCTION SEMI-CONDUCTRICE. - Pour déter- miner les

énergies

des

rayonnements

gamma, nous

avons utilisé une

jonction Ge(Li)

de 40

cm3

associée

à un convertisseur

analogique digital

CA 13 Inter-

technique,

et à un bloc mémoire à 4 096 canaux

BM 96

Intertechnique.

L’étalonnage

en

énergie

était

déduit,

pour

chaque spectre enregistré,

de la

position

de certains rayonne-

ments gamma du bruit de fond et des

positions

des

pics total, simple

et double

échappement

en

prenant

la valeur

mo C2 = 511,006

keV. Les

rayonnements

gamma utilisés dans ces

étalonnages

étaient dus aux

réactions

parasites :

27 Al(p, p’ Y) : EY - 843, 1013,

@

27 Al(p, rxy)24Mg:

Ey

=

1 368,6

keV et

23Na(p, ay) : Ey

= 1 632

keV,

ainsi que les

rayonnements

gamma dus au

228T11:

Ey

= 2

614,3

±

0,09

keV et au

4’K : E,

= 1 460 keV.

L’efficacité relative de la

jonction

a été étudiée à

partir

des

rayonnements

gamma de sources d’étalon- nage :

22Na, 24Na, 6°Co, $8Y

et

22 8Th,

ainsi que

ceux de

quelques

résonances des réactions

26Mg(p, "1)27 Al, 23Na(p, Y)24Mg

et

27 Al(p, y)28Si [7] :

certaines résonances alimentent directement un niveau

connu pour se désexciter exclusivement par une tran- sition vers le niveau

fondamental ; ainsi,

au cas

le niveau intermédiaire ne subit aucune autre ali-

mentation,

les deux

rayonnements

gamma observés ont même intensité et les surfaces sous les

pics

dans

un

spectre pris

à 550 de la direction des

protons

inci- dents fournissent une mesure de l’efficacité relative pour les deux

rayonnements.

Il a été nécessaire d’en-

registrer

les

spectres

de telles résonances car les sources

classiques

ne fournissent pas de

rayonnements

gamma

d’énergie supérieure

à 3 MeV. La

figure

2 donne les

FIG. 2. - Courbe d’efficacité d’un détecteur Ge(Li) de 40 cmz.

courbes d’efficacité ainsi obtenues à

partir

de

couples

de

rayonnements

gamma

d’énergie

connue et d’inten-

sité

comparable.

Le

rapport

des efficacités

simple

et

double

échappement, qui peut

être considéré comme

une mesure du volume du détecteur demeure cons-

tant

(0,34)

entre 2 et 11 MeV.

Compte

tenu des

erreurs

statistiques,

la

précision

a été estimée à 15

%.

Nous avons ensuite testé cette courbe à

partir

de

résonances de la réaction

39K(p, y)40Ca

dont les

schémas de désexcitation ont été déterminés par Lindeman et ses collaboratéurs

[8],

à l’aide d’une

(4)

jonction

de 30

cm’.

Les résultats ainsi obtenus sont

en très bon accord avec ceux de ces auteurs.

III. Résultats. - III.1 FONCTION D’EXCITATION. - Nous avons identifié neuf résonances de la réaction

FIG. 3. - Fonction d’excitation de 2,6 MeV à 2,82 MeV (cible KI) de la réaction 39K(p, y) 40Ca.

39K(p, y)40 Ca

dans la

région Ep

=

2,60

à

2,85

MeV.

La

figure

3

représente

la fonction d’excitation enre-

gistrée

à

partir

de l’intensité des

rayonnements

gamma

d’énergie comprise

entre

2,2

et

4,2 MeV,

en utilisant

une cible d’iodure de

potassium

de 30 ± 5

gg/cm’

enrichie à 99

%

en

39K.

Nous avons retrouvé trois

FIG. 4. - Courbe de résonance de la réaction 39K(p, y) mon-

trant l’existence de deux résonances voisines à Pep = 2 815 keV

et Ep = 2 821 keV.

résonances aux

énergies Ep - 2 649,

2 661 et 2 815

(toutes

±

2,5) keV, déjà

mises en évidence par Leen- houts et Endt

[1].

En

analysant plus précisément

la

dernière,

nous avons observé

qu’il

y avait dans cette

région

une résonance

double,

la seconde

beaucoup plus faible, présentant

seule une transition yo

(Fig. 4).

Nous avons mesuré

l’énergie

de ce yo décelé par son

pic

de double

échappement,

en

plaçant

la

jonction

à 900 de la direction des

protons

incidents. La

région correspondante

a été étalonnée à l’aide des

pics total, simple

et double

échappement

du

rayonnement

gamma alimentant le niveau à

1,778

7 MeV dans la

résonance à 992 keV de la réaction

2’Al(p, y)28Si

en utilisant les résultats de

Meyer

et Wolmarans

[9].

Cette mesure nous a

permis

de

placer

la seconde

résonance à une

énergie Ep =

2 821 ± 3 keV en

prenant

pour

énergie

de

séparation

d’un

proton

du

40 Ca

la valeur mesurée par Lindeman et ses colla- borateurs

[8] Q

= 8

329,4

±

0,9

keV. Ce résultat est

en excellent accord avec celui de Heimlich et Mans-

berg [3] qui placent

une résonance

39K(p, yo)40 Ca

à une

énergie Ep

= 2 822 keV.

III. 2 FORCES DE RÉSONANCES. - Nous avons mesuré la force de la résonance

à Ep

= 2 815 keV en

comparant

cette résonance à la résonance à

Ep =

2 043 keV

pour

laquelle

nous avons

adopté

Nous avons utilisé une cible

épaisse

et déduit le

rapport

des forces des deux résonances de la relation

[10]

où f représente

la force de

résonance,

La valeur moyenne sur

plusieurs expériences,

du

rapport

trouvé pour ces deux résonances est

0,38,

ce

qui

conduit à attribuer une force de 10 eV à la résonance à

Ep

= 2 815

keV ;

ceci est en bon accord

avec le résultat de Leenhouts et Endt

[1].

Les valeurs des forces des autres résonances que

nous avons identifiées ont été déduites ensuite de la

comparaison

de ces résonances à la résonance à

Ep

=

2 815 keV [7].

Les résultats sont résumés dans le Tableau 1.

(5)

110

TABLEAU 1

TABLEAU II

FIG. 5. - Rapports d’embranchement de niveaux de réso-

nances et d’états liés du noyau

20 4 OCa.

Les

énergies

d’excitation ont été calculées en uti- lisant la valeur

Q = 8 329,4

±

0,9

keV

[8].

III.3 RAPPORTS D’EMBRANCHEMENT. - Les spec- tres des résonances identifiées ont été étudiés avec le détecteur

Ge(Li), placé

à 550 de la direction des pro- tons incidents. Les

rapports

d’embranchement des gamma de désexcitation ont été déterminés en utilisant la courbe d’efficacité relative dont nous avons

parlé plus

haut.

Certaines résonances

présentaient

des transitions

vers des niveaux

élevés,

dont nous avons

essayé

de déterminer

l’énergie

et le mode de désexcitation. Nos résultats

comparés

aux résultats antérieurs sont résumés dans le Tableau II.

Les résultats que nous avons obtenus pour ces neuf résonances sont

représentés

sur le schéma

figure

5.

IV. Discussion. - Résonance à

Ep =

2 649 keV :

Leenhouts et Endt ont observé une transition

r -

3,74

MeV

accompagnée

de transitions

inconnues ;

nous avons bien retrouvé cette

transition,

mais n’en

avons pas observé d’autres.

L’hypothèse

d’une tran-

sition

analogue-antianalogue

AT = 1 a été

envisagée,

mais le calcul de la force de transition en unités

Weisskopf,

à

partir

de la force de résonance et sup-

posant Tp N

r donne

seulement 1 M 12 10-1.

Cette résonance serait la seconde

présentant

la

(6)

particularité

d’une transition à 100

%

vers le niveau

à

3,74 MeV,

la

première

mise en évidence par Leen- houts et Endt se situant à

Ep

= 1 954 keV.

- Résonance à

Fp

= 2 661 keV : nous confirmons

la transition r ->

5,28

MeV observée par Leenhouts et Endt

[1],

mais n’avons pas observé la transition

r ->

3,90

MeV que ces auteurs avaient décelée. Nous

observons une nouvelle transition r ->

6,025 MeV,

mais le schéma reste à

compléter,

notamment en ce

qui

concerne l’alimentation du niveau à

3,74

MeV.

Il se

peut qu’il

y ait un doublet dans cette

région.

- Résonance à

Ep

= 2 694 keV : si l’on considère que les transitions

importantes

ne

peuvent

pas être de

type

M2 ou

octupolaire,

le schéma de désexcitation de cette résonance conduit à restreindre les

spin

et

parité

à la valeur J03C0 = 3- pour cette résonance.

- Résonance à

Ep

= 2 754 keV : cette résonance

présente

une forte transition vers le niveau 5- à

4,49 MeV ; cependant,

une transition

importante

vers

le fondamental

(0+)

est observée en même

temps.

L’énergie

du yo a été mesurée comme

précisé plus haut,

pour le yo de la résonance à 2 821

keV,

et

après comparaison

de cette valeur avec

l’énergie

du y

correspondant

à la transition r --> 4 491

MeV,

ainsi

qu’avec l’énergie

d’excitation du niveau résonnant déduite de

l’énergie

de résonance des

protons (prenant Q = 8 329,4

±

0,9

keV

[2],

nous trouvons des résul-

tats concordants. Si ces deux gamma sont issus de la même

résonance,

les seules

possibilités

de

spin

et

parité

pour le niveau résonnant sont J03C0 =

2+

ou

3-,

conduisant ainsi soit à un

rayonnement

E3 de

6,523 MeV,

soit à un

rayonnement

E3 de

11,014

MeV.

Dans les deux cas, nous trouvons une valeur de

1 M 2

inférieure à

10- 5.

Nous pouvons raisonnable- ment conclure que ces deux y ne doivent pas

provenir

de la même

résonance,

et

qu’il s’agit probablement

d’un doublet. La

complexité

du schéma de désexci- tation observé va dans le sens de cette

supposition.

- Résonance

à Ep

= 2 815 keV : nos résultats pour cette résonance sont en accord avec ceux de Leen- houts et Endt

[1]

au

sujet

de l’existence de transitions

r -->

3,74,

r ->

3,90

et r -->

5,24 MeV ;

mais nous

observons en outre deux transitions nouvelles r -->

5,28

et r -->

5,61

MeV. Le schéma obtenu conduit à des

possibilités

de

spin

et

parité

Jn -

3 t

pour cette résonance. Le calcul des valeurs

de 1 M 12

pour les transitions El et MI déduites du schéma trouvé et dans les deux

hypothèses

fournit pour les transi- tions El

possibles

dans l’un ou l’autre cas, des valeurs

comprises

entre 4 x

10 - 5

et 3 x

10 - 4.

Les niveaux

du

41 Ca

atteints dans ces transitions ont un

spin isotopique

T =

0,

et des transitions

El,

interdites par la

règle

de sélection de

spin isotopique,

ne sont pas exclues.

Cependant,

nous remarquons que

l’énergie

du niveau résonnant se situe à

3,414 MeV,

au-dessus du

premier

état T = 1 du noyau de

41 Ca,

et ce niveau

pourrait

avoir aussi un

spin isotopique

T = 1 et

être un état

analogue

du niveau à

3,414

MeV du noyau

de

4°K.

Remarquons

enfin que les deux résonances

présen-

tant une transition yo, rencontrées dans cette

région

font chacune

partie

d’un

doublet,

et, que, tous les doublets rencontrés dans la

région Ep

=

0,5 - 2,8

MeV

ont un de leurs membres

qui présente

une transition

yo

[1] ;

il se

peut

que

l’explication

de ce résultat soit

triviale et due

simplement

au fait

qu’il

est

plus

facile

de mettre un doublet en évidence si l’un des membres

présente

une transition yo : en

effet,

le

premier

niveau

du noyau de

40 Ca

se situant à

3,35 MeV,

il est très facile d’isoler ces transitions.

Nous remercions Monsieur J. L.

Irigaray, Chargé

de Recherche au C. N. R. S. et Monsieur M.

Asghar,

Professeur Associé à la Faculté des Sciences de Bor-

deaux,

pour l’intérêt

qu’ils

ont

porté

à ce travail et

les conseils

qu’ils

nous ont

prodigués.

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Références

Documents relatifs

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