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Preprint submitted on 16 Dec 2009
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dimension deux : renaissances et clonages de l’état initial
Olivier Lablée
To cite this version:
Olivier Lablée. Dynamique semi-classique d’un système intégrable de dimension deux : renaissances
et clonages de l’état initial. 2009. �hal-00441272�
CLONAGES DE L'ÉTAT INITIAL
Olivier Lablée
Résumé. Cet artile propose une étude de la dynamique quantique de
l'équation de Shrödinger en temps long d'un hamiltonien sur L2(R2) ave
unétatinitialloalisé dansunezonerégulière.Al'instar deladimensionun,
surdes éhelles detemps ourtes, ladynamique quantiquesuit en première
approximation (danslalimitesemi-lassique h→0) ladynamiquelassique
assoiée. Mais ontrairement à la dimension 1, ette dynamique n'est pas
toujours périodique,e qui amène àdes questionsde théorie diophantienne
desnombres.Surdeséhellesdetempspluslongues,ilapparaîtdesnouveaux
phénomènespurementquantiquesdepériodiitédupaquetd'ondeinitial.Sur
unedes éhellesde tempsd'ordre 1/h lepaquetd'onde initialsereforme en
unertainnombredelonesdel'étatinitial.
1. Introdution
1.1. Motivation. Enméaniquequantiquenonrelativistel'étatd'unsys-
tème estrégiparl'équation deShrödingersurlavariétériemanienne
(M, g)
:ih ∂ϕ(t)
∂t = P
hϕ(t)
ave
P
h un opérateur pseudo-diérentiel surL
2(M)
(par exempleP
h:=
−
h22∆
g+ V )
.Endimension 1 oudansdessituationsomplètement intégrable onsaitgénéralementbiendérirelesétatsstationnaires,quiorrespondentauxvaleurspropres del'opérateur
P
h.Par linéarité, on a don, en prinipe, aèsaux solutions générales de l'équation de Shrödinger. Pourtant la dynamique
des solutions (omportement lorsque le temps évolue) reste sur bien des as-
petsmystérieuse.Dansunontextegénéralons'attendàequ'unétatinitial
Mots lefs. Dynamiquequantique,systèmeintégrables, analyse semi-lassique,équa-
tiondeShrödinger.
loalisé suive en première approximation (dansla limite
h → 0
) latrajetoirelassique assoiée.Des versionsde esarmations existentdans lalittérature
physique pour des éhelles de temps très ourtes. En dimension 1 ou dans
des situations omplètement intégrable on s'attend à beauoup mieux. Pour
des éhelles de temps beauoup plus longues (de l'ordre de
1/h
s aves > 0
)un phénomène de renaissane du paquet d'onde initial apparaît. Ce phéno-
mène a été réemment mis en évidene par les physiiens ([Av-Pe℄, [LAS℄,
[Robi1℄, [Robi2℄, [BKP℄,[Bl-Ko℄). Mathématiquement, leasd'unfeuille-
tagelassiquerégulieretleasdessingularitésdetypeelliptiquesendimension
1 [He-Ro℄ ont été traité par M. Combesure et D. Robert [Co-Ro℄,[Rob℄,
parT.Paul[Pau1℄,[Pau2℄,etaussidans[Lab1℄.Cetteartileestlependant
desestravauxendimension 2.Leasdeladimension 1prèsd'unesingularité
hyperboliqueest traitédans[Lab1℄,[Lab3℄, voiraussi[Pau3℄.
1.2. Rappels desrésultats onnues surla dimension1. Unveteur
initial
ψ
0 loalisédansune zonerégulièresuit ladynamiquelassiqueassoiéeà
p
, 'est à dire une trajetoire elliptique et périodique ave une périodeT
cl indépendante deh
. Ensuite sur des éhelles de temps plus grandes unenouvelle période non géométrique apparaît. Cette période
T
ren (dite périodede renaissane) est de l'ordre de
1/h
; le veteurψ (T
ren)
reprend sa formeinitial
ψ
0.Enoreplussurprenantquandon observeequi sepasseauxtempsp
q
T
ren, où pq est une fration rationnelle, on onstate qu'il y a un phénomène delonageduveteurinitial:enquelquesortequeleveteurψ
p q
T
rens'érit
omme une ombinaisonlinéaire omplexe niede translaté duveteurinitial
ψ
0.
Danse hapitre on arrive à dérirees oeientsomplexes :on arrive,suivant les propriétés aritheoétiques de lafration
p/q
à donner lenombredeoeientsnon nuls etlavaleur deleurs modules.
1.3. La dimension2. Iil'hamiltoniendeladynamiqueestunopérateur
auto-adjoint avedomaine inlusdans
L
2R
2;
etayantunspetre disretdutype
F (hZ, hZ)
,F
étantun polynmeréel àdeuxindéterminées. Al'instarde ladimension 1,unveteurinitialψ
0 loalisésuitenpremièreapproximationla dynamiquelassiqueassoiéeàl'hamiltoniendedépart. Endimension 2,ettedynamiqueest nettement plus omplexe.Le ot hamiltonien s'enroule autour
d'untorededimension2,ilyaalorsdeuxpériodeslassiques(quisontd'ordre
O(1))
. La présene des deux périodes lassiques ompliquent nettement laompréhensiondel'évolutiondelafontiond'auto-orrélationpourleséhelles
de temps ourtes. On propose d'abord une étude de la dynamique quantique
en fontion de la ommensurabilité de es deux périodes lassiques; e qui
nousamèneàquelquesdisussionsdethéoriedesnombres. Lorsqueonregarde
la dynamique sur des éhelles plus grandes il y a 3 périodes de renaissane
(d'ordre
1/h
) quiapparaissent.Sousunehypothèsedeommensurabilité entre es 3 périodes on arrive à érire des analogues des théorèmes de renaissaneduas uni-dimensionnel[Co-Ro℄,[Rob℄,[Pau1℄,[Lab1℄.
2. Préliminaires
2.1. Fontion d'auto-orrélation. De manière générale, on sait qu'a
partir d'un opérateur auto-adjoint
P
h sur un espae de Hilbert séparableH
,on peutlui assoier legroupe unitaire fortement ontinu:
U (t) = n
e
−ihtPho
t∈R
.
Ce groupe dynamique donne diretement la dynamique quantique assoiée à
P
h;eneetpour toutétatinitialψ
0∈ H
,l'évolutionquantiquedu veteurψ
0par l'hamiltonien
P
h au ours dutemps est donnéeparψ(t) = U (t)ψ
0∈ H .
Suivant une idée répandu dans les artiles de physique théoriques ([Av-Pe℄,
[LAS℄, [Robi1℄, [Robi2℄,[BKP℄,[Bl-Ko℄), pour omprendrel'évolutionde
la dynamique on dénit un analogue quantique de la fontion de retour de
Poinaré.
Dénition 2.1. On dénit la fontion d'auto-orrélation
r
de l'hamilto-
nien
P
h etde veteur initialψ
0 par :r (t) := h ψ(t), ψ
0i
L2;
etlafontion d'auto-orrélation semi-lassique par :
a (t) := | r (t) | = |h ψ(t), ψ
0i
L2| .
Cette quantité mesure en quelque sorte dans la dynamique le retour sur
l'état initial. Si le veteur
ψ(t)
est omplètement déloalisé par rapport au veteur initialψ
0 alors lafontiona (t)
est nulle; sipar ontrele veteurψ(t)
estloalisélafontion
a (t)
est alors égaleà 1.2.2. Hamiltoniendumodèle. Onprendommehamiltonienquantique,
l'opérateur :
P
h:= F (P
1, P
2)
où
F
est un polynme deR [X, Y ]
indépendant deh
;P
1 etP
2 sont lesquantiés de Weyl des osillateurs harmonique lassiques
p
j(x
1, ξ
1, x
2, ξ
2) = ω
jx
2j+ ξ
j2/2
aveω
1, ω
2> 0
.L'étudedel'hamiltonienP
h= F (P
1, P
2)
per-metdefaire uneétudeassezgénéralenontriviale.Eneetestethamiltonien
estmoinspartiulierqu'iln'yparait,puisqueàhoméomorphismeprés,ildonne
lespetre onjoint de tout systèmeomplètement intégrable àdeux degrésde
libertés dansleszones régulièresetprés d'unesingularitéde type elliptique.
Une base hilbertienne de
L
2(R
2)
est la famille des fontions d'Hermitte(e
n,m)
n,m:= (e
n⊗ e
m)
n,m∈N2 . En posant pour tout ouple (n, m)
d'entiersnaturels
τ
n:= ω
1h
n + 1 2
, µ
m:= ω
2h
m + 1 2
;
on aimmédiatement que pour tout ouple
(n, m)
d'entiersnaturelsF (P
1, P
2) (e
n⊗ e
m) = F (τ
n, µ
m) (e
n⊗ e
m) .
2.3. Dynamique semi lassique assoiée et fontion de retour.
Soit unveteur initial
ψ
0∈ L
2(R
2)
et notonspar(a
n,m)
n,m= (a
n,m(h))
n,m lasuitedesprojetionsde
ψ
0 surlabase(e
n⊗ e
m)
n,m.Onobtientalorsquepourtout
t
réelψ(t) =
e
−ihtF(P1,P2)
X
n,m∈N2
a
n,m(e
n⊗ e
m)
= X
n,m∈N2
a
n,me
−ihtF(τn,µm)e
n⊗ e
metdon
r (t) =
+∞
X
n=0 +∞
X
m=0
| a
n,m|
2e
−ihtF(τn,µm); a (t) =
+∞
X
n=0 +∞
X
m=0
| a
n,m|
2e
−ihtF(τn,µm).
Avant d'étudier ette quantité en détails on va d'abord dénir un état initial
pourla dynamique.
2.4. Choix d'un état initial loalisé en énergie. Dénissonsun état
initial
ψ
0 de ladynamiquedépendantdeh
etloaliséautourd'unnombreréelE
.Soitdeux réelsE
1∈ [ − 1, 1]
etE
2∈ [ − 1, 1]
indépendant deh
.Dénition 2.2. Ondénit lesentiersnaturels
n
0= n
0(h)
etm
0= m
0(h)
par :
n
0:=
argmin
n
| τ
n− E
1| ; m
0:=
argmin
m
| µ
m− E
2| .
L'entier
n
0 (resp.m
0) est don l'indie de la valeur propre de l'opérateurP
1(resp.de
P
2)la plusprohedu réelE
1 (resp.E
2).Remarque 2.3. Commelesvaleurspropresde
P
1 (resp.ellesdeP
2)sontdistantes l'une de l'autre de
ω
1h
(resp. deω
2h
), il est lair que| E
1− τ
n0| ≤ ω
1h, | E
2− µ
m0| ≤ ω
2h
etquepourh → 0
on ales équivalenes:n
0∼ E
1ω
1h ; m
0∼ E
2ω
2h .
Dénition 2.4. Considérons lasuite
(a
n,m)
n,m∈Z2= (a
n,m(h))
n,m∈Z2 dé-niepar :
a
n,m:= K
hχ
τ
n− τ
n0h
δ′1, µ
m− µ
m0h
δ2′= K
hχ
ω
1n − n
0h
δ1′−1, ω
2m − m
0h
δ′2−1;
où
χ ∈ S (R
2)
est une fontion non identiquement nulle, positiveet paire.Les paramètres(δ
′1, δ
2′) ∈ ]0, 1[
2.
Et aveK
h:=
χ
τ
n− τ
n0h
δ1′, µ
m− µ
m0h
δ′2l2(N2)
.
Onvadétailler ehoix d'état initial :
1. Le terme
χ
τn−τn0
hδ′1
,
µm−µm0hδ′2
sert à loaliser autour, non pas autour de
(E
1, E
2)
diretement,maispourdesraisonstehniques,autourdesvaleurs propres les plusprohesduouple(E
1, E
2)
.2. Lesonstantes
δ
′1 etδ
′2 servent àmodierladilatation de lafontionχ
.La raison du hoix
0 < δ
′j< 1
est la suivante : 'est l'unique hoix possiblepour avoir à la fois une loalisation pertinente (qui ne tend pas vers
{ 0 }
) etune loalisationplus grandequel'interstie spetral
h
δ′j≫ h.
D'abordestimonslaonstantedenormalisation
K
h,pourelaonvautiliserle:
Lemme 2.5. Soit une fontion
ϕ ∈ S ( R
2)
et(ε
1, ε
2) ∈ ]0, 1]
2; alors uni-formément pour
(u
1, u
2) ∈ R
2 on aX
l,s∈Z2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12
ϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2= O(ε
∞1+ ε
∞2).
Démonstration. Onmontrefailement que,uniformément pour
u
1, u
2∈ R
2X
l,s∈Z2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12
ϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2= O(1).
Érivonsensuite que
X
l,s∈Z2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12
ϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2≤ X
l,s∈Z2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12
l + u
1ε
1 2Nϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2ε
2N1(l + u
1)
2N≤ ε
2N14
NX
l,s∈Z2
l + u
1ε
1 2Nϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2.
Demême on aaussi
X
l,s∈Z2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12
ϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2≤ ε
2N24
NX
l,s∈Z2
s + u
2ε
2 2Nϕ
l + u
1ε
1, s + u
2ε
2.
Ensuite on applique ei suessivement aux fontions
ψ(x, y) := x
2Nϕ(x, y)
et
ψ(x, y) := y
2Nϕ(x, y)
pour onlure.Théorème 2.6. Nous avons
K
h= 1
p F (χ
2) (0, 0)h
δ′1+δ′
2−2 2
+ O (h
∞) ;
et ainsi
k a
n,mk
l2(N2)= 1 + O(h
∞).
Démonstration. Ave laformulesommatoire dePoissonetlelemmepréé-
dent nousavons leségalités
X
n,m∈Z2
χ
2ω
1n − n
0h
δ1′−1, ω
2m − m
0h
δ′2−1= h
δ1′+δ2′−2X
l,s∈Z2
F χ
2− l h
δ1′−1ω
1, − s h
δ′2−1ω
2!
= h
δ′1+δ′2−2
F χ
2(0, 0) + X
l,s∈Z2,|l|+|s|≥1
F χ
2− l h
δ′1−1ω
1, − s h
δ2′−1ω
2!
= h
δ′1+δ′2−2F χ
2(0, 0) + O (h
∞) .
On va maintenant revenir à l'indexage de la série sur l'ensemble
N
2;partonsde l'égalité:
X
n,m∈N2
χ
2n − n
0h
δ1′−1, m − m
0h
δ2′−1== h
δ′1+δ′2−2F χ
2(0, 0) + O (h
∞)
−
−1
X
n=−∞
+∞
X
m=−∞
χ
2n − n
0h
δ′1−1, m − m
0h
δ′2−1−
+∞
X
n=0
−1
X
m=−∞
χ
2n − n
0h
δ′1−1, m − m
0h
δ′2−1.
Avele lemmepréédent onmontrealors failement que
−1
X
n=−∞
+∞
X
m=−∞
χ
2n − n
0h
δ1′−1, m − m
0h
δ2′−1= O(h
∞),
+∞
X
n=0
−1
X
m=−∞
χ
2n − n
0h
δ′1−1, m − m
0h
δ2′−1= O(h
∞).
Et aunal ona bien:
χ
n − n
0h
δ1′−1, m − m
0h
δ′2−12 l2(N2)
= F χ
2(0, 0)h
δ′1+δ′2−2+ O (h
∞) ;
d'où
K
h= 1
p F (χ
2) (0, 0)h
δ′1+δ′
2−2 2
+ O (h
∞) .
Ensuite il sutde réérire que
k a
n,mk
2l2(N2)= K
h2X
n∈Z
χ
ω
1n − n
0h
δ′1−1, ω
2m − m
0h
δ′2−12
= K
h2h
δ′1+δ′2−2F χ
2(0, 0) + O(h
∞)
= 1 + O(h
∞).
2.5. Déoupe de la série. Commençons parune dénition:
Dénition 2.7. On dénit les ensemble d'entiers
∆ = ∆(h, E
1, E
2)
etΓ = Γ(h, E
1, E
2)
par :∆ := n
(n, m) ∈ N
2; | n − n
0| ≤ h
δ1−1 et| µ
m− µ
m0| ≤ h
δ2−1o
où
0 < δ
′i< 1
;etononsidère aussiΓ
le omplémentaire de∆
dansN
2 :Γ := N
2− ∆.
Lemme 2.8. Si on suppose que pour tout indie
i ∈ { 1, 2 } δ
′i> δ
i on aalors
X
n,m∈Γ
| a
n,m|
2= O(h
∞).
Démonstration. Érivons:
X
n,m∈Γ
| a
n,m|
2≤ X
n,m∈Z2,|n−n0|>hδ1−1
| a
n,m|
2+ X
n,m∈Z2,|m−m0|>hδ2−1
| a
n,m|
2.
Comme
χ
2 estàdéroissane rapide,pourtout entierN ≥ 1
onaX
n,m∈Z2
n − n
0h
δ1′−1 2N| a
n,m|
2+ X
n,m∈Z2
m − m
0h
δ2′−1 2N| a
n,m|
2= O(1).
Sans perdre de généralités on peut supposer que
n
0= m
0= 0
.Ensuite nousavons
X
n,m∈Z2,|n|>hδ1−1
| a
n,m|
2= h
2N(δ′1−1)X
n,m∈Z2,|n|>hδ1−1
| a
n,m|
2n
h
δ′1−1 2N1 n
2N= O
h
2N(δ′1−δ1).
Demême nousavons
X
n,m∈Z2,|m|>hδ2−1
| a
n,m|
2= O
h
2N(δ′2−δ2);
etainsi
X
n,m∈Γ
| a
n,m|
2= O(h
∞).
3. Dynamique sur des éhelles de temps ourtes : périodes
lassiques
Lorsque on apprîmes au premier ordre la fontion d'auto-orrélation il ap-
paraît deux onstantes; es deux onstantes sont les périodes lassiques géo-
métriques assoiéesà l'hamiltonienlassique du système.
3.1. Périodes semi-lassiques et lassiques. En toutpremierlieu in-
troduisonslespériodessemi-lassiquesetlassiquesdusystème.Onvaeneet
introduire deuxpairesdepériodeslassiques;lapremièrepaire sortnaturelle-
ment delaformuledeTayloreetuéesurles valeurspropres danslafontion
d'auto-orrélation. Onsupposeii que
∂F
∂X
(E
1, E
2) 6 = 0,
∂F∂Y(E
1, E
2) 6 = 0.
Périodes semi-lassique.
Dénition 3.1. Ondénit lespériodessemi-lassiques
T
scl1etT
scl2 par :T
scl1:= 2π
∂F
∂X
(τ
n0, µ
m0) ω
1et
T
scl2:= 2π
∂F
∂Y
(τ
n0, µ
m0) ω
2.
Enpremière approximationlafontion d'auto-orrélationest alors égaleà:
Proposition 3.2. Soit
α
unréelvériantl'inégalité:α > 1 − 2 min δ
i.Ona alors uniformément pour tout
t ∈ [0, h
α]
:r (t) = e
−itF(
τn0,µm0)
/hX
n,m∈N2
| a
n,m|
2e
−2iπt„
n−n0 Tscl1
+mTscl−m0
2
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