Devoir de mathématiques - Jeudi 19 avril 2018 - TS - Correction
E
XERCICE1 5 points
Partie A : Conjectures
1. En B 3 on a pu saisir : = 2 ∗ B 2 − A2 + 3 En C 3 on a pu saisir : = 2 ∧ A3
2. Il semblerait que la limite de la suite (u
n) soit +∞ . 3 080
1 024 ≈ 3, 008 6 153
2 048 ≈ 3, 004 12 298
4 096 ≈ 3, 002 24 587
8 192 ≈ 3, 001 Il semblerait que la limite de la suite
µ u
nv
n¶ soit 3.
Partie B : Étude de la suite (u
n)
1. Initialisation : Si n = 0 alors u
0= 1 et 3 × 2
0− 0 − 2 = 3 − 2 = 1 La propriété est vraie au rang 0
Hérédité : Supposons la propriété vraie au rang n : u
n= 3 × 2
n+ n − 2 u
n+1= 2u
n− n + 3
= 2 ¡
3 × 2
n+ n − 2 ¢
− n + 3
= 3 × 2
n+1+ 2n − 4 − n + 3
= 3 × 2
n+1+ n − 1
= 3 × 2
n+1+ (n + 1) − 2 La propriété est donc vraie au rang n + 1
Conclusion : La propriété est vraie au rang 0 et est héréditaire.
Par conséquent, pour tout entier naturel n on a u
n= 3 × 2
n+ n − 2.
2. 2 > 1 donc lim
n→+∞
2
n= +∞ et lim
n→+∞
3 × 2
n= +∞
De plus lim
n→+∞
n − 2 = +∞
Par somme de limite lim
n→+∞
u
n= +∞
3. On cherche la plus petite valeur de n telle que u
n> 10
6Les suites de terme général (3 × 2
n) et (n − 2) sont croissantes. Par conséquent la suite (u
n) est également croissante.
On a u
18= 786 448 et u
19= 1 572 881
Par conséquent c’est à partir du rang 19 que u
n> 10
6. Partie C : Étude de la suite
µ u
nv
n¶ . 1. On note w
n= u
nv
nw
n+1− w
n= 3 × 2
n+1+ n − 1
2
n+1− 3 × 2
n+ n − 2 2
n= 3 + n − 1
2
n+1− 3 − n − 2 2
n= n − 1
2
n+1− 2(n − 2) 2
n+1= n − 1 − 2n + 4 2
n+1= 3 − n 2
n+17
Par conséquent, si n > 3 alors w
n+1− w
n6 0 et la suite µ u
nv
n¶
est décroissante.
2.
u
nv
n= 3 + n − 2 2
n= 3 + n 2
n− 2
2
n= 3 + n 2
n− 2
µ 1 2
¶
nn→+∞
lim 1 n = 0
D’après le théorème des gendarmes lim
n→+∞
n 2
n= 0
− 1 < 1
2 < 1 donc lim
n→+∞
µ 1 2
¶
n= 0 Ainsi, par somme des limites lim
n→+∞
u
nv
n= 3
E
XERCICE2 5 points
Partie A
1. Pour tout réel x on a h(x) = xe
−x= x e
x= 1
e
xx Or lim
x→+∞
e
xx = +∞ donc lim
x→+∞
h(x) = 0
+.
2. La fonction h est dérivable sur [0; +∞[ en tant que produit de fonctions dérivables sur cet inter- valle.
f
0(x) = e
−x− xe
−x= (1 − x)e
−xLa fonction exponentielle est strictement positive. Par conséquent le signe de h
0(x) ne dépend que de celui de (1 − x).
1 − x = 0 ⇔ x = 1 et 1 − x > 0 ⇔ x < 1.
On obtient donc le tableau de variation suivant : x
h
0(x)
h
0 1 +∞
+ 0 −
0 0
e
−1e
−10 0 3. a. Pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ on a :
e
−x− h
0(x) = e
−x− (1 − x)e
−x= e
−x− e
−x+ xe
−x= xe
−x= h(x)
8
b. Une primitive de la fonction x 7→ e
−xdéfinie sur [0; +∞ [ est la fonction définie sur ce même intervalle par x 7→ −e
−x.
c. On a h(x) = e
−x− h
0(x) pour tout réel x > 0.
Par conséquent une primitive de la fonction h, continue (car dérivable) sur [0;+∞[, est la fonction H définie sur [0; +∞ [ par :
H(x) = − e
−x− h(x)
= − e
−x− xe
−x= − (1 + x)e
−xPartie B
1. a. D’après le tableau de variation de la fonction h, on a h(x) = xe
−x> 0.
Par conséquent, le repère étant orthonormé : M N =
q
(x − x)
2+ ¡
f (x) − g (x) ¢
2= q
(xe
−x)
2= xe
−xD’après le tableau de variation de la fonction h, cette distance est maximale pour x = 1 et cette distance maximale vaut e
−1b. On obtient le graphique suivant :
1 2 3 4 5
1 2
0
M
N
λ C
fC
g2. a. Voir graphique précédent
b. Les fonctions f et g sont continues et sur l’intervalle [0; +∞[ on a f (x) − g (x) > 0.
Donc L’aire du domaine D
λest : A
λ=
Z
λ0
¡ f (x) − g (x) ¢ dx
= Z
λ0
xe
−xdx
= H( λ ) − H (0)
= − (1 + λ )e
−λ+ 1
= 1 − λ + 1 e
λc. On a A
λ= 1 − λ
e
λ+ 1 e
λ9
Or lim
x→+∞
x
e
x= 0 (voir la question A.1.) Et lim
x→+∞
e
x= +∞ donc lim
x→+∞
1 e
x= 0 Ainsi lim
λ→+∞
A
λ= 1.
Cela signifie que l’aire du domaine compris entre les deux courbe C
fet C
gvaut 1.
E
XERCICE3 6 points
Partie A 1. On a −−→
AB ( − 1; 0; − 6) et −−→
AC ( − 3; 1; − 10).
Or − 1
−3 = 1 3 6= 0
−3 .
Ces deux vecteurs ne sont donc pas colinéaires. Les trois points A, B et C définissent un plan.
Affirmation 1 vraie.
2. On veut résoudre le système suivant :
− 11
3 = 2t − 3 t − 1
2 = − 5 6 4t + 2 = − 2
3
⇔
2t = − 2 3 t = − 1
3 4t = − 8
3
⇔
t = − 1
3 t = − 2 3
.
Le point D n’appartient donc pas à la droite (d).
Affirmation 2 fausse.
3. Un vecteur directeur de ma droite ¡ d
0¢
est ~ u(1; 0; 2).
Une coordonnées de ~ u est nulle alors que la coordonnée correspondante de ~ v ne l’est pas. Les deux vecteurs ne sont donc pas coplanaires. Par conséquent les deux droites ne sont pas paral- lèles.
Une représentation paramétrique de la droite (∆) est
x = 1 + 2k y = 4 + k z = 1 + 3k
, k ∈ R.
Déterminons si les deux droites sont sécantes.
On veut donc résoudre le système :
x = 1 + 2k y = 4+ k z = 1 + 3k x = 1 + t y = 2 z = 3 + 2t
⇔
x = 1 + 2k y = 4 + k z = 1+ 3k 1 + 2k = 1 + t 4 + k = 2 1 + 3k = 3 + 2t
⇔
x = 1 + 2k y = 4 + k z = 1 + 3k k = −2
−4 = t 1 − 6 = 3 + 2t
⇔
x = 1 + 2k y = 4 + k z = 1 + 3k k = −2 t = −4 Ce système possède une solution. Les droites sont donc sécantes.
Les droites ¡ d
0¢
et ( ∆ ) sont coplanaires.
Affirmation 3 fausse.
4. On appelle J le milieu du segment [F G].
Par conséquent J (1; 0; 1).
Regardons si ce point appartient à la droite (H I).
10
−−→ H J (2; 2;−2) et −−→
H I (−1; −1; 1).
Donc −−→
H J = 2 −−→
H I .
Ces deux vecteurs sont colinéaires. Les points H , I et J sont donc alignés.
Affirmation 4 vraie.
Partie B
A B
C
E F
G H
D
M
N
I L
K
Le point I est le point d’intersection de la droite (B M) avec la droite (F G).
La droite (N L) est parallèle à la droite (M B ).
La droite (I L) est parallèle à la droite (N B ).
E
XERCICE4 4 points
1. On considère l’équation − z
2+ 2z − 2 = 0.
Son discriminant est ∆ = 2
2− 4 × (−1) × (−2) = −4 < 0
Cette équation possède donc deux racines complexes : z
1= − 2 − p 4i
−2 = 1 + i et z
2= z
1= 1 − i Les points dont l’image est le point d’affixe 2 vérifie z
0= 2 ⇔ −z
2+ 2z − 2 = 0.
Ce sont donc les points d’affixe 1 − i et 1 + i.
11
2. On appelle P le milieu du segment £ N M
0¤
. Son affixe est : z
P= z
n+ z
M02
= z
2− z
2+ 2z 2
= z Par conséquent M est le milieu du segment £
N M
0¤
3. a. Le point M appartient au cercle C . Par conséquent |z| = 1 et arg(z) = θ.
z
N= z
2= 1
2× e
2iθ= e
2iθAinsi | z
N| = 1 et arg(z
N) = 2 θ . b.
−1 1
−1 1
0
C
A
M N
M0