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ETUDE DE CARACTERISATION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LA VILLE DE COTONOU :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 1

REPUBLIQUE DU BENIN ***************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) ****************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***************

DEPARTEMENT GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEN)

*****************************

Rapport de fin de formation

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE :

LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE DE L’ENVIRONNEMENT Réalisé par :

ASSANI Al-Bakiath Eyitayo

Maître de stage: Supervisé par :

Mr ZOFFOUN Yves Dr GBEDO Victor

Chef service études Directeur DCAM-BETHESDA

Prospections et projets DCAM-BEHESDA

7ème promotion

Année académique 2013-2014

ETUDE DE CARACTERISATION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LA VILLE DE COTONOU : CONTRIBUTION A UNE GESTION RATIONNELLE

CAS DES 5è ET 6è ARRONDISSEMENT

(2)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 2 SOMMAIRE

SOMMAIRE………..i

DEDICACES………...iii

REMERCIEMENTS………iv

LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS………..v

LISTE DES FIGURES……….vi

LISTE DES PHOTOS………..vi

LISTE DES TABLEAUX………...vii

RESUME/ABSTRACT………..viii

INTRODUCTION………2

CHAPITRE 1 : CONTEXTE DE L’ETUDE………4

1.1 Problématique……….…………....5

1.2 Objectifs……….……….6

1.3 Hypothèses……….……….7

1.4 Résultats attendus……….………...7

1.5 Généralités sur les déchets biomédicaux………..…………...7

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE 2.1 Cadre d’étude………...10

2.2 Approche méthodologique………....…...………15

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION………….……….19

3.1 Résultats………20

3.2 Discussion……….……….28

3.3 Difficultés rencontrées sur le terrain……….32

3.4 Suggestions………33

(3)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 3

CONCLUSION………...34

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………35

ANNEXES………..36

TABLE DES MATIERES………..46

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 4 DEDICACE

A

- mon FEU père ASSANI Nouroul, le seigneur réalise tes rêves, ton désir de voir tes enfants évolués malgré ton absence.

- ma mère ASSANI Madina : femme combattante, voici une fois encore le fruit de tes multiples efforts. Le seigneur Dieu tout puissant écoute et exauce de plus en plus ta prière.

- mes sœurs, qui n’ont jamais manqués de me soutenir pour la bonne réalisation de ce mémoire, je vous en suis éternellement reconnaissante.

- mes beaux-frères qui n’ont pas manqué d’être présent à mes côtés de par leurs conseils et soutien pour la réalisation de ce travail, infiniment merci à vous.

(5)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 5 REMERCIEMENTS

Je voudrais au terme de cette formation, adresser mes remerciements :

 A tout le personnel enseignant de l’EPAC pour avoir accepté de partager leurs connaissances.

 Aux honorables membres du jury, nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail par des critiques et des apports pour son amélioration

 Au docteur GBEDO Victor qui a accepté diriger le travail malgré ses multiples préoccupations. Que la paix et la grâce du seigneur le comblent

 A monsieur ZOFFOUN Yves Joël, pour sa disponibilité, ses conseils au cours de notre stage,

 A tout le personnel de DCAM BETHESDA pour leurs soutiens durant la formation. Que le seigneur DIEU tout puissant les bénisse.

 Les responsables et le personnel des différentes institutions de soin visités, qui ont bien voulu nous aidé en répondant à nos différentes questions

 Tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour la réalisation de ce mémoire.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 6 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

DBM : Déchets Biomédicaux DSM : Déchets Solides Ménagers HZ : Hôpital de Zone

IDE : Infirmier Diplômé d’Etat

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique MEHU : Ministère de l’Environnement de l’Habitat et de l’Urbanisme MSP : Ministère de la Santé Publique

OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONG : Organisation Non Gouvernementale FS : Formation Sanitaire

CEPE : Certificat d’Etude Primaire Elémentaire

DCAM : Développement Communautaire et Assainissement du Milieu

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 7 LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Situation géographique des 5ème et 6ème arrondissements dans la ville de Cotonou

Figure 2 : La répartition des formations sanitaires par arrondissement

Figure 3 : La répartition des FS selon le tri à la source et la sensibilisation sur le principe de collecte séparative

Figure 4 : La présence ou non d’un service d’hygiène Figure 5 : Les structures de pré collecte

Figure 6 : Les différents types de déchets en général

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Incinérateur implanté à l’hôpital de zone de Cotonou 1et 4, non fonctionnel

Photo 2 : Déchets piquants, tranchants

Photo 3 : Déchets plastiques (perfuseur, boite de sérum en plastique Photo 4 : Les autres types de déchets (emballage,…..)

Photo 5 : Les déchets piquants et tranchants dans les boites de sécurité Photo 6 : Lieu d’entreposage des DBM au CM de Cotonou 1 et 4 Photo 7 : Opération de pesée dans la polyclinique ATTINKANMEY

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Les centres de documentation avec les informations recueillies Tableau 2 : La répartition des DBM en fonction de la production moyenne quotidienne cumulée dans les deux centres.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 8 RESUME

Les pays en développement connaissent de nombreux problèmes environnementaux du fait de la mauvaise gestion des déchets notamment les Déchets Biomédicaux.

Dans le but de contribuer à une gestion des DBM dans la ville de Cotonou, nous avons réalisé une étude prospective et descriptive dans les 5è et 6è arrondissements de la ville de Cotonou. Elle a consisté en une recherche documentaire, une collecte de données et un traitement et analyses des données.

Au terme de l’étude, il ressort qu’il existe 44 formations sanitaires dans les 5è et 6è arrondissements de la ville de Cotonou ; la majorité des formations sanitaires ne dispose pas d’un plan de gestion des DBM et ceux qui en disposaient ne l’applique pas toujours ; les DBM n’étaient pas triés et la majorité des Formations Sanitaires ne disposaient pas d’un agent ou d’un service d’hygiène pour le traitement des DBM et 29,63 kg de déchets sont produits en moyenne par jour par les deux centres dont 13,20 kg à l’hôpital de zone de Cotonou 1 et 4 et 14,14 kg à la polyclinique d’Atinkanmey.

Mots clés : formations sanitaires, déchets biomédicaux, 5è et 6è arrondissement, Cotonou, Benin.

ABSTRACT

Developing countries are facing many environmental problems due to poor waste management including biomedical waste.

In the order to contribute to the management of biomedical waste in the city of Cotonou, we perfomed a prospective and descriptive study in the 5th and 6th districts of Cotonou. It consisted of a literature review, data collection and processing and data analysis.

Results shown that 44 sanitary in the 5th and 6th districts of Cotonou city, the majority of health facilities do not have a plan for management of biomedical waste and those who had not applied not always. Biomedical waste was not sorted and the majority of health facilities did not have an agent or health departement for biomedical waste treatement and 29.63 kg of waste are daily producted in the two sanitary formation at Cotonou zone 1 and 4 hospital and Atinkanmey polyclinic .

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 9 Key words : sanitary formation, biomedical waste, 5th and 6th districts,

Cotonou, Benin

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 10

INTRODUCTION

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 11 INTRODUCTION

Les pays du monde entier, à l’instar de la plupart des pays en voie de développement, connaissent de nombreux problèmes environnementaux du fait de la mauvaise gestion des déchets, notamment les déchets solides. La croissance démographique, le développement industriel, et le développement des technologies médicales ont entrainé une augmentation de la production de plusieurs types de déchets responsables de certaines maladies et infections pour la population et son environnement. Au nombre de ceux-ci, les déchets biomédicaux méritent une attention particulière. (Nounagnon, 2012)

La dangerosité des déchets biomédicaux est liée à leur caractère polluant. Ils constituent une source potentielle de contamination pour le personnel, les patients et la communauté lorsque les principes de gestion sont méconnus ou méprisés. Les conséquences sanitaires d’une telle situation sont : le développement des infections nosocomiales, la contamination du personnel soignant, des membres de la communauté, la contamination des sols, des eaux de surface et souterraines. (Serhau et al., 1998).

Cet état de chose favorise la prolifération des maladies telles que : le choléra, la tuberculose ; les hépatites etc...

Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), aux Etats Unis, les déchets hospitaliers sont estimés à 158 millions de tonnes par an. En France, les déchets hospitaliers s’élèvent à 1,4 millions de tonnes par an. Au Maroc, la production totale hospitalière publique est évaluée à 20400 tonnes par an. Une étude du ministère de la santé du Bénin réalisée en 2008 a montré que la production journalière des déchets biomédicaux solides s’élève à 3,825 tonnes par jour au Bénin, ce qui représente une quantité de 1396,125 tonnes par an (NOUNAGNON, 2012).

Le Bénin, dans le but de pallier à cette situation, a prévu dans les statuts des centres hospitaliers départementaux et formations sanitaires assimilées, la mise en place d’un organe de contrôle et de gestion des déchets biomédicaux. Mieux, en 2002, un décret présidentiel a été pris pour demander aux responsables des formations sanitaires de mettre en place un plan de gestion des déchets biomédicaux et de nommer un responsable chargé de sa mise en œuvre.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 12 (Nounagnon, 2012).

Plus d’une décennie après, la gestion des déchets biomédicaux au Bénin connait toujours d’énormes difficultés. Les textes législatifs en la matière souffrent d’une lenteur dans leur application.

Il est important de s’intéresser à la gestion des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou. Cette présente étude, est une contribution pour une gestion efficiente de ces types de déchets, et est intitulée : « Caractérisation des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou : contribution à une gestion rationnelle cas des 5è et 6è arrondissement ». Elle s’articule autour de trois chapitres et est structuré comme suit :

Le premier chapitre aborde le contexte de notre étude

Le deuxième chapitre présente le cadre d’étude et l’approche méthodologique Le troisième chapitre englobe les résultats et la discussion avec quelques suggestions pour une gestion efficiente.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 13

CHAPITRE 1 : CONTEXTE

DE L’ETUDE

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 14 CHAPITRE 1 : CONTEXTE DE L’ETUDE

I-1- Problématique

Les pays d’Afrique connaissent depuis quelques décennies une explosion démographique et une urbanisation de plus en plus croissante et ceci favorise la création anarchique de formations sanitaires (OLAWOLE, 2006)

Les déchets hospitaliers, de par leur nature et leur constitution, représentent une grande menace pour la santé en milieu intra et extra hospitalier et une source de pollution pour l'environnement. Sous des conditions défavorables, ces déchets peuvent rompre l’équilibre écologique et, au pire des cas, mener à une catastrophe écologique. La probabilité de tels événements dépend du danger intrinsèque présenté par les déchets de soins de santé, du risque d’exposition, de l’équilibre écologique ainsi que de la fréquence et de l’ampleur de celle-ci. Au niveau des décharges publiques, qui sont souvent non contrôlées pour les pays en voie de développement, ces déchets s'infiltrent et posent le risque de contamination infectieuse, toxique ou radioactive du sol et des eaux souterraines, à l'origine de la pollution de l'écosystème et de l'apparition d'un certain nombre d'état morbide (choléra, typhoïde...) chez la population. (Yacine el maaroufi et EL Abass el ouardi, 2002).

Une étude de l’OMS menée en 2002 auprès de 22 pays en voie de développement a montré que 18 à 64 % des établissements de soins n’éliminent pas correctement leurs déchets (Yacine EL MAAROUFI, EL Abass EL OUARDI,). Les injections par seringues contaminées sont responsable de :

• 21 millions d’hépatite B (32 % des nouveaux cas) ;

• 2 millions d’hépatite C (40 % des nouveaux cas) ;

• 260 000 cas VIH Sida (5 % des nouveaux cas).

De ce fait, une gestion adéquate de ces déchets nécessiterait une politique d'hygiène appropriée, des moyens humains, matériels et financiers suffisants, du personnel formé et une réglementation adéquate pour pouvoir prévenir, si non réduire, tout risque pour les patients, les professionnels de santé et l'environnement.

Au Maroc, la gestion des déchets solides médicaux et pharmaceutique prend de plus en plus de place dans les politiques de santé publique. Ce regain d’intérêt se

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 15 rapporte d’une part à l’importance du risque lié à la production de plusieurs sortes de déchets d’activités de soins et d’autre part aux nuisances que peut engendrer une technique inadéquate de traitement de ces déchets pour la santé de l’homme et pour l’environnement. En 2001, une enquête a été conduite par le Ministère de la santé et le bureau régional de l’OMS sur la pratique des injections a révélé que :

• Aucune des formations sanitaires visitées ne disposait de boîtes de sécurité telle que définies dans la fiche technique du matériel d’injection ;

• Les formations sanitaires ne disposaient pas de directives pour le traitement des objets piquants ;

• L’élimination des seringues et aiguilles se faisait soit par incinération, soit après collecte par les services municipaux vers un autre lieu.

A la lumière de ces résultats, il est devenu impératif de mettre en place au niveau des établissements de soins des outils (plan de gestion, réglementation) et des procédures sur l’élimination rationnelle des déchets solides médicaux.

Cette étude a étayé la problématique de la gestion des déchets solides médicaux au niveau des formations sanitaires les plus fréquentées dans les 5è et 6è arrondissement de la ville de Cotonou, puis a permis de déceler les mauvaises gestions des déchets biomédicaux et de faire des suggestions pour une gestion efficiente des déchets biomédicaux dans la ville de Cotonou. Ont été exclus de cette étude les déchets radioactifs pour lesquels il existe une réglementation particulière.

1-2- Objectifs

1-2-1- Objectifs général

L’objectif général de cette étude est de contribuer à une gestion rationnelle des DBM dans les 5è et 6è arrondissements de la ville de Cotonou.

1-2-2- Objectifs spécifiques Au plan spécifique il s’agit de :

 Recenser les différentes formations sanitaires installées sur le territoire des 5è et 6è arrondissements

 Décrire le système de gestion des DBM mis en place par les formations

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 16 sanitaires

 Faire une caractérisation des DBM produits dans les formations sanitaires de la zone d’étude

1-3- Hypothèses

 Les 5è et 6è arrondissement disposent de plusieurs formations sanitaires

 Les formations sanitaires n’assurent pas une bonne gestion des DBM.

 Les formations sanitaires ne disposent pas d’un plan de gestion adéquat de gestion des DBM

1-4- Résultats attendus

 Les formations sanitaires du 5è et 6è arrondissement de Cotonou sont recensés et connues

 La quantité de déchets biomédicaux produits dans les 5è et 6è arrondissements de Cotonou est déterminée ;

 La caractérisation des déchets biomédicaux dans les 5è et 6è arrondissements de Cotonou est établie.

1-5- Généralités sur les DBM

Les DBM regroupent tous les types de résidus produits à partir des soins de santé dans les formations sanitaires. Les déchets issus des soins médicaux peuvent être solides ou liquides.

1-5-1 Définition des concepts

Déchet : le déchet est défini comme tous résidus d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériaux, produit ou généralement tout bien abandonné ou qui sont destiné à l’abandon (Gelosi, 1994)

Déchets biomédicaux : les déchets biomédicaux sont selon l’OMS (1999), les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire. Ce sont des déchets hospitaliers ou déchets des établissements de santé (déchets provenant des établissements hospitaliers ou ceux des cliniques privées) et les déchets en provenance des cabinets médicaux, laboratoires d’analyses.

Environnement : selon le dictionnaire de l’environnement, l’environnement est un ensemble perçu comme une entité, dans un espace en un temps donné, des facteurs physiques, chimiques, biologiques et

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 17 sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur l’espèce humaine et ses activités et sur les espèces animales et végétales.

1-5-2- Cadre juridique et institutionnelle de la gestion des DBM au BENIN Nombreux sont les textes qui régissent la gestion des DBM au BENIN. Au nombre de ceux –ci, on peut noter :

- La loi N° 87-015 du 21 septembre 1987 portant code de l’hygiène publique et son décret d’application N° 97-616 du 18 décembre 1997 ; - L’arrêté N° 3667/MSP/DC/SGM/DNPS/SSHCC fixant les conditions et

normes des établissements sanitaires objets de la loi 91-020 de juin 1997 précise les normes de construction que doivent remplir les structures sanitaires ;

- Le décret N° 2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des DBM au BENIN ;

- Le décret N° 2006-087 du 08 mars 2006 portant approbation du document de politique nationale d’hygiène hospitalière en république du BENIN ; Au Bénin, plusieurs institutions interviennent dans l’organisation de la gestion des DBM. Il s’agit du :

- Ministère de la santé

- Ministère de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme - Ministère de l’intérieur et de la sécurité territoriale

- Ministère de la décentralisation, de la gouvernance locale et de l’aménagement du territoire.

Le deuxième chapitre du document présente, le cadre d’étude et l’approche méthodologique.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 18

CHAPITRE 2 : CADRE D’ETUDE ET APPROCHE

METHODOLOGIQUE

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 19 CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET APPROCHE

METHODOLOGIQUE 2-1- CADRE D’ETUDE

2-1-1- Présentation de la ville de Cotonou

Situation géographique

La Commune de Cotonou est située sur le cordon littoral qui s’étend entre le lac Nokoué et l’Océan Atlantique, constitué de sables alluviaux d’environ cinq mètres de hauteur maximale. Elle représente la seule Commune du Département du Littoral et est limitée au nord par la commune de Sô-Ava et le lac Nokoué, au Sud par l’Océan Atlantique, à l’Est par la commune de Sèmè-Kpodji et à l’Ouest par celle d’Abomey-Calavi. Elle couvre une superficie de 79 km2, dont 70% sont situés à l’Ouest du chenal. Les quartiers de l’Est sont reliés à la partie Ouest par trois ponts.

A l’Ouest de Cotonou, se trouvent le Port Autonome et l’Aéroport International qui font de la ville, la plus importante porte d’entrée et de sortie du Bénin, tandis que l’Est dispose d’une vaste zone industrielle.

Climat

Le climat est de type subéquatorial avec une alternance de deux saisons pluvieuses (Avril à Juillet et Septembre à Novembre) et de deux saisons sèches (Décembre à Mars et Août). Pendant la grande saison des pluies, la ville est menacée par de graves inondations, offrant ainsi aux cotonois le spectacle d’un gros village lacustre (niveau bas fortement influencé par les variations du niveau des plans d’eau ; niveau maximal des crues : 1,5 m (Monographie de Cotonou, 2006). La pluviométrie varie entre 900 et 1200 mm, alors que la température moyenne est de 27 °C environ. Le vent le plus remarquable dans la commune est l’harmattan qui se manifeste généralement courant Novembre à Décembre

Relief

Le relief de la commune est peu accidenté avec des marécages. Il a deux caractéristiques principales : des dépressions longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé «Lagune de Cotonou»

qui est en communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français depuis 1894. Les épis du port ont contribué à l’érosion de toute la côte Est de la

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 20 ville. Cette érosion s’opère à une vitesse moyenne de 16,8 mètres par an.

Sols

La commune de Cotonou, qui se situe dans la plaine côtière, possède des sols sableux qui sont généralement pauvres en matière organique avec une faible capacité d’échange et un faible pouvoir de rétention en eau, ce qui a pour corollaire les inondations répétées observées çà et là dans la ville de Cotonou pendant la saison pluvieuse.

Végétation

On peut distinguer un certain nombre de formations végétales bien tranchées : - en bordure de la côte, les sables du cordon littoral sont couverts de plantations de cocotiers;

- une zone à végétation rare et clairsemée formée essentiellement d’halophytes sur le cordon littoral.

2-1-2- Présentation de la zone d’étude

Les 5è et 6è arrondissement comptent trente-quatre (34) quartiers de ville : 15 dans le 5è arrondissement et 19 dans le 6è arrondissement.

Au plan socio-économique, le secteur tertiaire occupe la première place. La zone abrite le port autonome de Cotonou, le marché international de Dantokpa, la société des ciments du Benin (SCB), la direction générale de la SBEE, la direction de l’OPT, la direction générale de Benin Telecom SA etc.

Ces arrondissements couvrent une superficie de 14 km2 pour une population estimée en 2011 à 139.233 habitants. La densité est de 9945 habitants par km2. Certains quartiers du 6è arrondissement sont habituellement inondés pendant la saison des pluies ; ce qui explique la forte insalubrité dans ces zones et l’augmentation des affections gastro-intestinales au cours de cette période.

(Annuaire des statistiques sanitaires, mai 2012).

La figure 1 présente la situation géographique des 5è et 6è arrondissement de la ville de Cotonou.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 21

F ig u re 1 : si tu at ion gé ogra ph ique de s 5è e t 6 è a rro ndi ss em ent de la vi lle d e Co tono u

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 22 2-1-3- Présentation de la structure d’accueil

Créée par les églises protestantes et évangéliques du Bénin, l’ONG BETHESDA a commencé ses activités par la mise en place du centre de santé le 19 février 1990.

En mai 1993, une évaluation des activités curatives du centre de santé BETHESDA a été faite. Elle a relevé qu’en dépit de la qualité des soins offerts les personnes traitées reviennent quelques temps après avec les mêmes affections c’est alors qu’il a été retenu de développer l’aspect préventif des soins par l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie. Ainsi, le service Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM) logé au sein du centre de santé a vu le jour le 1er juillet 1993.

DCAM a donc eu la charge de concevoir et de mettre en œuvre un programme de développement communautaire dans 8 quartiers de l’ex commune de Sainte- Rita (8ème arrondissement de Cotonou). Les activités ont démarré par l’identification des leaders d’opinion, les groupes stratégiques, l’organisation des associations communautaires, la préparation du projet de gestion durable de déchets ménagers, la recherche de financement et la mise en œuvre du programme. La mission française de coopération et d’action culturelle accepta alors d’appuyer le premier projet préparé avec la population, qui est le programme d’assainissement et protection de l’environnement (PrAPE) qui a été mis en œuvre. L’intervention de DCAM en matière d’assainissement et d’hygiène a évolué et lui a permis de devenir un département à part entière et séparé du centre de santé. La nécessité d’organiser les populations de la zone d’intervention autour des activités génératrices de revenus s’est vite révélée à travers le programme assainissement et protection de l’environnement.

BETHESDA est une organisation confessionnelle, apolitique et à but non lucratif, visant le bien-être mental, physique, social et spirituel de l'Homme à travers des activités de Santé et de Développement Communautaire.

DCAM/Bethesda a pour mission d'initier des actions préventives de protection de l'environnement (à travers l'assainissement du cadre de vie) et des actions de développement local. De façon spécifique, DCAM travaille sur les questions de l'eau, des déchets, de l'assainissement et de l'agriculture. Son objectif est d'agir sur la santé des bénéficiaires directs de ses actions par l'amélioration de la qualité du cadre de vie.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 23 Globalement, DCAM dispose de cinq pôles d'expertise à savoir:

- La Gestion des déchets et l'Evaluation environnementale.

- La GIRE (Accès à l'eau, Traitement des eaux usées, etc.).

- Le Développement local et Décentralisation (Plan de développement, Mobilisation sociale, Gouvernance, Habitat, PGD, PHAC, etc.)

- Le Développement organisationnel et Gestion des projets (Elaboration et Gestion des projets, Suivi d'impacts, Diagnostic et Appui institutionnel, Elaboration de Plan d'Affaires, etc.).

- L'IEC : Information/Education/Communication (Animation de groupes sociaux, formation, documentation, publication, plan de communication, etc.).

2-2- Approche méthodologique 2-2-1- Matériels

En vue de bien mener la recherche, certains instruments seront exploités. Ce sont :

• Le questionnaire qui a servi à recueillir les informations et données auprès des agents de santé et les autorités locales ayant une notion dans le domaine de la santé

• Un appareil photographique ;

• Une balance portative pour peser la quantité de déchets produits dans les formations sanitaires cibles;

• Des gants,

• une blouse blanche

• Une moto

2-2-2- Méthodologie de travail

La méthodologie de travail se décompose en trois (03) grandes étapes : la recherche documentaire, les travaux sur le terrain et le traitement/analyse des données.

2-2-2-1- La recherche documentaire

Cette étape a été effectuée dans le but d’acquérir des connaissances et des concepts relatifs à la thématique.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 24 Les recherches documentaires ont été effectuées dans plusieurs centres de documentations. Cette activités a permis de mieux situer le travail par rapport aux différents travaux déjà effectués dans le domaine de gestion des déchets solides et plus particulièrement celui des déchets hospitaliers. Grâce à plusieurs auteurs, la gestion des déchets produits en milieux hospitaliers dans nos grandes villes a été largement étudiée.

Le tableau 1 montre par centre de documentation et les types d’informations recueillies.

Tableau 1 : centres e documentation et types d’informations recueillies Centres de documentation Type d’information recueillie Centre de documentation EPAC/ UAC Informations sur les DSM et DBM Laboratoire de Recherche en Biologie

Appliqué (LARBA)

Informations sur les DBM Centre de documentation du MSP Information sur les DBM

INSAE Données démographiques

Centre de documentation du MEHU Information sur les DBM Source : ASSANI, 2014

2-2-2-2- Collecte des données

La collecte de données a permis d’observer le milieu d’étude et la population d’étude, de collecter sur le terrain les données quantitatives et qualitatives qui ont fait l’objet de cette étude.

o Milieu d’étude et population d’étude

Il s’agit des formations sanitaires (les hôpitaux, les cliniques, les centres de santé, et les cabinets) recensées sur les territoires des 5è et 6è arrondissements de la ville de Cotonou. 10 parmi elles ont été choisis au hasard pour l’administration d’un questionnaire et les 03 formations sanitaires les plus importantes ont été retenues pour la caractérisation des DBM.

- La population d’étude : il s’agit du personnel exerçant dans ces formations sanitaires et est composée des responsables, souvent des médecins, d’infirmier et d’agent d’entretien.

o L’observation

L’observation directe sur le terrain a permis de prendre connaissance des contenants, des lieux d’entreposage initial et final des déchets dans chaque formation sanitaire ainsi que la manière dont ces déchets sont traités et éliminés.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 25 Il s’agit aussi de l’observation des pratiques concernant le tri, du matériel de collecte, des contenants pour l’entreposage, la durée de l’entreposage, les lieux d’incinération.

o Les questionnaires

Le questionnaire a été réalisé pour connaitre l’organisation mise en place par les FS pour la gestion des DBM, l’existence ou non d’un agent d’hygiène chargé de la gestion des DBM, pour évaluer le respect du principe de collecte séparative et les types de déchets qui sont produits dans les formations sanitaires. Il s’agit d’un questionnaire adressé aux personnels chargés de la gestion des DBM. (Voir annexe 1)

o La pesée et la caractérisation

Elle a été consacrée à la caractérisation et à l’estimation de la quantité journalière des DBM produits au sein des formations sanitaires ciblées. Cette opération a duré 12 jours.

Chaque matin, on se muni d’une balance et on se rend dans les formations sanitaires ciblées pour peser le contenu des poubelles avec parfois l’aide des agents d’entretien, (photo 6,7)

Lorsque les poubelles sont déjà triées nous procédons directement à la pesée des DBM et dans le cas contraire nous faisons le tri nous même avant de faire la pesée.

Les résultats des pesées journalières réalisées dans chaque centre sont marqués sur des fiches en annexes (annexe 3, 4 et 5).

2-2-3- Dépouillement, traitement et analyses des données

Le dépouillement est fait à la main. Le traitement et l’analyses des données ont été réalisés grâce au tableur Excel. Les résultats sont présentés sous formes de tableaux et de graphiques.

Le troisième chapitre présente les résultats, la discussion suivis de quelques suggestions pour une gestion efficiente des DBM.

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Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 26

CHAPITRE 3 : RESUTATS ET

DISCUSSION

(27)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 27 CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSIONS

3-1 Résultats

3-1-1 Recensement et formation sanitaires enquêtées

Au terme de cette enquête, nous avons recensé dans les 5è et 6è arrondissements, quarante-quatre (44) formations sanitaires publiques comme privés consigné dans un tableau (Annexe 2)

Figure 2 : Répartition des formations sanitaires par arrondissement

Résultats d’enquête

La figure 2 montre la répartition géographique des formations sanitaires, 39%

des centres sont situés dans le 5ième arrondissement contre 61% dans le 6ième. 3-1-2 Gestion des DBM par les formations sanitaires

3-1-2-1 Principe de collecte séparative

De notre observation directe sur le terrain, sur les dix formations sanitaires enquêtées, toutes les formations sanitaires ne séparent pas systématiquement les DBM des DSM.

Le questionnaire a révélé que seule la moitié des FS trie les DBM à la source, la seconde moitié qui ne les trie ne le fait pas du fait d’un manque de sensibilisation. Six (06) des formations sanitaires disposent d’une organisation pour la gestion des DBM et le respect grâce à la sensibilisation. Les 04 formations sanitaires restant n’ont pas bénéficiés d’une sensibilisation et donc ne

39%

61%

5eme arrondissemet 6eme arrondissement

(28)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 28 dispose pas d’une organisation pour la gestion de leur DBM. La figure 3 montre la répartition des FS selon le tri à la source et la sensibilisation sur le principe de collecte séparative.

Figure 3 : La répartition des FS selon la méthode de tri des DBM

Résultats d’enquête

3-1-2-2 Gestion des DBM par un service d’hygiène

Toutes les formations sanitaires ne disposent pas d’un agent d’hygiène ou d’un service d’hygiène.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Tri source Pas de tri a la source

pourcentage

(29)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 29 Figure 4 : Présence ou non d’un agent d’hygiène

Résultats d’enquête

60% des formations disposent d’un agent pour s’occuper des DBM. Celui-ci se charge d’une part de ramasser les DBM des salles de consultations, de soins, d’urgence vers l’entrepôt et d’autre part de la formation du personnel sur la gestion des DBM. Les 40% restants sont les FS ne disposant pas d’agent ou de service d’hygiène pouvant gérer les DBM que génère leur FS. Ces derniers s’abonnent aux ONG qui se chargent de l’évacuation et du traitement de leurs DBM.

3-1-2-3 Plan de gestion des DBM dans les formations sanitaires

Toutes les formations enquêtées déclarent avoir un abonnement auprès d’une ONG de pré collecte de DBM mais seulement 50% déclarent en plus d’être abonnées, elles effectuent le tri des DBM à la source avant le passage des ONG pour leur évacuation.

3-1-2-4 Traitement des DBM par les formations sanitaires

Plusieurs ONG sont sollicitées pour le traitement des DBM dans les FS. La figure 5 montre les différentes ONG auxquels sont abonnés les FS.

0 10 20 30 40 50 60

agent

d'hygiène absence d'agent/ONG

pourcentage %

agent d'hygiène absence d'agent/ONG

(30)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 30 Figure 5 : Les structures de pré collecte

Résultats d’enquête

La figure 5 montre les différentes structures auxquelles sont abonnées les formations sanitaires enquêtées. On remarque que plusieurs ONG sont sollicitées et Bethesda est la plus sollicité à 25%. Il faut noter que 25% des centres n’ont pas donné de précision sur la structure qui collecte leurs déchets.

90% des FS se disent satisfaites de la prestation qu’offre la structure à laquelle elles sont abonnées car selon eux, ces dernières sont régulières, discrète et respectueuses. Les 10% restant suggèrent de faire recourt à une autre structure qualifiée et dont les compétences sont prouvées dans la gestion des DBM.

- L’entreposage

L’entrepôt dans les FS est accessible à tout le monde et même aux personnes ne faisant pas partie du personnel soignant. Ils sont mal entretenus et il est possible d’y retrouver des DBM qui ont été produit depuis plus de 48 heures et en phase de décomposition selon le déchet.

- Incinérateur

Le seul incinérateur rencontré n’est pas fonctionnel (photo 1 ) et on y retrouve de DBM qui n’ont pas été incinérés convenablement.

9%

25%

8% 9%

8% 8%

8%

25%

MJS BETHESDA PADEC Mairie OLAK Le village BROM Indéfinit

(31)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 31 Photo 1 : Incinérateur implanté à l’hôpital de zone Cotonou 1 et 4, non fonctionnel

Prise de vue : ASSANI, 2014

L’incinérateur de l’hôpital de zone de Cotonou 1 et 4 n’est pas fonctionnel et est complètement dégradé. On y retrouve des DBM mal incinéré ou qui n’ont pas du tout été incinéré.

3-1-3 Caractérisation des DBM 3-1-3-1 Types de déchets produits

Plusieurs types de déchets ont été cités par les formations sanitaires enquêtées.

La figure 6 montre les différents types de déchets cités Figure 6 : les différents types de déchets

Résultats d’enquête

La figure 6 montre les proportions des différents types de déchets qui sont

80

30

100 90

20 0

20 40 60 80 100 120

PCT AHI NAI DSM Liquide

Pourcentage

Types de déchets

PCT : Pointu, coupant, tranchant ;

AHI : Anatomique humain infectieux ;

NAI : Non anatomique infectieux ;

DSM : Déchet solide ménager

(32)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 32 produit selon les affirmations du personnel enquêté. On remarque que les DSM sont produits par 90% des formations sanitaires. Les DBM les plus importants que génèrent les centres enquêtés cités sont les déchets non anatomiques infectieux dans 100% des cas et les déchets pointus, coupants et tranchants dans 80% des cas. Les déchets en faible quantité ayant été cité au cours de l’enquête sont :

- les déchets anatomiques humains infectieux à 30% ; - les déchets liquides dans 20%

Nous avons rencontré quatre (04) types de DBM au cours des travaux de caractérisation. Il s’agit :

 des déchets pointus, coupants ou tranchants (seringues, aiguilles, lames, flacons injectables, etc.)

 des déchets non anatomique infectieux (cotons, compresses, gants, etc.)

 des déchets plastiques (perfuseur, boîte de sérum en plastique,etc.)

 des autres types de déchets (emballages, boîtes vides,etc.)

Les photos 2, 3 et 5 montrent respectivement les déchets piquants disposés dans un carton avant l’opération de pesée, ensuite les déchets plastiques également dans un carton, et enfin les déchets piquant et tranchants dans des boîtes de sécurité.

(33)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 33

Photo 2: Déchets piquants Photo 3 : Déchets plastique Tranchants

Prise de vue : ASSANI, 2014 Prise de vue: ASSANI, 2014

Photo 4 : Les autres types de déchets Photo 5 : les déchets piquants et tranchants dans les boîtes de sécurité

Prise de vue : ASSANI, 2014 Prise de vue : ASSANI, 2014

3-1-3-2 Proportion par type de DBM

La pesée a été initialement prévue dans les trois structures les plus importantes des 5è et 6è arrondissement de la ville Cotonou notamment l’HOMEL, l’hôpital de zone de Cotonou 1 et 4 et la polyclinique Atinkanmey. N’ayant pas reçu de réponse à nos différentes lettres de demande d’autorisation, nous n’avons pas pu

(34)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 34 travailler à l’HOMEL. Les opérations de pesée n’ont donc été effectuées que dans deux centres (l’hôpital de zone de Cotonou 1 et 4 relevant de l’administration publique et la polyclinique Atinkanmey relevant de l’administration privée).

Le tableau 2 montre la répartition des DBM en fonction de la production moyenne quotidienne cumulée dans les deux centres

Tableau 2 : Répartition des DBM en fonction de la production moyenne quotidienne cumulée dans les deux centres

éléments a b C d Total

Masse en kg 6,06 6,71 10,28 6,58 29,63 Pourcentage 20,45% 22,65% 34,69% 22,21% 100 Résultats des travaux

a= aiguille, seringue et lames, b= matières plastiques (perfuseurs, boîte de sérum en plastique etc.),c = cotons, compresses et gants d = autres types de déchets (emballage, boîte vide, médicament etc.)

Au total 29,63 kg de déchets sont produits en moyenne par jour par ces deux centres dont 13,20 kg à l’hôpital de zone de Cotonou 1 et 4 et 14,14 kg à la polyclinique d’Atinkanmey. Les déchets non anatomique infectieux composés de cotons, compresses et gants et les déchets piquants, coupants et tranchants sont prépondérants, représentant ensemble plus de 55% soit plus de 16 kg par jour dont 34,69% pour les premiers.

(35)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 35 3-2 DISCUSSION

Par rapport au recensement, les formations sanitaires produisent les déchets biomédicaux et sont donc chargées en premier lieu de mettre en pratique les dispositions prescrites par la loi. Dans les 5è et 6è arrondissements, zone de cette étude, nous avons recensé quarante-quatre formations sanitaires publiques et privés (44). Les 5è et 6è arrondissement ne sont pas les plus denses en matière de formation sanitaire, ce chiffre est resté stable depuis 2002

Les agents d’hygiène qui sont responsabilisés dans la gestion des DBM sont les agents d’entretien et les agents communément appelés « des garçons ou filles de salles ». Ce sont des agents pour la plupart sans qualification ou ne disposant que du CEPE et qui travaillent dans les centres de santé pour s’occuper soit du nettoyage soit de l’accueil. Ce sont ces agents qui s’occupent de la gestion des DBM dans la plupart des formations sanitaires. Cet état de chose montre que les FS accordent encore peu d’importance à la gestion des DBM malgré l’existence de loi et décret et relègue la responsabilité aux agents non qualifiés pour la gestion des DBM. Selon une étude d’Emile M. ADANKANHOUNDE en 2011, lorsque des séminaires de sensibilisation sont organisés, ce sont les responsables qui y participent et ne transmettent plus le savoir à leurs subordonnés. La conséquence directe de cette situation est que les agents à la tâche sont incapables de gérer les DBM de façon rationnelle conformément aux dispositions du décret. Pourtant, la formation et la sensibilisation des différentes catégories du personnel impliqué dans la gestion des DBM constituent une étape importante pour une gestion adéquate des DBM. Il serait utile d’introduire au cours de formations, ces agents

En ce qui concerne le principe de collecte séparative, le tri des DBM devrait être fait au point et au moment de la production. Le système de collecte doit assurer la sécurité du personnel et respecter la filière de l’évacuation et de l’élimination des déchets. Les responsables de la gestion des DBM doivent mettre à la disposition au niveau de chaque unité de soins, le matériel nécessaire au tri selon chaque catégorie de déchets (conteneurs, poubelles, sacs de couleur spéciale…) afin de respecter le principe de collecte séparatif. L’enquête a montré que les matériels proposés dans les formations sanitaires pour la collecte des DBM ne répondent pas tous aux normes de conditionnement telles qu’elles sont définies dans le guide de déchets des établissements de soins. Ceci traduit

(36)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 36 le peu d’importance accordé aux DBM et donc le manque d’investissement des structures de santé dans la gestion des DBM. En 2002, soit depuis 12 ans, cette situation avait été remarquée par GUEDENON Florent qui avait fait des recommandations qui apparemment ne sont pas pris en compte puisque le problème persiste toujours. Il y a donc besoin de renforcer la sensibilisation, le contrôle et la prise de sanction.

De même la définition d’un plan de gestion portant des indications sur le conditionnement, le stockage intermédiaire et final, le transport au sein de l’établissement, consiste pour la plupart des formations sanitaires enquêtées d’abord en un tri à la source dans les différentes poubelles si possible, ensuite en un stockage de ces DBM dans un entrepôt dont l’accès est libre chez seulement 30% des formations. Malgré la mise à disposition de ce plan de gestion des DBM dans les formations sanitaires, force est de remarquer le non- respect de ces principes, cela laisse penser à une négligence ce qui fait appel à une nécessité de sensibilisation et la mise en œuvre de sanction.

En matière de traitement des DBM produits dans les centres de santé des 5ième et 6ième arrondissement de la ville de Cotonou, ils sont soit incinérés, brulés ou déposés dans des décharges. Incinérer un déchet est un moyen pour traiter les déchets et ainsi réduire le volume de déchets à éliminer dans les formations sanitaires. Toutes les formations sanitaires enquêtées sont abonnées à des ONG de pré collecte de déchets pour l’enlèvement de leurs déchets qu’il s’agisse des DSM ou des DBM. Cet état de chose montre une bonne volonté des formations sanitaires pour le traitement de leurs DBM. Mais beaucoup reste à faire d’autant plus qu’avant de confier les DBM aux ONG tous ne font pas un tri à la source.

Au nombre des ONG citées on a la DCAM-BETHESDA qui est réputée pour sa régularité et son respect.

Les études menées par les MS en 1998 à Cotonou ont révélées que la composition des DBM est quasiment la même au niveau des FS avec quelques variations au niveau du CNHU où les déchets présentent une spécificité à cause de l’importance de la production dans le centre. Les éléments couramment rencontrés sont :

- Seringues, aiguilles ;

- Matières plastiques (perfuseur, pochettes de sang et d’urine…) - Cotons, compresses

- Les emballages de médicament, les boîtes vides

(37)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 37 - Autres types de déchets (plâtre, organe humain…)

Cette étude a catégorisé les déchets selon leur composition et a révélé que le tiers des DBM est constitué d’objets pointus ou tranchants. (MS, 1998).

Au cours des travaux, les déchets anatomiques humains n’ont pas été retrouvés du fait que dans les FS des opérations de chirurgie n’étaient pas pratiqué et quand bien même elles étaient faites, les membres des familles préféraient emporter l’organe emputé.

L’analyse des résultats montre que les déchets porteurs de risque infectieux sont prépondérants, a plus de 55% des cas dont 35% pour les non anatomiques infectieux et 20% pour les pointus coupant et tranchants. Les déchets coupants, tranchants et piquants, ils peuvent occasionner d’une part des portes d’entrée pour les agents infectieux tels que le Clostridium tetani, agent du tétanos, mais aussi des risques d’infections aux hépatites C ou B.

Les déchets non anatomiques infectieux représentent des risques de la prolifération des maladies transmissibles telles que : la fièvre typhoïde, le choléra, la tuberculose et la maladie d’actualité l’infection à virus d’Ebola qui nous appelle aujourd’hui à redoubler de rigueur et de vigilance dans la collecte et le traitement des DBM.

Les matières plastiques et les emballages quant à eux, lorsqu’ils sont mal traités peuvent poser des problèmes non seulement infectieux mais surtout environnementaux. Ils peuvent causer la pollution des sols, des eaux souterraines et la dégradation de l’environnement car ils ne sont pas biodégradables.

Les bidons en plastique et autres contenants contaminés ou ayant été en contact avec des DBM sont susceptibles d’être récupérés et réutilisés via la filière des recycleurs-récupérateurs dans les dépotoirs pour être remis en service et contenir éventuellement, par la suite, de l’eau potable ou autre produit de consommation présentant un danger indirect pour la santé humaine. Par exemple, en côte d’ivoire en 2003, des vendeurs d’ananas frais parcouraient la ville avec des fruits et des contenants en plastique ou en verre (très probablement des contenants provenant d’une filière de récupération, c’est-à-dire provenant d’un dépotoir ou d’une poubelle et sommairement rincé à l’eau) ; ensuite, les consommateurs choisissaient les fruits que le vendeur pressait sur place avec ses

mains pour en extraire le jus et le vider dans ces contenants d’origine

(38)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 38

« douteuse »(Pascal billau, 2008)

Photo 6 : Lieu d’entreposage Photo 7 : Opération de pesée dans la

des DBM au CM de Cotonou 1 et 4 Polyclinique ATINKANMEY Prise de vue : ASSANI, 2014 Prise de vue : ASSANI, 2014

Une bonne gestion des déchets biomédicaux repose sur le tri à la source, lequel permet de prévenir la contamination ou le traitement à grands frais d’autres catégories de résidus.

Une fois entreposés, les déchets biomédicaux ne doivent pas être en contact avec d’autres types de déchets. L’endroit, lui, doit être adéquatement identifié et n’être accessible qu’aux personnes autorisées.

(39)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 39 3-3- DIFFICULTES RENCONTREES SUR LE TERRAIN

Sur le terrain, certaines difficultés ont été rencontrées. Au nombre de celle-ci on peut citer :

o Le manque de collaboration des responsables de certaines formations. Il s’agit entre autre de l’HOMEL qui n’a pas répondu à notre demande pour des raisons qui nous sont inconnues. Ce centre produit en quantité abondante des déchets de toutes catégories compte tenu des prestations qu’elle fournit.

o Lors des questionnaires d’enquêtes certains centres qui ne nous accordaient pas assez de temps afin de nous permettre d’avoir des informations sur le centre d’une part et d’autre part sur la gestion faite de leur DBM.

o Les formations sanitaires ne répondaient pas assez tôt à nos requêtes ce qui nous a retardé dans notre travail.

o L’absence de moyen financier pour assurer nos déplacements, l’achat de certains matériels de travail.

(40)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 40 CONCLUSION

Cotonou, la capitale économique du Benin, est une commune à forte densité de population, pour répondre aux besoins de soin de santé de cette population importante, il existe un grand nombre de FS dans la ville de Cotonou. A l’image de la ville dans les 5è et 6è arrondissement on retrouve un nombre important de FS. Ces formations sanitaires génèrent une grande quantité de déchets qui peuvent être dangereux pour la santé ou avoir des effets néfastes sur l’environnement. Les déchets porteurs de risque infectieux sont prépondérants.

Quand bien même les FS sont toutes abonnées à des structures de pré collecte, la gestion des DBM reste un problème cruciale dans nos FS, du fait essentiellement d’une sensibilisation insuffisante, d’un défaut de prise de conscience, d’un manque d’investissement des FS dans la gestion des DBM, et l’abandon de cette activité a un personnel souvent non qualifié.

Les conséquences peuvent être : des risques infectieux important avec proliférations des maladies transmissibles telles que le choléra, le sida, la tuberculose et au jour d’aujourd’hui la grave épidémie à virus Ebola. D’autre part, des risques environnementaux tels que la pollution des sols, des eaux souterraines et la dégradation de l’environnement peuvent être observés.

Un renforcement de la sensibilisation sur la gestion des DBM, une accentuation du contrôle de la mise en œuvre des principes de collecte et de traitement des DBM et l’application effective de la législation en vigueur en particulier les sanctions devraient permettre d’améliorer la gestion des DBM dans les FS.

(41)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 41 3-4- SUGGESTIONS

Information sensibilisation sanction

 Sensibiliser les responsables et leur personnel sur le principe de collecte séparatif, le traitement adéquat des DBM dans leurs FS afin de réduire les risques de contamination de maladie et les sensibiliser pour l’augmentation d’investissement dans la gestion des DBM.

 Contrôler régulièrement les Formations Sanitaires par les autorités sanitaires et environnementales pour vérifier que le principe collecte séparative et le traitement des DBM est effectivement fait

 Organiser et prendre des sanctions dans le cadre de la loi, pour les FS ne respectant pas le principe.

 Créer des incinérateurs et élaborer un manuel d’entretien et de gestion des incinérateurs

 Doter les ONG actives dans la gestion des DBM de matériels de collecte et d’équipement de protection

 Faire construire des abris d’entreposage des poubelles dans toutes les Formations Sanitaires.

(42)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 42 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) Achille lakanmi OLAWOLE,(2006), Contribution à la gestion des déchets hospitaliers dans la ville de POBE, mémoire de fin de cycle pour l’obtention du DIT à l’EPAC/ UAC, 70p

2) Annuaire des statistiques sanitaires, mai 2012, 70p

3) Emile M. ADANKANHOUNDE, (2011), Comportements des organisations face à la règle : cas de la gestion des déchets biomédicaux à Cotonou dans le cadre du décret interministériel N°2002-484 du 15 Novembre 2002 », mémoire de master en science de gestion, 79p.

4) Gelosi s. Guide juridique et pratique de la gestion des déchets ménagers.

Paris, de vachi SA (1994).217p

5) GUEDENON Florent Constant, (2011), Production et gestion des déchets biomédicaux dans les formations sanitaires de la commune de Ouidah au Benin, mémoire de maitrise à la FLASH/UAC, 85p

6) Ministère de la santé, Lutte contre le VIH/SIDA en Afrique, (1998), 45p 7) Ministère de la santé, Plan de gestion des DBM, (2008), 44p

8) Monographie de la commune de Cotonou, (2006), 47p

9) NOUNAGNON Dénankpo jean, (2012), Etude critique du mode de gestion des déchets biomédicaux solides au centre hospitalier

départemental de l’Atakora au Benin, 73p

10) OMS, (2002) « Le traitement sans précaution des déchets d’activité de soins responsable de décès et d’incapacités ».

11) OMS, (1999), "Les déchets liés aux soins de santé", aide-mémoire 2; 53p

12) ONU (2007) : Rapport de la situation sociale du monde, Bruxelles, 297 p.

13) Pascal Billau, (2008). Estimation des dangers de déchets biomédicaux pour la santé et l’environnement au bénin en vue de leurs gestion. Essai présenté au Centre Universitaire de Formation en Environnement en vue de l’obtention du grade de maître en environnement. Centre universitaire de formation en environnement université de SHERBROOKE. 86p

14) SERHAU & al. (1998), Profil environnemental des déchets biomédicaux à Cotonou Benin, rapport final.

15) Yacine EL MAAROUFI et EL Abass EL OUARDI, (2002), Gestion écologique des déchets solides médicaux et pharmaceutiques: Cas

(43)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 43 de l’hôpital Avicenne de Rabat Université Mohamed V –Rabat- Souissi ; Centre Stratégique International de la Gouvernance Globale, 25p.

(44)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 44 ANNEXE 1

CONTRIBUTION A LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX DANS LA VILLE DE COTONOU

Questionnaire d’enquête Fiche d’entretien

1- Identification de la fiche

Numéro de fiche………

Date de l’enquête :

………...

Nom et prénom de l’enquête……….

2- Identification de l’enquêté

Nom et prénom de l’enquêté (e) :………

Arrondissement………

Quartier :………

Nom de l’hôpital………

Responsabilité………

3- Information sur le centre de santé concerné

3.1 Veuillez nous indiquer les différents types de prestations de services fournies par votre centre de santé

………

3.2 Combien de patients recevez-vous en moyenne par jour ?

………

3.3 Veuillez exposer en quelques lignes, l’organisation mise en place par votre

(45)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 45 centre de santé pour la gestion des DBM qu’elle génère ?

………

3.4 Votre centre de santé dispose-t-il d’un plan de gestion des DBM ?

Oui Non Si oui, à quoi sert-il ?………

Si non, pourquoi n’avez-vous pas jugé utile d’en avoir un ? ………

3.5 Votre centre dispose-t-il d’un agent chargé d’assurer la gestion des DBM ?

Oui Non Si oui, veuillez indiquer en quoi consiste son rôle.……….

Si non, pourquoi ?………

3.6 Au regard de vos prestations de services, veuillez nous indiquer les types de déchets que vous produisez ? ……….

3.7 Utilisez-vous des poubelles pour vos déchets ? Oui Non

Si oui, lesquelles ? ………..

Si non, qu’utilisez-vous ? ………...

3.8 Veuillez nous indiquer l’organisation de vos déchets par poubelles en précisant les couleurs ?………

3.9 Veuillez nous indiquer si votre centre observe le principe de collecte séparative ?

Oui Non Si oui, comment ?………

Si non, pourquoi ?………

3.10 Veuillez nous indiquer si votre centre dispose d’un entrepôt pour vos déchets ?

(46)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 46 Oui Non

Si oui, est-il accessible à tout le monde ? ………...

Si non, pourquoi ? ………...

3.11 Veuillez nous indiquer le temps de séjour de vos déchets au niveau de l’entrepôt avant leur évacuation ? ………

3.12 Disposez-vous d’un incinérateur pour le traitement de vos déchets ? Oui Non

Si non, comment procédez-vous à leur traitement ? ………

3.13 Veuillez nous indiquer la gestion que vous faites de vos déchets solides ménagers.……….

3.14 Veuillez nous indiquer la structure à laquelle vous êtes abonnée et son mode opératoire ?………

3.15 Êtes-vous satisfaits de ce partenariat avec la structure en charge de la gestion de vos DBM?

Oui Non

Si oui, veuillez ressortir les éléments de satisfaction ? ………

Si non, que suggérez-vous ?………

3.16 Avez-vous fait des études de caractérisation de vos déchets dans votre centre ?

Oui Non Si oui, pouvons- nous avoir accès au rapport d’étude ? ………

3.17 Y-a-t-il des aspects que le présent questionnaire n’a pas pris en compte que vous aimeriez soulignez ?

Oui Non Si oui, lesquels ?………..

(47)

Réalisé par ASSANI Al-Bakiath EPAC/UAC 47

ANNEXE 2

FICHE DE RECENSSEMENT DES FORMATIONS SANITAIRES DE LA VILLE DE COTONOU

Nom de la Formation Sanitaire/PC

Numéro d’enregistrement Arrondissement N° Quartier Adresse 1 Polyclinique Saint

Michel

- 5ème Mifongou 21318383

2 Cabinet Médical de l’Avenue

- 5ème Gbédokpo 21310799

3 Centre de santé islamique

- 5ème Gbedokpo 21312351

4 Clinique Abdallah - 5ème Gbedokpo 97846780

5 Clinique Emmanuel - 5ème Scoa-gbeto 21316149

6 Cabinet dentaire Salvador

- 5ème Scoa-gbeto 21312185

7 Cabinet de soins médicaux MIVETI

ALLAH

- 5ème Scoa-gbeto 97937814

8 Centre

médicochirurgical sainte Anne d’Afrique

- 5ème Scoa-gbeto 21315850

21314757

9 Clinique du Lac - 5ème Guincomey 21313400

10 Cabinet de soin santé plus

2012/N°0143/MS/DS/SGM/CTG/

ONSP/SRSPS

5ème Zongo 95625180

11 Cabinet dentaire de Jonquet

- 5ème Jonquet 21316236

12 Cabinet des médecins associés

- 5ème Jonquet 21313367

13 Clinique Vocène - 5ème Missebo 21312798

14 Polyclinique Atinkanmey

N°2566 Autorisation 1995

5ème Misssebo -

15 Centre de santé de la SOBEMAP

- 5ème Zongo 21316438

16 Hôpital de la mère et de l’enfant lagune

(HOMEL)

- 5ème xwakodji -

17 Hôpital de zone Cotonou 1-4

- 5ème Missebo -

18 Cabinet médical sainte marie Goretti

- 6ème Gbèdjromédé -

19 Cabinet dentaire Djossou

- 6ème Dantokpa -

20 Cabinet Saint Léopold N°5776

MSP/DC/SGM/DNPS/SHMT

6ème Ahouansori ague

97314004

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