• Aucun résultat trouvé

L’inclusion des parties

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "L’inclusion des parties"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

Parties

D´edou

Avril 2011

(2)

Dans ce chapitre

En guise d’ensembles

on revisite ce qui concerne les ensembles dans le cadre restreint des parties d’un ensemble.

(3)

L’ensemble des parties

Etant donn´e un ensemble E

les ensembles qui sont contenus dansE sont les ´el´ements d’un nouvel ensemble, not´e P(E).

Voici la carte de visite de la constructionP P : Ens → Ens

E 7→ P(P)

Exemples

a) L’intervalle ]−1,+1] est un ´el´ement de P(R).

b) DansP(E), y’a toujours ∅ etE :

∀E :Ens,∅ ∈ P(E), ∀E :Ens,E ∈ P(E).

Et ¸ca se d´emontre.

(4)

L’explicitation de P

La r`egle d’explicitation de P est comme suit :

∀E X :Ens,X ∈ P(E)⇔X ⊂E.

Remarque

Le sens de tout ¸ca, c’est qu’´etant donn´eE,les X contenus dansE forment un ensemble, et cet ensemble c’estP(E). Si on avait pris lesX qui contiennentE, il y en aurait eu trop et ils n’auraient pas form´e un ensemble ; d’ailleurs pourE :=∅, ¸ca aurait fait tous les ensembles, et on sait bien que “l’ensemble de tous les ensembles n’existe pas”.

(5)

L’inclusion des parties

Si on restreint l’inclusion aux parties d’un ensembleE, on obtient une relation dont voici la carte de visite :

E: P(E)× P(E) → Prop (X,Y) 7→ X ⊂Y Cette inclusion s’explicite comme suit :

∀E :Ens,∀ X Y :P(E),X ⊂Y ⇔ ∀a:E,a∈X ⇒a∈Y.

Remarque

Bien voir les diff´erences avec la r´egle pour l’inclusion g´en´erale :

∀ X Y :Ens,X ⊂Y ⇔ ∀a:Ens,a∈X ⇒a∈Y.

(6)

L’inclusion ordonne les parties

L’inclusion des parties est un ordre au sens suivant : elle est “r´eflexive” :∀E :Ens,∀X :P(E),X ⊂X. elle est “transitive” :

∀E :Ens,∀X Y Z :P(E),X ⊂Y etY ⊂Z ⇒X ⊂Z. elle est “antisym´etrique” :

∀E :Ens,∀X Y :P(E),X ⊂Y et Y ⊂X ⇒X =Y.

Et ¸ca se d´emontre.

Remarque

L’ordre sur les r´eels est “total”, en ce sens qu’´etant donn´e deux r´eels, l’un des deux est au moins ´egal `a l’autre.

L’ordre sur les parties, lui, n’est pas “total” (en g´en´eral) : par exemple ´etant donn´e deux parties deR, il n’y en a pas forc´ement une des deux qui contient l’autre. Aucun des deux intervalles [0,1]

et [1,2] ne contient l’autre.

(7)

Partie maximum et partie minimum

DansP(E) y’a une partie minimum

∀E :Ens,∀X :P(E),∅ ⊂X. Et ¸ca se prouve.

Et pareil pour le maximum

∀E :Ens,∀X :P(E),X ⊂E.

(8)

L’´ egalit´ e des parties

La propri´et´e d’antisym´etrie nous fait penser `a l’explicitation de l’´egalit´e.

La r`egle d’explicitation de l’´egalit´e des parties, c’est

∀E :Ens∀X Y :P(E),X =Y ⇔X ⊂Y et Y ⊂X.

Remarque

Le sens de tout ¸ca, c’est qu’´etant donn´eE,les X contenus dansE forment un ensemble, et cet ensemble c’estP(E). Si on avait pris lesX qui contiennentE, il y en aurait eu trop et ils n’auraient pas form´e un ensemble ; d’ailleurs pourE :=∅, ¸ca aurait fait tous les ensembles, et on sait bien que “l’ensemble de tous les ensembles n’existe pas”.

(9)

L’appartenance aux parties

Si on restreint l’appartenance aux ´el´ements et aux parties d’un ensembleE,

on obtient une relation dont la carte de visite est conforme `a notre intuition :

E: E × P(E) → Prop (X,P) 7→ X ∈P

Remarque

Bien voir la diff´erence avec l’appartenance g´en´erale,

∈: Ens×Ens → Prop (X,Y) 7→ X ∈Y dont les deux arguments ont le mˆeme type.

(10)

La r´ eunion op` ere sur les parties

La r´eunion des parties deE est une op´eration dont la carte de visite est :

E : P(E)× P(E) → P(E) (X,Y) 7→ X ∪Y

Remarque

Ca marche parce que la r´eunion de deux parties deE est encore une partie deE :

∀E :Ens,∀X Y :P(E),X ∪Y ∈ P(E).

Et ¸ca, ¸ca se prouve.

(11)

Propri´ et´ es de l’op´ eration de r´ eunion

La r´eunion des parties deE est une brave op´eration elle est “commutative” :

∀E :Ens,∀X Y :P(E),X ∪Y =Y ∪X. elle est “associative” :

∀E :Ens,∀X Y Z :P(E),(X ∪Y)∪Z =X ∪(Y ∪Z).

elle a un “neutre” : ∀E :Ens,∀X :P(E),X ∪ ∅=E∪ ∅=X. elle a un “absorbant” :

∀E :Ens,∀X :P(E),X ∪E =E∪X =E.

Et ¸ca se d´emontre.

Remarque

L’ordre sur les r´eels est “total”, en ce sens qu’´etant donn´e deux r´eels, l’un des deux est au moins ´egal `a l’autre.

L’ordre sur les parties, lui, n’est pas “total” (en g´en´eral) : par exemple ´etant donn´e deux parties deR, il n’y en a pas forc´ement une des deux qui contient l’autre. Aucun des deux intervalles [0,2]

et [1,3] ne contient l’autre.

Références

Documents relatifs

Préciser les opérations élémentaires assurant que les deux systèmes sont équivalents.. Préciser, suivant les valeurs des paramètres a et b les ensembles

Préciser les opérations élémentaires assurant que les deux systèmes sont équivalents.. Préciser, suivant les valeurs des paramètres a et b les ensembles

En utilisant l'inégalité de Ky Fan (à l'exlusion de toute autre méthode), montrer une inégalité entre ces deux moyennes2. Cette création est mise à disposition selon

Soit n un entier naturel non nul, déterminer le cardinal de l’ensemble des applications bijectives de {1, 2, 3,.. Donner un système de représentants des classes d’équivalence de

Déterminer la valeur absolue de l’angle entre x = (2, 1, 1) et chacun des vecteurs de la

Mais puisque, tu as envie de t’exprimer, apprends ce poème pour demain

[r]

Etape 2 ´ : Utilisons la deuxi` eme ´ equation pour faire monter l’ordre des suivantes... R´ esolvons le syst` eme