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CARACTERISATION DES DECHETS BIOMEDICAUX A COTONOU, CAS DU 12EME ARRONDISSEMENT.

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Texte intégral

(1)

Jessica Gloria AWINI REDIGE PAR : Jessica Gloria AWINI

REDIGE PAR : Jessica Gloria AWINI

²

7è me Promotion

ANNEE ACADEMIQUE : 2013-2014 *********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI *************

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT ************

OPTION : Aménagement et protection de l’environnement

**********

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

CARACTERISATION DES DECHETS BIOMEDICAUX A COTONOU, CAS DU 12

EME

ARRONDISSEMENT.

REDIGE PAR : Jessica Gloria AWINI

SUPERVISEUR:

Dr Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU Maître Assistant des Universités du CAMES

Enseignante-Chercheure à l’EPAC/UAC

Maitre de stage :

Dr Victor GBEDO

Spécialiste en Environnement Santé et Développement Directeur DCAM/BETHESDA

THEME :

(2)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

ii

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été entièrement réalisé sous ma supervision par Gloria Jessica AWINI, Etudiante en fin de formation en Licence Professionnelle option Génie de l’environnement à l’Ecole

Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC).

Le Superviseur

Dr Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU Biologiste Environnementaliste Ecotoxicologue Maître-Assistant des Universités (CAMES) Enseignante chercheure

Département de Génie de l’Environnement(GEn) Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi(EPAC) Université d’Abomey-Calavi(UAC)

(3)

i

DEDICACE

A mes chers parents :

♥ Mon père, Basile AWINNI

♥ Ma mère, Eléonore DOVONON

Qu’ils trouvent à travers ce travail une partie du fruit des inestimables

sacrifices consentis pour ma formation.

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

ii REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit de la bénédiction de DIEU qui n’a permis à aucun vent de faire chavirer ma barque : JESUS a la commande en main.

Hommage à tous les enseignants qui ont contribué à mon instruction, depuis le Cours d’Initiation jusqu’à l’Université. Trouvez ici, l’expression de ma profonde gratitude.

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance:

 A notre superviseur, Dr Elisabeth YEHOUENOU AZEHOUN PAZOU, Maître assistant des Universités du CAMES, Enseignante- chercheure à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), pour sa disponibilité, ses conseils et pour avoir accepté diriger ce travail.

 A notre maître de stage, Dr Victor GBEDO pour avoir accepté de superviser ce travail malgré ses multiples occupations. Que Dieu vous comble de ses bienfaits

.

 Au Professeur Félicien AVLESSI, Professeur titulaire des Universités (CAMES), Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;

 Au Professeur Clément BONOU, Maître de Conférences des Universités (CAMES), Directeur Adjoint de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;

 Au Professeur Daniel CHOUGOUROU, Maître de Conférences des Universités (CAMES), ex Chef de Département de Génie de l’Environnement ;

 Au Professeur Jacques Boco ADJAKPA; Maître de Conférences des Universités (CAMES), Chef de Département Génie de l’Environnement ;

 Aux honorables membres du jury, qui malgré leurs multiples occupations, ont accepté d’apprécier ce travail ;

 A tous les professeurs de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi et spécialement, le corps professoral du Département de Génie de l’Environnement qui n'ont ménagé aucun effort pour me donner les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à ma formation malgré leurs multiples occupations.

(5)

iii

 A Monsieur Yves Joël ZOFFOUN pour les conseils, apports et sa disponibilité à suivre ce travail.

 A Monsieur Camille AGBO pour sa disponibilité.

 Au surveillant général du CNHU et toute son équipe pour leurs apports et conseils.

Enfin, j’adresse mes remerciements :

- Aux camarades Angelo, Provis, Al bakiath, Bernard, Yves et Chris pour la bonne ambiance qui a prévalu lors de ces travaux ;

- Aux ainés qui m’ont soutenu, particulièrement Moriaque AKPLO, Jolias COFFI et Charles AKOGNON;

- A tous les stagiaires de DCAM-BETHESDA pour leurs conseils avisés ;

- A tous mes camarades de promotion en particulier à Audrey, Benoite, Hermine, Manuela, Jordiano, Archoud, Jaures et Rolland pour les merveilleux moments passés ensemble ;

- A ma deuxième maman Eugénie AHUINI ; merci pour ton amour maternel et pour tout ce que tu ne cesses de faire pour moi ;

- A mes oncles et tantes pour l’affection et le soutien indéfectible qu’ils ont toujours eu à mon égard ;

- A mes sœurs Pamela et Gracias pour leur soutien;

- A tous mes cousins et cousines;

- A Arcady, Aurel, Amandine, Hermione, Goldis, Rolande, Ornella, Cyrus, Courtoy, Shadrack, Gaël, Murielle pour avoir été pour moi plus que des amis ;

- A tous mes amis, merci pour la disponibilité.

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

iv

SOMMAIRE

DEDICACE ... i

REMERCIEMENTS ...ii

SOMMAIRE...iv

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ... v

LISTE DES FIGURES ...vi

LISTE DES PHOTOS ...vi

LISTE DES TABLEAUX ...vi

RESUME ... vii

ABSTRACT ... viii

INTRODUCTION, OBJECTIFS, HYPOTHESES ET RESULTATS ATTENDUS ... 1

PREMIERE PARTIE: DEROULEMENT DU STAGE... 6

DEUXIEME PARTIE: ETUDE DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE 12eme arrondissement de cotonou ... 9

CONCLUSION GENERALE ... 29

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 30

Webographie... 30

Table des matières ... xxiii

(7)

v LISTE DES SIGLES ET ACCRONYMES

ADEME : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie CNC : Combustible Non Classé

CNHU : Centre National Hospitalier et Universitaire CLIN : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales DBM : Déchets Biomédicaux

DBMS : Déchets Biomédicaux Solides DBML : Déchets Biomédicaux Liquides

DCAM : Développement Communautaire et Assainissement du Milieu DSM : Déchet Solide Ménager

DGE : Direction Générale de l’Environnement DNSP : Direction Nationale de Santé publique EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi

FLASH : Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines FS : Formation Sanitaire

GIRE : Gestion Intégrée des Ressources en Eaux HIA : Hôpital d’Instruction des Armées

INC : Incombustible Non Classé

INSAE : Institut National de Statistique et de l’Analyse Economique

MECGCCRPRNF : Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières.

MODECOM: Mode DE Caractérisation des Ordures Ménagères MSP : Ministère de la Santé Publique

ONG : Organisation Non Gouvernementale OXFAM: Oxford committe for famine relief

PGDSM : Projet de Gestion des Déchets Solides Ménagers UAC : Université d’Abomey-Calavi

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

vi LISTE DES FIGURES

Figure 1: Carte administrative de Cotonou... 13

Figure 2 : Mode de collecte des DBMS... 18

Figure 3 : Gestion par un service d’hygiène ... 18

Figure 4 : Présence d’un plan de gestion des DBM par les formations sanitaires... 19

Figure 5 : Mode de gestion des DBMS par les formations sanitaires ... 19

Figure 6 : Résultats de la caractérisation des DBM au CNHU... 21

Figure 7 : Résultats de la caractérisation des DBM au HIA ... 21

Figure 8 : Résultats de la caractérisation au c .s Djomèhoutin du Dr FASSINOU ... 22

LISTE DES PHOTOS Photo 1 : Organes provenant de soins chirurgicaux ... 20

Photo 2 : entassement des DBM au CNHU ... 25

Photo 3 : les incinérateurs du CNHU ... 25

Photo 4 : Sous-stations du CNHU ... xiv

Photo 5 : les commandes pour lancer le bassin d'épuration du CNHU ... xiv

Photo 6 : station d’épuration du CNHU ... xiv

LISTE DES TABLEAUX Taleau1: Résultats du recensement des formations sanitaires du 12è arrondissement ……..17

(9)

vii RESUME

Pour contribuer à l’amélioration de la gestion des Déchets Biomédicaux (DBM) dans la ville de Cotonou, une étude de caractérisation de trois (03) formations sanitaires a été faite après l’évaluation du mode de gestion actuel des DBM. La méthodologie adoptée a consisté en la recherche documentaire, la visite du site d’étude et des entretiens. Selon les résultats obtenus, 38 Formations Sanitaires (FS) sur 66 recensées n’ont pas été enregistrées par le Ministère de la Santé Publique (MSP). 7 % des 15 FS enquêtées soit 01 FS sur 15 dispose de service d’hygiène hospitalière, 02 FS disposent d’incinérateurs; 07 sont abonnées à des structures de pré-collecte; 03 sont en partenariat avec d’autres FS disposant d’incinérateur et 03 continuent de gérer de façon illégale leurs DBM. Seul le CNHU dispose d’une station d’épuration dont le traitement des eaux résiduaires n’est pas conforme aux normes en vigueur.

Le mode de gestion des déchets biomédicaux est donc loin d’être satisfaisant. Pour une meilleure gestion, l’Etat devrait avoir la liste exhaustive de toutes les FS opérant à Cotonou d’une part, puis effectuer le suivi des plans de gestions élaborés par les FS d’autre part.

Mots clés : Déchets biomédicaux, mode de gestion, formations sanitaires, 12ème arrondissement, Cotonou.

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

viii ABSTRACT

To contribute to the improvement of the management of biomedical waste, studies have been done in three health facilities trainings. Investigations shown that 38 sanitary trainings on 66 have not agreement with the ministry of health. The methodology practiced is focused on the documentaring research, the visit of the study area and interviews. Only 1 on 15 investigated have hospitable hygiene services, 2 on 15 have incinerators, 7 submitted to precolect agencies; 3 are in partnership with other sanitary trainings and 3 continues to burn hospital waste. CNHU only have water treatment station which is not conform. Biomedical wastes are not good. To better biomedical waste management, the government must have the sanitary formation list of Cotonou district and known more about biomedical waste management and the amount of biomedical wastes producted.

Keys words: Biomedical wastes, management, sanitary formation, 12thdistrict, Cotonou

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INTRODUCTION, OBJECTIFS, HYPOTHESES ET

RESULTATS ATTENDUS

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

2 INTRODUCTION

La prise de conscience de la nécessité de protéger l’environnement est l’une des préoccupations majeures qui fait l’objet de multiples conférences de nos jours. Avec la 1ère conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm en juin 1972, l’attention du monde a été portée sur la dégradation de l’environnement et ses impacts sur la santé humaine ( TCHIBOZO, 2005). Lors du sommet de la terre de Rio de Janeiro, la conférence des Nations-Unies sur l’environnement a insisté sur la nécessité de sauver la planète terre des menaces dont elle est constamment l’objet, en particulier la pollution par les déchets (TCHIBOZO, 2005). Dans certains pays, les problèmes de santé sont parfois liés à une mauvaise gestion des déchets. Ainsi, à l’instar des autres villes du Bénin, Cotonou connait depuis quelques décennies une augmentation accrue de sa population. La rapidité et l’ampleur de cette croissance démographique et spatiale ont entrainé un déséquilibre de l’armature urbaine au point d’imposer des contraintes à sa gestion environnementale (NAHUM, 1998).

Nul ne pouvant vivre dans un environnement malsain, les hommes sont ainsi confrontés à plusieurs maux tels que le choléra et le cancer de poumon. Le gouvernement béninois, conscient des risques liés à la mauvaise gestion des déchets biomédicaux, a pris un décret en la matière, le décret N°2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin (PGDSM, 2008).

Beaucoup de formations sanitaires ignorent l’existence de ce décret et ne se soucient souvent point des normes pour la bonne gestion de leurs déchets biomédicaux. Etant donné que la quantité journalière de déchets biomédicaux produits dans un centre de santé à Cotonou est estimée à 134,26kg (Oxfam Québec et al, 2006), elle n’est donc pas négligeable. Aussi, la gestion actuelle des déchets biomédicaux présente des dangers pour la population et l’environnement mais encore plus pour les agents impliqués dans leur manipulation.

Il ressort de ce qui précède que le mode de gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou est peu satisfaisant. Face à cette situation, il est donc nécessaire de réfléchir sur la maîtrise des problèmes de gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou.

Le présent rapport de fin de formation qui s’inscrit dans cette optique, porte spécifiquement sur la CARACTERISATION DES DECHETS BIOMEDICAUX A COTONOU, CAS DU 12EME ARRONDISSEMENT. Il a pour but, non seulement de répertorier les différents types de formations sanitaires du 12ème arrondissement mais aussi de faire la caractérisation des déchets biomédicaux produits dans certaines formations sanitaires et de décrire la gestion des déchets dans les différentes formations sanitaires du

(13)

3 12ème arrondissement. La rédaction se fera en deux parties: Le déroulement du stage d’une part et l’Etude des déchets biomédicaux dans le 12ème arrondissement d’autre part.

Objectifs

 Objectif principal

L’objectif principal de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la gestion des DBM à Cotonou.

 Objectifs spécifiques

De manière spécifique, il s’agit de :

 répertorier les différentes formations sanitaires du 12ème arrondissement ;

 décrire la gestion des déchets dans les différentes formations sanitaires du 12ème arrondissement.

 faire une caractérisation des déchets produits dans quelques formations sanitaires du 12ème arrondissement ;

Hypothèses

 La liste exhaustive des différentes formations sanitaires de la ville de Cotonou n’est pas connue ;

 Les formations sanitaires n’assurent pas une bonne gestion des DBM

 Les formations sanitaires ignorent la proportion de déchets qu’elles produisent par catégorie ;

Résultats attendus

Les résultats attendus au terme de la présente étude sont :

 Une liste exhaustive des différentes formations sanitaires du 12è arrondissement est connue ;

 le mode de gestion des Déchets biomédicaux (Liquide et solide) dans le 12ème arrondissement est connu

 l’étude de la caractérisation des déchets produits dans certaines formations sanitaires est faite ;

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

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PREMIERE PARTIE: DEROULEMENT DU STAGE

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5 1.1 Présentation de la structure d’accueil

Structure d'utilité publique depuis 2008, BETHESDA est une organisation confessionnelle, apolitique et à but non lucratif, visant le bien-être mental, physique, social et spirituel de l'Homme à travers des activités de Santé et de Développement Communautaire.

Créée par les Eglises Protestantes et Evangéliques du Bénin, l’ONG Bethesda a commencé ses activités par la mise en place du centre de santé le 19 février 1990. Elle est reconnue officiellement le 9 avril 2002 sous le N° 2002/366/MISD/DC/SG/DAI/SAAP-ASSOC du 09/04/2002. Sa vision est d’être une réponse permanente aux problèmes de l’homme et dans cette optique elle s’est donnée comme mission: « la mobilisation, le soutien et l’accompagnement des acteurs de développement local pour une santé, un cadre de vie et des revenus meilleurs pour tous».

En mai 1993, une évaluation des activités curatives du Centre de Santé Bethesda a été faite. Elle a révélé qu’en dépit de la qualité des soins offerts, les personnes traitées reviennent quelques temps après avec les mêmes maux. C’est alors qu’il a été retenu de développer l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi, a vu le jour le 1er juillet 1993, le Service Développement communautaire et assainissement du Milieu (DCAM) logé au sein du centre de santé. DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de développement communautaire dans les huit quartiers de l’ex commune de Sainte Rita (8ème arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, des groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La Mission Française de Coopération et d’Action Culturelle a alors accepté d’appuyer le premier projet préparé avec la population : Programme Assainissement et Protection de l’Environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre. L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui a permis de devenir un département à part entière et séparé du Centre de Santé. La nécessité d’organiser les populations de la zone d’intervention autour des activités génératrices de revenus s’est vite révélée à travers le programme Assainissement et Protection de l’Environnement de DCAM.

Le Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) est donc le deuxième département de l’ONG Bethesda. Les activités de DCAM sont diversifiées et s’exercent dans la vision d’un développement durable à travers la défense des droits de la personne humaine et de l’environnement, la recherche et le développement, l’assainissement et la protection de l’environnement, l’information, l’éducation et la communication.

(16)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

6 Globalement, DCAM dispose de cinq pôles d'expertise à savoir:

 la Gestion des déchets et l'Evaluation environnementale.

 la GIRE (Accès à l'eau, Traitement des eaux usées, etc.).

 le Développement local et Décentralisation (Plan de développement, Mobilisation sociale, Gouvernance, Habitat, PGD, etc.)

 le Développement organisationnel et Gestion des projets (Elaboration et Gestion des projets, Suivi d'impacts, Diagnostic et Appui institutionnel,

 l’élaboration de Plan d'Affaires

1.2 Activités menées

Au cours de notre stage, nous avons appris à :

 faire la caractérisation des déchets solides ménagers;

 faire la caractérisation des déchets biomédicaux;

 évaluer la productivité journalière des déchets solides ménagers.

1.3 Résultats des travaux effectués à DCAM-Bethesda

o S’agissant de la caractérisation des déchets solides ménagers (DSM) :

Il existe plusieurs méthodes pour la caractérisation des DSM. Au Bénin, la méthode la plus utilisée est celle dite MODECOM (MOde DE Caractérisation des Ordures Ménagères).

 Principe de MODECOM

On prélève un échantillon des déchets produits, on détermine ses différentes caractéristiques (la répartition par taille et par catégorie). Le tri par taille est réalisé avec la table de caractérisation comportant quatre (4) niveaux et le tri par catégorie selon les 13 principales catégories répertoriées par l’ADEME dans le MODECOM 1993.

 Echantillonnage

L’échantillon à prélever doit être un échantillon représentatif. La méthode MODECOM recommande une prise d’échantillon de 500 Kg après quartage.

 Tri par taille et par catégorie

Les déchets sont séparés selon plusieurs tranches à l'aide du tamis granulométrique (table de caractérisation). Ils sont séparés en 4 fractions : > 100 mm, 100mm > Φ > 20 mm, 20 mm> Φ

> 8 mm et < 8 mm. Ainsi les proportions des différentes fractions sont exprimées en % par rapport à la masse totale initiale de déchets. Les principales catégories de déchets définies par MODECOM sont les suivantes : putrescibles, papiers, cartons, composites, textiles, textiles

PREMIERE PARTIE: DEROULEMENT

DU STAGE

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7 sanitaires, plastiques, combustibles non classés (CNC), verre, métaux, incombustibles non classés (INC) et les déchets spéciaux (produits chimiques, ampoules, piles, déchets des activités de soins)

o Par rapport à la caractérisation des DBM

Suivant le décret 484-2002 du 15 novembre 2002, portant gestion rationnelle des DBM en République du Bénin, la caractérisation se fait en fonction des poubelles.

 Tri à la source

Les DBM sont classés en trois catégories:

- les déchets non anatomiques infectieux des poubelles de couleur jaune;

- les déchets anatomiques humains des poubelles de couleur rouge;

- les piquants et tranchants des boîtes de sécurité.

 Entreposage initial et final

Après les soins, les DBM sont regroupés dans un entrepôt avant d’être traités et évacués.

 La pesée

Les DBM sont pesés par catégorie pour la caractérisation.

 L’élimination

Les DBM sont éliminés tout en respectant les normes d’élimination suivant le décret 484- 2002.

o Pour ce qui concerne la productivité journalière de déchets par les marchands de 03 marchés de Cotonou :

Dans les marchés de Dantokpa, de Ganhi et de Gbogbanou, des marchands sont ciblés de façon aléatoire dans les zones concernées. Après ramassage des déchets auprès des dits marchands, on pèse les DSM et on évalue la quantité moyenne de déchets produits. Les résultats se présentent comme suit:

- Dantokpa : 1,06 Kg en moyenne par marchand en une journée;

- Ganhi : 1,79 Kg en moyenne par marchand en une journée;

- Gbogbanou : 0,94 Kg en moyenne par marché en une journée.

Les marchands de Ganhi produisent une quantité de déchets supérieure à celle des deux (02) autres. Cela s’explique par la zone d’étude ciblée au niveau de chaque marché. En effet, nous avons choisi à ganhi, la zone de vente de fruits; à Dantokpa, nous avons choisi Todomè, le bâtiment central et hangars ; à Gbogbanou, les 14 boutiques et la galerie GMG. Les fruits pesant plus que les autres articles, cela justifie la masse importante de déchets produits par les marchands de Ganhi.

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

8 Conclusion partielle

Grâce aux travaux pratiques effectués, nous nous sommes familiarisés avec les modes de traitement des déchets. Nous avons constaté que la gestion des déchets est très importante pour l’assainissement de notre environnement.

(19)

9

DEUXIEME PARTIE: ETUDE DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LE 12

EME

ARRONDISSEMENT DE COTONOU

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caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

10 2.1 Rappel de quelques définitions

Environnement :

Selon l’article 2 de la loi cadre sur l’environnement en République du Benin, 1’environnement est l'ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui influent sur les êtres vivants et que ceux-ci peuvent modifier ;

Déchet :

 Selon l’article 66 de la loi N° 98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin, un déchet est défini comme << tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériaux, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon >>. Plusieurs définitions sont proposées dans la littérature ; ceci en fonction de bien de considérations.

 Définition économique : c’est un objet ou une matière que son détenteur veut jeter, car il n’a plus de valeur économique. Cet objet peut cependant présenter un intérêt pour une autre personne.

Définition juridique: c’est un objet qui doit être géré dans l’intérêt de la protection de la santé publique et de l’environnement.

 Définition environnementale : Dans la logique, le terme « déchets » englobe tous les résidus solides, liquides et gazeux qui ont un impact négatif sur l'environnement. (KOFFI., 2012)

Déchets biomédicaux :

Selon l’article 1er du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des Déchets Biomédicaux en République du Bénin, les déchets biomédicaux sont des déchets d’origine biologique ou non, résultant des activités médicales ou para médicales.

Ainsi, on distingue 3 catégories de déchets biomédicaux dans les formations sanitaires :

 les déchets anatomiques humains ;

 les déchets non anatomiques infectieux ;

 les déchets infectieux pointus ou tranchants.

(21)

11

Les déchets anatomiques humains.

Ils sont constitués de toutes parties du corps, objet d’une ablation ou d’une amputation. Ils comprennent :

 des parties du corps humains, des tissus ou d’organes provenant des soins chirurgicaux, des procédures d’autopsie et de laboratoire, à l’exception des phanères ;

 des produits de la conception provenant des soins obstétricaux,

 du sang en sachet ou des composants sanguins en sachets, utilisés pour des fins de transfusions

Les déchets non anatomiques infectieux.

Ils sont constitués de l’ensemble des équipements et du matériel mis au rebut, contaminés par du sang ou des dérivés sanguins, d’autres fluides corporels ou des excréta provenant de patients infectés par des maladies transmissibles dangereuses. Ils sont composés :

 de sang ou autres liquides biologiques provenant des soins d’un patient hospitalisé ;

 de matériel jetable provenant des soins chirurgicaux et obstétricaux d’un patient hospitalisé ;

 de matériel jetable qui a été mis en contact avec du sang ou tout autre liquide biologique ;

 et tout autre déchet provenant des soins médicaux, présentant un risque pour la santé.

Déchets infectieux pointus et tranchants

Ils désignent l’ensemble des objets et matériel étroitement liés aux activités de soins médicaux et comportant un risque potentiel de blessure et /ou de contamination. Il s’agit donc de tout déchet pouvant occasionner des piqures ou des blessures telles que les aiguilles.

.

(22)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

12 2-2 Zone d’étude

2.2.1. Présentation de la ville de Cotonou

Cotonou, la plus grande ville du Bénin représente aussi sa capitale économique. Elle est située entre 6°20’ et 6°23’ de latitude Nord et 2°22’ et 2°30’ de longitude Est. Elle représente la seule commune du Département du Littoral.

Situation géographique

La Commune de Cotonou est située sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique, constitué de sables alluviaux d’environ cinq mètres de hauteur maximale. Elle est limitée au nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué, au Sud par l’Océan Atlantique, à l’est par la Commune de Sèmè-Kpodji et à l’ouest par celle d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 km², dont 70 % sont situées à l’ouest du chenal. (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

Le relief de la Commune de Cotonou est peu accidenté avec des marécages. Il a deux caractéristiques principales: des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Quant au climat, il est de type sub-équatorial avec une alternance de deux saisons pluvieuses (avril à juillet et septembre à novembre) et de deux saisons sèches (décembre à mars et Août).

La pluviométrie varie entre 900 et 1200 mm, alors que les températures moyennes mensuelles varient entre 27 et 31°C. Les écarts entre le mois le plus chaud et le mois le moins chaud est d’environ 3 degrés.

Infrastructures sanitaires

L’amélioration de la couverture sanitaire est l’une des préoccupations majeures des autorités béninoises. Ainsi, douze (12) arrondissements de la Commune de Cotonou bénéficient d’une infrastructure publique, soit 92 % avec 59 176 habitants par infrastructure en 2004. En plus de ces centres de santé, la Commune de Cotonou dispose actuellement de six (06) zones sanitaires. Par ailleurs, Cotonou abrite les principales infrastructures sanitaires à caractère National. Il s’agit de :

- Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert K. MAGA ; - Centre National Neuro Psychiatrique de JACQUOT ;

- Centre National Hospitalier de Pneumo Physiologie (CNHPP) ; - Centre National de Gérontologie ;

-Hôpital d’Instruction des Armés

- Hôpital de la Mère et de l’Enfant de la Lagune (HOMEL).

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13 Il existe d’autres infrastructures sanitaires construites par le secteur privé (Monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006).

2.2.2. Présentation du site d’étude

Le 12ième arrondissement comporte 19 quartiers à savoir : Ahouanlèko, Agla Hlazounto, Aibatin dodo, Akogbato, Cadjehoun Agonga ou Cadjehoun1, Cadjehoun azalokogon ou cadjehoun2, Cadjehoun détinsa ou cadjehoun3, Cadjehoun gare ou cadjehoun 4, Cadjehoun aupiais ou cadjehoun 5, Cadjehoun kpota, Fidjrossè centre, Fiyeyon houta ou fiyéyon 2, Fiyéyon jacquot ou fiyeyon1, Gbodjètin, Haie vive, les cocotiers, Cocoterais, Vodjè kpota et yémicodji.

Figure 1: Carte administrative de Cotonou

(24)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

14 2-3 Matériels et méthodes

2.3.1. Matériels

Pour conduire cette étude, nous avons utilisé un certain nombre de moyens à savoir:

 un appareil photo numérique, pour la prise des vues d’illustration ;

 une moto pour le déplacement ;

 des consommables (papier, stylo, marqueurs) ;

 de la documentation spécifique au thème ;

 des plastiques pour faire un tri sur le terrain ;

 des kits de protection.

2.3.2. Méthodologie de travail

La démarche adoptée regroupe les différentes méthodes utilisées pour atteindre les objectifs suscités. Elle a abordé deux (02) phases: la phase théorique et la phase expérimentale ou pratique.

Recherche documentaire

Pour la réalisation de la présente étude, des recherches documentaires ont été faites dans les bibliothèques et centres de documentation du Département de Génie de l’Environnement (GEn), dans le centre de documentation de l’ONG BETHESDA, à la bibliothèque de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique (INSAE), à la bibliothèque de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (FLASH) et à la Faculté des Sciences de la Santé.

Ces recherches documentaires sont faites tout au long du stage et de la rédaction du mémoire. Les moteurs de recherches tels que (Google, Science direct, OARE, mémoire.

Online, sur Internet) sont utilisés.

Méthode d’enquête

Les enquêtes sont effectuées à l’aide des questionnaires préétablis. Cette phase de collecte des données sur le terrain a abouti à des résultats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.

Les visites du site d'étude

Nous avons visité tous les 19 quartiers. Ces visites ont permis de cibler les différents centres de santé à enquêter, de répertorier les tas d'ordures.

DE/ DE/

EN

(25)

15

Les entretiens

Ils ont été fait grâce à des questionnaires qui ont été administrés aux personnes ressources des différents quartiers :

- le chef d’arrondissement;

- quelques chefs quartiers;

- les responsables des centres de santé et du service assainissement des différentes formations sanitaires ;

Collecte des données

La collecte des données a consisté:

 au recensement des différentes formations sanitaires du 12ème arrondissement : avec nos fiches de recensement, nous avons visité tous les 19 quartiers du 12ème arrondissement à pied pendant 2 semaines pour être sûr d’avoir recensé toutes les formations sanitaires qui s’y trouvent. Avec le GPS, des points ont été enregistré pour chaque formation sanitaire rencontrée. Ceci nous a permis de tracer la carte des différentes formations sanitaires du 12è arrondissement.

 à l’entretien avec les agents de quelques formations sanitaires : 15 Formations sanitaires ont été sélectionnées pour être enquêtées. Avec les motos, fiches d’entretien et appareil photo, nous nous sommes rendus dans ces formations sanitaires pour savoir comment la gestion des Déchets Biomédicaux est faite. Les infirmiers ou médecins et quelques agents d’entretien ont été interrogés.

 à la caractérisation des Déchets Biomédicaux solides

La caractérisation des DBMS a été effectuée dans trois (03) formations sanitaires, deux (02) publiques et une (01) privée. Il s’agit du Centre National Hospitalier et Universitaire (CNHU) ; de l’Hôpital d’Instruction de l’Armée (HIA) et du centre de santé djomèhoutin du Dr FASSINOU de fidjrossè centre.

 Outils de collecte des données Nous avons utilisé:

 des kits de protection;

 un pèse poids et des bottes ;

 un carnet et un stylo ;

 une blouse et un appareil photo ;

(26)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

16

 Technique de caractérisation des DBM

Pour effectuer la caractérisation des DBMS, nous avons fait :

 la collecte

Tôt les matins, avec les poubelliers ou les agents chargés de faire la collecte des DBMS, nous les ramassons (le tri à la source étant déjà fait par les agents de santé).

 l’entreposage

Les DBMS collectés au sein des poubelles jaunes, rouges et des boîtes de sécurités sont ensuite envoyés vers le lieu d’incinération.

 le chargement des DBMS dans les sachets

Quand les grandes poubelles jaunes arrivent, on les décharge dans les sachets avant de les peser.

 la pesée

Les sachets de même couleur sont regroupés et les boîtes de sécurité sont pesées avant qu’ils ne soient incinérés.

 Traitement et analyses des données

Des questions pertinentes ont été retenues après dépouillement. Les données ont été traitées avec le tableur Excel. Les résultats obtenus ont été analysés puis interprétés. Le rapport a été rédigé avec le logiciel Word.

(27)

17 2.4 Résultats et discussion

2.4.1 Résultats

2.4.1.1. Recensement des Formations sanitaires

Les résultats relatifs au recensement des formations sanitaires du 12è arrondissement sont regroupés dans le tableau1 :

Tableau1: Résultats du recensement des formations sanitaires du 12è arrondissement

Nombre de FS FS privées FS publiques FS avec N°

d’enregistrement

FS sans N°

d’enregistrement 66 61 (94%) 4 (6%) 28 (42%) 38 (58%)

Il ressort de ce tableau que :

 le 12ème arrondissement à lui seul, compte Soixante-six (66) formations sanitaires ;

 Parmi, les formations sanitaires parcourues, 94 % sont privées et 6 % sont publiques;

 42 % des formations sanitaires recensées possèdent des numéros d’enregistrements alors que 58 % n’en possèdent pas c’est-à-dire que 58 % des formations sanitaires du 12ème arrondissement ne sont pas enregistrées par le Ministère de la Santé.

2.4.1.2. Gestion des Déchets Biomédicaux par les formations sanitaires 2.4.1.2.1. Principe de collecte séparative

Le mode de collecte des DBMS au sein des différentes formations sanitaires parcourues est présenté par la figure 2.

(28)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

18 Figure 2: Mode de collecte des DBMS

A partir de cette figure, on peut dire que :

 13 % des formations sanitaires enquêtées ne font pas la collecte séparative ;

 87 % des formations sanitaires enquêtées font la collecte séparative.

2.4.1.2.2. Gestion des Déchets Biomédicaux par un service d’hygiène

La figure 3 montre la proportion des formations sanitaires disposant de service d’hygiène pour la gestion des DBMS qu’elles génèrent.

Figure 3 : Gestion par un service d’hygiène

A travers cette figure, on peut dire que :

 93 % des formations sanitaires enquêtées ne disposent pas de service d’hygiène;

 7 % des formations sanitaires enquêtées disposent de service d’hygiène.

2.4.1.2.3. Plan de gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires

Le plan de gestion des DBMS étant indispensable à une bonne gestion, la figure 4 présente le pourcentage de formations sanitaires qui en dispose parmi celles qui ont été enquêtées.

0 20 40 60 80 100

Pas de collecte séparative Collecte séparative

13

87

Proportions(%)

0 50 100

Pas de service d'hygiène Présence de service d'hygiène

93 7

Proportions (%)

(29)

19 Figure 4 : Présence d’un plan de gestion au sein des formations sanitaires

Ainsi, on remarque :

 33 % des formations sanitaires enquêtées, disposent de plan de gestion des DBM ;

 67 % des formations sanitaires enquêtées, ne disposent pas de plan de gestion des DBM.

2.4.1.2.4. Traitements des Déchets Biomédicaux par les formations sanitaires

La figure 5 présente le mode de gestion des DBMS par les différentes formations sanitaires du 12èmearrondissement.

Figure 5 : Mode de gestion des DBMS par les formations sanitaires On remarque donc que :

 13 % des formations sanitaires enquêtées disposent d’incinérateurs ;

 20 % des formations sanitaires ne sont pas abonnées à des structures de pré collecte des DBMS, et ne possèdent pas d’incinérateur ;

 20 % des formations sanitaires sont en partenariats avec d’autres formations sanitaires possédant d’incinérateur ;

 47 % des formations sanitaires sont abonnées à des structures de pré-collectes des DBMS

0 50

Incinérateur Pas d'Abonnement

et sans incinérateur

Parteneriat avec un autre hopital

Abonnement à une structure de

pré-collecte et de traitement

13 20 20

47

Proportions (%)

0 20 40 60 80

plan de gestion des DBM

pas de plan de gestion des DBM 33

67

(30)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

20 2.4.1.3. Caractérisation

2.4.1.3.1. Types de déchets produits

Il ressort des résultats obtenus que les types de déchets produits par les formations sanitaires sont :

 les déchets infectieux pointus ou tranchants constitués de flacons de serum cassés, de pinces, de scalpels, de bistouris, d’aiguilles et de seringues.

 les déchets non anatomiques infectieux constitués de gants, de perfuseurs, de cotons, de compresses et de poches de sang utilisées.

 les déchets anatomiques humains constitués de parties du corps humain (photo1), des tissus ou d’organes provenant des soins chirurgicaux (petites et grandes) ; des procédures d’autopsie et de laboratoire, à l’exception des phanères ; des produits issus des conceptions ( les bébés mort-nés et placenta). La photo 1 présente des déchets anatomiques humains.

Photo 1 : Organes provenant de soins chirurgicaux Source : AWINI, juillet 2014

2.4.1.3.2 Proportions par types de Déchets Biomédicaux

L’étude de la caractérisation des DBMS est faite dans trois (03) formations sanitaires du 12ièmearrondissement dont 02 sont publiques et 01 privée. Ainsi, les résultats se présentent comme suit :

 La figure 6 présente les résultats obtenus au CNHU du lundi 21 au dimanche 27 août 2014.

(31)

21 Figure 6: Résultats de la caractérisation des DBM au CNHU

En une semaine, nous avons pesé 1038,81 kg de DBMS dont :

 91 % sont des contenants des poubelles jaunes c’est-à-dire des déchets non anatomiques infectieux ;

 5 % sont des contenants des poubelles rouges c’est-à-dire des déchets anatomiques humains ;

 4 % sont des contenants des boîtes de sécurité c’est-à-dire des déchets infectieux pointus ou tranchants.

 La figure 7 présente les résultats obtenus à l’HIA du lundi 21 au dimanche 27 aout 2014.

Figure 7 : Résultats de la caractérisation des DBM au HIA

91%

5% 4%

Poubelles jaunes Poubelles rouges

97%

3%

Poubelles jaunes Boites de sécurité

(32)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

22 En une semaine, nous avons pesé 267,70 kg de DBMS dont :

 97 % sont des contenants des poubelles jaunes c’est-à-dire des déchets non anatomiques infectieux ;

 nous n’avons pas eu les contenants des poubelles rouges c’est-à-dire des déchets anatomiques humains ;

 3 % sont des contenants des boîtes de sécurité c’est-à-dire des déchets infectieux pointus ou tranchants.

 La figure 8 présente les résultats obtenus au C.S DJOMEHOUTIN du Dr FASSINOU du lundi 04 au dimanche 10 août.

Figure 8 : Résultats de la caractérisation au c .s Djomèhoutin du Dr FASSINOU

En une semaine, nous avons pesé 08,50 kg de DBMS dont :

 88 % sont des contenants des poubelles jaunes c’est-à-dire des déchets non anatomiques infectieux ;

 nous n’avons pas eu les contenants des poubelles rouges c’est-à-dire des déchets anatomiques humains ;

 12 % sont des contenants des boites de sécurité c’est-à-dire des déchets infectieux pointus ou tranchants.

88%

12% Poubelles jaunes

Boites de sécurité

(33)

23 2.4.2. Discussion

2.4.2.1. Couverture du 12ème arrondissement en centre de santé et leur évolution

Après avoir recensé les formations sanitaires du 12ième arrondissement, il a été dénombré 66 formations sanitaires dont 4 publiques et 62 privées alors qu’en 2011, 45 formations sanitaires privées et 5 publiques étaient officiellement reconnues au niveau des 11è, 12è et13è arrondissement. Ces résultats sont inférieurs à celles recensées au cours de cette étude. Ceci pourrait se justifier par l’introduction d’autres formations sanitaires dans les années qui ont suivi l’étude de la zone 6 de Cotonou.

Les résultats des enquêtes ont montré que seul 42 % des formations sanitaires du 12è arrondissement possèdent de numéros d’enregistrement. Alors 58 %, soit plus de la moitié des formations sanitaires du 12ème arrondissement ne sont pas enregistrées par le Ministère de la Santé d’où l’ignorance de leurs existences par l’Etat en violation à l’article 7 du décret 2002.

Il résulte donc que l’Etat n’a pas la liste exhaustive de toutes les formations sanitaires opérant dans le 12è arrondissement de la ville de Cotonou.

2.4.2.2. Gestion des Déchets Biomédicaux par les formations sanitaires

2.4.2.2.1. Mise en place d’un plan fonctionnel de gestion des déchets biomédicaux

Les résultats des enquêtes ont révélé que seul 33 % des formations sanitaires enquêtées dans le 12ème arrondissement, disposent d’un plan de gestion des DBM. Autrement dit, 67 % des formations sanitaires enquêtées n’ont pas conscience des normes pour la bonne gestion des DBMS qu’elles produisent. Ainsi, plus de la moitié des formations sanitaires ignorent l’existence des textes en matière de gestions des DBM et plus précisément le décret 2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des DBM en République du Bénin.

2.4.2.2.2. Gestion des déchets biomédicaux par un agent d’hygiène

Selon les résultats, seulement 3 % des formations sanitaires enquêtées disposent de service d’hygiène pour la gestion des DBM. Rappelons que si l’intégration des services d’hygiène au sein des formations sanitaires s’avère importante, c’est parce que les agents d’hygiène ont reçu des formations indispensables et adéquates pour la gestion rationnelle des DBM. Néanmoins, dans 97 % des formations sanitaires enquêtées, la gestion des DBM est assurée soit par les agents d’entretien, soit par les aides-soignants ou les infirmières. Certains d’entre eux ont reçu des formations par rapport à la gestion des DBM qu’ils mettent en pratique ; d’autres ont été délégué par faute de moyens financiers, ils gèrent ainsi les DBM comme ils veulent car ils ne sont pas conscients de la nécessité d’implanter un service d’hygiène hospitalière au sein de leurs formations sanitaires.

(34)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

24 2.4.2.2.3. Application du principe de collecte séparative

Dans le souci d’épargner les agents de santé, les agents d’hygiène ou tout autre personne impliquée dans la manipulation ou la gestion des DBM, et pour éviter les risques d’infection, le principe de la collecte séparative a été mis en place. Le tri à la source est non seulement l’une des étapes fondamentales pour la bonne gestion des DBMS mais aussi une mesure de sécurité. Après sondage, 87 % des formations sanitaires enquêtées dans le 12è arrondissement effectuent le principe de la collecte séparative. En d’autres termes, 13 % des formations sanitaires enquêtées violent les articles 15 et 19 du décret 2002. Elles sont aussi soumises à des risques d’infections ; En accord avec BILLAU en 2008 (Les agents impliqués dans la manipulation des DBM, à tous les niveaux de la chaîne, représentent la partie de la population la plus exposée).

2.4.2.2.4. Traitements des Déchets Biomédicaux solides par les formations sanitaires Par rapport à l’élimination des DBMS, les résultats ont révélés que 13 % des formations sanitaires enquêtés disposent d’incinérateur ; 20 % des formations sanitaires sont en partenariat avec d’autres formations sanitaires possédant d’incinérateur ; 47 % des formations sanitaires sont abonnées à des structures de pré-collectes des DBMS et 20 % des formations sanitaires ne sont ni abonnées à des structures de pré collecte des DBMS, ni détentrices d’incinérateur. Elles ne respectent donc pas l’article 38 et procèdent donc par enfouissement, brûlage. 20 % des formations sanitaires enquêtées dans le 12è arrondissement soumettent la population à d’énormes risques de contaminations. Ces résultats sont conformes à ceux trouvés par GADO (2009).

D’autre part, les 13 % des formations sanitaires possédant d’incinérateur sont uniquement des formations sanitaires publiques. Il a été constaté que le CNHU est la formation sanitaire qui est doté d’un incinérateur électrique qui tombe souvent en panne, ce qui entraîne une accumulation des déchets qui sont exposés à l’air libre pendant des semaines.

Ceci, en violation à l’article 26 du décret 2002. La photo 2 présente le lieu d’entassement des DBMS au CNHU lorsque les incinérateurs sont en panne.

(35)

25 La photo 3 présente les différents incinérateurs du CNHU

Eu égard à ce qui précède, il résulte que les formations sanitaires n’assurent pas une bonne gestion de leurs DBM.

2.4.2.2.5. Traitements des déchets biomédicaux Liquides par les formations sanitaires Contrairement aux Déchets Biomédicaux solides, la gestion des déchets biomédicaux liquides est l’un des problèmes nécessitant de nombreuses réflexions de nos jours.

Actuellement au Bénin, les formations sanitaires n’ont aucune approche pour le traitement ou la bonne gestion des Déchets Biomédicaux liquides. Ainsi, le mode de gestion des DBML de quelques formations sanitaires a été observé:

Photo 2 : Entassement des DBM au CNHU Source: AWINI, juillet 2014

Photo 3 : Incinérateurs du CNHU Source: AWINI, juillet 2014

(36)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

26

 le Centre National Hospitalier et Universitaire

Le CNHU, la plus grande formation sanitaire du Bénin et l’hôpital de référence en matière des prestations de service, gère ses déchets biomédicaux liquides grâce à une station d’auto épuration. Cette dernière est composée de :

 regards (rattachés aux bâtiments)

 des tuyaux de canalisation

 des sous stations contenant des pompes de relevage d’eau

 le receveur final

 le bassin

 le bocal contenant du chlore et un moteur l’actionnant

 une pompe à boues

En effet, les liquides passent par les regards qui sont rattachés aux bâtiments. Ces liquides sont drainés des regards vers les sous stations d’épuration grâce aux tuyaux de canalisation. La distance séparant deux sous stations d’épurations étant de 120 m. Grâce aux pompes contenues dans les sous stations, les liquides sont directement convoyés vers le collecteur final qui se trouve à environ 8 m du bassin. Une fois dans le bassin d’épuration, le liquide est soumis à une décomposition par des bactéries. On y ajoute ensuite du chlore et on évacue le liquide vers la mer.

Les bactéries peuvent jouer leur rôle d’épuration pendant 20 ans au maximum et ceci, lorsque les conditions d’aérations sont respectées. Depuis le réaménagement du système d’épuration des DBML en 1990, aucun changement n’a été effectué. Cela signifie que les bactéries actuelles datent de 24 ans dans le bassin d’épuration. Ces bactéries ne jouent donc plus un rôle épurateur. Ainsi, l’eau drainée vers la mer n’est pas une eau dépourvue de contaminants, mais plutôt une eau infectée qui pourrait contaminer les espèces aquatiques ou tout autres personnes qui vont à la plage pour se divertir.

 Cas de HIA et du Centre de santé DJOMEHOUTIN du docteur FASSINOU

Aucune station d’épuration n’existe dans ces centres de santé. Les DBML sont déversés dans la mer après traitement à l’eau de javel.

(37)

27 2.4-2-3-Appréciation de la caractérisation

Au CNHU, 1038,81 kg de DBMS ont été pesés pendant une semaine. 91 % de ces déchets sont des contenants des poubelles jaunes (déchets non anatomiques infectieux) ; 5 % sont des contenants des poubelles rouges (déchets anatomiques humain) et 4 % sont des contenants des boîtes de sécurité (déchets infectieux pointus ou tranchants). Plus des ¾ des déchets produits sont non anatomiques infectieux. Le reste est composé de déchets anatomiques humains infectieux et de déchets piquants ou tranchants.

Au HIA, les études ont révélé que 97 % des déchets pesés en une semaine sont des contenants des poubelles jaunes (déchets non anatomiques infectieux). 3 % sont des contenants des boîtes de sécurité (déchets infectieux pointus ou tranchants). Malgré les différentes prestations au bloc, on n’a pas eu les contenants des poubelles rouges (des déchets anatomiques humains): cela est dû au partenariat existant entre le HIA et les laboratoires d’analyses où les déchets anatomiques y sont déposés. Aussi, certains déchets comme les membres amputés, les bébés mort-nés sont remis aux parents des patients.

Au centre de santé Djomèhoutin du docteur FASSINOU, il a été pesé 8,5 kg de DBMS en une semaine. 88 % sont des contenants des poubelles jaunes (déchets non anatomiques infectieux); 12 % sont des contenants des boites de sécurité (déchets infectieux pointus ou tranchants). Il n’a pas été recensé les contenants des poubelles rouges (déchets anatomiques humains): ce qui pourrait se justifie par l’absence de bloc opératoire pour les grandes chirurgies ou la diminution des opérations chirurgicales. Les formations sanitaires ignorent les proportions et les types de déchets produits.

Lors de la caractérisation des déchets, aucun flacon de sérum n’a été identifié car ils ne sont pas considérés comme DBM mais plutôt revendus pour d’autres fins. Cette réutilisation sans traitement préjudiciable peut entraîner des risques sanitaires.

(38)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

28

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

(39)

29 CONCLUSION GENERALE

Cette étude de caractérisation nous a permis d’avoir une idée du mode de gestion des DBM au niveau de trois (03) formations sanitaires du 12è arrondissement de la ville de Cotonou. Il a été constaté qu’une formation sanitaire peut produire jusqu’à 224,2 kg de déchets par jour. Ce mode de gestion des DBM dans les formations sanitaires du 12è arrondissement est très peu satisfaisant. Aussi, il a été remarqué que les agents impliqués dans la manipulation de ces déchets sont confrontés à d’énormes risques de contaminations, puisque le tri à la source n’est pas bien fait d’une part, et la collecte séparative n’est carrément pas faite dans certaines formations sanitaires d’autre part. Aussi, l’Etat n’a pas la liste exhaustive de toutes les formations sanitaires du 12ème arrondissement.

Pour une meilleure gestion des DBM dans la ville de Cotonou et plus précisément dans le 12è arrondissement, nous proposons :

A l’endroit du Ministère de la Santé Publique :

 Faire le point des différentes formations sanitaires de la ville de Cotonou et plus précisément du 12ème arrondissement ;

 Soumettre un plan de gestion des DBMS aux formations sanitaires ;

 Exiger à toutes les formations sanitaires, une bonne maitrise du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002, à tous les niveaux de la chaîne (de l’agent d’entretien jusqu’au médecin chef) ;

 Exiger le bilan des études de caractérisations trimestrielles de chaque FS afin d’avoir une idée de la quantité de DBMS produite par mois.

 Mettre en place un fonds mensuel pour la révision des incinérateurs surtout ceux du CNHU ;

 Mettre en place un fonds pour le recyclage de la station d’épuration du CNHU mais en attendant, utiliser les plantes qui interviennent dans les phénomènes d’épuration comme Echinochloa stagnina (roseau sucré) et la jacinthe d’eau.

A l’endroit de la police sanitaire et des FS

 élaborer un plan de suivi au niveau des différentes formations sanitaires ;

 mettre en pratique les textes du décret N°2002-484 du 15 novembre 2002.

Par rapport aux DBML,

 élaborer un plan de gestion des DBML ;

 Embaucher des personnes au sein des formations sanitaires pour désinfecter les flacons de sérum.

(40)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

30 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] AKOGBETO N.B., 2008 « Contribution à la gestion optimale des déchets biomédicaux en milieu urbain : cas de Porto-Novo(Bénin) » . Option aménagement du territoire /FLASH/UAC, mémoire de maitrise, 61p.

[2]. DELLOUH L.,2008 « Evaluation de la performance de la gestion optimale des déchets hospitaliers au centre national hospitalier HUBERT Koutoukou Maga » . Option aménagement et protection de l’Environnement /EPAC/UAC, rapport de fin de formation, 37p.

[3] GADO C.K., 2009. « Mode de gestion des déchets biomédicaux solides dans les centres de santé de Houénoussou et de la police nationale à Vèdoko ». Option aménagement et protection de l’Environnement /EPAC/UAC, rapport de fin de formation, 51p.

[4] KOFFI J.,2012. « Capacité de Rétention d’Eau des déchets pour l’estimation du bilan hydrique des casiers d’enfouissements : cas du casier expérimental du Centre Technologique Pratique pour l’Eau et l’assainissement ». 50p.

[5] NAHUM M.M.C., 1998. «Gestion actuelle des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou: solution efficiente pour l’élimination des aiguilles et des lames ». Option aménagement et protection de l’environnement /CPU/UAC, mémoire de fin d’études, 57p.

[6] DECRET n°2002-484 du 15 novembre 2002. Portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en république du Bénin, 15p.

[7] OXFAM Québec, ACDI et mairie de Cotonou, 2006 « Rapport de l’enquête sur la production et la gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou ».publié par OXFAM,Québec,43p.

[8] PGDSM.,2008. « Guide de gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou ». 47p.

[9] TCHIBOZO H.,2005. « Contribution à une meilleure gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Ouidah ».Mémoire pour l’obtention du DIT à l’EPAC/UAC,59p.

WEBOGRAPHIE

[1] Caractérisation et mise en valeur des résidus solides issus de l’hôpital MAISSONNEUVE-ROSEMONT,1997 http://www.google.com, le 23 mars 2014.

[2] http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/seringues.php [3] http://www.monographie de Cotonou, Afrique Conseil, Avril 2006

(41)

x

ANNEXES

(42)

caractérisation des déchets biomédicaux à Cotonou, cas du 12ième arrondissement.

xi Annexe1 : fiche d’entretien

Fiche d’entretien

1- Indentification de la fiche

Numéro de fiche :………

Date de l’enquête :………

Nom et prénom de l’enquêteur :………

2-Identification de l’enquêté

3-Informations sur le centre de santé concerné

3.1 Veuillez nous indiquer les différents types de prestations de services fournies par votre centre de santé.

………

3.2 Combien de patients recevez-vous en moyenne /jour ?

………

3.3 Veuillez exposer en quelques lignes, l’organisation mise en place par votre centre de santé pour la gestion des DBM qu’elle génère ?

………

………

3.4 Votre centre de santé dispose-t-il d’un plan de gestion des DBM ?

Oui Non Si oui, à quoi sert-il ?

………

Si non, pourquoi n’avez-vous pas jugé utile d’en avoir un ?

………

3-5 Votre centre dispose-t-il d’un agent chargé d’assurer la gestion des DBM ? Oui Non

Nom et prénom de l’enquêté (é) Arrondissement

Quartier

Nom de l’hôpital Responsabilité

(43)

xii Si oui, veuillez indiquer en quoi consiste son rôle.

………

Si non, pourquoi ?

………

3.6 Au regard de vos prestation de services, veuillez nous indiquer les types de déchets que vous produisez?

………

3.7 Utilisez-vous des poubelles pour vos déchets?

Oui Non Si oui, lesquelles ?

………

Si non, qu’utilisez-vous ?

………

3.8 Veuillez nous indiquer l’organisation de vos déchets par poubelle en précisant les couleurs?

………

3.9 Veuillez nous indiquer si votre centre observe le principe de collecte séparative?

Oui Non Si oui, comment ?

………

Si non, pourquoi ?

………

3.10 Veuillez nous indiquer si votre centre dispose d’un entrepôt pour vos déchets?

Oui Non Si oui, est-il accessible à tout le monde ?

………

Si non, pourquoi ?

………

3.11 Veuillez nous indiquer le temps de séjour de vos déchets au niveau de l’entrepôt avant leur évacuation?

………

3.12 Disposez-vous d’un incinérateur pour le traitement de vos déchets ? Oui Non

Si non, comment procédez-vous à leur traitement ?

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