• Aucun résultat trouvé

On note X le chiffre correspondant au tirage de la première boule, et Y celui correspondant au tirage de la deuxième.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "On note X le chiffre correspondant au tirage de la première boule, et Y celui correspondant au tirage de la deuxième. "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Terminale – spécialité mathématiques – 2020 / 2021 P2 – cours

Page 1

1) Opérations sur les variables aléatoires

Exemple 1

Une urne contient 3 boules marquées du chiffre 0 et 2 boules marquées du chiffre 1.

On effectue deux tirages successifs d’une boule sans remise.

On note X le chiffre correspondant au tirage de la première boule, et Y celui correspondant au tirage de la deuxième.

La loi de la variable aléatoire X est donnée par le tableau suivant :

Valeurs de X 0 1

Probabilités 3

5

2 5

La loi de la variable aléatoire Y dépend du résultat du premier tirage (cf arbre).

Valeurs de Y sachant que X = 0 0 1

Probabilités 1

2

1 2

Valeurs de Y sachant que X = 1 0 1

Probabilités 3

4

1

4

(2)

Page 2

X+ Y prend donc les valeurs 0, 1 ou 2.

Par exemple P( X+ Y =0) = P ((X=0)∩( Y =0)) = 3 5 × 1

2 = 3 10 .

De même, P (X +Y =1) = P(( X=0)∩(Y =1))+ P(( X=1)∩(Y =0)) = 3 5 × 1

2 + 2 5 × 3

4 = 3 5 . Enfin, P( X+ Y =2) = P ((X =1)∩(Y =1)) = 2

5 × 1 4 = 1

10 .

D'où la loi de X +Y :

Valeurs de X+ Y 0 1 2

Probabilités 0,3 0,6 0,1

Exemple 2

Lors du jeu précédent, on organise des paris :

• si la première boule tirée porte le numéro 0, on gagne 5€ ;

• si la première boule tirée porte le numéro 1, on perd 7€.

On appelle G le gain du joueur.

La loi de G est alors :

Valeurs de G 5 -7

Probabilités 3

5

2 5 L'organisateur décide de tripler les gains et les pertes.

La variable donnant les nouveaux gains du joueur est alors 3G , dont la loi est donnée par :

Valeurs de 3G 15 -21

Probabilités 3

5

2

5

(3)

Page 3

Définition

On considère deux variables aléatoires X et Y sur un même univers Ω, ainsi qu'un réel a non nul.

On dispose des lois de X et Y :

• La variable aléatoire X+ Y prend toutes les valeurs x

i

+y

j

où 1  i  n et 1  j  m.

Si s est un réel, P (X +Y =s ) = 

xi+yj=s

P ( ( X=x

i

) ( Y =y

j

) ) c’est-à-dire la somme des probabilités d'avoir à la fois X = x

i

et Y = y

j

pour chaque couple ( x

i

; y

j

) de somme égale à s.

• La variable aléatoire a X prend toutes les valeurs ax

i

où 1  i  n.

Si t est un réel, P( aX =t ) = 

axi=t

p

i

c’est-à-dire la somme des probabilités d'avoir X = x

i

pour chaque x

i

tel que ax

i

= t.

Lien avec l'espérance

On reprend les exemples précédents.

• Dans l'exemple 1, E( X) = 0× 3

5 +1× 2 5 = 2

5 .

La loi "complète" de Y est donnée par la formule des probabilités totales : P (Y =0) = P(( X=0)∩( Y =0))+ P(( X=1)∩( Y=0)) = 3

5 × 1 2 + 2

5 × 3 4 = 3

5 . P (Y =1) = 1−P (Y =0) = 2

5 . Donc :

Valeurs de Y 0 1

Probabilités 3

5

2 5

Valeurs de X x

1

x

2

x

n

Probabilités p

1

= P ( X=x

1

) p

2

= P ( X= x

2

) … p

n

= P ( X=x

n

)

Valeurs de Y y

1

y

2

y

m

Probabilités q

1

= P ( Y =y

1

) q

2

= P ( Y =y

2

) q

m

= P ( Y =y

m

)

(4)

Page 4

Et ainsi E (Y ) = 0× 3

5 +1× 2 5 = 2

5 . On a alors E( X)+ E( Y) = 2

5 + 2 5 = 4

5 = 0,8.

Et d'après la loi de X+ Y , E( X+ Y) = 0×0,3+1×0,6+2×0,1 = 0,8.

On retrouve bien le fait que E (X +Y ) = E (X)+ E (Y ).

Par contre, calculons les variances.

V (X ) = E ( ) X

2

E( X)

2

= 0

2

× 3

5 +1

2

× 2 5 −

 

 

2 5

2

= 2 5 − 4

25 = 6 25 . V (Y ) = E ( ) Y

2

E( Y)

2

= 6

25 .

V (X +Y ) = E ( (X +Y )

2

) − E(X + Y)

2

= 0

2

×0,3+1

2

×0,6+2

2

×0,1-0,8

2

= 0,6+0,4−0,64 = 0,36.

Mais V( X)+ V( Y) = 6 25 + 6

25 = 12

25 = 0,48.

On constate que V( X+ Y) ' V( X)+ V( Y ).

• Dans l'exemple 2, E (G) = 5× 3

5 −7× 2 5 = 1

5 (le joueur gagne en moyenne 20cts par partie), tandis que E (2G ) = 15× 3

5 −21× 2 5 = 3

5 = 3E( G).

Théorème : linéarité de l'espérance

Soit X et Y deux variables aléatoires et a un réel non nul.

Alors :

E (X +Y ) = E( X)+ E (Y )

E (a X ) = a E(X )

Références

Documents relatifs

lorsque i > j : Les j 1 premiers tirages ne donnent pas de boule rouge, ni de boule rouge (car la première rouge apparait au tirage numéro j et la première boule blanche au

On note X la variable aléatoire correspondant au numéro de la boule tirée dans la première urne et Y le numéro de la boule tirée dans la deuxième urne.. On suppose que le tirage

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/.. 1 Rémy

Cette valeur maximale est strictement positive donc c'est aussi la plus grande valeur de ψ sur [0, +∞[ car ψ est négative au delà de b.. La

Le but du problème 1 est l'étude du coecient de corrélation linéaire de deux variables aléatoires qu'on aborde d'abord de façon générale (partie I), puis dans un cas

Le but du problème 1 est l'étude du coecient de corrélation linéaire de deux variables aléatoires qu'on aborde d'abord de façon générale (partie I), puis dans un cas

Cet exercice propose une version discrète (avec des familles) et une version continue (avec des fonctions) de l'inégalité de Chebychev 1.. I -

(question de cours) Rappeler la dénition de la multiplicité de z 0 comme racine de Ψ , donner sans démonstration une autre caractérisation de cette multiplicitéa. Ces polynômes