HAL Id: jpa-00207030
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Submitted on 1 Jan 1971
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Étude de la réaction 39K(p, γ)40Ca dans le domine d’énergie Ep = 2,6 - 2,8 MeV
J. Dalmas, D. Bertault, M. Vidal, P. Walter, G.Y. Petit
To cite this version:
J. Dalmas, D. Bertault, M. Vidal, P. Walter, G.Y. Petit. Étude de la réaction 39K(p, γ )40Ca dans le domine d’énergie Ep = 2,6 - 2,8 MeV. Journal de Physique, 1971, 32 (2-3), pp.107-111.
�10.1051/jphys:01971003202-3010700�. �jpa-00207030�
ÉTUDE DE LA RÉACTION 3919K(p, 03B3)4020Ca
DANS LE DOMAINE D’ÉNERGIE Ep
=2,6
20142,8 MeV
par J.
DALMAS,
D.BERTAULT,
M.VIDAL,
P. WALTER et G. Y. PETITCentre
d’Etudes
Nucléaires deBordeaux-Gradignan,
LeHaut-Vigneau, 33, Gradignan (Reçu
le 21 octobre1970)
Résumé. 2014 Neuf résonances de la réaction
39K(p, 03B3)40Ca
ont été observées dans le domained’énergie Ep
=2,6
20142,8
MeV. Lesénergies
et forces de résonance ont été déterminées. Les modes dedésexcitation 03B3
de ces résonances ont étéétudiés,
ainsi que lesénergies
et modes dedésexcitation 03B3
de
quelques
niveaux élevés du 40Ca, à l’aide d’un détecteurGe(Li)
de 40 cm3.Abstract. 2014 The excitation function of the
39K(p, 03B3)40Ca
reaction has been studied for the proton energy range Ep =2,6
20142,8
MeV. Theenergies
and resonancestrength
values of reso- nances observedtherein,
have been determined. The 03B3 ray de-excitation of these resonances andenergies
of certainhigh
energy levels and their modes ofdecay,
have been studied with a 40 cm3Ge(Li)
detector.I. Introduction. - Le noyau de
2ôCa,
double-ment
magique,
esttoujours l’objet
d’ungrand
nombred’études tant
théoriques qu’expérimentales.
Les détec-teurs à semi-conducteurs du
type Ge(Li) permettent
d’obtenir une meilleureprécision
que les détecteurs à scintillation dans les mesuresd’énergie
des rayon- nements y, et parsuite,
de mieuxpréciser
les schémasde
désintégration
des niveaux d’excitation des noyaux étudiés.Nous avons
analysé,
avec un détecteurGe(Li)
de 40
cm’,
les résonances de la réaction39K(p, y)4oCa
pour une
énergie
deprotons comprise
entre2,6
et2,8 MeV,
etcomparé
nos résultats à ceuxqui
ontété obtenus en 1966 dans la même
région,
avec desdétecteurs de
type Na(I) cylindriques,
de10,2
cmde diamètre et
10,2
cm delong [1].
Ce travail estpréliminaire
à une étude semblable dans larégion comprise
entre2,8
et 4MeV,
encoreinexplorée,
àl’exception
de recherches derésonances 39K(p, Yo)40Ca
[2-3].
II.
Dispositif expérimental.
- II.1 ACCÉLÉRA-TEUR. - Ce travail a été réalisé à l’aide de l’Accélé- rateur Van de Graaff de 4 MeV du Centre d’Etudes Nucléaires de
Bordeaux-Gradignan.
Nous avons mesuré la résolution en
énergie
dufaisceau en utilisant la résonance à
991,90
±0,04
keV[4]
de la réaction2’Al(p, y)28Si.
Cette résonance a unelargeur
r = 100 ± 15 eV[5].
Lafigure
1 montreles résultats obtenus avec une cible
épaisse
d’alumi-nium.
La résolution mesurée est la résultante de la réso-
lution propre de l’accélérateur
FA,
del’élargissement
dû à l’effet
Doppler TD
et de lalargeur
de la résonanceFiG. 1. - Courbe de la résonance 27AI(p, y) à 992 keV.
r. Dans les conditions de
l’expérience, TD N
70 eV[6].
Etant donné quer m
est trèssupérieur
à 100eV,
la
grandeur prépondérante
dans cette sommequadra- tique
estTA,
et si l’on admet une forme d’étalement detype
Gaussienne pour la courbe de résolution enénergie
del’accélérateur, F.
est mesuré par la diffé-rence
d’énergie
entre lespoints
du front de montéede côte
1/8
et7/8
de la hauteur maximum[7].
Au coursArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003202-3010700
108
de nos
expériences,
la résolution de l’accélérateur était de 1 keV.L’étalonnage
enénergie
de l’accélérateur a été réalisé àpartir
des deux réactions2’Al(p, y)28Si
àEp - 991,90
±0,04
keV et13C(p, y)14N
àEp
=1 747,6
+0,9
keV[4],
ainsi que des seuils de réactions’Li(p, n)’Be : Es
=1 880,60
±0,07
keV[4]
et 13C(p, n)13N : Es
= 3235,7
+0,7
keV[4].
La
charge déposée
sur la cible a été mesurée à l’aide d’unintégrateur.
Pendant lesexpériences,
lecentrage
du faisceau sur la cible était surveillé enenregistrant
le courant sur un
diaphragme placé
à 2 cm de lacible,
et un
potentiel
de - 200 volts étaitappliqué
sur unsecond
diaphragme placé
entre la cible et leprécédent
pour repousser les électrons secondaires.
II. 2 CIBLES. - Les résultats
présentés
ont étéobtenus en utilisant des cibles d’iodure de
potassium
enrichi à 99
%
en39K, préparées
parévaporation
sous vide sur
support épais
de0,5
mm de tantale.L’iodure de
potassium
enrichi en39K
a été fournipar le
Groupe
deSéparation Electronique
de Harwell(Grande-Bretagne),
et lesévaporations
ont été effec- tuées au Bureau Central des Mesures Nucléaires de Geel(Belgique).
Nous avons utilisé des cibles de30,
80 et 100Jlgjcm2.
Nous avons dû travailler avec uneintensité de
faisceau
2gA,
étant donnée la valeur relativement faible dupoint
d’ébullition de l’iodure depotassium ;
lesupport
de tantale était directement refroidi par un courant d’eau.II. 3 SCINTILLATEUR GAMMA. - Pour étudier la fonction
d’excitation,
nous avons utilisé un détecteurNaI(Tl)
de 5" x5",
relié à trois sélecteursd’amplitude
à un canal. Le
premier (J5y > 9,2 MeV)
était destiné à sélectionner les résonancesprésentant
une transi-tion yo. Le second
(2,2 E7 4,2 MeV)
était destiné à sélectionner les résonances alimentant les niveaux à3,74
et3,90
MeV du noyau de4°Ca ;
ilprésente
enoutre
l’avantage
d’éliminer la contribution desrayonnements
gamma de 6 à 7 MeV dus à la réaction’9F(p, ay)16o,
Le troisième(Er> 2,2 MeV)
étaitdestiné à
enregistrer
la totalité duspectre,
en éliminant larégion
de basseénergie
où existe un bruit de fondimportant.
La distance entre la cible et la face d’entréedu détecteur était 2 cm et ce dernier était
placé
à 550de la direction des
protons
incidents.II .4 JONCTION SEMI-CONDUCTRICE. - Pour déter- miner les
énergies
desrayonnements
gamma, nousavons utilisé une
jonction Ge(Li)
de 40cm3
associéeà un convertisseur
analogique digital
CA 13 Inter-technique,
et à un bloc mémoire à 4 096 canauxBM 96
Intertechnique.
L’étalonnage
enénergie
étaitdéduit,
pourchaque spectre enregistré,
de laposition
de certains rayonne-ments gamma du bruit de fond et des
positions
despics total, simple
et doubleéchappement
enprenant
la valeurmo C2 = 511,006
keV. Lesrayonnements
gamma utilisés dans ces
étalonnages
étaient dus auxréactions
parasites :
27 Al(p, p’ Y) : EY - 843, 1013,
@27 Al(p, rxy)24Mg:
Ey
=1 368,6
keV et23Na(p, ay) : Ey
= 1 632keV,
ainsi que les
rayonnements
gamma dus au228T11:
Ey
= 2614,3
±0,09
keV et au4’K : E,
= 1 460 keV.L’efficacité relative de la
jonction
a été étudiée àpartir
desrayonnements
gamma de sources d’étalon- nage :22Na, 24Na, 6°Co, $8Y
et22 8Th,
ainsi queceux de
quelques
résonances des réactions26Mg(p, "1)27 Al, 23Na(p, Y)24Mg
et27 Al(p, y)28Si [7] :
certaines résonances alimentent directement un niveau
connu pour se désexciter exclusivement par une tran- sition vers le niveau
fondamental ; ainsi,
au cas oùle niveau intermédiaire ne subit aucune autre ali-
mentation,
les deuxrayonnements
gamma observés ont même intensité et les surfaces sous lespics
dansun
spectre pris
à 550 de la direction desprotons
inci- dents fournissent une mesure de l’efficacité relative pour les deuxrayonnements.
Il a été nécessaire d’en-registrer
lesspectres
de telles résonances car les sourcesclassiques
ne fournissent pas derayonnements
gammad’énergie supérieure
à 3 MeV. Lafigure
2 donne lesFIG. 2. - Courbe d’efficacité d’un détecteur Ge(Li) de 40 cmz.
courbes d’efficacité ainsi obtenues à
partir
decouples
de
rayonnements
gammad’énergie
connue et d’inten-sité
comparable.
Lerapport
des efficacitéssimple
etdouble
échappement, qui peut
être considéré commeune mesure du volume du détecteur demeure cons-
tant
(0,34)
entre 2 et 11 MeV.Compte
tenu deserreurs
statistiques,
laprécision
a été estimée à 15%.
Nous avons ensuite testé cette courbe à
partir
derésonances de la réaction
39K(p, y)40Ca
dont lesschémas de désexcitation ont été déterminés par Lindeman et ses collaboratéurs
[8],
à l’aide d’unejonction
de 30cm’.
Les résultats ainsi obtenus sonten très bon accord avec ceux de ces auteurs.
III. Résultats. - III.1 FONCTION D’EXCITATION. - Nous avons identifié neuf résonances de la réaction
FIG. 3. - Fonction d’excitation de 2,6 MeV à 2,82 MeV (cible KI) de la réaction 39K(p, y) 40Ca.
39K(p, y)40 Ca
dans larégion Ep
=2,60
à2,85
MeV.La
figure
3représente
la fonction d’excitation enre-gistrée
àpartir
de l’intensité desrayonnements
gammad’énergie comprise
entre2,2
et4,2 MeV,
en utilisantune cible d’iodure de
potassium
de 30 ± 5gg/cm’
enrichie à 99
%
en39K.
Nous avons retrouvé troisFIG. 4. - Courbe de résonance de la réaction 39K(p, y) mon-
trant l’existence de deux résonances voisines à Pep = 2 815 keV
’ et Ep = 2 821 keV.
résonances aux
énergies Ep - 2 649,
2 661 et 2 815(toutes
±2,5) keV, déjà
mises en évidence par Leen- houts et Endt[1].
Enanalysant plus précisément
ladernière,
nous avons observéqu’il
y avait dans cetterégion
une résonancedouble,
la secondebeaucoup plus faible, présentant
seule une transition yo(Fig. 4).
Nous avons mesuré
l’énergie
de ce yo décelé par sonpic
de doubleéchappement,
enplaçant
lajonction
à 900 de la direction des
protons
incidents. Larégion correspondante
a été étalonnée à l’aide despics total, simple
et doubleéchappement
durayonnement
gamma alimentant le niveau à1,778
7 MeV dans larésonance à 992 keV de la réaction
2’Al(p, y)28Si
en utilisant les résultats de
Meyer
et Wolmarans[9].
Cette mesure nous a
permis
deplacer
la seconderésonance à une
énergie Ep =
2 821 ± 3 keV enprenant
pourénergie
deséparation
d’unproton
du40 Ca
la valeur mesurée par Lindeman et ses colla- borateurs[8] Q
= 8329,4
±0,9
keV. Ce résultat esten excellent accord avec celui de Heimlich et Mans-
berg [3] qui placent
une résonance39K(p, yo)40 Ca
à une
énergie Ep
= 2 822 keV.III. 2 FORCES DE RÉSONANCES. - Nous avons mesuré la force de la résonance
à Ep
= 2 815 keV encomparant
cette résonance à la résonance à
Ep =
2 043 keVpour
laquelle
nous avonsadopté
Nous avons utilisé une cible
épaisse
et déduit lerapport
des forces des deux résonances de la relation[10]
où f représente
la force derésonance,
La valeur moyenne sur
plusieurs expériences,
durapport
trouvé pour ces deux résonances est0,38,
ce
qui
conduit à attribuer une force de 10 eV à la résonance àEp
= 2 815keV ;
ceci est en bon accordavec le résultat de Leenhouts et Endt
[1].
Les valeurs des forces des autres résonances que
nous avons identifiées ont été déduites ensuite de la
comparaison
de ces résonances à la résonance àEp
=2 815 keV [7].
Les résultats sont résumés dans le Tableau 1.
110
TABLEAU 1
TABLEAU II
FIG. 5. - Rapports d’embranchement de niveaux de réso-
nances et d’états liés du noyau
20 4 OCa.
Les
énergies
d’excitation ont été calculées en uti- lisant la valeurQ = 8 329,4
±0,9
keV[8].
III.3 RAPPORTS D’EMBRANCHEMENT. - Les spec- tres des résonances identifiées ont été étudiés avec le détecteur
Ge(Li), placé
à 550 de la direction des pro- tons incidents. Lesrapports
d’embranchement des gamma de désexcitation ont été déterminés en utilisant la courbe d’efficacité relative dont nous avonsparlé plus
haut.Certaines résonances
présentaient
des transitionsvers des niveaux
élevés,
dont nous avonsessayé
de déterminerl’énergie
et le mode de désexcitation. Nos résultatscomparés
aux résultats antérieurs sont résumés dans le Tableau II.Les résultats que nous avons obtenus pour ces neuf résonances sont
représentés
sur le schémafigure
5.IV. Discussion. - Résonance à
Ep =
2 649 keV :Leenhouts et Endt ont observé une transition
r -
3,74
MeVaccompagnée
de transitionsinconnues ;
nous avons bien retrouvé cette
transition,
mais n’enavons pas observé d’autres.
L’hypothèse
d’une tran-sition
analogue-antianalogue
AT = 1 a étéenvisagée,
mais le calcul de la force de transition en unités
Weisskopf,
àpartir
de la force de résonance et sup-posant Tp N
r donneseulement 1 M 12 10-1.
Cette résonance serait la seconde
présentant
laparticularité
d’une transition à 100%
vers le niveauà
3,74 MeV,
lapremière
mise en évidence par Leen- houts et Endt se situant àEp
= 1 954 keV.- Résonance à
Fp
= 2 661 keV : nous confirmonsla transition r ->
5,28
MeV observée par Leenhouts et Endt[1],
mais n’avons pas observé la transitionr ->
3,90
MeV que ces auteurs avaient décelée. Nousobservons une nouvelle transition r ->
6,025 MeV,
mais le schéma reste à
compléter,
notamment en cequi
concerne l’alimentation du niveau à3,74
MeV.Il se
peut qu’il
y ait un doublet dans cetterégion.
- Résonance à
Ep
= 2 694 keV : si l’on considère que les transitionsimportantes
nepeuvent
pas être detype
M2 ouoctupolaire,
le schéma de désexcitation de cette résonance conduit à restreindre lesspin
etparité
à la valeur J03C0 = 3- pour cette résonance.- Résonance à
Ep
= 2 754 keV : cette résonanceprésente
une forte transition vers le niveau 5- à4,49 MeV ; cependant,
une transitionimportante
versle fondamental
(0+)
est observée en mêmetemps.
L’énergie
du yo a été mesurée commeprécisé plus haut,
pour le yo de la résonance à 2 821keV,
etaprès comparaison
de cette valeur avecl’énergie
du ycorrespondant
à la transition r --> 4 491MeV,
ainsiqu’avec l’énergie
d’excitation du niveau résonnant déduite del’énergie
de résonance desprotons (prenant Q = 8 329,4
±0,9
keV[2],
nous trouvons des résul-tats concordants. Si ces deux gamma sont issus de la même
résonance,
les seulespossibilités
despin
etparité
pour le niveau résonnant sont J03C0 =2+
ou3-,
conduisant ainsi soit à unrayonnement
E3 de6,523 MeV,
soit à unrayonnement
E3 de11,014
MeV.Dans les deux cas, nous trouvons une valeur de
1 M 2
inférieure à10- 5.
Nous pouvons raisonnable- ment conclure que ces deux y ne doivent pasprovenir
de la même
résonance,
etqu’il s’agit probablement
d’un doublet. La
complexité
du schéma de désexci- tation observé va dans le sens de cettesupposition.
- Résonance
à Ep
= 2 815 keV : nos résultats pour cette résonance sont en accord avec ceux de Leen- houts et Endt[1]
ausujet
de l’existence de transitionsr -->
3,74,
r ->3,90
et r -->5,24 MeV ;
mais nousobservons en outre deux transitions nouvelles r -->
5,28
et r -->
5,61
MeV. Le schéma obtenu conduit à despossibilités
despin
etparité
Jn -3 t
pour cette résonance. Le calcul des valeursde 1 M 12
pour les transitions El et MI déduites du schéma trouvé et dans les deuxhypothèses
fournit pour les transi- tions Elpossibles
dans l’un ou l’autre cas, des valeurscomprises
entre 4 x10 - 5
et 3 x10 - 4.
Les niveauxdu
41 Ca
atteints dans ces transitions ont unspin isotopique
T =0,
et des transitionsEl,
interdites par larègle
de sélection despin isotopique,
ne sont pas exclues.Cependant,
nous remarquons quel’énergie
du niveau résonnant se situe à
3,414 MeV,
au-dessus dupremier
état T = 1 du noyau de41 Ca,
et ce niveaupourrait
avoir aussi unspin isotopique
T = 1 etêtre un état
analogue
du niveau à3,414
MeV du noyaude
4°K.
Remarquons
enfin que les deux résonancesprésen-
tant une transition yo, rencontrées dans cette
région
font chacune
partie
d’undoublet,
et, que, tous les doublets rencontrés dans larégion Ep
=0,5 - 2,8
MeVont un de leurs membres
qui présente
une transitionyo
[1] ;
il sepeut
quel’explication
de ce résultat soittriviale et due
simplement
au faitqu’il
estplus
facilede mettre un doublet en évidence si l’un des membres
présente
une transition yo : eneffet,
lepremier
niveaudu noyau de
40 Ca
se situant à3,35 MeV,
il est très facile d’isoler ces transitions.Nous remercions Monsieur J. L.
Irigaray, Chargé
de Recherche au C. N. R. S. et Monsieur M.
Asghar,
Professeur Associé à la Faculté des Sciences de Bor-
deaux,
pour l’intérêtqu’ils
ontporté
à ce travail etles conseils
qu’ils
nous ontprodigués.
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