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Interaction de configurations lointaines pour les configurations (l + l') N

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(1)

HAL Id: jpa-00206545

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206545

Submitted on 1 Jan 1967

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Interaction de configurations lointaines pour les configurations (l + l’) N

S. Feneuille

To cite this version:

S. Feneuille. Interaction de configurations lointaines pour les configurations (l + l’) N. Journal de

Physique, 1967, 28 (5-6), pp.497-504. �10.1051/jphys:01967002805-6049700�. �jpa-00206545�

(2)

INTERACTION DE

CONFIGURATIONS LOINTAINES

POUR LES

CONFIGURATIONS (l + l’)N

Par S.

FENEUILLE,

Laboratoire Aimé-Cotton, C.N.R.S., Bellevue, Hauts-de-Seine et Faculté des Sciences, Paris.

Résumé. - Il est montré que dans une théorie

paramétrique

les effets des interactions de

configurations

lointaines sur les

configurations (l

+

l’)N peuvent

être

représentés

dans

l’approximation

du second ordre, au moyen

d’opérateurs

effectifs

qui

ont été déterminés. Ces résultats,

qui

sont en

parfaite analogie

avec ceux valables pour les

configurations

d’électrons

équivalents,

ont été obtenus par

l’emploi

de la seconde

quantification

et de ses

représentations graphiques.

Leur

application

a été faite aux

configurations (d + s)N

et

fN s,

et leur

possibilité d’emploi

discutée.

Abstract. 2014 It is shown that the effects of

configuration

interactions on the energy level structure of

(l

+

l’)N configurations

can be

represented

in the second order

approximation, by

effective two and

three-particle operators.

The results are very similar with those which are valuable for

equivalent

electrons ;

they

have been obtained

by using

second

quantization

and

Feynman graphs.

Their

application

has been made to

(d + s)N

and

fN s configurations,

and

the

possibility

to use them in a

parametric theory,

have been examined.

I. Introduction. -

L’approximation

du

champ

central

[1]

dans

l’interpr6tation

des

spectres atomiques complexes

trouve sa

justification

dans le fait que

I’application

du

premier

ordre de

perturbation

sur une

configuration 6lectronique

donn6e

permet g6n6rale-

ment de rendre

compte

d’un

grand

nombre de donn6es

expérimentales,

au moyen d’un nombre restreint de

parametres ajustables.

Les differences observ6es entre

les niveaux

d’energie

ainsi calcul6s et leurs valeurs

expérimentales

peuvent etre

cependant

assez

impor-

tantes, et elles ne

proviennent

pas, en

general,

des

interactions

r6elles, spin-spin

ou

spin-autre

orbite par

exemple, qui

ont ete

negligees

dans 1’hamiltonien du

système;

elles sont donc attribuées habituellement

aux « interactions » de

configurations. Celles-ci, plus

ou moins

arbitrairement, peuvent

etre

s6par6es

en

deux

categories : (1), interactions

fortes

qui

n6cessitent 1’extension de la base initiale a un certain

nombre,

souvent tres

limit6,

d’autres

configurations; (2),

in-

teractions faibles

qui peuvent

etre traitees par

appli-

cation d’ordres de

perturbation sup6rieurs

sur la base

initiale. L’introduction des interactions fortes entraine la construction et la

diagonalisation

de matrices

souvent tres

grandes,

et augmente notablement le nombre de

parametres

a

determiner ;

si l’on etudie

uniquement

les niveaux de

plus

basse

6nergie

des

atomes ou des

ions,

elles ne sont heureusement à considerer que pour les elements lourds. Au

contraire,

1’ensemble des interactions faibles laisse

inchang6e

la

taille des

matrices,

et n’introduit

qu’un

nombre relati-

vement

petit

de

param6tres ;

elles

peuvent cependant

avoir des effets cumulatifs

importants.

En outre, elles peuvent etre

repr6sent6es

au moyen

d’op6rateurs

scalaires

effectifs, qui,

dans une th6orie

param6trique,

permettent d’ignorer complètement

les

propri6t6s

des

configurations perturbatrices.

La determination de ces

op6rateurs

effectifs a 6t6

faite par

Rajnak

et

Wybourne [2], [3],

de

façon precise,

dans le cas des

configurations

d’61ectrons

6qui-

valents

(nl) N.

Leurs

résultats, qui

trouvent leur

origine

dans les remarques de Bacher et Goudsmit

[4],

montrent que la th6orie « lin6aire » 6tait insuffisante :

en

effet,

aux corrections de Trees

[5], [6], [7],

doivent

etre

ajoutes

des

op6rateurs

a trois

particules [2],

et

les effets combines du

couplage spin-orbite

et de

l’interaction coulombienne entrainent l’introduction

d’op6rateurs proportionnels

a ceux de l’interaction

spin-autre

orbite

[3]. Cependant,

la

simplicite

de ces

résultats ne

justifiait

pas le formalisme extremement lourd

auquel

6taient conduits

Rajnak

et

Wybourne

par l’utilisation des m6thodes

classiques,

et la necessite de definir les 6tats des

configurations perturb6es

et

pertur-

batrices. Stein

[8]

a

apport6

une

premiere simplifica-

tion en utilisant des

op6rateurs uk(l, I’)

d’Elliott

[9],

mais c’est r6ellement la seconde

quantification

et les

diagrammes

de

Feynman qui

ont

permis

a

Judd [10]

de donner au

problème

sa veritable solution. Ce sont

ces m6thodes que nous avons utilis6es pour tenter de

g6n6raliser

les résultats de

Rajnak

et

Wybourne

aux

configurations m6lang6es

du type

(nl)N (n’ II)N’ .

En

fait,

nous avons montre que les

propri6t6s

des

op6ra-

teurs annihilation et creation ne

pouvaient

etre utilis6es

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002805-6049700

(3)

498

avec efficacité que dans le cas ou 1’ensemble des confi-

gurations IN,

lN-1

l’,

...,

ll’N-1, L’N pouvait

etre

trait6 simultan6ment et, en

consequence,

consid6r6

comme une seule

configuration

que nous 6crivons

(l + l’)N.

Ce cas est celui des

configurations (d

+

s)N

des elements de

transition,

et la conservation de la

parite permet

de lever la condition

pr6c6dente

pour les

configurations f Ns. L’application

des résultats

g6n6raux

a donc ete faite a ces cas

particuliers.

En

outre, les

diagrammes

de

Feynman

se r6v6lant ineffi-

caces dans le traitement des

op6rateurs agissant

simul-

tanement sur l’orbite et le

spin,

nous avons ete amenes

a modifier ces

diagrammes,

ce

qui

nous a

permis

de

retrouver les résultats de

Rajnak

et

Wybourne [3],

et

de les

g6n6raliser

sans difficult6 aux

configurations (l + l’)N.

II. Théorie du

champ

central et

approximation

du second ordre. - La th6orie du

champ

central

consiste essentiellement a

s6parer

1’hamiltonien habi- tuel de 1’atome en deux

parties d’importance

relative

tres differente :

et

Les

energies

des differentes

configurations

sont la

somme des

energies monoélectroniques,

valeurs pro- pres de

Ho,

et le

potentiel

central

U(r )

est choisi de

façon

telle que

F approximation

d’ordre zero soit aussi bonne que

possible.

Si 1’ensemble des

configurations lN, lN-1 l’, ..., ll’N-1,

l’N doit etre trait6 simultan6- ment,

U(r ) peut

etre choisi tel que les

energies

mono-

6lectroniques

des electrons

(nl)

et

(n’ l’)

soient iden-

tiques ;

si cette condition n’est pas n6cessaire

(cas

des

configurations f N s),

un choix raisonnable pour

U(r)

est celui

qui

élimine 1’action des couches

completes passives [10].

Dans les deux cas,

H,

peut etre traité alors par la th6orie des

perturbations,

et la correction

sur

1’energie

est obtenue au

premier

ordre par

diago-

nalisation de la matrice de

H,

sur les

6tats I X)

de la

configuration (I + l’)N d’6nergie Eo.

Au second

ordre,

si celui-ci ne 16ve aucune

dégénérescence

pouvant subsister dans

l’approximation

du

premier ordre,

l’influence des

états Y >

d’une

configuration

excit6e

d’6nergie Eo +

AE entraine la correction suivante :

qui peut

etre 6crite en termes

d’opérateurs

effectifs :

et

Les

op6rateurs 01, Q2

et

Q6 agissent uniquement

sur

l’orbite des

électrons,

tandis que les

op6rateurs °3’ Q4

et

°5 agissent

simultan6ment sur le

spin

et l’orbite.

Dans tous les cas,

cependant,

les

op6rateurs G, A

et V

peuvent etre

exprim6s

dans la forme que leur donne la seconde

quantification,

et la

somme E [ Y ) ( Y I peut

etre

remplacee

par un, car si les

états I Y )

ne

forment pas un ensemble

complet,

les 6tats

manquants

ne peuvent etre connect6s avec les

6tats I X).

Les

op6rateurs

annihilation-creation

qui apparaissent

dans

les

expressions

de

G,

A et V

peuvent

donc etre rassem- bles et l’on

peut

utiliser les relations d’anticommuta-

tion,

en tenant

compte

des

propri6t6s

des

6tats X >,

ce

qui

conduit a la construction d’un certain nombre de

diagrammes

de

Feynman qui permettent

la d6ter- mination effective des

op6rateurs Q [10].

III.

Opdrateurs 91, 92 et nG8

- Ces

op6rateurs agissent uniquement

sur l’orbite des electrons et

peuvent

etre obtenus par

generalisation

immediate des résultats de

Judd [9].

Les effets de

01

sont triviaux

et dans la th6orie

param6trique

il est

possible

d’en

tenir

compte

au moyen des

parametres F°(l, l)

et

F°(l’, l’).

Comme dans le cas des

configurations (nl)N [2], cinq types

d’interactions seulement contri- buent a

Q2

et

Q6,

et ne se r6duisent pas au seul

d6place-

ment du centre de

gravite

de la

configuration (I

+

l’)N;

elles font intervenir les

configurations

excit6es sui-

vantes :

Cependant,

si nous

exceptons

les cas des

configura-

tions

fN s,

nous devons tenir

compte

des effets des couches

completes,

et aux schemas donn6s par

Judd [10] ( fig. 1)

doivent etre

ajoutes les 24 diagram-

mes de Safronova et Tolmachev

[11] reproduits

dans

la

figure

2. En outre, les branches libres de ces dia- grammes

repr6sentent

soit des electrons

I,

soit des

6lectrons 1’,

et il existe pour chacun des

types

de

diagrammes reproduits

dans les

figures

1 et 2

plusieurs

possibilités

suivant les moments

angulaires

attribués à

(4)

FIG. 1.

FIG. 2.

chacune des branches libres. Au cas D2 de la

figure 1,

par

exemple, correspondent

les 24

diagrammes

de la

figure

3. Le nombre

d’op6rateurs

et de

parametres

FIG. 3. - Sur le

premier diagramme

en haut a

gauche

lire : /" au lieu de 1’.

ainsi introduits semble devenir tres

grand,

mais une

etude

alg6brique complete permet

de le reduire notablement. Tout

d’abord,

si I et I’ sont de

parite differente,

un certain nombre de

diagrammes peut

etre éliminé a

priori,

les huit derniers de la

figure

3

FIG. 4.

par

exemple.

Dans tous les cas, nous pouvons utiliser

1’6quivalence

entre le

diagramme

de la

figure

4 et

1’expression

suivante 6tablie a l’aide des

regles

de

Jucys [12],

dans

laquelle

les

op6rateurs u(k)(lç, lr)

sont ceux définis par Elliott

[9] :

(5)

500

Il s’ensuit que les 24

diagrammes

de la

figure

3 conduisent aux seuls

op6rateurs suivants,

dont un

grand

nombre

est

d6jA present

dans

1’expression

de l’interaction coulombienne a l’int6rieur de la

configuration (I + I’)N :

Tous les autres

types

de

diagrammes

des

figures

1

et 2

peuvent

etre trait6s de maniere

analogue,

et l’on

montre ainsi que les

op6rateurs Q2

et

Q3

sont

repre-

sent6s par un certain nombre d’interactions effectives a une, deux ou trois

particules.

Les effets des

op6ra-

teurs a une

particule,

de rang

zero,

sont absorbés par les

parametres FO(l, l)

et

F0(l’, l’) ;

les

op6rateurs

à

deux

particules

sont ceux 6crits

précédemment,

et les

op6rateurs

a trois

particules, parfaitement sym6triques

relativement a

1’6change

de deux

electrons,

sont

construits a

partir

des

op6rateurs

et

parite identique

à celle de l +

l’) . L’analogie

entre ces

résultats et ceux

qui

ont ete obtenus pour les confi-

gurations

d’electrons

equivalents

est 6vidente.

IV.

Opdrateurs Q3’ n4

et

Q5.

- Ces

op6rateurs agissent

simultan6ment sur le

spin

et l’orbite des elec- trons, et le

premier probl6me

est de

representer graphiquement

l’interaction

spin-orbite.

Suivant Goldstone

[12],

à

un

operateur

a un electron est associe

le

diagramme

1.

L’impossibilité

d’introduire dans cette

forme les rangs

respectifs

de

1’opera-

teur relativement au

spin

et

a l’orbite est

6vidente;

seul

peut

6tre

precise

le rang to- tal. Pour remedier a cet in-

conv6nient,

nous

repr6sentons

un

op6rateur

a un electron

de rang total K et de rangs

respectifs

x et k relative-

ment au

spin

et a l’orbite par le

diagramme

2.

De la meme

maniere,

un

op6rateur

a deux elec-

trons aura la

representation

donnee par le dia- gramme 3 :

Dans le cas ou x est

6gal

a zero

(op6rateurs

ind6-

pendants

du

spin),

les

diagrammes precedents

se

r6duisent immédiatement a ceux que nous avons utili- ses dans le

paragraphe precedent :

(6)

Dans tous les cas, la m6thode

qui

a ete r6sum6e dans le

paragraphe

II

peut

etre

utilis6e,

et la construction

FIG. 5.

des

diagrammes correspondant

a certains

types

d’in- teractions s’obtient sans difficulte par

generalisation

des

regles

donn6es par

Judd [10]

pour les

op6rateurs independants

du

spin.

Dans le cas

consid6r6,

deux

types

d’interactions seulement contribuent a

0.31 C’4

et

05;

elles font intervenir les

configurations

excitees

suivantes :

Les

diagrammes correspondant

a

03

et

D4

ont 6t6

r6unis dans la

figure

5

(les

effets de

Os

sont en effet

FIG. 6.

triviaux).

Ces

diagrammes

sont encore

topologique-

ment

identiques

aux

diagrammes

des moments angu- laires de

Jucys [12],

et la

correspondance

entre le

diagramme

de la

figure

6 et

1’expression suivante,

par

exemple, peut

etre 6tablie sans difficulte :

Si nous consid6rons le cas

ou la = lb = lc = Id

=

1,

elle

permet

de retrouver dans sa forme tensorielle

1’6quation (14) [3]

de

Rajnak

et

Wybourne.

Plus

généralement,

les branches libres de ces

diagrammes repre-

sentent soit des electrons

l,

soit des electrons

l’,

et le

diagramme precedent

conduit aux

op6rateurs

suivants :

(7)

502

L’6tude d6taill6c de 1’ensemble des

diagrammes

de la

figure

5 montre d’ailleurs que ces

op6rateurs repre-

sentent tous les effets de

Q3. Q4

et

°5’ qui

ne se r6dui-

sent pas a une modification des

parametres F(O)(l, l’), F(O)(I’I’)5 (15 1) et ) (I’ I’) .

En

consequence)

l’ensemble de ces r6sultats montre que dans

1’approximation

du second ordre tous les effets des interactions de

configuration

sur les

configu-

rations

(I

+

JI)N peuvent

etre

repr6sent6s

par :

a)

des

operateurs

a deux et trois

particules agissant uniquement

sur l’orbite des

electrons ;

b)

deux

op6rateurs respectivement proportionnels

au

couplage spin-orbite

des electrons I et des elec-

trons

l’ ;

c)

des

op6rateurs

a deux corps

agissant

simultan6-

ment sur les

spins

et l’orbite des electrons.

Qualitativement,

ces résultats sont

identiques

a ceux

obtenus pour les

configurations

d’61ectrons

equivalents.

V.

Exemples particuliers.

- Nous avons

d6jh signale

que seules

peuvent

etre raisonnablement traitees par la m6thode

expos6e

dans les

paragraphes precedents

les

configurations (d

+

s)N

et

fN s.

Le

probl6me

est donc de savoir

si,

pour ces

configurations,

le nombre de

parametres

introduits reste suffisamment

petit

en

regard

des donn6es

expérimentales

pour per-

mettre une etude

param6trique.

A. CONFIGURATIONS

(d + s)N.

- Dans le cas ou

l = 2 et l’ =

0,

si nous 6cartons des

op6rateurs

à

deux corps

agissant uniquement

sur l’orbite des elec- trons, ceux

qui

sont

d6jh presents

dans

1’expression

de l’interaction coulombienne a l’int6rieur de la

configuration (I + l’)N,

seuls subsistent :

11 est facile de montrer

qu’a

un

deplacement pres

de

1’ensemble des niveaux de la

configuration,

ces

op6ra-

teurs peuvent etre

remplac6s

par :

ou L est

l’op6rateur

moment

orbital, G(R5) l’op6rateur

de Casimir du groupe

R5

et

G(R6)

celui du groupe

R6 [13].

Si les 6tats de

(d+s)N

sont caractérisés par

L, S, (ûJ1 ûJ2) representation

irr6ductible du groupe

R5

et

(v1 v2 v3) representation

irr6ductible du groupe

R6 [13],

la matrice de

l’op6rateur precedent

est

diagonale,

et ses elements sont

égaux

a :

A

partir

des trois

op6rateurs

de

base, u(2)(d, d), u(4)(d, d)

et

u+(2)(d, s),

peuvent être construits les dix

+ ++

op6rateurs (k, k’, k")

suivants :

(222), (222), (222),

+++ + ++ +

(222), (224), (224), (224), (244), (244), (444),

et

a

priori

dix

parametres

semblent n6cessaires pour rendre

compte

de l’interaction effective a trois

parti-

cules. En

fait, cinq parametres

seulement sufhsent à

representer

cette

interaction,

comme le montre par

une m6thode tout a fait

analogue

a celle utilis6e pour les

configurations f N [14], [15],

1’etude des

proprietes

de transformation de ces

op6rateurs

dans les

operations

de groupes

Spl2, R6

et

R5 [16].

A ces huit

parametres

dus a la seule

presence

du

champ

central et de l’interac-

tion coulombienne dans 1’hamiltonien

perturbateur,

doivent etre

ajoutes cinq parametres

pour rendre

compte

des effets du

couplage spin-orbite.

En

effet,

dans le cas

consid6r6,

l’interaction effective a deux

particules agissant

simultan6ment sur le

spin

et l’or-

bite des electrons se r6duit aux

cinq op6rateurs

suivants :

(8)

et

Finalement,

si nous

ajoutons

a 1’ensemble de ces

parametres

les

sept parametres F(O)(d), F(0)(s),

F(2) (d), F(4)(d), G(2)(d, s), H(2)(d, s) et )(d) déjà

introduits dans

1’approximation

du

premier ordre,

nous obtenons un total de

vingt parametres.

Ce

nombre, compare

aux

quatorze parametres

habituellement introduits dans 1’etude des

configurations dN,

dN-1 s et

dN-2 S2

[17],

est relativement

élevé, cependant

il reste

inferieur a celui des donn6es

expérimentales

dans un

grand

nombre de cas, et ainsi il est

possible

d’envi-

sager une etude

param6trique

des

configurations (d

+

s)N qui

soit

parfaitement

coh6rente avec la

th6orie du

champ

central et

qui permette

de

pr6ciser l’importance

relative des différents ordres de per- turbation.

B. CONFIGURATIONS

fN S.

- Dans le cas des confi-

gurations f N s (l

=

3,

1’ =

0), vingt-deux paramètres

doivent etre introduits pour

representer compl6tement,

au deuxi6me

ordre,

les interactions de

configuration, compte

tenu des reductions

apport6es

par la th6orie des groupes et la conservation de la

parit6.

Ce nombre

est dans tous les cas

beaucoup trop

élevé relativement a celui des donn6es

exp6rimentales. Cependant,

une

premiere approximation pourrait

consister a tenir

compte compl6tement

des

op6rateurs

a deux

particules agissant uniquement

sur l’orbite des electrons. Dans

cette th6orie « lin6aire », les seuls

op6rateurs qui

ne

pr6existent

pas dans

l’approximation

du

premier

ordre

sont les suivants :

les trois

premiers

d’entre eux sont

d6jh

introduits dans 1’etude des

configurations fN [2]. Ainsi,

dans le cas

ou les interactions de

configuration

au deuxi6me ordre

sont limit6es a la th6orie

lin6aire,

neuf

parametres

seulement sont a

considerer,

et ce nombre est suffi-

samment

petit

pour

permettre

une

comparaison

avec

1’experience.

VI. Conclusion. - La seconde

quantification

et sa

representation graphique

au moyen des

diagrammes

de

Feynman

nous a

permis

de determiner pour les

configurations (I

+

l’)N,

les

op6rateurs

effectifs

qui

rendent

compte

des effets d’interaction de

configura-

tions lointaines dans

l’approximation

du second ordre.

La necessite d’introduire les rangs des

op6rateurs

relati-

vement a

1’espace

de

spin

et a

1’espace d’orbite,

pour

pouvoir

utiliser

1’6quivalence topologique

des dia-

grammes de

Jucys

et de ceux de

Feynman,

nous a

conduits a modifier la

representation

habituelle de ces

derniers. Les résultats que nous avons ainsi obtenus

sont en

parfaite analogie

avec ceux

pr6c6demment

établis pour les

configurations

d’61ectrons

equivalents,

et nous en avons fait

I’application particuli6re

aux

configurations (d

+

S)N et fNS.

Pour les

configurations (d

+

s)N,

le nombre de

parametres

introduits est en

general petit

devant celui des donn6es

expérimentales,

et nous pouvons

envisager

une etude

param6trique

de

ces

configurations qui

soit

parfaitement

coh6rente avec

l’approximation

du

champ

central au second ordre de

perturbation.

Dans le cas des

configurations fN s,

au

contraire,

1’6tat actuel des donn6es

expérimentales

nous conduit a penser que seule une th6orie lin6aire

est

applicable.

Manuscrit requ le 12 d6cembre 1966.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

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