Fonction exponentielle - Corrigé
Exercice 1 : Partie A
1. (a) Le coefficient directeur de la tangente à la courbe au point A est donné par ’() = (b) Le coefficient directeur de la tangente à la courbe au point B est donné par ’() Or () = −(− ) = , ainsi ’() =
(c) La droite est à la fois tangente en A à et tangente en B à , son coefficient directeur s’exprime de deux façons que l’on peut donc égaliser : ’() = ’() ⇔ = ⇔ = − ⇔ = −
2. Idée : on exprime deux équations réduites de :
En considérant comme tangente en A à : = ()( − ) + () = − + = + (1 − ) En considérant comme tangente en B à :
= ()( − ) + () = (−)( + ) + (−) = + + 1 − = + ( − 1) + 1 Par unicité de l’écriture d’une équation réduite :
( − 1) + 1 = (1 − ) ⇔ (2 − 2) + 1 = 0 ⇔ 2 ( − 1) + 1 = 0 Le réel est bien solution de l’équation : 2( − 1) + 1 = 0.
Partie B
1. (a) () = 2( − 1) + 1 = 2 − + 1
→!lim = lim→! = 0 donc, par somme, lim→!() = 1
La droite d’équation = 1 est asymptote (horizontale) à la courbe représentative de au voisinage de −∞. La limite en +∞ se calcule directement :
→-!lim 2( − 1) = lim→-! = + ∞ donc, par produit, lim→-!() = +∞
(b) est dérivable sur ℝ comme produit et somme de fonctions dérivables : () = 2 + 2( − 1) = (2 + 2 − 2) = 2
> 0 donc () a le même signe que 2 : () < 0 sur 3−∞; 05, () > 0 sur 30; +∞5 et (0) = 0. (c)
(0) = 2(0 − 1) 6+ 1 = −2 + 1 = −1
2. (a) est continue (car dérivable) et strictement décroissante sur 3−∞; 05 et 0 ∈ 3−1; 15 ensemble d’arrivée, donc d’après le corollaire des valeurs intermédiaires, l’équation () = 0 admet une unique solution sur 3−∞; 05. Cette équation admet également une unique solution sur 30; +∞5.
Conclusion : l’équation () = 0 admet exactement deux solutions dans ℝ. (b) À l’aide d’une calculatrice, 8 ≈ −1,68 et < ≈ 0,77
Partie C
1. E est le point de la courbe d’abscisse 8 donc ses coordonnées sont 8 et (8) = >
F est le point de la courbe d’abscisse – 8 donc ses coordonnées sont −8 et (−8) = 1 − >
La tangente à la courbe au point E a pour équation : = >( − 8) + > ⇔ − >( − 8) − > = 0
−∞ 0 +∞
() − 0 +
() 1 +∞
−1
Vérifions que F appartient à cette tangente, pour cela, remplaçons les coordonnées de F dans l’équation : @− >(@− 8) − >= 1 − >− >(−8 − 8) − > = 1 + 28 >− 2 > = 1 + 2(8 − 1) >= (8) = 0.
E et F appartiennent à la tangente la courbe en E : la droite (EF) est la tangente à la courbe au point E.
2. La droite (EF) a pour coefficient directeur > d’après ce qui précède. Or la tangente à au point F d’abscisse – 8 a pour coefficient directeur (−8) = (>)= >
Conclusion : la droite (EF) est la tangente à au point F.
Remarque : On a donc démontré que la droite (EF) est à la fois tangente à et .
L’exercice ne le propose pas mais une démonstration similaire aurait permis de prouver que la droite (E’F’) (où E’ est le point de d’abscisse < et F’ le point de d’abscisse – < ) est elle aussi tangente à et .
L’exercice a donc permis de prouver qu’il existe exactement deux tangentes communes aux deux courbes.
Exercice 2 : Partie A
1. (a) La fonction est dérivable sur 50 ; +∞5 comme somme de fonctions dérivables et ′() = − . Dans le prérequis : pour tout réel , on a > ce qui implique que () > 0 sur 50 ; +∞5.
La fonction est donc strictement croissante sur 50 ; +∞5∶ pour tout ∈ 50 ; +∞5, () ≥ (0) Or (0) = 0= 1 d’après le deuxième prérequis.
Et donc : pour tout ∈ 50 ; +∞5, () ≥ 1.
(b) pour tout ∈ 50 ; +∞5, () ≥ 1 > 0 On en déduit que ∶ >H
2 ⇒
>2 pour tout ∈ 30 ; +∞5
Pour utiliser correctement le dernier prérequis, plaçons-nous sur 51 ; +∞5 : Pour tout ∈ 51 ; +∞5, >2 et lim→-!
2 = +∞, alors lim→-!
= +∞
2. (a) () =1
2 KH= 2
H = L
M Nù L = 2
→-!lim
2 = +∞ P limM→-!
M
L = +∞ donc, par composée, lim→-! H
2 = +∞
EnRin, par inverse : lim
→-!
2
H
= 0 ⇒ lim
→-!() = 0
(b) La fonction est dérivable sur 50 ; +∞5 comme composée et produit de fonctions dérivables et () = 1
2 KH+1
2 × V−1
2 KHW =1
2 KHV1 −1
2 W =1 2 KH XYZY[
\6
V2 − 2 W
() a le même signe que 2 − : est positive sur 50; 23 et négative que 52 ; +∞5
0 2 +∞
() + 0 −
()
K]0 0
Partie B
1. (a) On sait que lim→6 ]^K= 1, on en déduit, par passage à l’inverse, que lim→6 ]^K= 1 (b) Par passage à la limite, la forme est indéterminée, on est amené à modifier l’écriture :
() =
− 1 = 1
− 1
= 1
−1
→-!lim
= +∞ et lim→-! 1
= 0, donc, par somme lim→-! −1 = +∞ , et par inverse, lim→-!() = 0 2. (a) _`=1
a b
`c
`K cd6
=1 a b
K`×c
`K cd6
=1 a b V
`KWc
`K cd6
=1 a ×
1 − V K`W`K-K 1 − K` =1
a × 1 −
1 − K`= (1 − ) × 1a 1 − K` _`= ( − 1) ×
1a
K`− 1 = ( − 1) V1 aW.
() lim`→-!1
a = 0 et limM→6 (L) = 1 donc, par composée, lim`→-! V1 aW = 1 On en déduit que la suite (_`) converge vers ( − 1).
Exercice 3 :
1. (a) ′() = − 1 ≥ 0 pour tout ∈ 50; +∞5 et ne s’annule qu’en 0. Donc la fonction est strictement croissante sur 50; +∞5 et (0) = 6− 0 − 1 = 0.
Pour tout ∈ 50; +∞5 , () ≥ (0) = 0 On en déduit que est positive sur 50; +∞5.
Pour tout ∈ 50; +∞5 , − − 1 ≥ 0 donc − ≥ 1
Et donc − > 0 : le dénominateur de ne s’annule pas sur ℝ, on en déduit que est définie sur ℝ. (b) f→!lim − 1 = −1
→!lim − = +∞g ⇒ lim→!
− 1
− = 0
→-!lim
− 1
− ∶ hi
− 1
− =
j1 − 1k
j1 − k= 1 − 1 1 − f lim→-!1 − 1
= 1
→-!lim 1 −
= 1l ⇒ lim→-!1 − 1
1 − = 1 ⇒ lim→-! − 1
− = 1 (c) () = ( − ) − ( − 1)
( − )H = H− − H+
( − )H = (1 − ) ( − )H
2. (a) dérivable sur ℝ comme produit et somme de fonctions dérivables sur ℝ : () = − + (2 − ) = (1 − )
() est du signe de 1 − : () > 0 sur 3−∞; 15 et () < 0 sur 31; +∞5.
Ainsi, est strictement croissante sur 3−∞; 15 et strictement décroissante sur 31; +∞5. () = 2 − − 1
f lim→!2 = 0
→!lim = 0g ⇒ lim→!2 − − 1 = −1
→-!lim (2 − ) − 1 = −∞
(1) = (2 − 1) K− 1 = − 1 > 0
(b) est continue (car dérivable) et strictement croissante sur 3−∞; 15 et 0 ∈ 3−1; − 15 ensemble d’arrivée, donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation () = 0 admet une unique solution sur 3−∞; 15. Cette équation admet également une unique solution sur 31; +∞5 pour les mêmes raisons.
Conclusion : l’équation () = 0 admet exactement deux solutions dans ℝ. (c) À l’aide d’une calculatrice, −1,15 < 8 < −1,14 et 1,84 < < < 1,85 (d) (8) = 0 ⇔ (2 − 8) >− 1 = 0 ⇔ (2 − 8) > = 1 ⇔ >= 1
2 − 8 car 8 ≠ 2.
3. (a) () =(1 − )
( − )H = ()
( − )H ∶ () > 0 sur 3−∞; 15 et () < 0 sur 31; +∞5 Ainsi, est strictement croissante sur 3−∞; 15 et strictement décroissante sur 31; +∞5. (d) (8) = >− 1
>− 8 =
2 − 8 − 11 2 − 8 − 81
=
1 − 2 + 8 2 − 8 1 − 28 + 8H
2 − 8
= 8 − 1
(8 − 1)H = 1 8 − 1
Exercice 4 : VRAI - FAUX
1. () =8 r( r+ 1) − 4 r(2 r− 2)
( r+ 1)H =8 r( r+ 1 − r + 1)
( r+ 1)H = 16 r
( r+ 1)H > 0: VRAI 2. () = 2 r− 2
r+ 1 =
2 − 2r
1 + 1r → 2 quand tend vers + ∞ ∶ FAUX 3. () = 2 r− 2
r+ 1 → −2 quand tend vers − ∞
z admet deux asymptotes : les droites d’équations = −2 et = 2 : VRAI.
4. (0) = K{H| = K{r = 4
La tangente à z au point d’abscisse 0 a pour équation = 4( − 0) + (0) = 4 ∶ VRAI 5. La fonction =1
a les mêmes variations que ∶ FAUX car et1
ont des variations contraires.
6. La fonction =1
est déRinie sur ℝ ∶ FAUX car sannule en 0 7. La fonction =1
a une limite Rinie en 0 ∶ FAUX f lim→6 r+ 1 = 2
→6lim
2 r− 2 = 0 ⇒ lim→6
r+ 1
2 r− 2 = −∞
f lim→6 r+ 1 = 2
→6lim
\ 2 r− 2 = 0- ⇒ lim→6
\
r+ 1
2 r− 2 = +∞
−∞ 1 +∞
() + 0 −
()
− 1
−1 −∞
N° 88 page 190 :
Partie A : Etude d’une fonction auxiliaire
1) Par somme : →!() = −∞ et →-!() = +∞
2) () = 2 + 2 > 0 donc est strictement croissante sur ℝ.
3) a) D'après le tableau de variation de , comme 0 appartient à l’ensemble d’arrivée, l’équation () = 0 admet une unique solution sur ℝ.
(0,94) ≈ −0,00004 < 0 et (0,941) ≈ 0,007 > 0 donc 0,94 < 8 < 0,941.
b) est strictement croissante sur ℝ donc ∀ < 8, () < (8) = 0 et ∀ > 8, () > (8) = 0 On en déduit que la fonction est négative sur 3−∞; 85, positive sur 38; +∞5 et s’annule en 8.
Partie B : Etude d’une fonction
1 − > 0 ⇔ 1 > ⇔ 0 > − ⇔ > 0, on en déduit le tableau de signe :
−∞ 0 H +∞
2 − 5 − − 0 + 1 − − 0 + + () + 0 − 0 + 2) →!2 − 5 = −∞ et →!1 − = −∞ donc, par produit, →!() = +∞
→-! 2 − 5 = +∞ et →-!1 − = 1 donc, par produit, →-!() = +∞
3) () = 2(1 − ) + (2 − 5) × = 2 − 2 + (2 − 5) × = 2 + (2 − 7) × Donc () = (2 + 2 − 7) = ()
Sachant que > 0, on en déduit que () et () sont du même signe.
D’après la question 3)b) de la partie A, on déduit le tableau suivant :
4)) (8) = (28 − 5)(1 − >) = (28 − 5) V1 − 1
>W = (28 − 5)( >− 1)
>
−∞ +∞
() +
() +∞
−∞
−∞ 8 + ∞ () − 0 +
() +∞ +∞
(8)
Or on sait que (8) = 0 ⇔ 2 >+ 28 − 7 = 0 ⇔ > =7 − 28 2 On remplace dans l’égalité précédente :
(8) = (28 − 5) j7 − 282 − 1k 7 − 28
2
= (28 − 5) j5 − 282 k 7 − 28
2
= (28 − 5)(5 − 28)
7 − 28 = (28 − 5)(28 − 5) 28 − 7 On a bien la formule recherchée.
b) La fonction ℎ est dérivable sur −∞;H comme quotient de fonctions dérivables de dénominateur non nul :
ℎ() =2 × 2 × (2 − 5)(2 − 7) − 2(2 − 5)H
(2 − 7)H =2(2 − 5)(4 − 14 − 2 + 5) (2 − 7)H
Et donc ℎ() = 2(2 − 5)(2 − 9) (2 − 7)²
On en déduit que ℎ() > 0 et donc que ℎ est strictement croissante sur −∞;5 2
0,94 < 8 < 0,941 donc ℎ(0,94) < ℎ(8) < ℎ(0,941) et donc −1,905 < ℎ(8) < −1,895 5) () − (2 − 5) = (2 − 5)(1 − − 1) = −(2 − 5) = (−2 + 5)
On en déduit que () > (2 − 5) sur −∞;5
2 et () < (2 − 5) sur 5 2 ; +∞
Partie C : Etude d’une suite de rapports de distance 1) _` = ``
`` = |(a) − (2a − 5)|
|(2a − 5) − 0| =(2a − 5) − (a)
2a − 5 car pour tout a ≥ 3, 2a − 5 > (a) et 2a − 5 > 0.
2) ) _` =(2a − 5) − (a)
2a − 5 =(2a − 5) × `
2a − 5 = `= V1 W
`
On reconnaît une suite géométrique de raison 1 b) − 1 <1
< 1 donc lim V1 W
` = 0
La suite (_`) converge donc vers 0, ce qui était prévisible car le numérateur correspond à une distance qui tend vers 0 et le dénominateur, une distance qui tend vers +∞.
N° 93 page 192 :
1) a) Pour tout ∈ 50; +∞5 , −1 ≤ sin () ≤ 1 et comme
^
√ > 0, alors :
− ^√ ≤ (sin ()) ^√ ≤ ^√ et donc − ^√ ≤ () ≤ ^√
→-!lim
√ = 0 donc par encadrement de limites ∶ lim→-!() = 0
b) Voir en fin de corrigé.
c) On cherche à résoudre l’équation : () = − ^√ ⇔ (sin ()) ^√ = − ^√ ⇔ sin() = −1 Sur 50; 23, cette équation a pour unique solution =H
Les courbes z et zK ont donc un unique point d’intersection pour ∈ 50; 23 : iK3
2 ; −
H√
d) On cherche ici à résoudre l’équation : () = ^√ ⇔ (sin ()) ^√ = ^√ ⇔ sin() = 1 Sur 50; 23, cette équation a pour unique solution =H
Les courbes z et zH ont donc un unique point d’intersection pour ∈ 50; 23 : iHjH; |√k 2)a) () = (cos()) √− 1
√3(sin ()) √ = Vcos() − 1
√3sin ()W √
Comme √ > 0, alors, () a le même signe que cos() − 1
√3sin () b) 2
√3cos j + 6k = 2
√3jcos() cos j
6k − sin () sin j
6kk = 2
√3√3
2 cos() −1
2 sin ()
Et donc 2
√3cos j +
6k = cos() − 1
√3sin ()
c) Sur 50; 23, d’après le cercle trigo, il est plus facile de déterminer les valeurs qui rendent le cosinus négatif, on déduit ensuite celles qui le rendent positif :
cos j +
6k < 0 ⇔
2 < + 6 <3
2 ⇔
3 < <4
3 On en déduit que
cos j +
6k > 0 ⇔ 0 ≤ + 6 ≤
3 ou 4
3 < ≤ 2
0 r 2
() + 0 − 0 +
()
√H √ 0
0 −√H √
3) ) ′ j
2k = V− 1
√3W H√ ≈ −0,23 b)