• Aucun résultat trouvé

LES ENNEMIS DES BOURDONS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "LES ENNEMIS DES BOURDONS"

Copied!
46
0
0

Texte intégral

(1)

LES ENNEMIS DES BOURDONS

1. -

ÉTUDE

D’UNE ZOOCÉNOSE : LE NID DE BOURDONS

A. POUVREAU

Laboratoire

d’Éthologie

et

d’Écologie

des Insectes, LN.R.A.,

91440 - Bures sur Yvette

SUMMARY

THE ENEMIES OF BUMBLE-BEES

I. - STUDIES ON A ZOOCOENOSIS : THE BUMBLE-BEES’ NEST

The author draws up a schedule of animals associated with members of bumble-bees’

nests of different species. The observations have been

performed

either on nests discovered

in nature, or nests founded in a

glass-house.

Detailed informations on the modalities of infestation in bumble-bees’ nests

by

some

predators, parasites

and commensals are exposed. Then the author investigates the nature

of the interactions which come out in this zoocoenosis.

The presence of predators and parasites in the bumble-bees’ nests exercises an influence

on the decrease of populations of these pollinators. It is very difficult to estimate the percen- tage of mortality attributed to different enemies of bumble-bees’ nests.

RÉSUMÉ

L’auteur dresse un inventaire détaillé des animaux associés aux membres des nids de dif- férentes espèces de Bourdons. Les observations ont été effectuées soit sur des nids découverts dans leur milieu naturel, soir sur des nids, fondés en serre, et disnosés dans la nature.

Après

avoir essayé de

préciser

les modalités d’infestation dts nids de Bourdons par divers

prédateurs, parasites et commensaux, l’auteur étudie la nature des interactions qui se mani- festent au sein de cette zoocénose.

La présence de

prédateurs

et de parasites dans le nid de Bourdons exerce une influence

sur la diminution des

populations

de ces Insectes

pollinisateurs,

bien

qu’il

soit très difficile d’évaluer le pourcentage de mortalité attribué aux différents ennemis des nids de Bourdons.

(2)

INTRODUCTION

La découverte de nids de Bourdons dans la nature

permet,

entre autres

investigations intéressantes,

d’observer un certain nombre d’animaux dont la

présence, temporaire

ou

permanente,

a

déjà

attiré l’attention de

quelques

auteurs

(S LADEN , 1912; FRISON, 1926; P LATH , 1934; C UMBER , 1949; P OSTNER , 1952;

FREE et

B UTLER , 1959)

et suscité l’étude suivante.

Dès le début de la fondation du nid de

Bourdons,

et

quel

que soit son

emplacement —

souterrain ou à la surface du sol - ce nid

peut

être envahi par des animaux

qui

y recherchent soit un

abri,

soit leur

nourriture,

ou bien

les deux. Certains d’entre eux

n’apparaissent qu’occasionnellement

dans les

nids de Bourdons et leurs conditions d’existence ne sont aucunement subor- données au milieu

physique

ou

biotique

des nids. Il est

probable

que certaines

espèces polyphages peuvent jouer

un rôle

épisodique

non

négligeable

dans les

fluctuations de telles communautés.

Les Bourdons sont

affectés,

à tous les stades de leur

cycle biologique,

par des

organismes

dont l’action s’exerce de manière très différente

(prédation, parasitisme, commensalisme...).

D’autres animaux se nourrissent des subs-

tances accumulées dans le nid

(cleptoparasitisme)

et destinées à l’alimentation

larvaire,

ou même des cellules cireuses contenant la

progéniture;

d’autres

enfin, coprophages

ou

nécrophages, pourvoient

à leur propre subsistance dans les débris du vieux nid.

Le but de cette étude est d’effectuer un recensement des

espèces

animales

rencontrées dans les nids de

Bourdons,

et de chercher à

préciser

la nature des

faits de

dépendance

entre les Bourdons et les

organismes

vivant dans leurs nids. Dès que s’installent et se

précisent,

dans le

groupement,

des

rapports

de

dépendance réciproque,

alors se fait une

régulation qui peut

aller

jusqu’à

l’éli-

mination de certaines

espèces,

et

qui

donne lieu à une véritable zoocénose.

Les

problèmes

de la

terminologie biocénotique

étant extrêmement déli- cats, et les classifications

généralement cc impropres

à

exprimer

l’ordre naturel »

(GRASSE, 1935), je

tiendrai

compte

non seulement des données de la nature, mais encore de

l’opportunité,

de

l’usage.

L’interprétation

des relations

d’interdépendance

se

compliquent

encore du

fait que souvent, la distinction entre

prédateurs

et

parasites,

ou bien entre

parasites

et commensaux, est difficile à établir. Il existe des formes de transi- tion entre les différents

types

de coactions.

(3)

MÉTHODES D’ÉTUDE

Nous avons examiné les nids de différentes espèces de Bombus, parmi les plus

fréquentes

de la faune française : B. terrestris L., B. lucorum L., B.

lapidarius

L., B. pratorum L., B.

hypno-

rum L., B. agrorum Fab., B.

sylvarum

L., B. hortorum L., B. rudernrius Müll.

Les nids

provenaient

de caisses

d’élevage

installées dans la nature - les colonies de Bour- dons étaient utilisées en vue de travaux de

pollinisation

- ou bien étaient extraits de l’endroit où ils avaient été

repérés :

nids souterrains, nids à la surface du sol, cavités de vieux murs, bourre

entreposée

dans un

grenier

ou un débarras.

Les nids « naturels o étaient transférés dans des caisses

d’élevage

et les matériaux du nid

intégralement récupérés,

ainsi que la

partie

du substrat - terre, poussière, bois, débris divers -

sous-jacente

au nid.

La provenance

géographique

variée

(région parisienne,

Poitou, Normandie, Bretagne, Orléanais,

Bourgogne)

des nids nous a permis de poursuivre un certain nombre d’observations dans des biotopes variés.

Pour des raisons de commodité, la

description

des différentes espèces animales est effec-

tuée en fonction des stades d’évolution des Bourdons qu’elles affectent : 1. - Le nid de Bourdons

(étude

d’une

zoocénose).

2. -

Organismes

affectant les adultes 1.

Cette classification est

quelque

peu arbitraire. En effet, les Bourdons adultes peuvent être

l’objet d’attaques

dans le nid même, en particulier de la part des

Psithyres.

Toutefois,

nous nous sommes attaché à décrire les relations

hôte-parasite, proie-prédateur,

indé-

pendamment

du lieu où cette action peut s’exercer.

Dans certains cas, une brève

description morphologique

de certaines

espèces

animales

nous a paru nécessaire à leur identification.

Nous avons examiné un assez

grand

nombre de nids, ce

qui

nous a permis d’établir un rapport entre l’intensité d’infestation et la

période

ont eu lieu les observations. Il est inté- ressant de remarquer que l’infestation des nids de Bourdons peut varier suivant leur stade de

développement

et la

période

de l’année.

Aussi convient-il, dans

l’interprétation

des tableaux, de considérer que les chiffres ou

les pourcentages de destruction ou d’infestation sont des données

quantitatives

obtenues à des stades différents de l’évolution des nids; en

conséquence,

ces taux ne sont pas cumulatifs.

1. - ANIMAUX PRÉDATEURS 2

L’estimation du nombre de nids de Bourdons détruits par divers

préda-

teurs, dans les conditions

naturelles, paraît

extrêmement difficile à faire.

Petits

Mammifères

Parmi les

prédateurs

des nids de

Bourdons,

certaines

espèces

de micro-

mammifères

peuvent

causer de graves

déprédations

3.

1. Cette deuxième partie fera l’objet d’une publication ultérieure.

2. Prédateur : (du latin « praedator » = pillard, chasseur). Organisme qui vit aux dépens d’autres organismes appelés proies, en les tuant pour les dévorer immédiatement, ou en les « anesthésiant » pour les offrir à sa progéniture.

3. En Amérique du Nord, l’espèce animale la plus nuisible aux nids de Bourdons est la Moufette - ou

Skung — (Mephitis mephitis Schreb., Fissipeda, Mustelidae). Ce carnivore, d’autant plus nuisible qu’il présente une certaine tendance au grégarisme, s’attaque aux ouvrières de Bourdons, et va même jusqu’à

renverser les caisses contenant des colonies pour en dévorer les insectes (PLATH, 1923).

(4)

Le

couvain,

et, à un moindre

degré,

les adultes de Bourdons constituent la

proie

d’animaux insectivores comme le hérisson

(Erinaceus europaeus),

la

taupe (Talpa europaea),

les

musaraignes (Sorex L.), largement répandus

dans

les

champs,

les broussailles et les

bois,

et de rongeurs : les mulots

(Apodemus sylvaticus, Apodemus flavicollis),

nombreux dans le sous-bois des hétraies et

des

chênaies,

les

campagnols (Microtus arvalis), fréquents

dans les

prairies

et

les

champs,

le rat des moissons

(Micromys minutus)

et la souris

(Mus

musculus

L.),

à

large répartition.

L’adaptation

des

Rongeurs

à la vie

souterraine,

leurs

pullulations

consi-

dérables dues à des

capacités

fort

importantes

de

reproduction,

ainsi que leurs

moeurs nocturnes, contribuent à faire de ces animaux des ennemis

dangereux

des nids de Bourdons 1.

Il convient

également

de

prendre

en considération les

dégâts

causés aux

nids de Bourdons par les blaireaux

(Meles meles, Mustelidae)

et les fouines

(Martes foina, Mustelidae).

C

UMBER

(1953)

a constaté que, sur 80 nids de Bombus agrorum

Fab.,

localisés dans deux comtés du centre de

l’Angleterre,

17

(soit

21

%)

étaient

détruits par des

Rongeurs

et des blaireaux. Ce

pourcentage

serait en réalité

plus élevé,

mais il est malaisé d’obtenir des informations sur les

jeunes

nids de

Bourdons.

Insectes

For, f cula

auricularia L.

(Dermaptera, Forficulidae)

Les forficules s’accommodent des conditions

écologiques

les

plus

variées

et vivent dans les

forêts,

les vergers, les

prés

et les

jardins (LaosTE, 1957).

Ce

sont des insectes de moeurs nocturnes, à

régime

omnivore. Les nids de Bourdons envahis par les

forficules,

au

printemps, périclitent

par la

disparition rapide

du

couvain. L’intrusion des forficules dans les caisses contenant des nids de Bour- dons semble

répondre

initialement à la recherche d’un

abri,

la

phase prédatrice

n’intervenant que secondairement. L’absence

plus

ou moins

prolongée

de la

reine de Bombus en

quête

de

nourriture,

les moyens de défense peu efficaces

1. « Le Bourdon seul visite le trèfle violet (Trifolinm pratense L.), parce que les autres abeilles ne peu- vent pas en atteindre le nectar... Nous pouvons donc considérer comme très probable que, si le genre bour- don venait à disparaître, ou devenait très rare en Angleterre, le trèfle violet deviendrait aussi très rare ou

disparaîtrait complètement. Le nombre des Bourdons, dans un district quelconque, dépend, dans une grande

mesure, du nombre de mulots qui détruisent leurs nids et leurs rayons de miel; or, le colonel NEwMatv, qui

a longtemps étudié les habitudes du Bourdon, pense que plus des deux tiers de ces insectes sont aussi détruits

chaque année en Angleterre. D’autre part, chacun sait que le nombre des mulots dépend essentiellement de celui des chats, et le colonel NEWMANajoute : « J’ai remarqué que les nids de Bourdons sont plus abon-

dants près des villages et des petites villes, ce que j’attribue au plus grand nombre de chats qui détruisent

les mulots ». Il est donc parfaitement possible que la présence d’un animal félin dans une localité puisse

déterminer l’abondance de certaines plantes en raison de l’intervention des souris et des Bourdons ».

(Extrait de : DARWINC. - « L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ».)

(5)

dont

disposent

les

Bourdons, exposent

les nids à des

attaques

par les forficules.

En serres

d’élevage, quelques

nids de Bourdons ont été dévastés par les forficules

(tableau 1).

Aphomia

sociella L.

(Lepidoptera, Pyralididae, Gallerünae)

Les

dégâts provoqués

par

Aphomia

sociella consistent en la destruction

et la consommation des cellules du nid de Bom6us par les chenilles. Celles-ci

exercent leur action destructrice dans les réserves de

nourriture,

mais

égale-

ment dans les cellules du couvain.

Des données

morphologiques

et

biologiques

concernant les stades évolu- tifs

d’Aphomia

sociella ont fait

l’objet

de recherches récentes

(P OUVREAU , 1967)

que nous résumerons ci-dessous.

Après

avoir hiverné à l’état larvaire - vraisemblablement au dernier stade - à l’intérieur des cocons solidement accolés les uns aux autres, les

sujets d’Aphomia

sociella se transforment en

nymphes.

La durée de la

période

nymphale

est très variable et

dépend principalement

de la

température (27

jours

à 15°

C;

15

jours

à 20°

C;

8

jours

à 30°

C).

(6)

L’émergence

des adultes se

produit généralement

au mois de mai. La

copulation

a lieu

quelques

heures

après

la

première apparition

des

papillons.

Les femelles

d’Aphomia

recherchent aussitôt un nid de Bourdons pour y

déposer

leurs oeufs. Le début de la

ponte

et le

développement embryonnaire

sont

variables du fait

qu’ils dépendent,

non seulement des facteurs externes, mais aussi de

l’âge

des femelles et de leur fécondation. Les oeufs sont

déposés

en

paquets,

en

plusieurs

endroits dans les matériaux du nid 1. La durée du déve-

loppement embryonnaire (6

à 8

jours

à 30°

C)

est

largement

influencée par certaines conditions du milieu

(température, hygrométrie).

Les larves fraîchement écloses

d’Aphomia

sociella se mettent immédia-

tement à la recherche de nourriture. Les

jeunes

chenilles dévorent les cellules

cireuses,

et creusent, dans les matériaux du

nid,

des

galeries

aux

parois tapissées

de fils soyeux. Ces

galeries

offrent aux larves

d’Aphomia, agiles

et

lucifuges,

une

protection

contre les

Bourdons,

et un abri à l’intérieur

duquel

elles subissent leurs mues. En conditions

expérimentales, j’ai

observé 8 ou 9 stades larvaires.

Pendant l’ensemble de leur

développement 2 ,

les larves consomment

d’impor-

tantes

quantités

de nourriture. C’est surtout à

partir

du

quatrième

stade que les larves

provoquent

des

dégâts

considérables.

La

perte

de colonies de

Bourdons,

élevées en conditions

contrôlées, puis disposées

dans la nature,

peut

atteindre 50 à 75

%.

Il y a

suspicion

d’une

attaque

par

Aphomia

sociella

3 ,

soit

lorsque

les

papillons

ou les chenilles sont visibles dans la caisse

d’élevage,

ou bien

lorsqu’on

trouve des toiles constituées de fils fins.

L’utilisation par les larves

d’Aphomia

sociella des réserves alimentaires accumulées dans les nids de Bourdons

correspond

à la

première phase

des rela-

tions

qui

s’établissent entre hôtes et intrus. Par la

suite,

les chenilles se condui-

sent

plutôt

comme des

prédateurs spécialisés.

Le passage du

parasitisme

à la

prédation

ne s’effectue pas dans tous les

cas de

façon

inéluctable. La

phase prédatrice peut

n’intervenir que

plus

tard

après

l’invasion du

nid, permettant

ainsi

l’apparition

des adultes sexués.

La

présence

de chenilles de Galleria mellonella L. dans les nids de Bourdons

a été

signalée

par 1VIILUM

(1940),

MEDLER

(in O ERTEL )

et OERTEL

(1963).

D’après

les observations de ce dernier auteur, il semble

possible

que, dans cer-

taines

régions,

les nids de Bourdons

puissent

contribuer au maintien de popu- lations de Galleria

mellonella,

en l’absence de ruches d’abeilles

domestiques.

1. Le nombre total des oeufs déposés par une femelle d’Aphomia sociella fécondée varie de 65 à 230 (chiffres observés en laboratoire).

2. La durée totale du développement larvaire dépend des conditions du milieu, en particulier de la température et de l’hygrométrie. En laboratoire, à 25° C., les durées de développement se situent entre 72

et 96 jours (PouvRFAu).

3. En Amérique du Nord, les nids de Bourdons sont envahis par une teigne, Vitula edmandsii (Packard)

dont les larves s’alimentent principalement de vieilles cellules cireuses. Il ne semble pas que les chenilles de

ce Lépidoptère s’attaquent au couvain (FREEet BUTLER, 1959).

(7)

En

conclusion,

on

peut

dire que les animaux

prédateurs peuvent

provoquer

d’importantes

destructions des nids de Bourdons. Les colonies installées dans les

champs,

les

forêts,

ou en

lisière,

sont

particulièrement exposées

aux Ron-

geurs ou autres

prédateurs

vivant dans ces

biotopes.

La difficulté de découvrir des nids de Bourdons dans leur milieu naturel ne

permet

pas de donner une

évaluation des nids ainsi détruits.

En ce

qui

concerne les Oiseaux

prédateurs,

en

particulier

certains Falco-

nidae,

leur densité de

population

est

généralement trop

faible pour que leur nocuité ne se réduise pas à des cas très rares et sans

importance

pour les nids de Bourdons.

.. 2. - ANIMAUX PARASITES

Les

parasites’,

contrairement aux

prédateurs,

sont

beaucoup plus

étroi-

tement

liés,

pour les besoins de leur

nutrition,

à leurs victimes. Le

parasite, qui

vit normalement sur

(ectoparasite)

ou dans

(endoparasite)

le corps de son

hôte,

et dont il tire

obligatoirement

ses ressources

alimentaires, exploite

celui-ci

pendant

un certain

temps,

et la mort de la victime

n’intervient,

la

plupart

du

temps,

que

lorsque

le

développement

du

parasite

est achevé.

Les

espèces parasites

des nids de Bourdons

appartiennent

à différents

ordres

d’insectes,

et sont

représentées principalement

par les larves.

Meloe L.

(Coleoptera, Cucujoidea, Meloidae)

Ces

parasites

sont

depuis longtemps

connus des

apiculteurs,

mais les larves

de Meloe se rencontrent

également

dans les nids d’autres

Hyménoptères

melli-

fères.

Les femelles de Meloidae

déposent

leurs oeufs dans le sol.

Après

22 à

25

jours

de vie

embryonnaire,

les

jeunes

larves - ou

triongulins

2 -

éclosent;

elles remontent ensuite à la surface et

grimpent

sur les fleurs voisines où elles

se tiennent immobiles. Dès

qu’un Apoïde

visite la

fleur,

le

triongulin

se cram-

ponne, à l’aide de ses

griffes,

sur le corps ou les

poils

de

l’Insecte,

et se fait ainsi

transporter3

dans son nid.

Une fois parvenue dans le

nid,

la larve de Meloe

pénètre

dans une cellule

et dévore les oeufs ou les

jeunes

larves

qu’elle contient, puis

subit une mue. La

larve

secondaire,

de

type caraboïde,

se nourrit des

provisions

accumulées par

1. Parasite : (de « para » = auprès, et « sitos » = blé) qui fait métier de manger à la table d’autrui.

2. Le cycle complexe des Meloidae (FABRE, 1920-1929!) a reçu le nom d’ « hypermétamorphose ». On désigne ainsi la faculté qu’ont divers insectes de présenter une évolution morphologique au cours des stades

larvaires successifs.

3. Ce transport des triongulins, appelé aussi « phorésie », conduit à un véritable parasitisme, lorsque les larves sont ainsi amenées dans le nid d’une espèce d’insecte qui convient pour assurer la suite de leur

développement.

(8)

son

hôte,

et

après

une deuxième mue,

prend l’aspect

mélolonthoide. Deux

autres mues amènent cette larve à un stade

d’immobilité,

sans

pattes

ni appen- dices

céphaliques distincts,

la

pseudo-nymphe.

Suit une larve

pré-nymphe qui

ne

prend

aucune nourriture. Au bout d’un

temps généralement

court, la larve

pré-nymphe

se transforme à son tour en une véritable

nymphe,

d’où sortira

l’imago.

Les larves de Meloe

proscarabaeus

L. et de Meloe

variegatus

Donov. cons-

tituent,

selon certains auteurs

(B ELI A VSKY , 1933; ÔROSIPAL , 1937),

des para- sites

dangereux

des Abeilles

domestiques

1. Aucune observation semblable n’a été

rapportée

chez les

Bourdons,

bien que POSTNER

(1952)

ait observé des larves

primaires

de Meloe accrochées aux

poils

de Bourdons.

J’ai

découvert

quelques

larves de Meloe

proscarabaeus,

dissimulées sous

les cellules de deux nids de Bombus

lucorum,

dans la nature. La

présence

des

parasites

ne semblait pas incommoder l’activité des Bourdons dans le nid.

L’insuffisance des informations ne nous

permet

pas d’estimer

l’importance

des

dégâts

causés par les larves de Meloe sp. dans les nids de Bourdons. Il est

probable qu’un

certain nombre de larves de Meloe

périssent

sans

pouvoir

entrer en contact avec des

insectes;

le nombre de celles

qui

sont introduites dans les nids de Bourdons est

généralement

assez faible.

Brachycoma

devia Fallen

(Diptera, Tachinidae)

Les adultes de

Brachycoma

devia

apparaissent

habituellement au mois de mai. Les femelles

pénètrent

dans les nids de

Bourdons,

où leur

agilité

leur

permet d’échapper

aux ouvrières

gardiennes.

Les femelles de

Tachinaires, vivipares 2 , déposent

de

jeunes

larves à l’intérieur des cellules à oeufs ou bien

sur les cellules larvaires de Bombus. Le

développement

larvaire des

Diptères

s’effectue

normalement,

sans

augmentation

sensible de

taille, jusqu’au

moment

où les larves de Bourdons cessent de s’alimenter et tissent leurs cocons. Les larves de

Brachycoma

devia

attaquent

alors les larves de Bourdons en

perforant

le cocon,

puis

les dévorent. On trouve

généralement

une à

quatre

larves de

Brachycoma

par cocon

(C UMBER ,

1949 -

prétend

en avoir découvert 24 dans

un seul

cocon) qui

se

développent rapidement.

Les cocons de

prénymphes parasités

se reconnaissent ordinairement à leur

aspect

mou; dans les colonies fortement

parasitées,

une odeur fétide se

dégage

du nid. A la fin de cette

période sarcophage,

les larves de Tachinides

s’échappent

des cocons et se

nymphosent parmi

les matériaux du nid. Les Mouches adultes

apparaissent après

une

pé-

1. Les larves primaires de Meloe variegatus, grâce à leurs mandibules bien développées, pénètrent dans

le corps de l’Abeille et se nourrissent de l’hémolymphe de celle-ci. Elles peuvent également provoquer des

convulsions et la perte de la faculté de vol des Hyménoptères.

Elles peuvent également provoquer des convulsions et la perte de la faculté de vol des Hyménoptères.

2. Chez ces Insectes, il semble que les jeunes larves naissent au premire stade, généralement au moment

même de l’oviposition sur les hôtes qui seront parasités

(SELLIER,

1955). Les larves de Brachycoma devia apparaissent comme des asticots blancs, la tête effilée et 1 extrémité postérieure arrondie.

(9)

riode

nymphale

de 8 à 14

jours.

Plusieurs

générations

de Tachinaires

peuvent

ainsi être

engendrées

au cours d’une année. Les larves

produites

durant l’ar-

rière-saison ne se

nymphosent

pas, mais

émigrent

dans le

sol,

au

voisinage

du

nid,

et hivernent.

Les larves de

Brachycoma devia,

peu

fréquentes

- du moins dans nos

régions

- sont

responsables

de graves

dommages parmi

les

populations

natu-

relles de Bourdons. Les nids situés à la surface du sol

paraissent

être les

plus exposés;

mais les nids

souterrains,

même pourvus d’une

galerie sinueuse, n’échappent

pas à ces

parasites.

J’ai

découvert trois nids de Bombus lucorum envahis par

Brachycoma

devia. L’un de ces

nids,

situé à 40 cm de

profondeur, comportait

une

galerie

de 90 cm de

longueur environ;

la

plupart

des cocons de

prénymphes

de reines

de Bombus

présentaient

une

petite tache,

et étaient ramollis et moites.

Brachycoma

devia se rencontre

également

chez Bombus agrorum, Bombus

hortorum,

Bombus

terrestris,

Bombus

lapidarius,

Bombus

pratorum,

Bombus

sylvarum,

Bombus ruderarius.

Mutilla europaea L.

(Hymenoptera, Scolioidea, Mutillidae)

Les

Mutilles,

ou

fourmis-abeilles,

se caractérisent par un

dimorphisme

sexuel très

prononcé.

Les mâles

(longueur :

11 à 17

mm),

velus et

ailés, possèdent

des yeux et des ocelles bien

développés.

La tête et le thorax sont colorés en

brun-rouge,

l’abdomen a des reflets

argentés.

Les mâles se rencontrent

généralement

sur

les fleurs.

Les femelles

(longueur :

10 à 15

mm),

dont le corps est

généralement

recou-

vert d’une abondante

pilosité,

sont

aptères (d’où

le nom de Mutille =

mutilée,

donné par

L I P1 NE ).

Elles sont

dépourvues

d’ocelles et ont des yeux

plus petits

que ceux des mâles. La

tête, volumineuse,

est de couleur

noire,

le thorax d’un rouge

brillant,

et l’abdomen brun-noir. La femelle

possède

un

aiguillon

recourbé

vers la face ventrale et

qui atteint,

faisant

saillie,

presque la

longueur

de l’abdo-

men. Les femelles courent sur le

sol,

elles sont visibles du fait de leurs cou-

leurs

plus

ou moins brillantes.

Mutilla europaea

présente,

en

règle générale,

deux

générations

annuelles.

Après

avoir hiverné dans des lieux

abrités,

les femelles de Mutilla recher- chent un nid de

Bourdons,

au

printemps,

pour y

pondre.

L’insecte

parasite perfore l’enveloppe

cireuse des cellules larvaires de l’hôte et

dépose

un oeuf à

travers l’orifice. Les larves de Mutilles se nourrissent des larves de

Bourdons, puis

se

nymphosent.

L’ensemble du

développement

dure environ 30

jours. L’accouplement

a

(10)

lieu aussitôt

après l’émergence

des

imagos.

Les femelles de Mutilles se mettent

alors en

quête

d’autres nids de

Bourdons,

tandis que les mâles demeurent encore

parfois

dans les nids de

Bombus,

dont ils

mangent

les

provisions, puis

meurent.

Les

sujets

de la deuxième

génération

éclosent

généralement

en août.

Après accouplement,

les mâles

disparaissent

et les femelles de Mutilla s’enfouissent dans le sol pour passer l’hiver.

Les femelles de Mutilla europaea envahissent surtout les nids de Bourdons souterrains. Il ne semble pas y avoir une

grande spécificité parasitaire

chez

Mutilla. Le couvain des Abeilles

domestiques,

les nids de

Vespidae comptent

également parmi

les hôtes des Mutillidae.

Le

degré

d’infestation des nids de Bourdons par Mutilla est variable.

Parmi les nids

examinés, j’ai

découvert des

parasites

chez les

espèces

suivantes : Bombus terrestris

(un nid; 1968);

Bombus lucorum

(deux nids; 1969, 1971);

Bombus

lapidarius (deux nids; 1970, 1971);

Bombus

hypnorum (un nid, 1970;

deux

nids, 1972).

L’infestation semble

plus

forte dans les nids fondés

tardivement;

ce fait

peut s’expliquer

par une

plus grande

abondance des

parasites

à une

époque (juin-juillet) qui

facilite leur dissémination et l’infestation de nouveaux nids.

Melittobia sp.

(Hymenoptera, Chalcidoidea, Eulophidae!

Ces Chalcidiens

parasites

ont

depuis longtemps

retenu l’attention des

entomologistes,

par leur

présence

dans les nids de

plusieurs

familles

d’Hymé- noptères (Tenthredinidae, Sphecidae, Vespidae, Megachilidae, Apidae).

Les

Bourdons

comptent également parmi

les hôtes de Melittobia 1.

Notre

description

concerne le mode de vie de deux

espèces

de Melittobia : Melittobia acasta Walker et Melittobia

chalybü Ashmead,

dont

l’aspect

externe,

l’éthologie

et le

cycle biologique présentent

certaines ressemblances.

Les Melittobia sont des insectes de

petite taille,

de couleur habituellement noire. Les mâles

possèdent

des antennes filiformes.

Alimentation des insectes adultes

Les mâles de Melittobia ne s’alimentent pas. Les femelles réservent une

partie

des

proies

à leur propre

alimentation,

et ne

prélèvent

pas de nourriture

sur les hôtes où elles

déposent

leurs ceufs. Pour

s’alimenter,

les femelles intro- duisent leur

ovipositeur

dans le corps de

l’hôte, puis

le

retirent,

et

aspirent

le

liquide qui s’échappe

de la blessure ainsi faite. Toxc>31o

(1963)

a constaté que les femelles

mangent parfois

les

gouttelettes d’hémolymphe qui

sèchent et se

solidifient sur le

tégument

de leur hôte.

1. Bombus vagans Sm. (PLATH, 1922); Bombus sp. (FRISON, 1926; PLATH, 1934); Bombus terrestris L.

(H OLM

, 1960); BOmbus fervidus Fab. (KNEEet MEDLER, 1965; EDWARDSet PENGELLY, 1966).

(11)

Ponte

La

ponte

commence 24 heures environ

après l’accouplement

chez les deux

espèces.

Les femelles de Melittobia

pénètrent

à l’intérieur du cocon, anesthésient leur hôte et

déposent

leurs œufs sur celui-ci.

Les processus de

ponte

diffèrent sensiblement suivant les

espèces.

Chez

Melittobia

chalybü,

les oeufs sortent entre les valves de

l’ovipositeur

et

glissent

le

long

de cet organe

jusque

sur le

tégument

de

l’hôte,

où ils adhèrent

légère-

ment.

Chez Melittobia acasta, les femelles

vierges

ne

pondent

que 10 à 36

oeufs,

donnant des mâles. Fécondée par ses

fils,

une femelle

pond alors,

en trois

mois, plus

de mille ceufs.

Au début de la

ponte,

la femelle de Melittobia

chalybü dépose

4 ou 5 oeufs

par

jour (S CHMIEDER , 1933).

Par la

suite,

le

rythme

de

ponte

est inconnu.

Vie larvaire

Après

une

période embryonnaire

de

quelques jours (tableau 2),

les

jeunes

larves éclosent et commencent à s’alimenter.

La durée des stades larvaires et

nymphal

est

sujette

à des variations

impor-

tantes en fonction de l’alimentation larvaire et de la

température.

En

effet,

étant donné le nombre élevé de larves de Melittobia

susceptibles

de se

dévelop-

per à l’intérieur d’un seul hôte

(en

moyenne, 175 larves de Melittobia

chalybü

peuvent

être élevées dans une

prénymphe

de

Megachile

rotundata

Fab.,

HOBBS

and

K RUNIC ),

la

quantité

de nourriture

disponible

pour

chaque parasite

est

très variable. BROWNE

(1922)

a constaté que les larves de Melittobia acasta

étaient cannibales. Les larves de Melittobia

chalybü qui

ne

reçoivent

pas suffisamment de nourriture avant que les viscères de l’hôte soient

épuisés

se

recroquevillent

et meurent. Le

plus

souvent l’hôte

périt prématurément,

à la

suite des

prélèvements

alimentaires des larves de Melittobia.

Lorsque

la

pré- nymphe

de Bourdon meurt, les larves

parasites

continuent de s’alimenter des viscères en

décomposition.

Des déficiences alimentaires

entraînent,

chez Melittobia

chalybü, l’apparition

d’un

polymorphisme

et l’entrée en

diapause (A

NDREWARTHA

and

B IR C H , 1954).

_

Cycle biologique

Les individus de Melittobia

chalybü

hivernent à l’état de

prénymphe

à

l’intérieur des cocons de leur hôte. Il y a,

annuellement,

alternance de 2

géné- rations;

la

première comprenant

deux sortes de mâles et deux sortes de femelles

(une

forme

normale, macroptère,

et une forme

rougeâtre, brachyptère).

Les

femelles

brachyptères

ne

pondent

que 60 oeufs en moyenne, contre 500 à 800 pour les femelles

macroptères.

Chez Melittobia acasta, l’hibernation a lieu

généralement

au dernier stade

larvaire, parfois

au stade

nymphal.

Cette

espèce possède

6 à 8

générations

par an.

(12)

L’envahissement des nids de Bourdons par Melittobia est faible

(deux

nids

de Bombus

hypnorum détruits; 1967, 1970);

mais ces infestations sont

généra-

lement fatales pour la colonie hôte.

3. - ANIMAUX COMMENSAUX

Insectes

Antherophagus

Latr.

(Coleoptera, Cryptophagidae)

Normalement

floricoles,

les adultes

d’Antherophagus

s’accrochent aux

Bourdons ’ venus butiner sur les

fleurs,

en

mai,

et se laissent ainsi véhiculer

jusqu’au

nid.

Après accouplement,

les femelles

déposent

leurs ceufs dans les

matériaux du

nid,

s’effectuent les

développements

larvaire et

nymphal.

Une

seconde

génération

d’adultes

d’Antherophagus apparaît

aux mois de

juillet

et

d’août. Puis les

Coléoptères gagnent

d’autres nids de Bourdons pour y

déposer

une nouvelle

ponte. Après éclosion,

les larves se

développent parmi

les maté-

riaux du nid et

hivernent, vraisemblablement,

au dernier stade.

Antherophagus nigricornis

Fab. se rencontre, en

Europe,

dans les nids de la

plupart

des

espèces

de Bombus.

Selon certains auteurs

(W AGNER , 1907; P OSTNER , 1952;

HOBBS et

al., 1962),

la

présence d’Antherophagus

dans les nids de Bourdons serait nuisible

au couvain. HOBBS et vl.

soulignent

que les larves

d’Antherophagus

contri-

buent à la

disparition

de nombreux nids de Bourdons au

Canada,

en consom-

mant le contenu des cocons.

1. Les Coléoptères s’agrippent soit à un appendice céphalique (antenne, langue) du Bourdon, soit à

une patte, ou bien aux poils (von Ftusca, 1952).

(13)

D’après

les observations que

j’ai

effectuées sur l’évolution des nids de

plusieurs espèces

de

Bombus,

il ne semble pas que les

Antherophagus

exercent

une action nuisible sur le couvain

lorsqu’ils

sont en

petit

nombre.

Certes,

les

larves

d’Antherophagus prélèvent

leur nourriture

parmi

les réserves alimen- taires

(pollen)

et les matériaux

(fragments

de

cire)

du nid de Bourdons. Il est

probable

que cette forme de

xénophilie

cause un certain

préjudice

aux nids de

Bourdons,

en

particulier

si les larves de

Coléoptères

sont nombreuses.

Cepen-

dant, je

ne peux pas

apporter

la preuve de l’action

prédatrice

des larves d’An-

therophagus.

La détérioration des nids de Bourdons s’effectue très

rapidement, après

le

départ

des sexués en fin de

saison,

sous l’action des

Antherophagus.

Les nids de Bourdons

hébergent

d’autres

Coléoptères, parmi lesquels : Cryptophagus

setulosus Sturm.

(Cryptophagidae),

insecte floricole à l’état

adulte ;

Epuraea depressa Gyllenhall (Nitidulidae), espèce sténophage qui

effectue son

développement

à l’intérieur du nid de Bourdons.

Leptinus

testaceus Müll.

(Leptinidae),

s’observe à l’état larvaire et

imaginal

dans les nids de Bombus.

Les formes adultes de ces

Coléoptères

sont floricoles. Les larves sont

saprophages,

se nourrissant

principalement

des débris de

pollen

et de cire laissés

par les

Hyménoptères,

et de leurs

déjections.

Certains de ces insectes ont donc

un rôle de

nettoyeur

non

négligeable.

Cette

xénophilie peut

même

s’accentuer,

dans le cas de

Leptinus,

dont les

larves, carnassières, mangent

de

petits

aca-

riens,

nombreux dans la

plupart

des nids de Bourdons.

Fannia sp.

(Diptera, Muscidae!

De nombreux nids de Bombus

hébergent

des

Diptères

du genre Fannia

(F.

canicularis

L.,

F. scalaris

Fab.).

Les oeufs de ces Muscidae sont

déposés

sur les matières en

décomposition,

au

voisinage

du

nid, particulièrement

aux endroits les Bourdons

rejettent

leurs excréments et les larves malades. Un

degré

d’humidité assez élevé est

nécessaire à l’évolution des oeufs de ces

Diptères.

Les larves de Fannia se

développent

sur les matériaux où les oeufs ont été

déposés.

Les Fannia

passent

l’hiver en

diapause nymphale

dans les décombres du nid de Bourdons. Selon les conditions

météorologiques

au début du

printemps,

les

imagos apparaissent plus

ou moins

précocement,

et recherchent de nouveaux

nids

d’Apoides.

Les nids de Bourdons abritent

également

d’autres

Diptères (Musca

domestica

L.,

Sciara

brunnipes Meig.,

Sciara

fenestralis),

dont les larves sont

saprophages.

Références

Documents relatifs

Nous avons établi l’expression du travail des forces pressantes dans le cas d’une pression extérieure s’exerçant de façon uniforme sur une partie plane de la surface

5.Karl Popper affirme 1 ”une théorie n’est scientifique que si elle est susceptible d’être soumise à des tests expérimentaux.” Une théorie peut prédire les résultats

Utilisation de la simulation sur ordinateur comme outil pédagogique est récente. Dans tous les cas elle cherche à développer chez l'élève une bonne compréhension des

Dès leur sortie d’hibernation (mars-avril), toutes les reines de Bourdons s’affai- rent avec empressement à la recherche de nourriture, visitant les fleurs pour la

des animaux qui sont en contact avec les Bourdons et qui peuvent, par consé- quent, leur être nuisibles.. Nous avons envisagé, dans une première partie 1 , quelques

[r]

Proposition 1.1.. Then f is an isomorphism upon completing. As for ii) we note that all the R-modules involved have finite resolutions by finite free modules.. On

• les 9 sortent, cherchent de la nourriture sur les fleurs que pré- sentent la saison et la localité, et se mettent à la découverte de trous où elles puissent construire leurs