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Détermination de la valeur la plus probable des grandeurs statistiques. II. La vie moyenne des éléments radioactifs

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(1)

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Détermination de la valeur la plus probable des

grandeurs statistiques. II. La vie moyenne des éléments

radioactifs

Georges Allard

To cite this version:

(2)

Les

intégrales

de la forme

se

développent

alors sous les formes

Si G n’est pas

nul,

il est bien la

partie

principale

de ce

développement.

Mais si G est

nul,

c’est la

première intégrale

non nulle suivante

qui

fournit

cette

partie

principale.

Ces considérations conduisent aux

règles

de

sélection dont l’étude sera

l’objet

du troisième article. Manuscrit reçu le 18 août i94’7.

DÉTERMINATION

DE LA VALEUR LA PLUS PROBABLE DES GRANDEURS

STATISTIQUES

II. LA VIE MOYENNE DES

ÉLÉMENTS

RADIOACTIFS

Par GEORGES ALLARD.

Sommaire. 2014

Application des résultats généraux obtenus dans un travail précédent à la détermi-nation des vies moyennes des éléments radioactifs au moyen d’expériences faites avec des compteurs. On examine successivement le cas des substances à vie moyenne courte, avec et sans mouvement propre du compteur, puis des substances à vie moyenne plus grande. On indique, en particulier, ce résultat d’aspect paradoxal qu’on ne peut pas déduire la précision d’expériences faites avec un

compteur sans mouvement propre en annulant celui-ci dans les expressions générales obtenues en

admettant un mouvement propre; cela provient de ce que, dans ce cas, le mouvement propre n’est pas

sûrement nul, mais seulement qu’il apparaît expérimentalement comme étant nul, les deux cas ne

devant se raccorder que lorsque la durée des expériences est infinie, ce que vérifient les formules obtenues.

Dans un

précédent

travail

(1),

nous avons montré

comment on

peut

déterminer la valeur la

plus

probable

des

grandeurs statistiques

et la

précision

de cette valeur. Nous allons

appliquer

ces résultats

à un

problème,

traité par Peierls

(2),

celui de la

détermination

de la vie moyenne des substances radioactives étudiées au moyen de

compteurs.

Les notations seront celles de notre

précédent

mémoire,

les formules de celui-ci étant

rappelées

par le chiffre romain I

précédant

leur numéro. La variable x est ici le

temps t,

les nombres rtu étant

les nombres de

particules enregistrées

par le

compteur

dans l’intervalle de

temps

tv - tV-1.

Nous supposerons d’abord la source radioactive

constituée par une substance

unique

de constante

radioactive et de vie moyenne T

== ~.

La loi des

désintégrations

radioactives donne

et nous

écrivons,

d’après (1, 3)

(1) G. ALLARU, J. de Physique, jui’let 1048,9, p. 2I 2-2 ~ l~.

(3) PEJERLS, Proc. Rog. Soc., London, Série A, avril 1935,

868, vol. 149, p. l~fi~-486.

ou

T étant la durée totale de

l’expérience

et

t,

= o.

La résolution de cette

équation

sera facile si l’on

suppose les observations

équidistantes,

c’est-à-dire si l’on fait

ou

car alors

(1)

s’écrit

ou, en

posant

grandeur expérimentale,

Pour calculer l’erreur

quadratique moyenne.,

nous

.

(3)

calculerons

d’après

(1,5)

Les sommations doivent se faire entre v == i et v .--- k , T

où k - fi. On a alors

et l’erreur

quadratique

moyenne sur A sera

donnée par

Pour que ?{A2 soit le

plus

petit possible,

il faut que A soit minimum. Nous pouvons nous proposer

de chercher la valeur de 0 pour qu’il en soit ainsi.

62 elle , ,

Il faudra que

(e}e_I)2 soit

maximum.

Or,

l’on a,

(e ,

- I)?

pour la dérivée de cette

fonction,

On voit facilement que le crochet ne s’annule que pour À6 = o. Pour savoir si c’est un

maximum,

développons

ce crochet

jusqu’au

3e ordre eu 0 et

l’on trouve pour la dérivée

- 6

8;

elle est

négative

69 AO

et

e

décroît au

voisinage

de 0 = o,

qui

e7,_

correspond

donc bien à un maximum. Il faudra

donc choisir un intervalle de

temps

0 infiniment

petit

pour avoir la meilleure

précision.

Les

nombres

nv seront alors zéro ou i et

les

seront les instants

précis d’enregistrement

d’une

particule.

Dans ces

conditions,

(2)

et

(3)

deviennent

Ce sont, aux notations

près,

les formules données

par Peierls.

En

effet,

comme

m = M (1: - e-¡.1),

on vérifie

que

(3 bis)

s’écrit

(3)

(3, Il y a, dans le mémoire de Peierls, une faute d’impression,

la quantité 7 devant être définie, dans ses notations, par et

Généralisation. - Nous allons maintenant supposer que la source radioactive

comprend

un

nombre

quelconque

de

produits

de constantes

radio-t" t d .

1. Illii M’

actives ,i

et de

proportions

relatives M étant la somme des Mi. Nous avons alors

d’où

Les

équations

générales

(I 3)

donnent alors

ou

et

Les

équations

(4)

ne sont pas

indépendantes

car en les sommant

après

multiplication

par

Mi,

on obtient une identité. L’ensemble de

(4)

et

(5)

déter-mine donc

seulement

et les

20133

qui

sont reliés par

Mais,

en

général,

la résolution

d’un tel

système

est extrêmement

pénible;

notons,

en

outre,

que pour déterminer les

Mi,

nous

dispo-sons aussi de

Supposons,

comme

précédemment,

que t,,= v8;

(4)

264

ces

dernières

devenant,

d’après (6)

Multipliant (7 bis}

par

1

et sommant, on obtient

par 1

qui

peut

remplacer

l’une

quelconque

des

équa-tions

(7 bis).

Cas

particulier.

--- Pour traiter le

problème

plus

complètement,

nous allons admettre que tous

les

A,

sauf un sont très

petits

vis-à-vis de

~.

C’est dire que les substances

correspondantes

ont une vie

moyenne très

grande

par

rapport

à la durée de

l’expérience.

Nous

désignerons

dans la suite

par 1

la constante

qui n’est pas très

petite,

si bien que

tous

les )ti

seront très

petits,

et par

Mo le

Mi

corres-pondant

à ~. Les corps

ayant un l’i

très

petit

seront

responsables

du mouvement propre du

compteur

et nous poserons

On voit facilement que oc

représente

le nombre de

particules

ne

provenant pas du corps de

constante

qui

pénètrent par

seconde dans le

compteur.

En

développant

les

exponentielles

contenant 2.;

et en ne conservant que les termes du premier ordre

en

~~,

les

équations précédentes

se réduisent aux

suivantes :

L’équation (13)

est une

conséquence

de

(11)

et

(12),

alors que

(9)

et

(10)

sont

équivalentes.

Il ne reste donc que trois

équations indépendantes.

Nous

pourrons choisir (10), (12)

et

(13);

or, on voit

facilement

qu’il n’y

a, dans ces trois

équations,

que deux

inconnues,

. et

a ;

deux des

équations

0 o

suffisent

donc,

la troisième servira à vérifier que les

hypothèses

faites sont correctes; nous chercherons

à résoudre

(10)

et

(13),

réservant

(12)

pour la vérification.

Notons,

de

plus, qu’on

devra avoir

également

qui

pourra alors donner

séparément

oc et

connais-sant et

- ’

Par

analogie

avec le cas où il

n’y

a

pas

de mou-vement propre du

compteur,

posons

La connaissance de s

permettrait

le calcul de j..

D’après (15),

et

(13)

s’écrit

( 10)

s’écrit

On pourra alors résoudre de la

façon

suivante. Une

expérience

à blanc donne une valeur très

approchée

«o de a;

reportant

dans

(16),

on obtient

une

valeur so

de s

qui,

par

(15),

donne ~ et,

par

(14) Mo,

donc 1110

On

calculera,

avec ces valeurs

a

de À et le

premier

membre de

(17) qui

devra

donner,

pour oc, une valeur très voisine de ao, avec

laquelle

on pourra recommencer les mêmes calculs. On devra ensuite vérifier

(12)

sous la forme

Par

analogie

avec ce

qui

se passe en l’absence de

(5)

meilleure

approximation

aura lieu

quand 0

sera

infiniment

petit, auquel

cas les n, sont zéro ou i

et les t,, les instants

précis

où une

’particule

entre

dans le

compteur.

Les

équations

à

employer

sont

alors .

Il est

remarquable

que l’équation (16 bis) est celle

qu’utilise

Peierls dans sa « méthode

approximative

»

et les

équations (17 bis)

et

(18 bis)

celles

qu’il

donne dans sa « méthode

rigoureuse

» sans d’ailleurs

qu’il

établisse de lien entre ces deux méthodes. Nous voyons

qu’elles

sont aussi

rigoureuses

l’une que l’autre et

qu’il

est

nécessaire qu’elles

donnent le même résultat pour qu’ôn puisse en conclure que

les

hypothèses

faites sont correctes.

Calcul

de , l’erreur

quadratique

moyenne.

-Pour

l’application

de

(1, 5),

il nous faut les déri-vées dérivées que nous avons

déjà

calculées

ai

dans le cas

général.

Nous allons les retranscrire avec nos nouvelles notations en

négligeant

les termes en

~~. Mais,

pour ne pas avoir de déterminants

automatiquement

nuls,

nous devons remarquer

que

.Mo

est une fonction des

Mi

puisque

Nous aurons alors seulement les dérivées suivantes :

On a

alors,

d’après (15),

Comme

on

peut

écrire successivement

Des transformations

analogues

permettront

de

simplifier

les autres dérivées secondes et l’on abou-tira à

avec

Nous devrions

reporter

ces valeurs dans

(1, 4),

mais cela nous

obligerait

à calculer des déterminants

compliqués;

nous aurons

plus

aisément le résultat

en récrivant les

équations

dont

(1, 4)

est la solution.

Et

même,

comme la seule

grandeur

qui

nous

(6)

con-tiennent,

soit

On voit facilement

qu’elles

se réduisent à deux

d’où l’on tire

Le

problème

se réduit

donc,

en

principe,

au’ calcul

des

grandeurs

A, B,

C définies par (19), (20) et

(21).

Ce calcul est très

simplifié quand

on suppose que

l’intervalle

tv-tv-1

= dt infiniment

petit,

car alors les sommes se transforment en

intégrales

Nous poserons

et supposerons oc assez

petit pour que

lui- soit

positif.

On calcule alors

On a

posé

on a

et

lorsque

Remarque.

-- Il

est intéressant de chercher la valeur de ~~~2

lorsque

l’on fait oc - o. Dans le cas

où l’on ne considère

qu’une

seule substance

radio-active,

sans mouvement propre du compteur, nous avons

trouvé,

en

effet,

avec

Or,

si l’on fait oc = o dans les formules

précédentes

et

qu’on exprime

toutes les

grandeurs

en fonction de

T, ~

et s,

on trouve

c’est-à-dire la valeur

précédente

multipliée par

un

facteur

supérieur

à

l’unité,

puisque a

est

nécessai-rement inférieur à i. C’est un résultat

qui

semble

paradoxal

et sur

lequel

il y a lieu d’insister.

Lorsque

l’ n traite le

problème

avec un seul corps, on écrit

par cela même que le mouvement propre est

sûre-ment nul et il en résulte une certaine erreur

G’i,2;

(7)

et

qu’on

ne l’annule

qu’en

fin de

calcul,

on écrit que le mouvement propre

apparaît

expérimenta-lement

nul,

mais cela n’est vrai

qu’à

une certaine

approximation,

due à ce que la durée des

expériences

n’est pas infinie et cette

approximation

se retrouve dans une

augmentation

de l’erreur àl.2. Si d’ailleurs

on fait croître T

indéfiniment,

7 tend vers i et les

deux résultats se

rejoignent

en donnant 0),2==

~.

·

L’incertitude sur la valeur nulle de oc est devenue

certitude.

Cas d’une substance de

grande

vie moyenne.

- Tout ce

qui précède

est directement utilisable dans le cas où 1. est tel

que 1,

T soit assez

grand

pour des valeurs de T matériellement

possibles.

Si la durée T devait être de l’ordre du mois par

exemple,

il serait

pratiquement impossible

de noter toutes les arrivées de

particules;

et,

d’autre

part,

les substances

perturbatrices, ’origines

du

mou-vement propre,

peuvent

varier,

et aussi l’efficacité propre du

compteur.

On est alors conduit à ne

faire fonctionner le

compteur

que

pendant

des inter-valles de

temps déterminés,

par exemple un certain

temps

tous les

jours.

Nous tiendrons

compte

de

toutes ces circonstances en

introduisant

des «

fac-teurs d’efficacité »

mi (t),

c’est-à-dire en

prenant

comme loi de

probabilité

Les formules

(4)

et

(5)

subsisteront,

mais sous la

forme

Pendant les intervalles de

temps

où le

compteur

ne fonctionne pas, on fera mi = o et, par

conséquent,

on

supprimera

les termes

correspondants

dans les sommations. Admettons

alors,

avec une

légère

modification de

notations,

que les mesures se fassent

dans les intervalles

les

0,

étant assez

petits

pour que tous les

pro-duits

a,i 0,,,

y

compris

celui

qui correspond

à la substance

étudiée,

soient

négligeables

devant

l’unité,

c’est-à-dire que

Les

équations

deviendront

Cette dernière

peut

s’écrire,

en tenant

compte

de la

précédente,

Passons en.fin au cas où toutes les sources,

sau f

une, sont telles que les

IIi Iv

sont

négligeables

devant l’unité. Avec les mêmes conventions que celles

qui

nous ont servi

précédemment,

nous aurons

Étant

donné

l’impossibilité

de tenir

compte

indi-viduellement de toutes les

équations (25),

nous les

remplacerons par celles que l’on

obtient en

multi-pliant par

M;),;

et

sommant,

soit

avec

d’où

On voit facilement que la

première

des

équations

(26)

implique

la

première

de

(24).

La deuxième du

(8)

peut

aussi s’écrire

Le

problème

consiste donc à résoudre les

équa-tions

(26)

et

(29)

en tenant

compte

de

(28);

ce n’est

évidemment

possible que si l’on connaît

et «.,.

Nous

allons

voir bientôt comment on

peut

les évaluer

approximativement;

mais si les mesures sont faites

dans des conditions

acceptables,

ces

grandeurs

doivent varier assez peu pour que l’on

puisse,

en

première approximation,

les considérer comme

constantes. Comme on a aussi m ~

Mw,

l’équa-tion

(29)

s’écrit

et l’on a

Si tous les

0,,

durées des différentes mesures, sont

égaux,

et si

les tv

sont

équidistants : tv

- ~~ ~, on

peut

calculer les sommes

qui figurent

dans le second

membre,

ce

qui

donne

où T est la durée totale de

l’expérimentation,

c’est-à-dire

kr,

si l’on fait

les k + I

observations

aux

temps

o, T, 2 Z, ..., k z.

On tire de là

Si des

expériences

à blanc ont donné cx, au moins

approximativement,

la

première

expression

permet

le calcul

de (

et

(32)

permet

de déterminer 1,f il suffira de dresser à l’avance un tableau à double

entrée donnant les valeur

de 2~ == ~

en fonction

et de s’en servir pour déterminer x connaissant y et z.

(31)

donnera alors et

(28)

permettra

de calculer w; et t~. Il conviendra alors de vérifier

que (26),

qui

s’écrivent

donnent

bien,

pour m, des valeurs voisines de la

valeur

expérimentale.

-Calcul

plus

exact. -

Nous devons maintenant

nous

préoccuper

de résoudre

(29)

lorsqu’on

ne

suppose

plus 3?(~)

et av constants.

Supposant

toujours

les

0,,

indépendants

de v,

et m et oc étant des valeurs moyennes de et a,,, on

peut

écrire

et l’on résoudra par

approximations

successives. La

première approximation

consistera à

et oc, = oc. On est alors ramené au

problème

précé-dent.

Ayant

une

première

valeur de 1. et

on substituera dans le terme

négligé,

ce

qui

ramè-nera encore au

problème précédent

avec une valeur

corrigée

dey

n,, t,, et de m. Si besoin est, on

recom-’J

mencera le même processus avec la nouvelle valeur de a, et de

Mais il faut

connaître,

au moins

approximati-vement, m (tv)

et oc,. Pour

cela,

aux mêmes

instants i,,

que dans la mesure directe

(ou

au

moins

tout de

suite

après),

on fera des mesures, de durée

0,

et

0,

respectivement

en

éloignant

la source

étudiée,

puis

en la

remplaçant

par un étalon de vie moyenne

extrêmement

grande.

Si et n,, sont les indi-cations du

compteur,

on pourra écrire

Mo

et sont

caractéristiques

de l’étalon. On aura

(9)

Comme valeurs moyennes « et v, nous choisirons

d’où

et

La valeur « donnée par (34)

permet

de trouver la

première approximation

de

(33)

avec la valeur

approximative

de J. et de

(35)

et

(36)

don-nant alors oc, et on pourra obtenir la

deuxième

approximation

et ainsi de suite.

Approximation

plus grossière

et erreur

qua-dratique moyenne. - Admettons que

),7; soit assez

petit

pour

pouvoir

développer

(30)~ (31)

et

(32)

en

posant

el:’;

=

I + 1.z.

On aura

Ce sont les

équations (14),

(15 bis)

et

(16 bis)

dans

lesquelles

on a

remplacé

par ~

m

par

m

v v

et

Mo

par On

pourrait

donc obtenir une solu-tion

approximative

en utilisant les formules données dans le cas où la source est à vie moyenne assez

brève. Mais cette remarque nous sera surtout utile

pour calculer l’erreur

quadratique moyenne,

car là des valeurs

approximatives

sont suffisantes. Il n’est

donc pas nécessaire de refaire un calcul

complet;

on

pourra simplement utiliser

(22), (19 ter), (20 ter)

et

(21 ter)

à la condition de

remplacer Mo

par Mow,

m et de

multiplier

les

intégrales

figurant

dans

(t9 bis), (20 bis)

et

(21 bis)

par

·

Manuscrit reçu le 28 juillet 1947.

SUR L’ESTIMATION RAPIDE

DES

ÉNERGIES D’ÉLECTRONS

DE VITESSES MOYENNES ET FAIBLES

Par TSIEN

SAN-TSIANG,

C. MARTY et B. DREYFUS. Laboratoire de Chimie Nucléaire,

Collège

de France

(Paris).

Sommaire. 2014 On définit la portée comme étant la distance joignant l’origine à l’extrémité d’une

trajectoire électronique. On a établi expérimentalement que la portée moyenne est, pour des négatons d’énergie inférieure à 50 keV, dans un rapport constant avec le parcours moyen. Cette relation permet

d’estimer rapidement l’énergie d’électrons monocinétiques. En appendice, on donne aussi la relation entre le parcours moyen des électrons et leur énergie (comprise entre 1 à 100 keV) et le rapport entre le parcours moyen vrai et sa projection horizontale.

Introduction. - La théorie

quantique

du ralen-tissement des

particules chargées dans

la matière

(Bethe [1])

permet

de calculer

théoriquement

pour

des électrons la

perte

d’énergie cinétique pour

urie

unité de

longueur.

En choisissant convenablement le

potentiels

moyen

d’excitation,

terme difficilement calculable intervenant dans la théorie

précédente,

l’un de nous

[2]

a pu établir une relation entre le parcours moyen et

l’énergie

initiale des

électrons,

relation

qui

est en bon accord avec

l’expérience

(mesures

à la chambre de Wilson de parcours moyens d’électrons

d’énergie comprise

entre i et 5o

keV).

La relation obtenue est très utile dans l’étude des

rayonnements

électromagnétiques

de faible

énergie

comme on en rencontre souvent en

physique

nucléaire. Pour ces

photons,

les méthodes de détec-tion par

compteurs

ou par chambres d’ionisation

ne sont

plus

assez sensibles

lorsque

les faisceaux

sont de faible intensité. En

revanche,

on

peut

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