• Aucun résultat trouvé

Nombres complexes Le retour DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nombres complexes Le retour DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD"

Copied!
55
0
0

Texte intégral

(1)

Nombres complexes

Le retour

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD

Blaise Pascal

septembre 2016

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 1 / 35

(2)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle leplan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appeléaffixe deM(x;y)etM(x;y) estl’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

(3)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appeléaffixe deM(x;y)etM(x;y) estl’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 2 / 35

(4)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appeléaffixe deM(x;y)etM(x;y) estl’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM.

L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

(5)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) estl’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM.

L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 2 / 35

(6)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM.

L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

(7)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appeléaxe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 2 / 35

(8)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appelé axe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

(9)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appelé axe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointAa pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 2 / 35

(10)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appelé axe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointA a pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

(11)

Définition 1

Le plan muni d’un repère orthonormé direct(O;~u , ~v)s’appelle le plan complexe.

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe deM(x;y)etM(x;y) est l’image dez=x+iy. Souvent on notezM ouml’affixe deM. L’axe(O;~u)est appelé axe réel et l’axe(O;~v)est appelé axe des imaginaires purs.

Dire par exemple « le pointA a pour coordonnées(2 ; 3)» est synonyme de « le pointAa pour affixe 2 + 3i».

Attention !

On dit « le pointd’affixe2 + 3i», et non pas « le point2 + 3i». . .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 2 / 35

(12)

Définition 2

Le nombre complexez=x+iy est appeléaffixe du vecteurw~ x

y

et souvent notézw~.

Le vecteurw~ x

y

est le vecteurimage de z=x+iy.

(13)

Définition 2

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe du vecteurw~ x

y

et souvent notézw~.

Le vecteurw~ x

y

est le vecteurimage de z=x+iy.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 3 / 35

(14)

Définition 2

Le nombre complexez=x+iy est appelé affixe du vecteurw~ x

y

et souvent notézw~.

Le vecteurw~ x

y

est le vecteur image dez=x+iy.

(15)

Exercice 1

Dans le plan complexe :

1.

Représenter le pointAd’affixe2−3i;

le pointB(−1 + 2i); le pointC tel quezC = 2i.

2.

Tracer un représentant du vecteurw(1 + 3i)~ ; un représentant du vecteur~td’affixe2−i.

3.

Représenter~sle vecteur somme de w~ et~t. Quelle est l’affixe de~s?

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 4 / 35

(16)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

(17)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 6 / 35

(18)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, etλun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

(19)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, etλun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 7 / 35

(20)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

(21)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 7 / 35

(22)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

(23)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuIdu segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 7 / 35

(24)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuI du segment [AB] a pour affixezI = zA+zB 2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

(25)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuI du segment [AB] a pour affixezI = zA+zB

2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC 3 .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 7 / 35

(26)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuI du segment [AB] a pour affixezI = zA+zB

2 .

(27)

Propriété 1 (Affixe d’un vecteur)

Le vecteur−→AB a pour affixezBzA.

Propriété 2 (Somme et produit d’un vecteur par un réel)

Soient−w1un vecteur d’affixe zw1 et−w2 un vecteur d’affixezw2, et λun nombre réel.

1.

L’affixe de−w1+−w2estzw1+zw2.

2.

L’affixe deλw1estλzw1.

Propriété 3 (Milieu et centre de gravité)

Le milieuI du segment [AB] a pour affixezI = zA+zB

2 .

Le centre de gravité G d’un triangle ABC a pour affixezG= zA+zB+zC

3 .

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 7 / 35

(28)

Exercice 2

Dans le plan complexe muni du repère orthonormé direct(O;~u , ~v), on considère les points A,B, C et D d’affixeszA= 3 +i,zB=−1−i,zC= 2ietzD= 4 + 4i.

1.

Faire une figure.

2.

Démontrer de deux façons différentes que ABCD est un parallélogramme.

3.

Montrer que les points B, O et D sont alignés.

(29)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 9 / 35

(30)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

(31)

On le sait depuis longtemps : tout pointM du plan peut être repéré par ses coordonnées cartésiennes(x; y). Un autre repérage est possible : à l’aide des coordonnées polaires[r;θ].

rest lerayon polaire(c’est la distanceOM) etθest l’angle polaire(c’est l’angle

~ u;OM−→

, défini à2πprès).

Le lien est le suivant :

x=rcosθ et y=rsinθ rse calcule facilement :r=OM =p

x2+y2.

z=x+iy

z=rcosθ+irsinθ z=r(cosθ+isinθ)

O ~u

~v

M

x y

r θ

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 11 / 35

(32)

Définition 3

On appelle module dez=x+iy le nombre réel positif|z|=p

x2+y2. On appelle argument dez (z6= 0) et on note arg(z)toute mesure en radians de l’angle orienté(−→u;−−→

OM), oùM est le point d’affixez.

(33)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 13 / 35

(34)

Exercice 3

[Passage de la forme trigonométrique à la forme algébrique] Écrire sous forme algébrique :

1.

z1= 2 cos 3

+isin 3

2.

z2=√

3 cos −π6

+isin −π6

Exercice 4

[Passage de la forme algébrique à la forme trigonométrique] Calculer le module et un argument, et écrire sous forme trigonométrique :

1.

z3= 1 +i√ 3

2.

z4= 2−2i

(35)

Propriété 4

Pour toutz∈C, on a :zz=|z|2.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 15 / 35

(36)

Propriété 5 (Conjugué et opposé)

Pour tout nombre complexenon nulz, on a :

1.

|z|=|z| et

arg(z) =−arg(z) [2π].

2.

| −z|=|z|etarg(−z) = arg(z) +π [2π].

M(z) r

θ

M0(z) r

−θ

M00(−z) r

θ+π

(37)

Propriété 6 (Arguments d’un réel, d’un imaginaire pur)

Soitzun nombre complexe.

1.

zest réel équivaut àarg(z) = 0 [2π]ouarg(z) =π[2π]ouz= 0.

2.

zest imaginaire pur équivaut à argz=π

2 [2π] ouargz=−π

2 [2π]ou z= 0.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 17 / 35

(38)

Propriété 7 (Produit)

Pour tous nombres complexeszetz0 :

1.

|z×z0|=|z| × |z0|etarg(z×z0) = arg(z) + arg(z0) [2π].

2.

Pour tout entier naturel non nuln, on a :|zn|=|z|n et arg(zn) =narg(z) [2π]

Démonstration 1.

Piste :

I on travaille avec les formes trigonométriques :z=r(cosθ+isinθ)et z0=r0(cosθ0+isinθ0);

I on calculez×z0, on l’exprime sous forme trigonométrique (Pour cela, on aura besoin des formules d’addition1) ;

I on lit les modules et arguments dezz0sur l’expression obtenue.

(39)

Propriété 8 (Quotient)

Pour tous nombres complexes non nulsz etz0 :

z z0 = |z|

|z0| et argz

z0

= arg(z)−arg(z0) [2π]

Démonstration

Astuce : l’idée est d’utiliser le résultat obtenu pour le produit (proposition 7).

Pour cela, remarquer quez= z

z0 ×z0 et passer au module...

Idem pour les arguments.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 19 / 35

(40)

Exercice 5

Soitz=z3×z4 (oùz3etz4 sont les nombres de l’exercice 4).

Calculer le module et un argument dez.

Exercice 6

1.

Calculer le module et un argument de(1 +i)8.

2.

Soitzn= (1 +i)n. Existe-t-il des entiersntels quezn soit réel ? Si oui, lesquels ?

Attention !

Et que se passe-t-il pour la somme de deux nombres complexes ? En général :|z+z0| 6=|z|+|z0|etarg(z+z0)6= arg(z) + arg(z0).

(41)

Propriété 9 (Inégalité triangulaire)

Pour tous complexeszetz0 on a : |z+z0|6|z|+|z0|.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 21 / 35

(42)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

(43)

Propriété 10

AetB sont deux points d’affixes respectiveszA etzB. On a :

1.

AB=|zBzA| .

2.

SiAetB sont distincts, alors(~u;

−→

AB) = arg(zBzA) [2π].

Démonstration

Pour démarrer : faire un schéma, et placer le pointM tel que

−→

AB=

−→

OM...

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 23 / 35

(44)

Corollaire

SoientA, B, C etD quatre points d’affixes respectiveszA, zB, zC etzD. Alors : CD

AB =

zDzC zBzA

et (−−→

AB;−−→

CD) = arg

zDzC

zBzA

[2π]

Démonstration

À faire.

Pour le module, utiliser la compatibilité avec le quotient et la proposition précédente.

(45)

Exercice 7

SoientA(2−3i)etB(5i)dans le plan complexe muni du repère(O;~u , ~v).

On veut déterminer la nature du triangleOAB.

Méthode 1: calculer les distances OA,OB etAB. En déduire la nature du triangleOAB.

Méthode 2: déterminer le module et un argument du nombre complexe zBzA

zOzA

puis conclure.

Exercice 8

Déterminer et construire dans chaque cas l’ensemble des pointsM d’affixez vérifiant :

1.

|z−2−3i|= 5

2.

|z−3|=|z−3i|

3.

|iz+ 3|=|z+ 4 +i|

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 25 / 35

(46)

Méthode

1.

Pour traduire le fait qu’un nombre complexeZ est réel :

I Z réel⇔ =(Z) = 0;

I Z réel⇔Z=Z;

I Z réel⇔arg(Z) = 0 [π]ouZ= 0.

2.

Pour traduire le fait qu’un nombre complexeZ est imaginaire pur :

I Z imaginaire pur⇔ <(Z) = 0;

I Z imaginaire pur⇔Z=−Z;

I Z imaginaire pur⇔arg(Z) =π

2[π]ouZ= 0.

(47)

Exercice 9

Pour tout complexez6= 1 +ion poseZ =z+ 1 + 3i z−1−i.

1.

Déterminer et construire l’ensembleE des pointsM(z)du plan tels queZ soit imaginaire pur :

I par une méthode algébrique ;

I par une méthode géométrique.

2.

Vérifier ensuite avec GeoGebra.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 27 / 35

(48)

Sommaire

1. Le plan complexe 1.1 Premières propriétés

2. Distances et angles

2.1 Repérage polaire, module et arguments 2.2 Propriétés du module et de l’argument

2.3 Liens des modules et arguments avec le plan complexe, géométrie

3. La notation exponentielle

(49)

Exercice 10

Soitf la fonction deRdansCdéfinie parf(θ) = cosθ+isinθ.

1.

Montrer que, pour tousθ etθ0 dans R, on a :f(θ+θ0) =f(θ)×f(θ0).

2.

Que vautf(0)?

3.

À quelle fonction déjà rencontrée fait penser cette fonctionf?

Notation

e= cosθ+isinθ.

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 29 / 35

(50)

Exercice 11

Placer dans le plan complexe et à l’aide du cercle trigonométrique ci-contre les points d’affixes : ei0;ei2π;e;eiπ2 ;ei3 .

Préciser la forme algébrique de cha- cun de ces nombres.

O ~u

~ v

(51)

Propriété 11

|e|= 1et arg e

=θ ee0 =ei(θ+θ0)

e

e0 =ei(θ−θ0) e=e−iθ Pour toutn∈N: en

=einθ (Formule de Moivre)

Remarque

En version trigonométrique, la formule deMoivre s’écrit encore : (cosθ+isinθ)n= cos(nθ) +isin(nθ)

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 31 / 35

(52)

Définition 4 (Forme exponentielle)

z est un nombre complexe non nul. L’écriturez=re avecr=|z|etθ= arg(z) est appelée forme exponentielle dez.

Exercice 12 (Lien entre la forme algébrique et la forme exponentielle)

1.

Écrire sous forme algébrique et représenter dans le plan complexe : z1= 2ei6 .

2.

Écrire sous forme exponentielle et représenter dans le plan complexe : z2= 2−2i√

3.

(53)

Exercice 13 (Valeurs remarquables de sinus et cosinus)

On considère les nombres complexes :z1=eiπ3 ;z2=eiπ4 etZ= z1 z2

.

1.

Donner la forme exponentielle deZ.

2.

Donner les formes algébriques dez1 etz2. En déduire la forme algébrique de Z.

3.

En déduire les valeurs exactes decos12π etsin12π.

Exercice 14 (Les formules d’ Euler ) 1.

Montrer quecosθ= e+e−iθ

2 et quesinθ= ee−iθ

2i . Ce sont les

« formules d’Euler».

2.

En déduire par exemple quecos2θ= 12(cos(2θ) + 1).

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 33 / 35

(54)

Exercice 15 (Formules d’addition)

La notation exponentielle permet de mémoriser/retrouver facilement les formules de première :

1.

En écrivant queeiaeib=ei(a+b), puis en prenant la partie réelle de chacun des deux membres, retrouver la formule :cos(a+b) = cosacosb−sinasinb.

2.

De même retrouver la formule donnantsin(a+b).

3.

Grâce à la formule deMoivre, retrouver les formules donnant cos(2a)et sin(2a).

(55)

FIN

DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 11 septembre 2016 35 / 35

Références

Documents relatifs

On peut faire tourner tous les engrenages en même temps - quel que soit leur nombre - à deux conditions :.. Vérifier la transmission : il faut ajuster les engrenages de façon à ce

LUITAUD DELOBEL HALLOSSERIE (Blaise Pascal) Chapitre 3 septembre 2016 1 / 41.3. Définition et propriétés

On utilise donc le théorème précédent en tenant compte du signe de u 0 pour déterminer la limite éventuelle de (u n ). DELOBEL LUITAUD HALLOSSERIE (Blaise Pascal) Chapitre 6

Pendant longtemps &#34;l’inconnue&#34; d’une équation n’apparaissait pas dans son écriture, les nombres négatifs (nombres &#34;absurdes&#34;) n’avaient aucun statut et le

Idée : utiliser les propriétés analogues déjà démontrées pour la fonction exponentielle.. DELOBEL HALLOSSERIE LUITAUD (Blaise Pascal) Chapitre 12 septembre 2016 8

Intégrale d’une fonction continue de signe quelconque 3.1 Définition, calcul d’une intégrale dans le cas général 3.2 Intégrale et aire.. Propriétés des intégrales

[r]

Il s’agit simplement d’une autre écriture des propriétés déjà connues pour