• Aucun résultat trouvé

Note sur la formule de Simpson et sur une autre formule de quadratures

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur la formule de Simpson et sur une autre formule de quadratures"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. C ATALAN

Note sur la formule de Simpson et sur une autre formule de quadratures

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 10 (1851), p. 412-415

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__412_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1851, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOTE SUR LA FORMULE DE SIMPSON ET SUR UNE AUTRE FORMULE DE QUADRATURES;

PAR E. CATALAN.

(Communiquée à la Société Philomathique. )

Pour évaluer Faire comprise entre un arc de courbe, Taxe des abscisses et deux ordonnées extrêmes, il faut, après avoir inséré, entre ces deux dernières droites, un nombre impair d'ordonnées équidistantes, remplacer la courbe donnée par des arcs de paraboles tels, que chacun d'eux passe par les extrémités de trois ordonnées consécu- tives, et faire la somme des segments paraboliques ainsi obtenus.

Telle est la Méthode de Robert Simpson,

II n'est pas difficile de voir que cette méthode doit, en généra], conduire à des résultats peu approchés. En effet, les paraboles substituées à la courbe proposée, au lieu de former une ligne continue, présentent, le plus souvent, des jarrets à leurs points d'intersections; car chacune d'elles est déterminée indépendamment de celle qui la précède et de celle qui la suit. En cherchant à corriger le défaut inhérent à la formule de Simpson, j'en ai rencontré une autre qui, si je ne me trompe, pourra presque tou- jours être préférée à la formule de Simpson et à celle de M. Poncelet.

Pour arriver à cette formule, proposons-nous d'abord de remplacer une courbe donnée, par une suite de para- boles du second degré.

(3)

AP étant l'arc donné, menons^les ordonnées extrêmes Afl, P^5 divisons l'intervalle ap en un nombre quel- conque n de parties égales \ puis^élevons les ordonnées Z>B, c C , . . . , NTI.

Cela étant, faisons passer, par les trois points consécu- tifs A, B, C, une parabole dont l'axe soit parallèle à Aa, et cGnseivons seulement Vare AB de cette ligne. De môme, par les trois points B, C, D, faisons passer une nouvelle parabole, et ne conservons que la partïe BC de cette courbe, etc. En continuant ainsi, nous arriverons aux trois derniers points M, N, P, que nous joindrons par un arc parabolique, pris cette fois dans son entier.

Il est visible que les paraboles employées dans cette construction se raccordent mieux que celles du tracé de Simpson; car deux arcs consécutifs, au lieu d'avoir seu- lement un point de commun, en ont deux. Si donc on fait la somme de tous les segments paraboliques A a Bb , Bb Ce,..., M n P/?, on aura une aire A' qui différera assez peu de l'aire cherchée A.

Il est bon d'observer pourtant que, la construction étant irreguliere dans la partie MNP de la courbe, la valeur de A' ne sera pas symétrique. Mais si l'on refait, dans un ordre inverse, cette même construction, et que Ton prenne

(4)

( 4 M ) .

la moyenne des deux aires A', Aff obtenues, on aura, à fort peu près, la valeur de A.

Développons les calculs qui viennent d'être indiqués.

Désignons par y0, J i , J î r - i / n - n Jn les ordonnées des points A, B, C , . . . , N , P, et par â l'intervalle de deux ordonnées consécutives. Menons la corde ARC ; pre- nons BS = BR, et menons AS -, cette droite sera tangente à Tare AB de la parabole ABC. Or, le triangle parabo<- lique ABR est les deux tiers du triangle rectiligne ARS;

donc

ABR = | • - RS. ab = § B R. ab = | f y, - ^ ± ^2 )$.

0 2 3 3 \ 2 j

D'ailleurs,

Donc, en ajoutant,

Un simple changement ftindices donne ensuite

La somme de ces valeurs sera

I" l

(

s_

r

„_,

) 4

-^

(

S-

r

„-

r n + /

„_,)l

L

ia

J

(5)

( 4 i 5 )

OU

S étant la somme de toutes les ordonnées.

Changeant y0 e n j2 î J\ en / „ _ , , etc., nous aurons

d'où

A' 4- A'7 =

"aS-î(

4- / * - ,

La formule cherchée est donc A = [S - 5 (/.•

Références

Documents relatifs

ou les infinis de ce facteur doivent coïncider tous avec les zéros de r(.r), de sorte que le produit de ce facteur par ^{x) reste tou- jours fini : mais alors les infinis dont

Nous pouvons démontrer ce théorème de deux manières : le nombre cherché est en effet égal, d'une part, au nombre des points de contact avec ( p , q) des surfaces parallèles à

conjointe de deux variables ordonnées, de leurs distributions marginales, et de la densité de la première par rapport au produit des deux autres. On y lit une forme

On va maintenant montrer par l'absurde que les deux premiers cas ne sont pas possibles et ainsi montrer le résultat prouvé par Archimède, à savoir que l'aire du segment de parabole

Une ligne courbe quelconque forme avec sa corde un segment dont Taire A peut se déterminer comme il suit, avec une approximation suffisante, lorsque la concavité de la courbe ne

Dans une lettre de Leibnitz à Bernoulli du 6—16 mai 1695, on trouve la première indication de l'analogie entre les différentielles d'un produit et les puissances d'une somme,

Supposons d'abord que la ligne diamétrale se réduise à une droite Ox\ considérons une corde AA', parallèle à la tangente Oy et infiniment voisine de cette tangente-, et soient p et

Gauss, qui exprime de combien de manières un nombre entier peut être dé- composé en deux carrés (voir Nouvelles Annales, t... et