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Submitted on 1 Jan 1947
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Détermination de la valeur la plus probable des
grandeurs statistiques. II. La vie moyenne des éléments
radioactifs
Georges Allard
To cite this version:
Les
intégrales
de la formese
développent
alors sous les formesSi G n’est pas
nul,
il est bien lapartie
principale
de ce
développement.
Mais si G estnul,
c’est lapremière intégrale
non nulle suivantequi
fournitcette
partie
principale.
Ces considérations conduisent aux
règles
desélection dont l’étude sera
l’objet
du troisième article. Manuscrit reçu le 18 août i94’7.DÉTERMINATION
DE LA VALEUR LA PLUS PROBABLE DES GRANDEURSSTATISTIQUES
II. LA VIE MOYENNE DES
ÉLÉMENTS
RADIOACTIFSPar GEORGES ALLARD.
Sommaire. 2014
Application des résultats généraux obtenus dans un travail précédent à la détermi-nation des vies moyennes des éléments radioactifs au moyen d’expériences faites avec des compteurs. On examine successivement le cas des substances à vie moyenne courte, avec et sans mouvement propre du compteur, puis des substances à vie moyenne plus grande. On indique, en particulier, ce résultat d’aspect paradoxal qu’on ne peut pas déduire la précision d’expériences faites avec un
compteur sans mouvement propre en annulant celui-ci dans les expressions générales obtenues en
admettant un mouvement propre; cela provient de ce que, dans ce cas, le mouvement propre n’est pas
sûrement nul, mais seulement qu’il apparaît expérimentalement comme étant nul, les deux cas ne
devant se raccorder que lorsque la durée des expériences est infinie, ce que vérifient les formules obtenues.
Dans un
précédent
travail(1),
nous avons montrécomment on
peut
déterminer la valeur laplus
probable
desgrandeurs statistiques
et laprécision
de cette valeur. Nous allonsappliquer
ces résultatsà un
problème,
traité par Peierls(2),
celui de ladétermination
de la vie moyenne des substances radioactives étudiées au moyen decompteurs.
Les notations seront celles de notre
précédent
mémoire,
les formules de celui-ci étantrappelées
par le chiffre romain Iprécédant
leur numéro. La variable x est ici letemps t,
les nombres rtu étantles nombres de
particules enregistrées
par lecompteur
dans l’intervalle detemps
tv - tV-1.Nous supposerons d’abord la source radioactive
constituée par une substance
unique
de constanteradioactive et de vie moyenne T
== ~.
La loi desdésintégrations
radioactives donneet nous
écrivons,
d’après (1, 3)
(1) G. ALLARU, J. de Physique, jui’let 1048,9, p. 2I 2-2 ~ l~.
(3) PEJERLS, Proc. Rog. Soc., London, Série A, avril 1935,
n° 868, vol. 149, p. l~fi~-486.
ou
T étant la durée totale de
l’expérience
ett,
= o.La résolution de cette
équation
sera facile si l’onsuppose les observations
équidistantes,
c’est-à-dire si l’on faitou
car alors
(1)
s’écritou, en
posant
grandeur expérimentale,
’
Pour calculer l’erreur
quadratique moyenne.,
nous.
calculerons
d’après
(1,5)
Les sommations doivent se faire entre v == i et v .--- k , T
où k - fi. On a alors
et l’erreur
quadratique
moyenne sur A seradonnée par
Pour que ?{A2 soit le
plus
petit possible,
il faut que A soit minimum. Nous pouvons nous proposerde chercher la valeur de 0 pour qu’il en soit ainsi.
62 elle , ,
Il faudra que
(e}e_I)2 soit
maximum.Or,
l’on a,(e ,
- I)?pour la dérivée de cette
fonction,
On voit facilement que le crochet ne s’annule que pour À6 = o. Pour savoir si c’est un
maximum,
développons
ce crochetjusqu’au
3e ordre eu 0 etl’on trouve pour la dérivée
- 6
8;
elle estnégative
69 AO
et
e
décroît auvoisinage
de 0 = o,qui
e7,_
correspond
donc bien à un maximum. Il faudradonc choisir un intervalle de
temps
0 infinimentpetit
pour avoir la meilleureprécision.
Lesnombres
nv seront alors zéro ou i etles
seront les instantsprécis d’enregistrement
d’uneparticule.
Dans ces
conditions,
(2)
et(3)
deviennentCe sont, aux notations
près,
les formules donnéespar Peierls.
En
effet,
commem = M (1: - e-¡.1),
on vérifieque
(3 bis)
s’écrit(3)
(3, Il y a, dans le mémoire de Peierls, une faute d’impression,
la quantité 7 devant être définie, dans ses notations, par et
Généralisation. - Nous allons maintenant supposer que la source radioactive
comprend
unnombre
quelconque
deproduits
de constantesradio-t" t d .
1. Illii M’
actives ,i
et deproportions
relatives M étant la somme des Mi. Nous avons alorsd’où
Les
équations
générales
(I 3)
donnent alorsou
et
Les
équations
(4)
ne sont pasindépendantes
car en les sommantaprès
multiplication
parMi,
on obtient une identité. L’ensemble de(4)
et(5)
déter-mine doncseulement
et les20133
qui
sont reliés parMais,
engénéral,
la résolutiond’un tel
système
est extrêmementpénible;
notons,en
outre,
que pour déterminer lesMi,
nousdispo-sons aussi de
Supposons,
commeprécédemment,
que t,,= v8;264
ces
dernières
devenant,
d’après (6)
Multipliant (7 bis}
par1
et sommant, on obtientpar 1
qui
peut
remplacer
l’unequelconque
deséqua-tions
(7 bis).
Cas
particulier.
--- Pour traiter leproblème
plus
complètement,
nous allons admettre que tousles
A,
sauf un sont trèspetits
vis-à-vis de~.
C’est dire que les substancescorrespondantes
ont une viemoyenne très
grande
parrapport
à la durée del’expérience.
Nousdésignerons
dans la suitepar 1
la constantequi n’est pas très
petite,
si bien quetous
les )ti
seront trèspetits,
et parMo le
Micorres-pondant
à ~. Les corpsayant un l’i
trèspetit
serontresponsables
du mouvement propre ducompteur
et nous poseronsOn voit facilement que oc
représente
le nombre departicules
neprovenant pas du corps de
constante
qui
pénètrent par
seconde dans lecompteur.
En
développant
lesexponentielles
contenant 2.;
et en ne conservant que les termes du premier ordreen
~~,
leséquations précédentes
se réduisent auxsuivantes :
L’équation (13)
est uneconséquence
de(11)
et
(12),
alors que(9)
et(10)
sontéquivalentes.
Il ne reste donc que troiséquations indépendantes.
Nouspourrons choisir (10), (12)
et(13);
or, on voitfacilement
qu’il n’y
a, dans ces troiséquations,
que deux
inconnues,
. eta ;
deux deséquations
0 o
suffisent
donc,
la troisième servira à vérifier que leshypothèses
faites sont correctes; nous chercheronsà résoudre
(10)
et(13),
réservant(12)
pour la vérification.Notons,
deplus, qu’on
devra avoirégalement
qui
pourra alors donnerséparément
oc etconnais-sant et
- ’
mûPar
analogie
avec le cas où iln’y
apas
de mou-vement propre ducompteur,
posonsLa connaissance de s
permettrait
le calcul de j..D’après (15),
et
(13)
s’écrit( 10)
s’écritOn pourra alors résoudre de la
façon
suivante. Uneexpérience
à blanc donne une valeur trèsapprochée
«o de a;reportant
dans(16),
on obtientune
valeur so
de squi,
par(15),
donne ~ et,
par
(14) Mo,
donc 1110
Oncalculera,
avec ces valeursa
de À et le
premier
membre de(17) qui
devradonner,
pour oc, une valeur très voisine de ao, aveclaquelle
on pourra recommencer les mêmes calculs. On devra ensuite vérifier(12)
sous la formePar
analogie
avec cequi
se passe en l’absence demeilleure
approximation
aura lieuquand 0
serainfiniment
petit, auquel
cas les n, sont zéro ou iet les t,, les instants
précis
où une’particule
entredans le
compteur.
Leséquations
àemployer
sontalors .
Il est
remarquable
que l’équation (16 bis) est cellequ’utilise
Peierls dans sa « méthodeapproximative
»et les
équations (17 bis)
et(18 bis)
cellesqu’il
donne dans sa « méthoderigoureuse
» sans d’ailleursqu’il
établisse de lien entre ces deux méthodes. Nous voyonsqu’elles
sont aussirigoureuses
l’une que l’autre etqu’il
estnécessaire qu’elles
donnent le même résultat pour qu’ôn puisse en conclure queles
hypothèses
faites sont correctes.Calcul
de , l’erreur
quadratique
moyenne.-Pour
l’application
de(1, 5),
il nous faut les déri-vées dérivées que nous avonsdéjà
calculéesai
dans le cas
général.
Nous allons les retranscrire avec nos nouvelles notations ennégligeant
les termes en~~. Mais,
pour ne pas avoir de déterminantsautomatiquement
nuls,
nous devons remarquerque
.Mo
est une fonction desMi
puisque
Nous aurons alors seulement les dérivées suivantes :
On a
alors,
d’après (15),
Comme
on
peut
écrire successivementDes transformations
analogues
permettront
desimplifier
les autres dérivées secondes et l’on abou-tira àavec
Nous devrions
reporter
ces valeurs dans(1, 4),
mais cela nous
obligerait
à calculer des déterminantscompliqués;
nous auronsplus
aisément le résultaten récrivant les
équations
dont(1, 4)
est la solution.Et
même,
comme la seulegrandeur
qui
nouscon-tiennent,
soitOn voit facilement
qu’elles
se réduisent à deuxd’où l’on tire
Le
problème
se réduitdonc,
enprincipe,
au’ calculdes
grandeurs
A, B,
C définies par (19), (20) et(21).
Ce calcul est très
simplifié quand
on suppose quel’intervalle
tv-tv-1
= dt infinimentpetit,
car alors les sommes se transforment enintégrales
Nous poserons
et supposerons oc assez
petit pour que
lui- soitpositif.
On calcule alors
On a
posé
on a
et
lorsque
Remarque.
-- Ilest intéressant de chercher la valeur de ~~~2
lorsque
l’on fait oc - o. Dans le casoù l’on ne considère
qu’une
seule substanceradio-active,
sans mouvement propre du compteur, nous avonstrouvé,
eneffet,
avec
Or,
si l’on fait oc = o dans les formulesprécédentes
et
qu’on exprime
toutes lesgrandeurs
en fonction deT, ~
et s,
on trouvec’est-à-dire la valeur
précédente
multipliée par
unfacteur
supérieur
àl’unité,
puisque a
estnécessai-rement inférieur à i. C’est un résultat
qui
sembleparadoxal
et surlequel
il y a lieu d’insister.Lorsque
l’ n traite le
problème
avec un seul corps, on écritpar cela même que le mouvement propre est
sûre-ment nul et il en résulte une certaine erreur
G’i,2;
et
qu’on
ne l’annulequ’en
fin decalcul,
on écrit que le mouvement propreapparaît
expérimenta-lementnul,
mais cela n’est vraiqu’à
une certaineapproximation,
due à ce que la durée desexpériences
n’est pas infinie et cette
approximation
se retrouve dans uneaugmentation
de l’erreur àl.2. Si d’ailleurson fait croître T
indéfiniment,
7 tend vers i et lesdeux résultats se
rejoignent
en donnant 0),2==~.
·L’incertitude sur la valeur nulle de oc est devenue
certitude.
Cas d’une substance de
grande
vie moyenne.- Tout ce
qui précède
est directement utilisable dans le cas où 1. est telque 1,
T soit assezgrand
pour des valeurs de T matériellement
possibles.
Si la durée T devait être de l’ordre du mois parexemple,
il seraitpratiquement impossible
de noter toutes les arrivées departicules;
et,
d’autrepart,
les substancesperturbatrices, ’origines
dumou-vement propre,
peuvent
varier,
et aussi l’efficacité propre ducompteur.
On est alors conduit à nefaire fonctionner le
compteur
quependant
des inter-valles detemps déterminés,
par exemple un certaintemps
tous lesjours.
Nous tiendronscompte
detoutes ces circonstances en
introduisant
des «fac-teurs d’efficacité »
mi (t),
c’est-à-dire enprenant
comme loi de
probabilité
Les formules
(4)
et(5)
subsisteront,
mais sous laforme
Pendant les intervalles de
temps
où lecompteur
ne fonctionne pas, on fera mi = o et, par
conséquent,
on
supprimera
les termescorrespondants
dans les sommations. Admettonsalors,
avec unelégère
modification de
notations,
que les mesures se fassentdans les intervalles
les
0,
étant assezpetits
pour que tous lespro-duits
a,i 0,,,
ycompris
celuiqui correspond
à la substanceétudiée,
soientnégligeables
devantl’unité,
c’est-à-dire que
Les
équations
deviendrontCette dernière
peut
s’écrire,
en tenantcompte
de laprécédente,
Passons en.fin au cas où toutes les sources,
sau f
une, sont telles que les
IIi Iv
sontnégligeables
devant l’unité. Avec les mêmes conventions que cellesqui
nous ont servi
précédemment,
nous auronsÉtant
donnél’impossibilité
de tenircompte
indi-viduellement de toutes leséquations (25),
nous lesremplacerons par celles que l’on
obtient enmulti-pliant par
M;),;
etsommant,
soitavec
d’où
On voit facilement que la
première
deséquations
(26)
implique
lapremière
de(24).
La deuxième dupeut
aussi s’écrireLe
problème
consiste donc à résoudre leséqua-tions
(26)
et(29)
en tenantcompte
de(28);
ce n’estévidemment
possible que si l’on connaît
et «.,.Nous
allons
voir bientôt comment onpeut
les évaluerapproximativement;
mais si les mesures sont faitesdans des conditions
acceptables,
cesgrandeurs
doivent varier assez peu pour que l’on
puisse,
enpremière approximation,
les considérer commeconstantes. Comme on a aussi m ~
Mw,
l’équa-tion
(29)
s’écritet l’on a
Si tous les
0,,
durées des différentes mesures, sontégaux,
et siles tv
sontéquidistants : tv
- ~~ ~, onpeut
calculer les sommes
qui figurent
dans le secondmembre,
cequi
donneoù T est la durée totale de
l’expérimentation,
c’est-à-direkr,
si l’on faitles k + I
observationsaux
temps
o, T, 2 Z, ..., k z.On tire de là
’
Si des
expériences
à blanc ont donné cx, au moinsapproximativement,
lapremière
expression
permet
le calculde (
et(32)
permet
de déterminer 1,f il suffira de dresser à l’avance un tableau à doubleentrée donnant les valeur
de 2~ == ~
en fonctionet de s’en servir pour déterminer x connaissant y et z.
(31)
donnera alors et(28)
permettra
de calculer w; et t~. Il conviendra alors de vérifierque (26),
qui
s’écriventdonnent
bien,
pour m, des valeurs voisines de lavaleur
expérimentale.
-Calcul
plus
exact. -Nous devons maintenant
nous
préoccuper
de résoudre(29)
lorsqu’on
nesuppose
plus 3?(~)
et av constants.Supposant
toujours
les0,,
indépendants
de v,
et m et oc étant des valeurs moyennes de et a,,, onpeut
écrireet l’on résoudra par
approximations
successives. Lapremière approximation
consistera àet oc, = oc. On est alors ramené au
problème
précé-dent.
Ayant
unepremière
valeur de 1. eton substituera dans le terme
négligé,
cequi
ramè-nera encore au
problème précédent
avec une valeurcorrigée
dey
n,, t,, et de m. Si besoin est, onrecom-’J
mencera le même processus avec la nouvelle valeur de a, et de
Mais il faut
connaître,
au moinsapproximati-vement, m (tv)
et oc,. Pourcela,
aux mêmesinstants i,,
que dans la mesure directe
(ou
aumoins
tout desuite
après),
on fera des mesures, de durée0,
et0,
respectivement
enéloignant
la sourceétudiée,
puis
en la
remplaçant
par un étalon de vie moyenneextrêmement
grande.
Si et n,, sont les indi-cations ducompteur,
on pourra écrireoù
Mo
et sontcaractéristiques
de l’étalon. On auraComme valeurs moyennes « et v, nous choisirons
d’où
et
La valeur « donnée par (34)
permet
de trouver lapremière approximation
de(33)
avec la valeurapproximative
de J. et de(35)
et(36)
don-nant alors oc, et on pourra obtenir la
deuxième
approximation
et ainsi de suite.Approximation
plus grossière
et erreurqua-dratique moyenne. - Admettons que
),7; soit assezpetit
pourpouvoir
développer
(30)~ (31)
et(32)
en
posant
el:’;
=I + 1.z.
On auraCe sont les
équations (14),
(15 bis)
et(16 bis)
danslesquelles
on aremplacé
par ~
mpar
mv v
et
Mo
par Onpourrait
donc obtenir une solu-tionapproximative
en utilisant les formules données dans le cas où la source est à vie moyenne assezbrève. Mais cette remarque nous sera surtout utile
pour calculer l’erreur
quadratique moyenne,
car là des valeursapproximatives
sont suffisantes. Il n’estdonc pas nécessaire de refaire un calcul
complet;
onpourra simplement utiliser
(22), (19 ter), (20 ter)
et(21 ter)
à la condition deremplacer Mo
par Mow,m et de
multiplier
lesintégrales
figurant
dans(t9 bis), (20 bis)
et(21 bis)
par
·Manuscrit reçu le 28 juillet 1947.
SUR L’ESTIMATION RAPIDE
DES
ÉNERGIES D’ÉLECTRONS
DE VITESSES MOYENNES ET FAIBLESPar TSIEN
SAN-TSIANG,
C. MARTY et B. DREYFUS. Laboratoire de Chimie Nucléaire,Collège
de France(Paris).
Sommaire. 2014 On définit la portée comme étant la distance joignant l’origine à l’extrémité d’une
trajectoire électronique. On a établi expérimentalement que la portée moyenne est, pour des négatons d’énergie inférieure à 50 keV, dans un rapport constant avec le parcours moyen. Cette relation permet
d’estimer rapidement l’énergie d’électrons monocinétiques. En appendice, on donne aussi la relation entre le parcours moyen des électrons et leur énergie (comprise entre 1 à 100 keV) et le rapport entre le parcours moyen vrai et sa projection horizontale.
Introduction. - La théorie
quantique
du ralen-tissement desparticules chargées dans
la matière(Bethe [1])
permet
de calculerthéoriquement
pourdes électrons la
perte
d’énergie cinétique pour
urieunité de
longueur.
En choisissant convenablement lepotentiels
moyend’excitation,
terme difficilement calculable intervenant dans la théorieprécédente,
l’un de nous[2]
a pu établir une relation entre le parcours moyen etl’énergie
initiale desélectrons,
relation
qui
est en bon accord avecl’expérience
(mesures
à la chambre de Wilson de parcours moyens d’électronsd’énergie comprise
entre i et 5okeV).
La relation obtenue est très utile dans l’étude des
rayonnements
électromagnétiques
de faibleénergie
comme on en rencontre souvent en
physique
nucléaire. Pour cesphotons,
les méthodes de détec-tion parcompteurs
ou par chambres d’ionisationne sont
plus
assez sensibleslorsque
les faisceauxsont de faible intensité. En