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L'exactitude est la politesse des rois, a-t-on coutume de dire, on pourra dire aussi, et avec bien autant de raison, qu'elle est la politesse de la République française.

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Texte intégral

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.

jtmm fum-m «•

Deuxième année. — N0 38

a M. Jules Gfeller, au Palais fédéral Berne

Mercredi 16 mai 1888.

ABONNEMENTS

Uo au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

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Les annonceii se paient d

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avance

P r i x du numéro 10 centimes B u r e a u x : R u e Neuve 3 8

a

Exposition universelle de 1889 Les travaux du Champ-dc-Mars sont menés avec Ia plus grande activité, aussi malgré ce que peuvent prétendre certains pessimistes, on peut affirmer dès mainte- nant que les constructions seront livrées aux exposants assez tôt pour que chacun d'eux puisse être à sa place le jour de l'ouverture.

L'exactitude est la politesse des rois, a-t-on coutume de dire, on pourra dire aussi, et avec bien autant de raison, qu'elle est la politesse de la République française.

Mais c'est peu d'être à l'heure, quand cela ne doit servir à rien, vont assuré- ment dire quelques-uns de nos lecteurs, qui suivant une opinion malheureusement trop répandue, pensent que l'exposition de 1889 sera un four complet.

Et pourquoi donc, je vous prie, l'expo- sition serait-elle un four?

Les uns disent, je le sais, qu'on a commis une lourde faute en la faisant coïncider avec les fêtes du centenaire de la Révolution française, car on ne peut admettre que les grandes nations de l'Europe, toutes gouvernées par un souve- rain, viennent prendre part à une fête qui sera la glorification de la chute d'une monarchie et la mise à mort d'un mo- narque.

D'autres veulent à toute force qu'une guerre entre la France et l'Allemagne soit inévitable, soit imminente et quand on leur parle de l'ouverture de l'exposi- tion, ils sourient de votre naïve confiance et vous répondent que l'heure de la guerre sonnera bien avant celle de l'ouverture de l'exposition.

De telles idées, si on n'y portait remède, pourraient avoir les conséquences les plus fâcheuses non seulement sur le succès de l'exposition, mais aussi sur notre avenir industriel et commercial.

En ce moment, toutes les nations de l'Europe tentent les plus grands efforts,

font les plus grands sacrifices pour déve- lopper à l'intérieur et à l'extérieur les diverses branches de leur commerce et de leur industrie, et c'est à ce moment même que certaines personnes, parmi lesquelles malheureusement on trouve des commerçants et des industriels, choisissent pour se décourager et tenter de décourager ceux qui envisagent encore l'avenir avec confiance.

Le manque 4e confiance en soi, qui engendre l'hésitation et par conséquent l'inaction, est le pire des défauts pour un homme et surtout pour un peuple.

Ces craintes, ce manque de confiance, il est facile de voir d'où ils proviennent.

Ils ont plusieurs causes, sans doute, mais la principale responsabilité doit être laissée à l'inqualifiable conduite de cer- taine presse, qui ne voit dans cet état des esprits qu'elle a créé, qu'une occasion d'augmenter la vente de ses numéros.

Sait-on que l'affaire Schnaebelé a pres- que doublé le tirage de plusieurs journaux et sait-on que dans toute cette affaire il n'y avait rien, absolument rien qui puisse donner motif à une déclaration de guerre?

Au ministère des affaires étrangères, on n'a pas eu une minute d'inquiétude. Et pourtant tous ou presque tous nous avons cru être à la veille d'une guerre. Il y a déjà bien des années que cet état de choses dure. Les capitaux se cachent, restent inactifs — consultez le chiffre des dépôts à la Banque de France — les in- dustriels restreignent leur production, les commerçants cessent de s'approvisionner et la gêne arrive pour tdut le monde.

Aussi en est-on venu à ce point qu'on entend souvent autour de soi, des gens désirer que la guerre se fasse au plus vite, parce qu'elle est la seule solution possible de la crise !

Et pourtant la conviction intime de tous les gens sensés qui louchent aux affaires du pays d'assez près, pour se faire en toutes choses une opinion directe, à l'abri de l'influence malsaine de la presse,

est que nous n'avons jamais été aussi éloignés d'une guerre.

Pour qu'une guerre se produise, ne faut-il pas qu'elle soit utile à quelqu'un ou du moins qu'on la suppose telle ? Et à qui donc cette guerre dont on nous montre sans cesse le spectre menaçant serait-elle utile? Pas à l'Allemagne, sans doute, et encore bien moins à la France !

Il nous est impossible dans cet article de nous étendre sur cette question, qui du reste sort du cadre d'un journal pro- fessionnel, mais nous prions nos lecteurs de prendre la peine d'y réfléchir eux- mêmes, avec calme, avec leur seule raison, en ne tenant aucun compte des dires de la presse politique, qui toujours n'est guidée que par l'esprit de parti ou par le désir du gain.

Si depuis cinq ou six ans, nous avions travaillé avoc ardeur, sans tenir compte de tous ces bruits de guerre, qui, nous venons de le dire, sont toujours répandus ou au moins exagérés par des gens qui y trouvent leur intérêt, la crise actuelle n'existerait pas et notre commerce serait prospère.

Nous arrivons au deuxième argument des pessimistes : Les grandes nations ne participeront pas à l'exposition parce qu'on y fêtera l'anniversaire de la Révo- lution.

Cet argument [n'est pas mieux fondé que le précédent.

Il est vrai que les nations ont montré d'abord peu d'empressement à envoyer leur adhésion à l'exposition, mais la mort de Louis XVI, croyez-le bien, n'avait rien à voir là-dedans, et la forme de notre gouvernement pas davantage.

Qu'on n'oublie donc pas que l'Angle- terre a toujours été la plus empressée parmi les nations de l'Europe, à prendre part aux expositions organisées en Amé- rique.

Les nations voisines, tout comme tant

de Français, ont cru simplement à l'immi-

nence d'une guerre avec l'Allemagne.

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162 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Aujourd'hui ces craintes se sont dissi- pées et toutes les nations y compris l'Alle- magne se préparent à venir prendre part à ce grand concours international, où elles vont pouvoir se rendre compte du résultat des efforts qu'elles ont faits de- puis quelques années.

Si nos lecteurs ne veulent pas partager notre optimisme, qu'ils se rendent au ministère du commerce, et là, sur des documents précis et officiels, ils verront que cette exposition s'annonce comme devant être très brillante.

Plusieurs nations, il est vrai, n'y pren- dront part officiellement, mais ce sont ces nations-là même qui ont voté les crédits les plus élevés pour permettre à leurs représentants d'y figurer avec éclat.

Que pouvons-nous demander de plus ? Que notre fabrique, loin 3e se laisser aller au découragement, fasse donc de grands efforts afin que cette exposition soit pour la bijouterie, l'orfèvrerie, la joaillerie, l'horlogerie française, une occa-

sion de plus d'affirmer la supériorité de leurs produits sur ceux des nations voi- sines et de montrer qu'elles ont toujours le monopole du beau et du bon goût.

(Moniteur de la Bijouterie et de l'Horlogerie.)

Propagande commerciale à l'étranger.

A aucune autre époque l'activité com- merciale ne s'est présentée avec un ca- ractère aussi fiévreux que de nos jours.

Les moyens de publicité et de réclame mis en œuvre par les hommes de la génération antérieure à la nôtre font sourire nos con- temporains, tant ces procédés sont empreints de naïveté et tant ils sont parcimonieusement utilisés.

Aujourd'hui la réclame est devenue un art dont l'usage peut grandement faciliter le succès. Le temps n'est plus où le producteur attendait patiemment derrière son comptoir l'arrivée du client, et où la réputation acquise par un article se transmettait comme un fonds de commerce. Du nouveau, toujours du nou- veau, tel est le cri du jour. Chacun s'évertue donc à imaginer des combinaisons autres que celles en usage. Puis, quand il croit avoir mis la main sur une idée originale, vite, par les mille voix de la réclame, il le proclame au loin.

Dans celte lutte insensée, ce n'est pas le plus intelligent producteur, mais le plus habile vendeur qui réussit. Négliger le se- secours de la publicité était donc se priver d'une force réelle et indispensable. Long- temps nos industriels, confiants dans l'excel- lence de leur fabrication, se sont reposés sur le mérite seul de leurs produits. C'était un tort. Nos concurrents actifs et déterminés le leur ont bien fait voir. En présence des difficultés toujours croissantes, une activité plus grande dans le domaine de la réclame s'impose énergiquement.

L'horlogerie suisse en particulier sait mieux qu'aucune autre industrie nationale, combien la réclame hardie, efirontée même, de ses concurrents étrangers, lui a été préjudiciable.

Appeler son attention sur cette question semblerait par conséquent inutile, si nous ne savions combien peu encore il a été fait pour réagir contre l'envahissement américain et lui opposer l'arme efficace d'une publicité

collective entreprise suivant un plan déter- miné et poursuivie avec ténacité.

Dans cet ordre d'idées nous saluons avec plaisir l'apparition de deux organes de pu- blicité nouveaux spécialement créés en vue de la propagande dans l'Amérique centrale et méridionale. Ces publications, c'est là une conditions indispensable de la réussite, sont rédigées dans la langue des pays qu'il s'agit d'atteindre. Une d'elle, intitulée Observador- Sul-Americano, paraît mensuellement à Schaffhouse, en langue portugaise. Elle est répandue gratuitement en Portugal et dans 680 villes et villages du Brésil. L'autre publi- cation, La ladustria suiza, de Bâle, est tirée à 1000 exemplaires. Imprimée en langue espagnole, elle sert à faire connaître où elle est distribuée gratuitement chaque mois, les industries suisses en Espagne et dans les pays de langue espagnole de l'Amérique.

Nos vœux accompagnent ces utiles publi- cations qui peuvent puissamment contribuer au développement de nos relations avec l'é-

tranger. G.

NOUVRLLKS DIVERSES

G r a n d c o n c o u r e i n t e r n a t i o n a l d e s s c i e n c e s e t d e l ' i n d u s t r i e , à B r u x e l l e s . Le vorort de l'Union suisse du commerce et de l'industrie écrit de Zurich que l'exposition qui doit coïncider avec ce grand concours est encore fort en retard, bien que la date otficielle de son ouverture ail été fixée au 1ϋΓ mai 1888. Une certaine réserve paraît, selon lui, de rigueur en présence des lacunes de cette entreprise.

S o c i a l i s t e s a l l e m a n d e . — Les rédac- teurs du Sozialdemokrat expulsés de Suisse ont quitté dimanche, à 1 h. 20, Zurich, se dirigeant sur Bâle pour Londres. Des sociétés ouvrières leur ont fait cortège de la Tonhalle à la gare, où MM. Merk et Tauscher ont pro- noncé des discours. Quarante compagnons ont accompagné les expulsés jusqu'à Baden (àrgovie).

D e u x i è m e c o n c o u r s o u v e r t p a r l e J o u r n a l s u i s s e d ' h o r l o g e r i e . — Le Comité-directeur du Journal suisse d'horlo- gerie ouvre un concours pour des mémoires inédits sur

L'EMBOÎTAGE DE LA MONTRE

Les concurrents sont libres de traiter ce sujet comme ils le jugeront le plus convena- ble ; toutefois le Comité croit devoir attirer plus spécialement leur attention sur les points suivants :

β De la boîte en général, en ce qui concerne

« la protection du mouvement contre les in-

« fluences extérieures (chocs, poussière, hu-

« midité, etc.); forme, charnières et ressorts

« de fermeture. »

« Emboîtage et systèmes de mise à l'heure

« des montres simples et compliquées. Pré-

<r cautions à prendre pour le montage de la Ï boîte, principalement dans les pièces com-

« pliquées, afin d'assurer les fonctions du

« mécanisme tout en en facilitant l'emploi. »

« Pendants et couronnes; divers systèmes,

« en insistant sur IeS plus pratiques. » Le concours n'a trait qu'aux montres à remontoir; on laissera de côté celles à clef et les bijoux-montres.

Comme précédemment, le Comité demande que le sujet proposé soit traité à un point de vue purement pratique, dans un style aussi clair et aussi concis que possible. Il aura égard au fond beaucoup plus qu'à la forme, et engage à concourir toutes les personnes qui connaissent la matière, alors môme qu'elles seraient peu habituées au maniement I de la plume. Les concurrents peuvent aussi

traiter un point spécial, s'ils désirent ne pas aborder l'ensemble de la question.

Les travaux peuvent être écrits en français, en allemand ou en anglais. Ils devront être remis ou expédiés au Comité-directeur du Journal suisse d'horlogerie jusqu'au 30 no- vembre 1888, délai qui en aucun cas ne sera prolongé.

Une somme de 150 francs sera appliquée, s'il y a lieu, à un ou plusieurs prix. -Un diplôme spécial sera en outre remis aux con- currents qui auront obtenu un prix ou une mention.

Chaque mémoire devra porter une devise ou un chiffre qui sera répété sur un pli cacheté renfermant le nom et l'adresse de l'auteur.

Le Journal suisse d'horlogerie se réserve le droit, s'il le juge convenable, de publier tout ou partie des travaux reçus ; ceux qui n'auront pas été récompensés pourront être réclamés par leurs auteurs après l'annonce du résultat du concours.

C o n t r ô l e f é d é r a l d e s o u v r a g e s d ' o r e t d ' a r g e n t . — Le département fédéral des affaires étrangères (division du commerce) fait actuellement imprimer, sous forme de 1e r supplément au recueil des dispositions en vigueur concernant la garantie et le con- trôle officiels du titre des ouvrages d'or et d'argent, les nombreuses prescriptions nou- velles arrêtées sur celte matière par l'autorité fédérale depuis le mois d'avril 1885 à aujour- d'hui.

Ce supplément, fort de 90 pages, sortira de presse vers le 15 mai prochain ; le prix en est fixé à 1 fr. l'exemplaire broché, fr. 1. 20 l'exemplaire cartonne et 2 fr. l'exemplaire relié.

Les demandes d'exemplaires de cette pu- blication peuvent dès maintenant être adres- sées au bureau fédéral de contrôle des ou- vrages d'or et d'argent, à Berne. -

l i a f o r t u n e d e l a C o n f é d é r a t i o n . — Le compte d'Etat de la Confédération suisse pour 1887 boucle ainsi :

Recettes Fr. 59,586,972 Dépenses » 56,829,996 Excédent de recettes Fr. 2,756,976 La fortune de l'Etat à la fin de l'année der- nière se présente ainsi :

Actif Fr. 66,483,363 Passif » 38,984,981

Fortune nette Fr. 27,498,382 S t a t i s t i q u e d e s s a l a i r e s . — Une com- mission préconsultative, réunie à Berne le 4 mai, sous la présidence de M. le conseiller fédéral Deucher, chef du département de l'industrie et de l'agriculture, a reconnu que de grandes difficultés s'opposaient actuelle- ment à l'exécution d'une statistique générale des salaires. La commission recommande de se borner, provisoirement et à titre d'essai, à un relevé partiel dans le district de VVinter- thour.

C e r t i f i c a t s d ' o r i g i n e e n I t a l i e . — La direction générale des douanes d'Italie a transmis à la légation suisse à Rome, au sujet de la position prise par l'autorité ita- lienne à l'égard des certificats d'origine suis- ses, des renseignements dont nous extrayons ce qui suit :

« Les douanes italiennes repoussent les certificats d'origine délivrés par les autorités locales, lorsque celles-ci se bornent à en- registrer les déclarations faites par les expé- diteurs ou à légaliser la signature des décla- rants. De tels moyens de preuve de l'origine des marchandises importées en Italie n'ont aucune valeur aux yeux de l'administration de ce pays. Cette administration estime que, lorsque la personne qui fait la déclaration

(3)

' -

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE 163

d'origine, est simplement l'expéditrice de la marchandise, elle peut avoir un intérêt à faire passer pour des produits du sol ou de l'in- dustrie de la Confédération suisse des mar- chandises françaises qui, bien qu'entrées dans le libre trafic suisse, n'en demeurent pas moins des produits français frappés des droits du tarif de représaille. Le gouverne- ment italien exprime le vif désir que les autorités suisses exercent un contrôle sur la véracité des déclarations formulées par les

•expéditeurs avant que d'établir les certificats d'origine lesquels, afin de répondre aux exi- gences des douanes italiennes, devraient être

rédigés à peu près comme suit :

« A la requête de . . . . résident à . . . .,

« l'autorité soussignée déclare que les mar-

« chandises sous-désignées , ren-

« fermées en (caisses, balles, etc.)

« sous les marques et numéros suivants . . .

« . . . , d u poids brut de . . . kg, marchan- de dises destinées à . . . ., résidant à . . . .,

« expédiées par l'entremise de

·« , sont d'origine suisse et provien-

ne nent de la fabrique de . . . . à » Par cette mesure, lîautorité italienne n'en-

tend pas charger la Suisse d'une garantie matérielle ; elle voudrait seulement lui impo- ser une obligation morale. D'après elle, les autorités suisses ne sauraient pas se con- tenter des affirmations des expéditeurs, mais elles devraient s'assurer de la sincérité des déclarations avant que de délivrer les certifi- cats d'origine. Des fabricants seuls sont inté- ressés à ne pas couvrir de leur nom des marchandises étrangères, aussi ne saurait-on être assez sévère dans le contrôle à exercer

•envers les personnes qui s'occupent simple- ment de l'expédition des marchandises en Italie. »

U n i o n s u i s s e d u c o m m e r c e e t d e l ' i n d u s t r i e . — L'assemblée ordinaire de cette union a eu lieu à Zurich, le 30 avril.

Elle avait été précédée d'une réunion de la chambre de commerce. Parmi les objets qui ont fait l'objet des délibérations de la cham- bre de commerce, nous remarquons : la ques- tion des traités de commerce, celle des con- sulats, l'emploi des lignes télégraphiques des chemins de fer, le retrait des pièces d'argent démonétisées, la vente des timbres-poste hors d'usage, la statistique du commerce.

On a fait valoir la nécessité d'un prompt changement dans les relations commerciales avec l'Autriche-Hongrie. La proposition d'en- voyer une mission commerciale dans la Répu- blique Argentine a été reçue assez froidement;

toutefois, le vorort consacra à cette question, ainsi qu'à celle des musées commerciaux, l'attention que toutes deux méritent. Il a été décidé de ne pas intervenir à l'égard du retrait des anciennes pièces d'argent — HeI- vétia assise—, l'administration estimant avoir accordé des délais suffisants. En revanche, Ia mise en vente d'anciens timbres non oblitérés a paru présenter des inconvénients ; en par- ticulier, on a insisté sur le fait que des per- sonnes inexpérimentées pourraient être trompées au moyen de ces timbres, car ceux-ci sont parfois remis en paiement, ou peuvent être employés pour des affranchisse- ments. Des plaintes se sont élevées touchant les déclarations incomplètes ou négligées remises à la statistique du commerce. L'au- torité compétente sera invitée à appliquer sévèrement la loi aux délinquants.

L'assemblée des délégués a entendu, après l'expédition des affaires courantes, un rapport de M. Ed. Meylan de Genève, sur la conclu- sion de traités internationaux relatif à Γexé-

cution des jugements en matière civile. Une résolution prise invite le Conseil fédéral à examiner si et avec quels Etats il serait pos- sible de s'entendre sur des bases analogues à celles de la « convention sur la compétence judiciaire* et l'exécution des jugements en matière civile J> conclue avec la France le 15 juin 1869. La question des taxes de pa- tente des voyageurs de commerce a fait l'objet de longues discussions au terme desquelles le vorort a été invité à recueillir immédiate- ment l'avis des sections sur des points déter- minés et à agir en conséquence. En termi- nant, l'assemblée a exprimé le ferme espoir que la situation intenable de la Suisse dans les relations commerciales avec l'Italie serait bientôt modifiée d'une façon conforme aux intérêts nationaux.

T r a i t é d ' é t a b l i s s e m e n t a v e c l a B e l - g i q u e . — Les instruments de ratification du nouveau traité d'établissement, conclu le 4 juin 1887 entre la Suisse et la Belgique, ont été échangés à Berne le 7 courant. D'après l'article 6 de ce traité, celui-ci entrera en vigueur le 7 juin prochain.

C h a n g e s France à vue Bruxelles

Italie Londres Amsterdam Allemagne Vienne

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100 12V2

99 95 99 30 25 35 209%

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100 05 99 60 25 37V2

210 124 25 199 «/a 12 mai

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COURS DES MÉTAUX

A r g e n t U mai

292 50

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

V I L L E DE G E N È V E

Le Conseil administratif prolonge j u s q u ' a u 3 1 [ m a i c o u r a n t l'inscription ouverte pour la place de m a î t r e

« h a r g é tic l ' e n s e i g n e m e n t d e l a f a b r i c a t i o n

«les m o u v e m e n t s «le m o n t r e s p a r l e s p r o c é d é s m é c a n i q u e s dans l'école d'horlogerie de la ville de Genève.

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