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Sur la formule d'interpolation de M. Pictet

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237669

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237669

Submitted on 1 Jan 1880

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Sur la formule d’interpolation de M. Pictet

C. Szily

To cite this version:

C. Szily. Sur la formule d’interpolation de M. Pictet. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.303-306.

�10.1051/jphystap:018800090030301�. �jpa-00237669�

(2)

soumis aux mêmes variations

périodiques

que le courant et dont la direction soit normale au

plan

des

charbons,

la chute de

poten-

tiel entre les deux charbons

prend

une valeur

plus grande

que dans les conditions ordinaires et croissant avec l’intensité du

champ.

Je me contente de

signaler

ce dernier

fait,

sans insister sur son

explication (1).

SUR LA FORMULE D’INTEEPOLATION DE M.

PICTET;

PAR M. C.

SZILY,

de Budapest.

Dans une Note

publiée

dans les

Comptes

rendus des séances de l’Académie des Sciences

(2),

M. Pictet a

indiqué

une formule

générale qui

embrasse toutes les formules

d’intehpolatiou

de Re-

gnault

donnant la tension maximum dcs diverses vapeurs

quand

on

fait varier la

tempérautire,

et

qui

serait une

conséquence

immédiate

de la Théorie

mécanique

de la chaleur.

Qu’il

me soit

permis

de

reproduire

ici les observations que

j’ai présentées

à ce

sujet

à l’Académie des Sciences de

Hongrie

le

21 juin

dernier.

M. Pictet

emploie

le second

principe

de la Théorie

mécanique

de

la chaleur sous la forme très usuelle

où L

représente

le travail

accompli

dans un

cycle réversible, Q1

la

quantité

de chaleur enlevée à la source à

T1, Q j - L

celle

qui

a

eté cédée à la source

plus

froide à T.

Mais on ne

peut appliquer l’équation (i) que si la température

est constante

pendant qu’il

y a de la chaleur absorbée oit res- tituée. Dans le cas

contraire,

elle doit être

remplacée,

comme on

sai t, par la

relation

plus générale

(1) Ces expériences ont été faites à l’usine de la Société générale d’électricité.

(2) Comptes rendus des séances de l’Academie des Sciences, t. XC, p. io’;3; 1880

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090030301

(3)

304

Or,

dans le

cycle employé

par M.

Pictet,

il y a une

quantité

de

chaleur absorbée ainsi

définie :

« clialeur nécessaire pour ramener le

liquide

sortant de

l’échangeur

à la

température e

». Par

suite,

il

est clair que

l’équation (i)

, ne

peut s’appliquer

et due la démons- tration de la formule de M. Pictet est

inacceptable.

Je me suis

proposé

de voir s il ne serait pas

possible

de déduire directement

cette formule des deux

principes

fondamentaux de la Théorie de la chaleur. Il est bien évident a

priori qu’en appliquant

les

principes

a tel ou tel

cycle

on ne

peut

rien en tirer

qui n’y

soit

implicite-

ment contenu.

Les deux

principes

fondamentaux

donnent,

comme

on sait,

pour les vapeurs

saturées, Inéquation caractéristique suivante

dans

laquelle

et c sont les volumes

spécifiques

de la vapeur et du

liquide,

r la chaleur

latente,

p la force

élastiques

de la vapeur, le

- tout t à la

température

absolue

T ; s représente l’équivalent

méca-

nique

de la chaleur.

Soit de

plus v

le volume

spécifique

de l’air à la

température

T eut

sous la

pression p ;

on a

Le

rapport -

s donne la densité d de la vapeur par

rapport

à l’air.

Si l’on

néglige

7 par

rapport à

s, on a donc

Intégrons

entre les limites T et

Ti ;

il vient

Si l’on

pouvait

effectuer

l’intégration indiquée,

la formules

(5)

serait

précisément

la relation cherchée entre la

pression

et la tem-

pérature ;

mais

l’intégration

n’est

possible

que si l’on connaît le

produit

7’o en fonction de la

température,

et, comme on ne

possède

(4)

à cet

égard

aucune indication

générale,

on ne

peut procéder

que par voie

d’hypothèse.

La

plus simple

consiste à poser

égrena alors

Introduisons dans cette formule au lieu de y la chaleur

lateiite 7,, correspondant

à la

température Tu

nous admettrions ainsi

impli-

citement que les chaleurs

spécifiques

c et k du

liquide

et de la va-

peur sont

indépendantes

de la

température,

et nous obtiendrons définitivement

C’est

précisément

la formule de NI. Pictet. Elle repose donc sur

cette

hypothèse

que, pour les vapeurs

saturées,

le

produit

r d est

indépendant

de la

température.

Examinons si cette relation est. vérifiée pour la vapeur dont nous connaissons le mieux les

paramètres,

c’est-à-dire pour la vapeur d’eau.

L’équation (4)

nous

permet d’employer

les données de Re-

gnault

à la solution de cette

question; j’ai

calculé à cet

égard

les

nombres du Tableau suivant :

(5)

Le

produit

r a est, on le

voit,

loin d’être constant ; il décroît

quand

la

température s’élève,

et cela de 12 pour 100 de sa

valeur,

entre 0° et 2ool.

La formule

d’interpolation

de M. Pictet ne

peut

donc être con- sidérée comme

rigoureuse;

niais il était

intéressant,

au

point

de

vùe de la Théorie

mécanique

de la

chaleur,

de savoir

quelles hypo-

thèses

théoriques,

même

imparfaitement

vérifiées par

l’expérience,

conduiraient à cette formule.

PHÉNOMÈNES THERMO-ÉLECTRIQUES

ET

ÉLECTRO-THERMIQUES

AU CONTACT D’UN MÉTAL ET D’UN LIQUIDE;

PAR M. E. BOUTY.

[SUITE (1) ].

II. ---· MESURE ABSOLUE DU PHÉNOMÈNE DE PELTIER AU CONTACT

D’UN MÉTAL ET DE SA DISSOLUTION.

Quand

on

emploie

un thermomètre métallisé comme électrode dans la

décomposition

d’un

sel,

diverses causes

peuvent

concourir

à

produire

la variation de

température

que l’on observe et

que j’ai signalée.

Ce sont : d’abord le

dégagement

de chaleur résultant du passage du courant dans les couches

liquides

en contact immédiat

avec le

thermomètre, lesquelles

s’échauffent en vertu de leur ré-

sistance ;

en second

lieu,

le

dégagement

ou

l’absorption

de chaleur

correspondant

à la

production

du

phénomène

de

Peltier,

s’il

existe ;

enfin le

dégagement

de chaleur résultant d’actions

chimiques

se-

condaires. Chacune de ces causes

agit d’après

des lois

particulières qu’il

ne sera

possible

d’étudier que par des mesures

calorimétriques.

On

peut

y

employer

le thermomètre

lui-même,

à la condition de

mesurer d’abord la

quantité

de chaleur nécessaire pour

produire

Voir Journal de Physique, t. IX, p. 229.

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