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Analyse - TD3

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Analyse - TD3

Lucie Le Briquer 5 octobre 2017

Exercice 1 - Applications du théorème de Stone-Weierstrass

1. Soit K un compact de Rd. SoitA={fonctions polynômes àdvariables}.A est bien une sous-algèbre unitaire séparante puisque :

– sev deC(K)

– stabilité par multiplication – contient1

– séparante car six6=y,∃i∈J1, dKtel quexi6=yi. En prenantP(X1, ..., Xd) =Xi, on a bienP(x)6=P(y)

Donc par Stone-Weierstrass, Aest denses dansC(K).

2. SoitK un espace métrique compact.K est donc séparable. On peut alors considérer une partie dénombrable dense X= (xn)n∈N. Soitθn:x7→d(x, xn). Posons :

AR=

+∞

[

k=1

{P(θ1, ...θk)|P ∈R[X1, ..., Xk]}

AQ=

+∞

[

k=1

{P(θ1, ...θk)|P ∈Q[X1, ..., Xk]}

On prend les coefficients dansQpour avoir la dénombrabilité deAQ. Montrons queARest dense par Stone-Weierstrass.

Soit x, y ∈ K, x 6= y, donc d = d(x, y) > 0. Par densité, on dispose de xn tel que θn(x) =d(x, xn)< d3. On va montrer queθn(y)>d3.

d(x, y)≤d(x, xn)+d(y, yn) =θn(x)+d(y, yn) ⇒ d(y, yn)≥d(x, y)−d(x, xn)> 2d 3 >d

3 Donc θn(x) 6= θn(y). Alors par Stone-Weierstrass, AR est dense dans C(K). Or AQ est dense dansARdon dansC(K). Finalement,AQ est une partie dénombrable dense deC(K) doncC(K)est séparable.

1

(2)

Exercice 2 - Convolution et régularisation 1. α∗f(x) =R

Rdf(x−y)α(y)dy Z

|f(x−y)||α(y)|dy≤ Z

kfk|α(y)|dy <+∞

Donc∀x∈Rd, α∗f(x)est bien définie.

Soit(αn)une approxmation de l’unité :





αn≥0 R αn= 1 R

|y|<δαn(y)dy−−−−−−→

n−→+∞ 0

SoitK un compact.

n∗f(x)−f(x)|= Z

Rd

f(x−y)αn(y)dy Z

Rd

f(x)αn(y)dy

≤ Z

Rd

|f(x−y)−f(x)|αn(y)dy

≤ Z

|y|<δ

|f(x−y)−f(x)|αn(y)dy

| {z }

(1)

+ Z

|y|≥δ

|f(x−y)−f(x)|αn(y)dy

| {z }

(2)

– Pour (2),≤2kfkR

|y|≥δαn(y)dy−−−−−−→

n−→+∞ 0.

– Pour (1),K compact doncKδ{x∈Rd |d(x, K)≤δ} est compact et∃R >0tel que K ⊂ B(0, R). Donc siδ >0 suffisamment petit pour queKδ ⊂ B(0, R). f uniformé- ment continue surB(0, R). Donc siε >0,∃η >0associé à l’uniforme continuité.

SoitKcompact,K⊂ B(0, R),ε >0,δassocié à l’uniforme continuité def surB(0, R).

On reprend la majoration :

(1)≤ε Z

|y|<δ

αn(y)dy≤ε

(indépendamment dex∈K) Doncαn∗f −−−−−−→

n−→+∞ f uniformément surK.

2. α∈ Cc1(Rd)(à support compact). Montrons queα∗f ∈ C1(Rd). Soitx∈Rd. α∗f(x) =

Z

Rd

f(x−y)α(y)dy on pose z=x−y

= Z

Rd

f(z)α(x−z)dz pas de changement de signe|jacobien|

Comme :

– z7→f(z)α(x−z)mesurable – x7→f(z)α(x−z)C1

2

(3)

– soitx∈K compact deRd, ∃K0 compact tel que∀x∈K,∀z∈supp(α)x−z∈K0. Soiti∈J1, dK,

|f(z)∂iα(x−z)| ≤ kfkk∂iαk∞,K01z∈supp(α) intégrable sur Rd Donc par théorème de dérivation sous le signeR

α∗ C1et ∂i(α∗f) =∂iα∗f.

Exercice 4 - Preuve du théorème de Cauchy-Peano-Arzela, version autonome Remarque.(existence de tels (ρn)) En prenant ϕ(x) = expÄ −1

1−|x|2

ä sur B(0,1) et 0 ailleurs.

ϕ∈ Cc(Rd). En prenantρ= Rϕ

ϕ on a bienR

ρ= 1. On pose alorsρn(x) =ndρ(nx).

1. Soitn∈N.

ß x0n(t) = (f∗ρn)(xn(t))

xn(0) =x0 (1)

Montrons que f ∗ρn est localement lipschitzienne. C’est bien le cas car f ∗ρn est C (donc dérivée bornée localement + TAF). Donc par Cauchy-Lipschitz, il existe une unique solution locale à (1).

Pourquoi cette solution est-elle globale ?

Si la solution maximale est définie sur [0, b[, b < T. Alors le théorème de sortie de tout compact nous assure quexn(t)−−→

t→b +∞.

Montrons que ce cas n’est pas possible en montrant que la dérivée est bornée : (f ∗ρn)(x) =f∗ρn(x) =

Z

Rd

f(x−y)ρn(y)dy Donc :

kf ∗ρnk ≤ kfknk1≤ kfk Par les accroissements finis :

|xn(t)−xn(0)| ≤ kx0nkt≤ kfkt−−→

t→b kfkb

Ce qui contredit le théorème de sortie de tout compact. Alorsxnest bien définie sur[0, T].

2. ∀n∈N, xn∈ C([0, T],Rd).

– Chaquexn est lipschitzienne de constantekfk. En particulier,(xn)n∈N sont unifor- mément équicontinues.

– Comme précédemment, on montre que∀t∈[0, T], |xn(t)−x0| ≤ kfkt≤ kfkT.

Donc par Ascoli on extrait de(xn):

xψ(n)−−−−−−→

n−→+∞ x∈ C([0, T],Rd)

3. Montrons quexest solution du problème sur[0, T]. Pour l’instant, on sait que : – xψ(n)−−−−−−→

n−→+∞ xuniformément sur[0, T] 3

(4)

– f∗ρn−−−−−−→

n−→+∞ f uniformément surRd

∀t∈[0, T]

ß x0(t) =f(x(t))

x(0) =x0 ⇔ ∀t∈[0, T], x(t) =x0+ Z t

0

f(x(s))ds (on sait que∀t∈[0, T], xψ(n)(t) =x0+Rt

0f∗ρψ(n)(xψ(n)(s))ds) On veut donc montrer quef∗ρψ(n)(xψ(n))−−−−−−→

n−→+∞ f(x)∈ C([0, T],Rd)uniformément.

kf∗ρψ(n)(xψ(n))(xψ(n)−f(x)k≤ kf∗ρψ(n)(xψ(n))−f(xψ(n))k+kf(xψ(n))−f(x)k

Soitε >0, ηassocié à l’uniforme continuité def. À partir d’un certain rangN : ß kf∗ρψ(n)−fk< ε

kxψ(n)−xk< η Donc∀n≥N,

kf∗ρψ(n)(xψ(n))(xψ(n)−f(x)k≤2ε Doncf∗ρψ(n)(xψ(n))−−−−−−→

n−→+∞ f(x). D’où :

∀t∈[0, T], x(t) =x0+ Z t

0

f(x(s))ds

Exercice 6 - Critère de compacité dansC(K) Par exemple,Kj={x∈K, |x| ≤j, d(x,ΩC)≥1j}.

1.

2.

3.

4

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