Correction travail maison 7 : problème sur les similitudes Seconde Le plan est muni d'un repère orthonormé O ; u ; v . On considère la transformation f qui à tout point M d'affixe z associe le point M ' d'affixe : z ' = 1
2 iz 1 – 3 i 2
1. Démontrer que f est une similitude directe dont on précisera le centre , le rapport k et l'angle .
f a une écriture complexe de la forme z ' =az b avec a , b complexes donc on reconnaît l'écriture complexe d'une similitude directe.
Le rapport k est le module de a ; on a donc k = ∣ 1 2 i ∣ = 1 2 et =arg a =arg 1 2 i = 2
Le centre de la similitude a une affixe qui vérifie w = 1 2 i 1 – 2 3 i ⇔ 1 – 1 2 i = 1 – 2 3 i
⇔ × 5 4 = 1 – 2 3 i × 1 1 2 i ⇔ × 5 4 = 5 4 – 5
4 i ⇔ =1 – i .
f est donc la similitude directe de centre 1 – i , de rapport k= 1
2 et d'angle = 2 . 2. Soit M
0le point d'affixe 14 33 i . Pour tout entier naturel n , le point M
n1est défini par M
n1= f M
n
a. En utilisant la question 1), exprimer M
nen fonction de n .
Comme f est une similitude directe, on peut utiliser son écriture complexe réduite : z ' – =ke
i z – ⇔ z ' – 1 i= 1
2 i z – 1 i Si l'on passe aux modules on obtient ∣ z ' – 1i ∣ = 1
2 ∣ z – 1 i ∣ . Or compte-tenu de la définition des points M
n, si l'on note z
nl'affixe de M
n, on peut écrire que ∣ z
n– 1i ∣ = 1
2 ∣ z
n−1– 1i ∣ ⇔
M
n= 1
2 M
n –1. On reconnaît une relation caractéristique des suites géométriques :
M
n
nest une suite géométrique de raison 1
2 et de premier terme
M
0= ∣ 14 33 i – 1i ∣ = ∣ 4 3i ∣ =8 . Par conséquent, M
n=8× 1 2
npour tout n b. Placer le point M
0et construire les
points M
1, M
2, M
3et M
4.
c. A partir de quel rang n
0a-t-on : pour tout nn
0, M
nappartient au disque de centre et de rayon r=0,05 ?
M
nappartient au disque de centre et de rayon r= 0,05 ⇔ M
n 0,05 ⇔
8× 1 2
n0,05
⇔ 1 2
n 160 1 ⇔ –n ln 2– ln 160 ⇔ n ln 160
ln 2 . On prend n
0=8
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Correction travail maison 7 : problème sur les similitudes Seconde 3. a. Calculer M
0M
1.
M
0M
1= ∣ z
1– z
0∣ ==4 5 (calculs laissés à l'initiative du lecteur !)
b. Pour tout entier naturel n , on note d
n=M
nM
n1. Démontrer que d
n est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et la raison.
d
n=M
nM
n1= ∣ z
n1– z
n∣ = ∣ 1 2 iz
n 1 – 3 i 2 – 1
2 iz
n –1– 1 – 3 i
2 ∣ = ∣ 1 2 i z
n– z
n –1 ∣ = ∣ 1 2 i ∣ ∣ z – n – z
n –1∣ = 1 2 M
n−1M
nd
n
nest donc une suite géométrique de raison 1
2 et de premier terme M
0M
1=4 5 . On a donc d
n=4 5 1 2
npour tout n entier naturel.
c. On note l
n= d
0 d
1 d
2 d
n. Calculer l
nen fonction de n et en déduire la limite l
nlorsque n tend vers ∞ .
l
nest la suite des termes d'une suite géométrique. On a donc:
l
n=d
0×
1 – 1 2
n11 – 1 2
=4 5×2× 1 – 1 2
n1 =8 5× 1 – 1 2 n1 .
Comme 1
2 ∈ ]– 1 ;1[ , lim
n∞
1 2
n1=0 et donc lim
n∞
l
n=8 5
4. Pour tout entier naturel n non nul, on note G
nl'isobarycentre des points M
0, M
1, M
2, ... , M
n.
a. Démontrer que pour tout n 0 , G
n 16 n1
G
nl'isobarycentre des points M
0, M
1, M
2, ... , M
n⇔ G
nM
0 G
nM
1 G
nM
n= 0
⇔ G
n M
0 G
n M
1 G
n M
n= 0 ⇔ n1 G
n= M
0 M
1 M
nOn passe maintenant aux normes des vecteurs (deux vecteurs égaux ont même norme) ce qui donne : n 1 G
n= ∥ M
0 M
1 M
n∥
Or ∥ u v ∥ ≤ ∥ u ∥ ∥ v ∥ donc n 1 G
n M
0 M
1 M
n( remarque ∥ AB ∥ =AB ) Il ne reste plus qu'à exprimer le membre de droite de l'inégalité :
M
n
nest une suite géométrique de raison 1
2 et de premier terme 8 donc
M
0 M
1 M
n=8×
1 – 1 2
n11 – 1 2
=16 1 – 1 2
n1 16 de toute évidence ....
On reporte dans l'inégalité et l'on trouve que : G
n 16
n 1 pour tout n entier naturel ≠ 0.
b. En déduire la position limite du point G
nlorsque n tend vers ∞ . lim
n∞