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Texte intégral

(1)

Universit´e Claude Bernard–Lyon I CAPES de Math´ematiques : Oral Ann´ee 2006–2007

Th´ eor` eme de l’angle inscrit, etc.

0 Pr´erequis

On se place dans un plan affine orient´e P.

• angles de vecteurs, de droites ; relation de Chasles ;1

• effet d’une sym´etrie axiale sur un angle de vecteurs, ou, ce qui est ´equivalent, le fait que les angles non principaux d’un triangle isoc`ele sont ´egaux (modulo orientation convenable) ;

• caract´erisation d’un demi-plan par une in´equation lin´eaire ;

• orientation d’une base par le signe du d´eterminant dans une base de r´ef´erence dite directe.

Remarque : la notation (−−→ AB,−−→

CD) d´esignera l’angle des vecteurs −−→

AB et−−→

CD, sauf dans 2(b), o`u elle d´esignera la base.2

1 Th´eor`eme de l’angle inscrit (a) Angle inscrit

Th´eor`eme Soit C un cercle de centre O, A et B deux points distincts de C, T un point distinct de A sur la tangente `a C en A. Alors :

(i) pour M ∈ C \ {A, B}, on a : 2(−−→

M A,−−→

M B) = (−→

OA,−−→

OB) mod [2π] ; (ii) (−→

OA,−−→

OB) = 2(−→

AT ,−−→

AB) mod [2π].

D´emonstration.(i) On a : (−→

OA,−−→

OB) = (−→

OA,−−→

M A) + (−−→

M A,−−→

M B) + (−−→

M B,−−→

OB) mod [2π]. Or, vu que les triangles OAM et OBM sont isoc`eles, on a : (−→

OA,−−→

M A) = −(−−→

OM ,−−→

AM ) mod [2π]

et (−−→

M B,−−→

OB) = −(−−→

BM,−−→

OM ) mod [2π]. Une nouvelle application de la relation de Chasles donne (i).

(ii) Soit I le milieu de [AB]. Comme (OI) est la bissectrice de (−→

OA,−−→

OB), on peut ´ecrire : (−→

OA,−−→

OB) = 2(−→

OA,−→

OI) = 2(−→

OA,−→

AT ) + 2(−→

AT ,−−→

AB) + 2(−−→

AB,−→

OI) mod [2π].

En remarquant que les angles (−→

OA,−→

AT ) et (−−→ AB,−→

OI) sont droits, on obtient : 2(−→

OA,−→

AT ) + 2(−−→

AB,−→

OI) = επ + επ = 0 mod [2π], pour ε, ε ∈ {−1, 1} convenables. On peut conclure.

Remarque (a) Etant donn´e un angle α, l’ensemble des points T 6= A tels que (−→

AT ,−−→ AB) = α mod [2π] est une droite passant par A priv´ee de A. C’est (AB) si et seulement si α = 0 mod [π]. Ainsi, la relation (ii) caract´erise la tangente `a C en A.

(b) Inversement, ´etant donn´e deux points distincts A et B et une droite T contenant A et distincte de (AB), il existe un unique cercle C passant par A et B et tangent `a T .

Unicit´e : son centre est unique, car c’est l’intersection de la perpendiculaire `a T passant par A et de la m´ediatrice de [AB].

Existence : l’hypoth`ese T 6= (AB) entraˆıne que la perpendiculaire `a T n’est pas parall`ele `a la m´ediatrice de [AB] : ces droites se coupent en un point O, et le cercle de centre O et de rayon OA convient.

Cette remarque est la cl´e de la r´eciproque (ii)⇒(i) du th´eor`eme de cocyclicit´e ci-dessous.

1On peut se passer de mesures des angles si on remplace “α∈ R” par “α un angle fix´e”, “´egalit´e modulo 2π”

par “´egalit´e d’angles de vecteurs”, etc.

2Ce n’est pas tr`es heureux, mais j’ai la flemme de rajouter des chapeaux `a tous les angles.

(2)

(b) Cocyclicit´e

Il s’agit essentiellement de d´emontrer une r´eciproque au th´eor`eme pr´ec´edent.

Th´eor`eme Soit A, B, C, D quatre points distincts. Il est ´equivalent de dire : (i) A, B, C, D sont cocycliques ou align´es ;

(ii) (−→

CA,−−→

CB) = (−−→

DA,−−→

DB) mod [π].

Remarque La formulation “cocylicique ou align´es” me semble pr´ef´erable `a mettre “non align´es” dans les hypoth`eses (voir compl´ements).

D´emonstration. (i)⇒(ii) : Si les points sont align´es, l’´egalit´e des angles est ´evidente. Sup- posons les quatre points sur un mˆeme cercle C de centre O. D’apr`es le th´eor`eme de l’angle inscrit, que l’on applique deux fois, on a :

2(−→

CA,−−→

CB) = (−→

OA,−−→

OB) = 2(−−→

DA,−−→

DB) mod [2π].

(ii)⇒(i) : Inversement, supposons (ii) satisfaite et les quatre points non align´es. On peut affirmer que A, B et C ne sont pas align´es, sinon, d’apr`es (ii), D serait sur la mˆeme droite. De mˆeme, A, B et D ne sont pas align´es.

Soit alors C1 (resp. C2) le cercle circonscrit au triangle ABC (resp. ABD) et O1 (resp. O2) son centre. On veut montrer que C1= C2, ce qui entraˆınera la cocyclicit´e de A, B, C, D.

Soit Ti un point de la tangente `a Ci en A, distinct de A (i = 1, 2). D’apr`es le th´eor`eme de l’angle inscrit, on a : (−−→

AT1,−−→

AB) = (−→

CA,−−→

CB) mod [π] et (−−→

AT2,−−→

AB) = (−−→

DA,−−→

DB) mod [π], ce qui prouve que A, T1 et T2 sont align´es. Les cercles C1 et C2 ont une tangente commune et deux points communs, donc ils sont ´egaux (remarque (b) ci-dessus).

2 Arcs capables modulo π et 2π (a) Modulo π.

Proposition Soit A, B deux points distincts et α ∈ R. On note Γ =n

M ∈ P \ {A, B}, (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [π]o . (i) Si α = 0 mod [π], alors Γ = (AB) \ {A, B} ;

(ii) Si α 6= 0 mod [π], alors Γ est le cercle C passant par A et B et tangent `a (AT ) (priv´e des points A et B), o`u T est un point distinct de A tel que (−→

AT ,−−→

AB) = α mod [π].

Remarque L’existence et l’unicit´e du cercle C a ´et´e vue dans la remarque (b) de 1(a).

D´emonstration. (ii) Pour M ∈ C \ {A, B}, on a par le th´eor`eme de 1(a) : (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [π].

Inversement, fixons M0∈ C \{A, B}, un “point de r´ef´erence”. Pour M ∈ Γ, on a : (−−→

M A,−−→

M B) = α = (−−−→

M0A,−−−→

M0B) mod [π], ce qui montre que A, B, M0 et M sont cocycliques, i.e. que M ∈ C.

(b) Interlude : demi-plans

Dans le plan euclidien orient´e P, on fixe deux points distincts A et B. La droite (AB) d´elimite deux demi-plans que l’on veut reconnaˆıtre en termes d’angles. Il semble difficile de se passer d’un peu d’alg`ebre lin´eaire si on ne veut pas pipoter.3

Lemme Soit M ∈ P \ (AB). Les conditions suivantes sont ´equivalentes, et caract´erisent l’appartenance de M `a l’un des demi-plans de fronti`ere (AB) :

(i) la base (−−→ AB,−−→

AM ) est directe ; (ii) la base (−−→

M A,−−→

M B) est directe.

3Je suis preneur d’une d´emonstration qui ne parle ni de coordonn´ees, ni de trigonom´etrie...

(3)

Remarque Rappelons qu’une orientation est le choix d’une base (−→ı , −→ ) du plan vectoriel

→P . Alors, une base (u, v) de −→

P est directe SSI det(ı,)(u, v) > 0 SSI det

(

ı,)(u, v) > 0 pour toute autre base directe (−→

ı,−→

).

En termes d’angles, la base (u, v) est directe SSI la mesure principale de l’angle (u, v) est comprise entre 0 et π ; ceci est encore ´equivalent `a la positivit´e du sinus de l’angle (u, v).

Cependant, on veut se passer des mesures d’angles et de la fonction sin.

D´emonstration. Fixons un rep`ere (orthogonal) direct (A,−−→

AB, −→ ) de P. Notons  x y

 les coordonn´ees de M dans ce rep`ere. On calcule les coordonn´ees des vecteurs −−→

AB, −−→

AM , −−→

M A et

−−→M B dans ce rep`ere :

−−→ AB

 1 0



, −−→

AM

 x y



, −−→

M A

 −x

−y



, −−→

M B

 1 − x

−y

 . Ainsi :

(i) ⇐⇒ det

 1 x 0 y



> 0 ⇐⇒ y > 0 ⇐⇒ det

 −x 1 − x

−y −y



> 0 ⇐⇒ (ii).

On doit pouvoir passer le lemme suivant sous silence :

Lemme Soit A, B, M , M quatre points, M /∈ (AB). Si (−−→ AB,−−→

AM ) = α mod [2π], et si (−−→

AB,−−→

AM) = α + π mod [2π] ou (−−→ AB,−−→

AM) = −α mod [2π], alors M et M sont dans des demi-plans de fronti`ere (AB) diff´erents.

D´emonstration. Consid´erons l’image de la demi-droite [AM ) par la sym´etrie de centre A (resp. d’axe (AB)) : elle contient M et elle est contenue dans l’autre demi-plan que M . (c) Modulo 2π.

Proposition Soit A, B deux points distincts et α ∈ R. On note Γ=n

M ∈ P \ {A, B}, (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [2π]o . (i) Si α = 0 mod [2π], alors Γ = (AB) \ [A, B] ;

(ii) Si α = π mod [2π], alors Γ = [AB] \ {A, B} ;

(iii) Soit α 6= 0 mod [π], et C le cercle passant par A et B et tangent `a (AT ), o`u T est un point distinct de A tel que (−→

AT ,−−→

AB) = α mod [2π]. Alors Γ est l’intersection de C et du demi-plan ouvert de fronti`ere (AB) ne contenant pas T .

D´emonstration. (iii) Soit M ∈ Γ. On a : (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [π], donc M ∈ C. D’autre part, M est dans le mˆeme demi-plan que tout point T tel que (−−→

AB,−−→

AT) = α mod [2π] (premier lemme de l’interlude), donc dans l’autre demi-plan que T (deuxi`eme lemme de l’interlude).

Inversement, supposons que M soit dans l’autre demi-plan que T et que M ∈ C. Alors, on a : (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [2π] ou (−−→

M A,−−→

M B) = α + π mod [2π].

Sachant que (−−→ AB,−→

AT ) = −α mod [2π], M est dans le mˆeme demi-plan que T′′ tel que (−−→

AB,−−→

AT′′) = α mod [2π] (deuxi`eme lemme de l’interlude). Donc (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [2π], ce qui montre que M ∈ Γ.

(4)

3 Compl´ements

(a) Faisceaux de cercles

Soit A 6= B. Consid´erons la famille form´ee d’une droite et des cercles (priv´es de A et B) Γα = {M ∈ P \ {A, B}, (−−→

M A,−−→

M B) = α mod [π]}, (α ∈ [0, π[).

Cette famille est l’ensemble des lignes de niveaux de la fonction M 7→ (−−→

M A,−−→

M B) mod [π].

Elle r´ealise donc une partition de P \ {A, B}, on l’appelle faisceau de cercles `a points-bases.

Il est int´eressant de mettre famille en rapport avec l’ensemble des lignes de niveau de la fonction M 7→M BM A (M ∈ P \{A, B}). En effet, on sait que les lignes de niveau de cette fonction forment une famille de cercles `a laquelle il faut ajouter la m´ediatrice de [AB].

La propri´et´e remarquable est que si on prend une ligne dans chaque famille, elles se coupent en deux points o`u leurs tangentes respectives sont orthogonales (cf. ci-dessous).

A

B

−→

M (m) 7−→ M m − a m − b

 (b) Birapport, homographies et inversions

On identifie le plan P au plan complexe C. Pour P ∈ P, on notera p ∈ C son affixe. Remarquons que la mesure de l’angle (−−→

M A,−−→

M B) mod [2π] est un argument du nombre complexem−am−b. Etant donn´e quatre points distincts A, B, C, D, on d´efinit leur birapport

[a, b, c, d] = c − a

c − b

/

d − ad − b.

Le th´eor`eme de cocyclicit´e s’´enonce alors ainsi : quatre points sont cocycliques ou align´es si et seulement si le birapport (de leurs affixes) est r´eel. Ceci incite `a introduire la classe des

“cercles-droites” : une partie de P est un cercle-droite si c’est un cercle ou une droite...

Consid´erons alors une homographie4 h : m 7→ αm+βγm+δ, o`u α, β, γ, δ ∈ R sont tels que αδ −βγ 6= 0.

Or, on v´erifie facilement que le birapport est invariant par une homographie : [a, b, c, d] = [h(a), h(b), h(c), h(d)]. On en d´eduit imm´ediatement que l’image d’un cercle-droite par une homographie est un cercle-droite.

Application : par l’homographie m 7→ m−am−b, les lignes de niveau de M 7→ (−−→

M A,−−→

M B) et M 7→ M BM A s’envoient respectivement sur les droites passant par l’origine et les cercles centr´es en l’origine, lesquels se coupent `a angle droit. Comme elle est holomorphe (sa diff´erentielle est une similitude), l’homographie r´eciproque z 7→ zb−az−1 envoie donc ces droites et ces cercles sur des cercles qui se coupent `a angle droit !

Consid´erons `a pr´esent une inversion de centre Ω et de rapport k 6= 0 : `a M on associe le point M ∈ (ΩM ) tel que ΩMΩM = k. On v´erifie que m = ω + k

m−ω . Par suite : l’image d’un cercle droite par une inversion est un cercle-droite. Ca peut ˆetre utile...

4On d´efinit h : C∪ {∞} → C ∪ {∞}, en posant naturellement αm+βγm+δ =∞ si m = −γδ et α∞+βγ∞+δ =αγ.

(5)

4 Applications plus standards (a) Sym´etrique de l’orthocentre

Le sym´etrique de l’orthocentre d’un triangle non aplati par rapport `a un cˆot´e appartient au cercle circonscrit. La figure explique le calcul suivant :

(−−→

HB,−−→

HC) = −(−−→

HB,−−→

HC) mod [π]

= −(−−→

HB,−−→

HC) mod [π]

= −(−−→

AB,−−→

AC) mod [π]

= −(−→

AC,−−→

AB) mod [π]

= (−−→ AB,−→

AC) mod [π].2

A

B C

C B

H

H (b) Droites de Simpson et Steiner

(c) Coordonn´ees polaires (source : M´egamaths)

On fixe un rep`ere orthonorm´e (O, i, j). On cherche une formule pour exprimer les coordonn´ees polaires d’un point M , ayant pour coordonn´ees cart´esiennes (x, y). Bien sˆur, ρ =p

x2+ y2 ne pose pas de probl`eme. Si x > 0, on a : θ = arctan(y/x). Mais pour x = −1 et y = 1, par exemple, cette formule donnera θ = −π/4, alors qu’on voudrait θ = 3π/4.

Rappelons qu’il n’existe pas de fonction continue (x, y) 7→ θ d´efinie sur le plan priv´e seulement de l’origine (cf. analyse complexe : pas de logarithme holomorphe sur C). Ici, on donne une formule pour M hors de la demi-droite y = 0, x ≤ 0.

−ρ K

M

O i j

On a : θ = (i,−−→

OM ) = 2(i,−−→

KM ) mod [2π] par le th´eor`eme de l’angle inscrit. Comme l’abscisse de−−→

KM est x+ρ ≥ 0, la mesure principale α de (i,−−→

KM ) est comprise entre −π/2 et π/2, d’o`u : α = arctan tan α.

Par suite :

θ = 2 arctan y

x + ρ = 2 arctan y x +p

x2+ y2. (d) Un exercice classique

Deux cercles se coupent en A et B, deux droites contiennent respectivement A et B, on note les autres intersections P , P, Q, Q comme sur la figure. Alors (P Q) (PQ).

Si, par exemple, P = Q, on remplace (P Q) par la tangente en P .

A

B P

Q P

Q

P

A

B

P

Q D´emonstration. On veut montrer que l’angle (−−→

P Q,−−→

PQ) est plat. On a :

(−−→

P Q,−−→

PQ) = (−−→

P Q,−→

P A) + (−→

P A,−−→

PA)

| {z }

=0 mod [π] !

+(−−→

PA,−−→

PQ) mod [π] (bˆete Chasles)

= (−−→

BQ,−−→

BA) + (−−→ BA,−−→

BQ) mod [π] (cocyclicit´e, deux fois)

= 0 mod [π] (Chasles et alignement).2

(6)

5 Configuration de Miquel

(a) On donne 4 droites du plan en position g´en´erale : deux d’entre elles ne sont jamais confon- dues, trois d’entre elles ne sont jamais concourantes. En les prenant 2 par 2, elles d´efinissent

4 2

= 6 points d’intersection. En prenant les droites 3 par 3, on d´efinit 43

= 4 triangles5 : les 4 cercles circonscrits `a ces triangles sont concourants.

(b) On nomme.

Proposition Soit ∆1, ∆2, ∆3, ∆4 des droites en position g´en´erale. Pour i, j ∈ {1, 2, 3, 4}, distincts, on note Aij l’intersection de ∆i et ∆j. Pour i, j, k ∈ {1, 2, 3, 4}, tous distincts, on note Γijk le cercle circonscrit au triangle AijAjkAik.

Alors, les quatre cercles Γ234, Γ134, Γ124 et Γ123 sont concourants.

Le point de concours de ces quatre cercles est souvent appel´e point de Miquel du quadrilat`ere complet A12A13A14A23A24A34.

AAAU

123

124

234

K

23 12 24

13 14

34

D´emonstration.On choisit deux cercles, par exemple Γ123et Γ124. Ils ont un point commun, A12, donc ils en ont un deuxi`eme, qu’on appelle K. Par sym´etrie entre les symboles 1 et 2 dans les donn´ees, il suffit de montrer que K appartient `a Γ234.

Id´ee Le cercle Γ234 contient les deux points A23 et A24, qui appartiennent aussi aux deux cercles s´electionn´es au d´ebut. On va montrer que (−−−→

KA23,−−−→

KA24) = −−−−→

A34A23,−−−−→

A34A24). Pour cela, il est naturel d’introduire−−−→

KA12, car A12 appartient aux deux cercles Γ123 et Γ124.

(−−−→

KA23,−−→

K24) = (−−−→

KA23,−−−→

KA12) + (−−−→

KA12,−−→

K24) (Chasles)

= (−−−−→

A13A23,−−−−→

A13A12) + (−−−→

KA12,−−→

K24) (A23, A12, K, A13∈ Γ123)

= (−−−−→

A13A23,−−−−→

A13A12) + (−−−−→

A14A12,−−−−→

A14A24) (A12, A24, K, A14∈ Γ124)

= (−−−−→

A13A23,−−−−→

A14A24) (A12, A13, A14 align´es)

= (−−−−→

A34A23,−−−−→

A34A24) (A13, A23, A34 et A14, A24, A34 align´es) (c) Variante de cette construction : au lieu de partir de 4 droites, on part de 4 cercles qui concourent en un point. On suppose que les intersections de 2 cercles sont bien d´efinies. La conclusion est la mˆeme. C’est en fait la mˆeme construction, car une inversion ayant pour centre le point de concours des 4 cercles, les transforme en 4 droites en position g´en´erale.

5Ces triangles ne peuvent pas ˆetre aplatis : pourquoi ?

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