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Détermination de la valeur la plus probable des
grandeurs statistiques. I. Généralités
Georges Allard
To cite this version:
DÉTERMINATION
DE LA VALEUR LA PLUS PROBABLE DES GRANDEURSSTATISTIQUES
I.
GÉNÉRALITÉS
Par GEORGES ALLARD.
Sommaire. 2014 Résolution du
problème suivant : soit x une certaine grandeur mesurable pour des
particules individuelles; la probabilité pour que x soit compris entre x1 et x2 dépend de l
para-mètres 03B11, 03B12, ..., 03B1l; des expériences effectuées sur un grand nombre de particules montrent qu’il y en a n1
pour lesquelles x est compris entre x0 et x1, n2 pour lesquelles x est compris entre x1 et x2, ... ;
déter-miner la valeur la plus probable des l paramètres 03B11, 03B12, ..., 03B1l et les écarts quadratiques moyens
correspondant
$$ 03B403B12l,
..., 03B403B12l.
Dans un mémoire des
Proceedings
of
theRoyal
Soeiety of
London(1),
Peierls a étudié laprécision
des mesures effectuées au moyen de
compteurs.
Il m’a paru intéressant dereprendre
ce travail en legénéralisant
et enprécisant
certains despoints qui
y sont traités. Nous examinerons ici leproblème
sous sa forme laplus générale,
réservant pour un article ultérieurl’application
à la détermination des vies moyennes.D’une
façon générale,
nous poserons leproblème
de lafaçon
suivante. Soit x une certainegrandeur
mesurable pour desparticules
individuelles;
suppo-sons que laprobabilité
pourqu’une particule
corres-ponde
à xcompris
entre xiet x2
soit une fonctionconnue w
(x,,
x2, «Q, ..., de xi, x2 et de 1 para-mètres (Xi, OE21 ..., etl. On observe un ensemble departicules parmi, lesquelles
ni ont un xcompris
entre xo et xi, n2
entre Xl
et x2, ..., nk entre Xk-,et x., ..., et l’on se propose de
déterminer,
d’unepart,
la valeur laplus probable
desparamètres
ce, ;d’autre
part,
les écartsquadratiques
moyens c’est-à-dire laprécision
aveclaquelle
les «i sontdéterminés.
Dans lesproblèmes
traités parPeierls,
la
grandeur x
est letemps,
mais ce pourra être tout autrechose,
parexemple l’énergie.
Nous poserons
’1
Les étant
supposés
connus, laprobabilité
pourqu’on
observeprécisément
niparticules
dans l’inter-(1) Proc. Roy. Soc., London, Série A, avril 1935, no 868,vol.
149, p. 1~6~-486.valle
(x,
n2 dans l’intervalle(xl x2), ...,
est donnée par,
M étant le nombre total de
particules
qu’on
auraitobservées si toutes les valeurs
possibles
de x avaient été réalisées dans lesexpériences.
’Admettons
maintenant,
comme on le fait cou-ramment enprobabilité
des causes, que laproba-bilité a
priori
pour que M ait une valeurdéterminée,
supérieure
à m, estindépendante
de cettevaleur,
c’est-à-dire que toutes les valeurs sont
également
probables,
et que laprobabilité
apriori
pour que ce, ait une valeurcomprise
entre ai et ex, +dai
estproportionnelle
àdai.
La formule deBayes
nous donnera laprobabilité a posieriori
Le dénominateur ne
dépendra
évidemment
plus
de M ni desmais
seulement des n, et l’on pourraécrire
’
Si M et m sont tous deux très
grands,
un calcul «classique
donne213
Nous pouvons en conclure que P n’a de valeur
appréciable
que sim +
or, nous ferons constam-mentl’hypothèse
que les résultatsexpérimentaux
son ceuxqui
rendent P maximum. DoncEn
négligeant
lefacteur ~
1- w,qui
varie peu, on écrira encoreLes
paramètres
oci devront alors être telsqu’ils
rendent Pmaximum,
cequi
conduit auxéquations
en nombre suffisant pour déterminer les (Xi.
Pour une variation assez faible
ôoci
des (Xi, laproba-bilité P deviendra
T --- 1 À? l r..,." D B.
le
symbole
( dai daj ) -
0
que nousreprésenterons
., j oaussi
par Ai j signifiant qu’ on
aremplacé,
dansd
aussi par
A
signiiiant qu on
aremplacé,
dans les oci par leur valeur tirée de(3).
La somme doublequi
figure
dans le second membre est une formequadratique
enqui
doit être définienégative
pour quePo
soit effectivement un maximum. Unesubstitution linéaire
convenable
permettra
de la mettre sous la forme2013 ~. ~.
Les valeursquadra-tiques
moyennes sontd’où l’on
peut
déduire les valeurs moyennes Onpeut
effectuer le calcul trèssimplement
de lafaçon
suivante. Isolant un indice k biendéterminé,
on ane
figurant
que dans lepremier
terme,
on est sûr queOr,
l’onpeut
écrireOn a
donc,
d’après
les deux relationsprécédentes
Tous ces résultats
peuvent
êtregroupés
enet ces relations sont vraies pour tous les indices i et k. Donnant alors à i une valeur fixe et faisant
varier
k,
nous obtiendrons 1équations
linéaires avec l inconnuesGai Grxj.
La résolution est facile. Soit àle
déterminant
desAi/
etRi
=J .;
on ace
qui
résoutentièrement
leproblème.
Si parexemple
iln’y
a que deuxparamètres
OC1 et el2’ on, aB=/L,.~2013n.
On
peut
remarquer que,~ai
1 etaoc*2
étantcertai-nement
positifs,
celaimplique
. , , , ,,
ce
qui
donne une limite inférieure deôxi
et Leproblème
important
est donc le calcul effectif214
Mais pour calculer
Al,
== onpeut,
Mals pour calculerAi;
=: ., onpeut,
sans
grande
erreur,remplacer
rc,, par sa valeur moyenne et m par et se servir deIl
peut
se faire que les diversesgrandeurs
soient fonctions d’unparamètre
0 autre que les ai et quel’on veuille calculer les dérivées de
6oci
dccj
parrapport
à0;
nousdésignerons
ces dérivées par unaccent. Partons de
Résolues comme
précédemment,
ceséquations
donneront °
En
particulier
k, l
Cas
particulier.
---~Supposons
que les inter-valles soient infinimentpetits
etécrivons,
par
suite,
et prenons comme variable
0, l’extrémité Xk
elle-même. 0 n a
Comme ru’ est certainement
positif,
on voit que(ôa~ ~’
1
est