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Etude du gain par mélange à deux ondes dans les systèmes à deux et trois niveaux

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00210883

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00210883

Submitted on 1 Jan 1988

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Etude du gain par mélange à deux ondes dans les systèmes à deux et trois niveaux

M. Pinard, G. Grynberg

To cite this version:

M. Pinard, G. Grynberg. Etude du gain par mélange à deux ondes dans les systèmes à deux et trois niveaux. Journal de Physique, 1988, 49 (12), pp.2027-2035. �10.1051/jphys:0198800490120202700�.

�jpa-00210883�

(2)

Etude du gain par mélange à deux ondes dans les systèmes à deux et trois

niveaux

M. Pinard et G. Grynberg

Laboratoire de Spectroscopie Hertzienne de l’Ecole Normale Supérieure (*), Université Pierre et Marie Curie, 75252 Paris Cedex 05, France

(Reçu le 10 mai 1988, accepté le 18 aout 1988)

Résumé.

2014

Nous étudions théoriquement le gain dans un processus d’interaction pompe-sonde pour des atomes à deux et trois niveaux. Cet effet, appelé encore mélange à deux ondes ou effet Rayleigh stimulé, est

étudié dans quatre situations : système à deux niveaux fermé et ouvert, système à trois niveaux en V et en

A. Nous envisageons une situation d’excitation non résonnante et nous nous limitons à des petites différences entre les fréquences des ondes sonde et pompe. Le calcul est fait à tous les ordres en onde pompe et au premier

ordre en onde sonde. Lorsque les deux faisceaux interagissent sur la même transition, une amplification

assistée par relaxation du faisceau sonde peut être observée. En revanche, lorsque les deux faisceaux

interagissent sur des transitions différentes possédant un niveau commun, nous ne prévoyons pas la possibilité

d’une amplification. Ce résultat nécessite un calcul à tous les ordres car à l’ordre le plus bas de non linéarité,

une amplification pourrait apparaître possible.

Abstract.

2014

We theoretically investigate the gain in a probe-pump interaction in two-level and three-level atoms. This effect, also called two-wave mixing or stimulated Rayleigh scattering, is studied in four cases :

closed two-level atom, open two-level atom, V type three-level atom and 039B type three-level atom. We consider

a non-resonant interaction and we restrict the study to the situation where the frequency difference between the pump and the probe is much smaller than the frequency detuning from resonance. We perform a

calculation at all order in the pump beam intensity and at first order in the probe beam. An amplification of the probe beam for a sufficiently large pump beam intensity is predicted whenever the two beams interact on the

same transition. This amplification is relaxation-assisted. In the case of a closed two-level atom, amplification

can be due to collisional dephasing or to radiative relaxation (which leads to an hyper Raman excitation of the upper level). In the case of an open two-level atom and a A type three-level atom, optical pumping permits to

lower the pump beam intensity necessary to obtain amplification. On the other hand, when the pump and

probe beams interact on two different transitions sharing a common level, we show that amplification is not possible (this situation occurs for example in the case of cross-polarized pump and probe). It should be noticed that this conclusion requires an all order calculation in the pump beam intensity since at the lowest order of

non-linearity, a relaxation induced amplification might look possible. For these systems, an extra absorption

appears at the following orders of non-linearity which prevent the amplification to occur.

Classification

Physics Abstracts

32.80

-

42.65M - 42.65E

1. Introduction.

L’amplification d’un faisceau sonde dans un proces-

sus de mdlange a deux ondes a dtd dtudide pour la

premiere fois dans les photordactifs [1] (1). Cet effet

(1) Il convient toutefois de noter que cet effet apparait ddja dans les courbes expdrirnentales de Wu et al. [2]

rdalis6es sur un jet atomique de sodium, mais les auteurs

ne commentent pas cette observation.

a ensuite 6t6 observ6 en utilisant comme milieu non

lin6aire la vapeur de sodium interagissant avec une

onde pompe non r6sonnante [3, 6]. Ainsi, en plagant

une cellule contenant du sodium et de l’hélium dans le bras d’une cavite en anneau, nous avons observe

une autooscillation unidirectionnelle induite par

mdlange A deux ondes [4]. Cette autooscillation ne se produit qu’en presence d’hélium et est donc un

processus induit par collision. La frequence de

l’oscillation est ddcalde par rapport A la frdquence de

la pompe et ce d6calage est de l’ordre de l’inverse de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0198800490120202700

(3)

2028

la dur6e de vie du niveau excite. Ces r6sultats

s’expliquent parfaitement. En effet, on peut montrer th6oriquement qu’un processus de relaxation peut induire un couplage entre deux faisceaux lumineux

non r6sonnants [3, 7, 8]. En l’absence de relaxation,

les deux faisceaux se propagent ind6pendamment,

mais lorsqu’on introduit un gaz tampon, un couplage

entre les deux ondes apparait qui peut conduire dans certains cas a une amplification. Ce resultat est

surprenant car le premier effet des collisions est

d’augmenter 1’absorption. N6anmoins, dans le cas

d’un syst6me ferm6 a deux niveaux, le gain du a ce

terme de couplage peut etre sup6rieur a 1’absorption

et peut donc conduire a une amplification. Dans ce

cas, 1’amplification de l’onde faible E2 peut etre

expliqude comme provenant de la diffraction de l’onde intense El sur le r6seau d’atomes excites cree par les ondes El et E2. L’amplification maximum est

obtenue lorsque l’onde diffractde est en phase avec E2. Pour cela, il faut que le reseau d’atomes excitds soit ddphas6 par rapport au reseau lumineux. Ceci

ne se produit ni lorsque w 1= w 2 car le r6seau est

stationnaire, ni en 1’absence de relaxation car

1’atome, qui n’est pas port6 r6ellement dans le niveau excite, suit adiabatiquement les variations du

champ 6lectromagn6tique [3].

Par contre en presence de collisions (Qp # 0 ),

1’atome peut etre r6ellement excit6 et le r6seau

atomique 6volue avec un temps de r6ponse qui est

de l’ordre de la dur6e de vie du niveau excite. Dans

ce cas (et quand w I :A Cù2) Ie r6seau d’atomes excit6s suit le réseau lumineux avec un certain retard et une

amplification est possible. Ce raisonnement est vala- ble pour un syst6me fermd A deux niveaux interagis-

sant avec deux ondes de meme polarisation.

Pour un tel systeme, nous avons 6galement montrd

par un calcul perturbatif que le gain subsiste en

l’absence de collisions [3]. Le terme de couplage qui apparaît à l’odre 4 en ] E1 ] est dû à la cr6ation d’un r6seau d’atomes excitds par un processus d’excitation

hyper Raman A trois photons (2).

Le but de cet article est d’6tudier th6oriquement

le transfert d’énergie entre deux dndes non r6son-

nantes interagissant avec un syst6me atomique. On

6tudie successivement le cas d’un syst6me ferm6 à

deux niveaux, le cas d’un syst6me ouvert a deux niveaux, celui d’un syst6me a trois niveaux en V et

enfin celui d’un syst6me A trois niveaux en A

(Fig. 1).

2. Description des situations envisagc-es.

On consid6re un ensemble d’atomes interagissant

avec deux ondes electromagnetiques El et E2 :

-

(2) C’est une telle amplification qui apparait dans les exp6riences de Wu et al. [2] ainsi que dans la thdorie de Mollow [9].

Fig. 1.

-

Diff brents syst6mes consid6r6s dans cet article :

a) Atome A deux niveaux fermd.

b) Atome A deux niveaux ouvert (le systeme dans le

niveau a peut retomber vers l’un quelconque des sous-

niveaux du niveau fondamental).

c) Atome a trois niveaux en V.

d) Atome A trois niveaux en A.

[Different systems considered in this paper:

a) Closed two-level atom. The results for this system are given by (5) in the perturbative limit and by (22) at all

orders in Ei.

b) Open two-level atom (the state a can decay towards

one of the other ground state sublevel). The results for this system are given by (8) at the perturbative limit and by (28) at all orders in Ei.

c) V type three level atom. The results for this system are given by (10) at the perturbative limit and by (32) at all

orders in Ei.

d) A type three-level atom. The results for this system are given by (12) at the perturbative limit and by (40) at all

orders in E1.]

L’onde E1 qui est intense a une frequence WI et se propage suivant Oz (k1

=

(W 1/ c) K ou K est le

vecteur unitaire suivant Oz).

-

L’onde E2 qui est

d’intensit6 faible A une frdquence w2 et son vecteur d’onde k2 fait un petit angle 0 avec la direction

Oz. Les fr6quences w, et W2 sont voisines d’une

fr6quence atomique wo mais les désaccords 6i =

w 0 - w sont supposes tres grands devant les largeurs Doppler et homog6nes de la transition. Le but de cet

article est d’6tudier le transfert d’6nergie entre les

ondes Ei et E2 dans diff6rents syst6mes atomiques,

pour des ondes qui sont soit de mdme polarisation,

soit de polarisations orthogonales. On calculera donc le gain pour 1’onde E2 en presence de 1’onde

intense Ei. On 6tudiera en particulier comment le gain varie en fonction du taux de collisions d6phasan-

tes et en fonction de la puissance de 1’onde pompe.

Quatre configurations ont ete 6tudi6es en d6tail.

2.1 SYSTTME A DEUX NIVEAUX FERMf. - Dans la

premiere configuration (Fig. la), le syst6me atomi-

(4)

que est un syst6me a deux niveaux ferm6. Ce

syst6me est constitue par un niveau fondamental b et un niveau excit6 a de durde de vie Ta 1. Le niveau

excite ne peut par emission spontan6e que retomber

sur le niveau fondamental b. Le taux de relaxation de la coherence optique r ab en presence de relaxa-

tion collisionnelle s’£crit :

ou j3 decrit l’élargissement de la raie par collisions, p est la pression du gaz. On suppose, dans toute la

suite, que le d6placement de la raie peut etre négligé. Dans cette configuration, les ondes El et E2 ont bien entendu la meme polarisation.

2.2 SYSTTME A DEUX NIVEAUX OUVERT. - Dans la seconde configuration (Fig.1b), les ondes El et E2 ont meme polarisation mais le syst6me atomique

est ouvert, c’est-A-dire que le niveau excité peut retomber sur d’autres niveaux ou sous-niveaux que le niveau inf6rieur b. Par exemple, c’est le cas d’une

transition J =1, m = -1-> J = 0 interagissant avec

deux ondes El et E2 de meme polarisation circulaire

droite. Le niveau excite peut retomber sur le niveau b de depart, mais aussi sur les sous-niveaux m

=

0 et m

=

+ 1 qui n’interagissent pas avec El et E2. Nous

avons fait le calcul dans le cas de cette transition.

Dans le cas d’un sys6me ouvert, on sait que l’on peut modifier la population du niveau infdrieur meme si on n’excite pas rdeflement le niveau excit6 A

cause du processus de diffusion Rayleigh. Ce proces-

sus est responsable du pompage optique du niveau

fondamental. On s’attend donc a avoir du gain

meme en 1’absence de collision. D’autre part, les

taux de relaxation du niveau fondamental dtant tr6s faibles devant le taux de relaxation de la population

du niveau excite Ta, on s’attend dans ce cas A ce que

1’amplification se produise pour des valeurs de l’intensitd du faisceau pompe beaucoup plus faibles

que celles envisagdes pour un syst6me fermd.

2.3 SYSTEME A TROIS NIVEAUX EN V.

-

Dans cette

configuration (Fig.lc), le syst6me atomique est

constitud par un niveau fondamental b et deux niveaux excitds a et a’ de meme parite. L’onde El est supposde interagir uniquement sur la transition b - a tandis que 1’onde E2 interagit uniquement sur

la transition b - a’. On suppose que les deux niveaux

a et a’ ne peuvent se desexciter qu’en retombant sur

le niveau b.

Dans ce syst6me, les collisions détruisent les cohdrences optiques P ab et p a, b mais aussi la cohe-

rence pa’a susceptible d’induire le processus d’ampli-

fication. En presence des collisions, les taux de

relaxation r ab’ r a’ b et r aa’ sont respectivement

notes :

2.4 SYSTEME A TROIS NIVEAUX EN A.

-

Dans cette

configuration (Fig.ld), le syst6me atomique est

constitud par deux niveaux inf6rieurs b et b’ et un

niveau sup6rieur a. L’onde El interagit sur la transi-

tion b-a et l’onde E2 sur la transition b’-a. On consid6re un syst6me ouvert, c’est-A-dire que le niveau a peut se desexciter vers d’autres niveaux que les niveaux b et b’. C’est par exemple le cas d’une

transition 1-0 interagissant avec deux ondes El et E2 respectivement polarisdes a, et a-. Nous avons

d’ailleurs effectud les calculs dans le cas de cette transition. Dans ce système, comme dans la seconde configuration envisagée, le pompage optique joue

de faqon dvidente un role important.

Dans ces quatre configurations, 1’excitation est

suppos6e non r6sonnante (I ð i 3c ku ), mais la diff6-

rence de frequences 103B41 - 03B421 est suppos6e tr6s petite devant le d£saccord Bi I (i = 1, 2). L’onde E2, d’intensitd faible, est suppos6e non saturante,

c’est-A-dire que la frdquence de Rabi n2

=

d’E2/h

est tr6s petite devant le disaccord 1821 (d’ est

1’616ment de matrice du dip6le dlectrique entre les

niveaux relies par E2). Pour calculer la r6ponse atomique, on se limite donc a l’ordre un en champ E2. Par contre, pour l’onde intense El, on fera le

calcul en deux temps : dans le paragraphe III ; on se

limitera d’abord A un calcul A l’ordre 3 en El (on

suppose bien entendu que nl = de,lh « 181 1) tan-

dis que dans le paragraphe IV, la r6ponse atomique

est calcul6e a tous les ordres en 1 Ell.

Pour simplifier la sommation sur les vitesses, on

suppose que 1’effet Doppler residuel kOu est tr6s

petit devant tous les taux de relaxation atomique r a’ r b’ rab.

3. Résultats perturbatifs à l’ardre 3 en I Ell.

·

Le syst6me atomique est soumis a l’action d’un champ El d’amplitude E1 et de polarisation el et d’un

champ E2 d’amplitude 82 et de polarisation e2, le champ total s’écrit:

La polarisation atomique s’exprime en fonction des susceptibihtds non lindaires x 1 et X 2 sous la forme :

X2 est calcul6 en r6solvant 1’equation de la matrice

(5)

2030

densite p perturbativement a l’ordre 3 en 81 et à

l’ordre 1 en 82. On en ddduit la partie imaginaire X 2. de X 2 qui est proportionnelle au coefficient

d’amplification par unitd de longueur - k2 X2 (k2 = ’021C)-

3.1 SYSTTME FERMÉ A DEUX NIVEAUX. - Dans le

cas de ce syst6me, on obtient [3] :

ou X0, la susceptibilitd lindaire, est egale à

N d2/E0 h52 (N est le nombre d’atomes par unitd de

volume).

Le premier terme correspond a 1’absorption

lin6aire du faisceau E2. Le premier effet bien connu

des collisions d6phasantes est d’augmenter 1’absorp-

tion lin6aire. Le second terme peut etre soit positif

soit n6gatif selon le signe de (w1 - to 2) 8 2. Ce terme

n’existe qu’en presence de collision (pp =A 0). Une amplification n’est susceptible de se produire que si le second terme est n6gatif, c’est-A-dire si

8 1 - (B 2 - ð 1) est n6gatif. En outre, il faut que le second terme soit sup6rieur au premier, ce qui

conduit à :

A pression suffisamment dlev6e (03B2p > r a), l’inégali-

te pr6c6dente devient :

Cette indgalit6 peut etre v6rifide meme lorsque 03A91 I ð11 ] car I ð 11 1 est tr6s grand devant Ta. Lors-

que ces conditions sont verifies, une amplification

de l’onde E2 par mdlange A deux ondes apparait possible.

3.2 SYSTÈME OUVERT A DEUX NIVEAUX. - Les deux ondes Ei et E2 de meme polarisation circulaire

droite interagissent sur la transition b-a reliant le sous-niveau m = - 1 du niveau infdrieur b au niveau

supdrieur a qui est un niveau de moment cindtique

nul. Le syst6me b-a est un syst6me ouvert car

l’atome excitd dans le niveau a peut retomber avec des probability 6gales dans les trois sous-niveaux Zeeman. Le calcul A la limite de Kerr en l’absence de collisions de X 2 nous donne :

ou Tp est le temps de pompage dgale à (n f r ab) /2 ð f et yg est le taux de relaxation du niveau fondamental. Le premier terme correspond à 1’absorption lin6aire. Le premier effet de l’interac-

tion avec l’onde intense Ei est de diminuer la

population du sous-niveau m = - 1 par pompage

optique et donc de diminuer 1’absorption pour l’onde E2. Le second terme, qui peut etre ndgatif si 8 1 (B 2 - 5 1 ) est ndgatif, correspond a la creation

d’un reseau de population module dans le niveau

fondamental. Ce terme, dans le cas d’un syst6me

ouvert, existe en 1’absence de collisions car on peut creer un reseau reel dans le niveau fondamental sans

avoir de reseau reel dans le niveau excite. On voit que le second terme est sup6rieur au premier lorsque :

D’autre part, la formule (8) a ete dtablie en

supposant le pompage optique non saturd, c’est-a- dire Fp yg. Comme le param6tre Fab/ 18 1 est petit (typiquement de l’ordre de 10-3), on voit qu’on peut avoir amplification de l’onde E2 sans

saturer le pompage optique. D’apr6s (9), l’amplifica-

tion est susceptible de se produire lorsque 12, 1 est sup6rieur a ,/615 1 yg, ce qui correspond a des

intensitds pompes beaucoup plus faibles que pour un

syst6me fermd.

3.3 SYSTTME A TROIS NIVEAUX EN V.

-

Pour ce

syst6me, on obtient :

Dans ce syst6me, le processus de gain provient de

la crdation d’un r6seau de coherence entre les niveaux a et a’, ces coh6rences relaxent avec un taux

r aa’ qui determine la largeur de la courbe de gain.

On voit que le gain n’est susceptible d’exister qu’en presence de collisions (yap :0 0) et qu’il est supdrieur

A l’absorption lin6aire si :

A pression 6,levde (.Bp >> r a/2)’ il faut que

d2 1 2:::. -Sfraa’ 15 1 , condition que 1’on peut rdaliser meme lorsque d2l .--c I ð I Le calcul perturbatif à

l’ordre 3 semble indiquer qu’il peut y avoir amplifica-

tion de 1’onde E2 pourvu ue ð ð2 - ð1) soit n6gatif

et d2l 1 soit supérieur a 18 I r a’ao Nous verrons que

ce r6sultat ne subsiste pas dans le cas d’un calcul A

tous les ordres.

(6)

3.4 SYSTÈME EN A.

-

La resolution perturbative à

l’ordre 3 en champ des 6quations devolution de la matrice density donne pour X2" 1’expression sui-

vante :

On voit que l’interaction avec l’onde intense El augmente 1’absorption lindaire. Cet effet est du au

pompage optique qui transfere les atomes du sous-

niveau m = -1 vers les sous-niveaux m

=

0 et

m = 1. Le deuxi6me terme proportionnel a f2 2

existe meme en 1’absence de collisions. Il correspond

a la crdation d’un rdseau module de cohdrence Zeeman entre les sous-niveaux m = - 1 et m = + 1 dans le niveau fondamental. Ce terme est un terme de gain si 51 (52 - 61) est ndgatif et il est supdrieur à l’ absorption lin6aire si :

Cette indgalit6 est v6rifide pour des intensity tr6s faibles ne saturant pas le pompage optique (l2 f : 21 -3 1 yg x (15 1 )/(1’ab))- Cependant, le calcul fait

au paragraphe suivant et impliquant les termes

d’ordre sup6rieur en 03A91 montre que la conclusion concemant l’amplification doit etre reexamin6e.

4. Calcul a tous les ordres en 6X i.

Le calcul perturbatif a l’ordre 3 en l21 effectud au paragraphe pr6c6dent semblerait indiquer que l’on a

amplification de l’onde E2 dans les quatre configur-

ations 6tudides. Dans ce paragraphe, nous allons

discuter le r6sultat du calcul a tous les ordres en

03A91 qui montre qu’en fait il ne peut jamais y avoir

d’amplification lorsque les ondes pompe et sonde

interagissent sur des transitions differentes.

Pour calculer X2" a tous les ordres en n l’ on utilise

une m6thode perturbative. Cette m6thode consiste à calculer d’abord la matrice densite (0)p a l’ordre zero

en n 2- et a tous les ordres en n 1. (0) p est solution de

1’equation :

Ho est l’hamiltonien atomique, V, ddcrit le couplage

atomes-onde intense El et dp /dt I relax. d6crit 1’effet de la relaxation (emission spontan6e + collisions d6phasantes). Dans le cas des configurations (1) et (3), on est ramene au probl6me d’un syst6me a deux

niveaux ferme interagissant avec une onde intense et la solution est bien connue [10]. On obtient :

avec

Dans le cas des configurations (2) et (4), on est

ramen6 a l’étude d’un syst6me a deux niveaux

)ouvert. Si on suppose que Ta > y g et que Fp est tr6s

petit devant Ta, on peut ndghger Ie niveau excit6 et

on obtient :

On cree aussi une coherence p ab qui vaut :

Connaissant (0)p, on en ddduit (1)p en rdsolvant son dquation devolution qui s’écrit :

ou V2 est l’hamiltonien d’interaction entre les atomes et l’onde E2. La resolution de cette equation est

laborieuse mais dvidente ; elle nous donne en par- ticulier la composante de la polarisation atomique

evoluant en exp - i (W 2 t - k2 - r ). A partir de cette

composante, on obtient X 2 et donc sa partie imagi-

naire X2". Nous ddtaillons maintenant les rdsultats dans les diverses configurations envisagdes.

4.1 SYSTEME FERMÉ A DEUX NIVEAUX.

-

Pour cette configuration, on obtient :

avec

Cette formule montre que l’amplification de l’onde

E2 existe 6galement en l’absence de collisions.

(7)

2032

Cependant, lorsque Pp

=

0, le terme de gain varie

comme x2, c’est-A-dire comme 03A914 (a l’ordre le plus

bas en d2l). Ce terme correspond a la creation d’un rdseau rdel d’atomes excites par le processus de diffusion a trois photons [3, 7]. Le second terme de

la formule pr6c6dente varie comme une courbe en dispersion qui est maximum lorsque 15 1 - ’6 21 est

dgal a :

On voit donc que la largeur de cette dispersion varie

de 7B a T ab lorsque x varie d’une valeur tr6s petite

devant 1 A une valeur tr6s grande devant 1. Lorsque

x 1, on est dans un regime de taux de pompage et

on crde un reseau de population ; par contre lorsque

x > 1, on est dans un rdgime d’oscillation cohdrente,

les fonctions d’onde des niveaux a et b dtant

compl6tement mélangées par l’interaction avec le

champ pompe. Le maximum du gain A intensite

D2 donn6,e est égal à :

Pour qu’il y ait amplification, il faut que le second terme soit supdrieur au premier ; il faut donc que :

En 1’absence de collisions, la condition d’amplifi-

cation s’£crit :

Dès ue le taux de collision est supérieur a

/2r,b ,,

, ..

Ta I ¡; t ’ , la valeur de 1’intensite critique est la

meme que celle obtenue par un traitement pertur- batif a 1’ordre 3, c’est-à-dire que la condition d’ampli-

fication s’ecrit :

Le calcul exact a tous les ordres montre donc

qu’avec ou sans collisions une amplification par

mdlange a deux ondes est possible pour un syst6me

ferme a deux niveaux.

4.2 SYSTEME OUVERT A DEUX NIVEAUX.

-

Dans cette situation, nous avons montre au paragraphe

3.2 que le processus de gain existe en 1’absence de

collisions, le reseau reel dans le niveau fondamental 6tant cree par diffusion Rayleigh. Dans ce para-

graphe ou l’on tient compte a tous les ordres de

l’interaction avec l’onde El, on se limitera au cas ou

il n’y a pas de collisions, c’est-A-dire ou rab est dgal à (Ta + r b) /2. Le but de ce calcul est de verifier que le gain subsiste lorsqu’on tient compte de la satu- ration par l’onde intense. Dans ces conditions, on

trouve pour X 2 :

avec

On voit que le terme de couplage est maximum

lorsque 152 - 811 [ est dgal a :

Il ne faut pas oublier que ce calcul ndglige compl6te-

ment la contribution du niveau excite, ce qui est justifid si x est tr6s petit devant un. N6anmoins, compte tenu de la tres grande difference existant entre yg et Fab, Felargissement de la courbe de gain

n’est a priori pas négligeable lorsque x augmente.

La valeur du maximum de X 2. a intensit6 donnde vaut :

Pour qu’il y ait amplification, il faut que le terme de

couplage soit supdrieur a l’absorption lineaire, c’est-

a-dire :

Le terme du second membre de la formule (31) est

une fonction croissante de n 1 variant entre 0 et une

valeur asymptotique S / (r a + r b) qui par hypoth6se

est tr6s grande. On voit donc qu’il suffit que

x soit supdrieur a 6 yg/ 5 1 pour que X" soit ndgatif

et que l’on ait amplification. N6anmoms, on peut remarquer sur la formule (30) que xf passe par un extremum lorsque 2 Tp/3

=

yg. Pour la valeur cor-

respondante de l’intensit6,, le gain est maximum

pour S2 - 61 = 2013 2 yg et ce maximum vaut - Xo/S.

(8)

4.3 SYSTTME A TROIS NIVEAUX EN V.

-

Dans le

paragraphe 3.3, on a dtudid le gain A l’ordre 3 en n1 en presence de collisions. Rappelons qu’en

l’absence de collisions, une amplification ne saurait

exister A cet ordre de perturbation. Ce calcul pertur- batif, qui est a priori valable si f2l -. 18 1 1 semble

indiquer la possibilite d’une amplification des que

03A912 > r a’ a I ð I. Cependant, le calcul a tous les ordres

nous montre qu’en presence de collisions, il y a deux

param6tres de saturation a considérer : x

=

n r/ ð 2

et s = D 12/Fa 15 qui est grand devant x. Nous allons

dtudier en detail le comportement de X 2 lorsque

x est suppos6 tr6s petit devant 1 mais s quelconque.

Dans ces conditions, on obtient :

et

On voit qu’outre le gain non lineaire induit par

pression (second terme du crochet proportionnel à yp), il apparait un nouveau terme d’absorption (troisi6me terme du crochet) variant comme n 4 Le

terme en absorption est maximum lorsque :

On voit que la position de la resonance est ddplacde

sous 1’action de 1’onde El qui ddplace les niveaux b

et a tandis que le niveau a’ n’est pas d6placd. Plus pr6cisdment, le niveau a en presence de l’onde

intense Ei non r6sonnante est deplace [11], son 6nergie devient Ea + Iínf/4 ð1, par consequent

0 a’a qui est 6gal a (Ea’ - Ea)/Ií devient

Wa’a - nf/4 ð1.

Les positions des extrema du second terme du

crochet de (32) sont modifides de la meme manure par 1’effet de deplacement lumineux. Le terme suppl6mentaire d’absorption apparait a l’ordre 4 en

03A91 car il provient de la creation d’une population

rdelle dans le niveau a par excitation lumineuse assistee par collision. Cette population est donc à

l’ordre le plus bas dgale A (nf/ðf)(f3p/ra). A

partir de cette population r6elle dans le niveau

excite on cree par effet Raman (Fig. 2) un reseau de

cohdrence entre les niveaux a et a’. C’est la diffrac-

Fig. 2.

-

Origine des termes d’absorption non lindaire suppldmentaire pour E2 dans le cas d’un atome A trois niveaux en V. L’excitation assist6e par collision de a (Fig.

2a) est suivie d’un processus Raman entre a et a’ (Fig. 2b).

[Origin of the non linear extra-absorption term of E2 for a V type three-level atom. A collision-induced excitation of a (Fig. 2a) is followed by a Raman process between a and a’ (Fig. 2b).]

tion de l’onde El sur ce r6seau qui induit un champ E2 6voluant spatiotemporellement comme E2 mais

en opposition de phase. Il faut remarquer que le rapport entre ce terme d’absorption et le terme de gain est de l’ordre de s = n r/ r a ð et qu’il n’est donc

pas 16gitime de le negliger lorsque 03A912 > r a 5 (condi-

tion d’amplification dans un calcul limite a l’ordre

3).

Pour savoir si l’onde E2 peut etre amplifiée, il faut

calculer le maximum en fonction de A de la somme

des termes induits par pression. Cette somme est

maximum pour:

Pour simplifier l’écriture des formules,, on pose y

=

2 y /13 et on utilise a nouveau s

=

nr/Fa 6.

Avec ces notations, la position des extrema s’écrit :

Si on suppose 5 > 0, les termes induits par pression

du crochet de (32) valent pour d = 0394+ :

Le premier terme correspond a 1’augmentation de l’absorption lindaire, le second terme correspond à

la valeur extr6male de la difference entre le gain et 1’absorption non hndaire induites par collision. On

va montrer que le premier terme est toujours supdrieur au second. Le second est une fonction de

s, c’est-A-dire de nf qui atteint sa valeur maximale

(9)

2034

lorsque s tend vers l’infini. Cette valeur maximale est dgale a :

Il suffit donc de montrer que :

pour montrer que 1’effet global des collisions est

d’augmenter l’absorption. Le facteur r a/ r a’ a dtant

infdrieur a 2, il suffit de montrer :

pour ddmontrer l’indgalitd (38). La demonstration de cette indgalit6 est donn6e dans 1’appendice en

partant des definitions de y, .8 et 03B2’ [12] et en

utilisant l’inégalité de Schwartz.

Cette in6galit6,6tant vérifiée, on en deduit qu’il ne peut y avoir amplification de l’onde faible E2 dans un syst6me a trois niveaux en V lorsque l’onde pompe et l’onde sonde ont des polarisations crois6es.

4.4 SYSTTME A QUATRE NIVEAUX EN A.

-

Pour ce

syst6me, la valeur de 2 " a tous les ordres en n 1 est dgale

avec

On voit donc qu’il existe aussi dans ce syst6me un

terme d’absorption suppldmentaire qui apparait à

l’ordre 4 en f2l. Contrairement au syst6me envisage

dans le paragraphe prdcddent, cette absorption sub-

siste en l’absence de collisions (p

=

0). Cette absorp-

tion est due a la cr6ation par diffusion Rayleigh

d’une population rdelle dans le niveau b’. Comme dans le syst6me prdcddent, le rapport entre 1’extra

absorption et 1’extra gain est de l’ordre de f2llyg 5

et il n’est pas Idgitime de se limiter a un calcul à l’ordre 3 des lors que f22::. 1 ’YgISI.

La somme des deux demiers termes de 1’equation (40) est extr6male lorsque 3 est egal a :

avec

Si on suppose 5 positif, le minimum de cette somme se produit pour d_ et la valeur de X2" vaut en cet

extremum :

Le calcul perturbatif (cf. paragraphe 3.4) prdvoit qu’il y a amplification des que s’ est supdrieur ou dgal A 1 ; or s’ est 6gal A (112)(Tp/yg)(8/Tab) ;

comme le rapport B/Fab est de l’ordre de 103, on’

voit que l’on peut satisfaire simultandment s’ > I,

Tp « yg. On peut donc supposer que le pompage

optique est non sature (F p yg) ; dans ces condi-

tions, la formule (42) se réécrit:

On a obtenu cette formule en supposant que

Fab et T ab, sont egaux. Le second terme est une

fonction monotone croissante qui tend vers 1/2 lorsque s tend vers l’infini. On voit donc qu’a la

limite d’une tr6s grande intensite f2 2, F absorption de

l’onde E2 est diminuee par un facteur 2. Ce calcul ne

prdvoit donc pas une amplification de l’onde sonde

E2 dans un syst6me A trois niveaux en A.

5. Conclusion.

Les principaux rdsultats de ce travail sont donc les suivants :

-

Contrairement a ce que semble indiquer un

calcul au troisi6me ordre, une amplification par

mdlange a deux ondes n’est pas possible lorsque les

faisceaux pompe et sonde interagissent sur des

transitions diff6rentes. En particulier, il n’est pas

possible d’utiliser des polarisations orthogonales

pour ces faisceaux.

-

En revanche, une amplification est susceptible

d’exister lorsque les faisceaux pompe et sonde

interagissent sur la meme transition. Le calcul a tous les ordres en champ confirme alors les rdsultats du calcul a l’ordre le plus bas.

-

Dans le cas d’un syst6me ouvert, le seuil d’amplification apparait pour des intensitds du fais-

ceau pompe plus petites que dans le cas d’un systeme

ferme. Le maximum de 1’amplification se produit

alors pour un ddsaccord entre faisceau pompe et

sonde de l’ordre du temps de relaxation du niveau

fondamental.

(10)

Appendice.

La definition de la partie collisionnelle Tab de Tab est [12] :

N est le nombre de perturbeurs par unite de volume.

On int6gre sur toutes les valeurs du param6tre d’impact b et de la vitesse relative v. f (v ) est la

distribution de Maxwell-Boltzmann. cp est le dépha-

sage de la coherence optique p ab produit par la collision.

On a de meme :

On voit donc que l’on peut ecrire r c , ra’ b

ou f (x ) et g (x) sont des fonctions complexes. En

utilisant les relations (44), (45), (46), (47) et (48), il

est facile de montrer, par une ddmarche s’inspirant

de [13], que :

En utilisant l’indgalitd de Schwarz :

et

On en ddduit donc que :

Comme nous avons suppose que les trois taux de relaxation rba, rca, b et rjg, sont r6els, nous en

ddduisons l’indgalit6 :

qui, compte tenu de nos definitions, s’écrit :

Bihliographie [1] WHITE, J. D., CRONIN-GOLOMB, M., FISHER, B. and

YARIV, A., Appl. Phys. Lett. 40 (1982) 450 ; RAJHENBACH, H. and HUIGNARD, J. P., Opt. Lett.

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[3] GRYNBERG, G., LE BIHAN, E. and PINARD, M., J.

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[4] GRAND-CLÉMENT, D., GRYNBERG, G. and PINARD, M., Phys. Rev. Lett. 59 (1987) 40.

[5] GRUNEISEN, M. T., MACDONALD, K. R. and BOYD, R. W., J.O.S.A. B 5 (1988) 123.

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[10] HAROCHE, S., HARTMANN, F., Phys. Rev. A 6 (1972)

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[11] COHEN-TANNOUDJI, C., DUPONT-ROC, J. and GRYN- BERG, G., « Processus d’Interaction entre Atomes et Photons » Chapitre II, Inter Editions,

Paris (1988).

[12] OMONT, A., Prog. Quant. Electron. 5 (1977) 69.

[13] GRYNBERG, G., J. Phys. B 14 (1981) 2089.

Références

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