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Sur le potentiel axial de la lentille à trois électrodes
Pierre Grivet, Michel Bernard
To cite this version:
47
Les mesures
thermomagnétiques
ont confirméce résultat. Les coefficients d’aimantation ont été mesurés entre la
température
ordinaire et 5ooo C environ. L’échantillon était enfermédans
uneampoule
de verre vidée et scellée.
Tous les
alliages
ont montré de faibles aimantationsparamagnétiques,
variant peu avec latempérature,
correspondant
sensiblement à l’additivité des valeurs données par le lanthane et lemaganèse,
en tenantcompte
desproportions
des deux métaux.L’étude
magnétique
confirme donc lediagramme
d’état établi par Rolla et landelli
[3].
Ces auteurs onttrouvé,
parl’analyse
métallographique
et parune étude des
diagrammes
depoudre
aux rayonsX,
qu’il
ne se forme aucuncomposé
défini par fusiondes deux
métaux; quelles
que soient lesproportions
du
mélange,
on retrouvetoujours
deuxphases
inso-lubles l’une dans l’autre et il existe même une lacune de miscibilité à l’étatliquide
entre 38 et74
pour 100de
manganèse.
-[1] SERRES A. 2014 J.Physique Rad., I938, 9, 337. [2] TROMBE F. -
Thèse, Paris, I936.
[3] ROLLA et IANDELLI. 2014 Ber. dtsch. Chem.
Ges., I942, 75, 209I.
Manuscrit reçu le I7 novembre I95I.
Manuscrit reçu lue 17 novembre 1951.
L’INDICE DE
RÉFRACTION
DUTÉTRACHLORURE
DE CARBONE DE 5 A15 03BC
Par Mme
RAMADIER-DELBÈS,
Laboratoire Infra rouge, P. C. B.
L’indice de réfraction du tétrachlorure de carbone
a été calculé à
partir
desspectres
cannelés d’inter-férences obtenus en éclairant une mince couche deliquide comprise
entre les lames d’un interféromètre.Les mesures
d’épaisseur
de la couchemince,
la déter-mination des ordres d’interférences et les effets dusaux
semi-métallisations,
ont été décrits dans, des articlesprécédents [1], [2], [3].
Les résultats mettent en évidence la
dispersion
anomale du tétrachlorure de carbone auvoisinage
de la banded’absorption
située vers 800 cm-1; ilspermettent
deprolonger
la courbe obtenue par Pfund[4]
par la méthode duprisme
et derejoindre
celle de I. Simon
[5],
qui
déterminela
dispersion
du tétrachlorure de carbone à l’intérieur de la bande
d’absorption
par une méthode deréflexion,
[1]
J. Physique Rad., I950, 11, 622.[2] C. R. Acad. Sc., I95I, 232, II94. [3] C. R. Acad. Sc., I95I, 232, I920.
[4] PFUND. 2014 J. Opt. Soc. Amer., I935, 25, 352.
[5]
SIMON I. - J.Opt. Soc.
Amer.,
I95I, 41, 336. Manuscrit reçu le 26 novembre 195 r.SUR LE POTENTIEL AXIAL DE LA LENTILLE
A TROIS
ÉLECTRODES
Par MM. PIERRE GRIVET et MICHEL
BERNARD,
Laboratoire de Radioélectricité de l’E. N.S.,
1. Il est
possible
de faire l’étudethéorique
d’une lentilleélectrostatique
énreprésentant
la fonctioncaractéristique
T = 03A6
de
celle-ci par uneexpression
approchée qui
soit assezsimple
pourpermettre
l’inté-gration
del’équation
de Picht[1] qui
fournit les éléments dupremier
ordre et des formules deStur-rock
[2]
qui
donnent les coefficients d’aberration. Dans le cas de la lentille à troisélectrodes,
onpeut
choisir,
pourreprésenter
la fonctionT,
la formulesimple
.Les deux courbes
représentatives
ont des formesanalogues
et nous déterminerons les deuxparamètres
To
et a en écrivant que la courbeapprochée
et la courbeexacte ont le même
maximum,
de coordonnées z,,, etT,,,;
on obtiendra sans difficulté2. On ne
éonnaît
pasd’expression rigoureuse
dupotentiel
axial d’une lentille à troisélectrodes,
maisRegenstreif [3]
a donné récemment une formulesemi-théorique qui
cadre bien avec les mesures faitesà la cuve. En
prenant
pour unité la distance de l’élec-trode centrale à l’une des électrodes extérieureset en
appelant a
lerapport
despotentiels appliqués
à la
lentille,
on ay étant une fonction transcendante
compliquée
dont lareprésentation graphique
est une courbe en clocheet
qui
nedépend
que de lagéométrie
de la lentille. On trouvera sonexpression
dans le Mémoire deRegenstreif.
Lacomplexité
de cette formule rendimpossible
le calcul des coordonnées zn2 etTn2,
sauf dans des casparticuliers
et ce que nouscherchons,
c’est un
procédé permettant
l’étuderapide
de tout un groupe de lentilles dont lespotentiels
varient.3.
Pour faire cecalcul,
nous allonsremplacer
la fonction ytrop compliquée
par une fonctionsimple
yl48
qui permettra
le calcul desparamètres
Zm etTm.
Cette fonction doit avoir la même forme que y et
coïncider
le
mieuxpossible
avecelle,
tout au moins dans lapartie qui
nous intéresse.Or,
le maximumde T n’est pas en
général
trèséloigné
de celui de4J’,
de sorte que nous ferons coïncider les courbes au voisi-nage dupoint
d’inflexion de (P.Nous
remplaçons
la fonction réelle paret nous déterminons les trois
paramètres
A,
B et pen écrivant
qu’il
y a un contact du troisième ordre aupoint
d’inflexion,
cequi
nous donnezi étant l’abscisse du
point
d’inflexion dey(z).
Le calcul est alors très
simple.
Nous avonsl’abscisse Zm du maximum est donnée par
l’équation
et la valeur maximum de T est
4. En
conclusion,
une lentille étant donnée par lesdimensions de ses
électrodes,
il nous faut connaître les troisgrandeurs zi (qui
esttoujours
voisine deo,66,
selonRegenstreif) y(zi)
ety’
(z1),
soit par lecalcul,
soit par des mesures faites à la cuve
rhéographique.
La méthodeprécédente
nouspermet
alors,
pourchaque
valeur de cr dereprésenter
la fonctioncarac-téristique
T de la lentille par uneexpression simple,
dont les
paramètres
seront faciles à déterminer. L’étudethéorique peut
alors êtreentreprise
sansrisquer
de rencontrer des calculs inextricables. [1] PICHT J. - Ann.Physik, I932, 15, 926. [2] STURROCK. - C. R. Acad.
Sc., I95I, 233, 243-245. [3] REGENSTREIF. 2014 Ann. Radioélectr., I95I, 6, 5I-83.
Manuscrit reçu le 29 novembre 1951.
REVUE DES LIVRES
Ces études donnent des renseignements, par exemple, sur
la valeur absolue des spins de certains niveaux nucléaires, sur
la
multipolarité
et sur la nature électrique ou magnétiquedes transitions
électromagnétiques
entre les niveaux,rensei-gnements
indispensables
à l’édification d’une théorie du noyau. Deutsch traite aussi bien de la distribution angulairedans une réaction (d, p), que de la corrélation angulaire entre la direction d’émission d’une particule 03B2 et celle du noyau de recul de l’atome résiduel.
La grande hétérogénéité des techniques .propres à chaque
, problème oblige Deutsch à une revue succincte de celles-ci.
8. La rnicrophrsiique des nuages, par S. B. MASON et F. H. LUDLAM. - Présentation des bases physiques de la théorie de la formation des grêlons, gouttes de pluie et flocons de
neige.
Discussion des possibilités de stimulation artificielle des
précipitations de pluie.
9. Étude des températures ionosphériques, par N. C. GERSON. - Revue des phénomènes permettant le calcul de la tempé-rature de
l’ionosphère
et table des valeurs les plus probablesdans la région comprise entre les altitudes de 100 et 40o km.
10. Quelques applications de la physique nucléaire à la
médecine, par W. V. MAYNEORD. - Étude de l’utilisation pour la recherche biologique, le diagnostic et la thérapeutique
des radioéléments artificiels et des particules accélérées. L’auteur décrit un travail personnel effectué avec un
p-synchrotron.
Une analyse détaillée est faite de l’utilisation des radio-éléments les plus usuels : phosphore, iode, fer, sodium.
La fin de l’article, intéressante pour les laboratoires de
physique nucléaire, décrit les effets biologiques des diverses radiations et les méthodes d’estimation des doses maxima tolérées par l’homme.
11. Les interactions nucléaires des rayons cosmiques, par G. D. ROCHESTER et W. C. V. RossER. - Les
auteurs, dans
un article extrêmement documenté, étudient d’abord
sépa-rément les divers types d’interactions nucléaires : les étoiles
d’évaporation, les gerbes pénétrantes, les interactions nucléaires
provoquées par les noyaux lourds primaires, puis celles dues à la composante non nucléonique des rayons cosmiques.