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Dynamique semi-classique d'un système intégrable de dimension deux : renaissances et clonages de l'état initial

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(1)

HAL Id: hal-00441272

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00441272

Preprint submitted on 16 Dec 2009

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dimension deux : renaissances et clonages de l’état initial

Olivier Lablée

To cite this version:

Olivier Lablée. Dynamique semi-classique d’un système intégrable de dimension deux : renaissances

et clonages de l’état initial. 2009. �hal-00441272�

(2)

CLONAGES DE L'ÉTAT INITIAL

Olivier Lablée

Résumé. Cet artile propose une étude de la dynamique quantique de

l'équation de Shrödinger en temps long d'un hamiltonien sur L2(R2) ave

unétatinitialloalisé dansunezonerégulière.Al'instar deladimensionun,

surdes éhelles detemps ourtes, ladynamique quantiquesuit en première

approximation (danslalimitesemi-lassique h→0) ladynamiquelassique

assoiée. Mais ontrairement à la dimension 1, ette dynamique n'est pas

toujours périodique,e qui amène àdes questionsde théorie diophantienne

desnombres.Surdeséhellesdetempspluslongues,ilapparaîtdesnouveaux

phénomènespurementquantiquesdepériodiitédupaquetd'ondeinitial.Sur

unedes éhellesde tempsd'ordre 1/h lepaquetd'onde initialsereforme en

unertainnombredelonesdel'étatinitial.

1. Introdution

1.1. Motivation. Enméaniquequantiquenonrelativistel'étatd'unsys-

tème estrégiparl'équation deShrödingersurlavariétériemanienne

(M, g)

:

ih ∂ϕ(t)

∂t = P

h

ϕ(t)

ave

P

h un opérateur pseudo-diérentiel sur

L

2

(M)

(par exemple

P

h

:=

h22

g

+ V )

.Endimension 1 oudansdessituationsomplètement intégrable onsaitgénéralementbiendérirelesétatsstationnaires,quiorrespondentaux

valeurspropres del'opérateur

P

h.Par linéarité, on a don, en prinipe, aès

aux solutions générales de l'équation de Shrödinger. Pourtant la dynamique

des solutions (omportement lorsque le temps évolue) reste sur bien des as-

petsmystérieuse.Dansunontextegénéralons'attendàequ'unétatinitial

Mots lefs. Dynamiquequantique,systèmeintégrables, analyse semi-lassique,équa-

tiondeShrödinger.

(3)

loalisé suive en première approximation (dansla limite

h → 0

) latrajetoire

lassique assoiée.Des versionsde esarmations existentdans lalittérature

physique pour des éhelles de temps très ourtes. En dimension 1 ou dans

des situations omplètement intégrable on s'attend à beauoup mieux. Pour

des éhelles de temps beauoup plus longues (de l'ordre de

1/h

s ave

s > 0

)

un phénomène de renaissane du paquet d'onde initial apparaît. Ce phéno-

mène a été réemment mis en évidene par les physiiens ([Av-Pe℄, [LAS℄,

[Robi1℄, [Robi2℄, [BKP℄,[Bl-Ko℄). Mathématiquement, leasd'unfeuille-

tagelassiquerégulieretleasdessingularitésdetypeelliptiquesendimension

1 [He-Ro℄ ont été traité par M. Combesure et D. Robert [Co-Ro℄,[Rob℄,

parT.Paul[Pau1℄,[Pau2℄,etaussidans[Lab1℄.Cetteartileestlependant

desestravauxendimension 2.Leasdeladimension 1prèsd'unesingularité

hyperboliqueest traitédans[Lab1℄,[Lab3℄, voiraussi[Pau3℄.

1.2. Rappels desrésultats onnues surla dimension1. Unveteur

initial

ψ

0 loalisédansune zonerégulièresuit ladynamiquelassiqueassoiée

à

p

, 'est à dire une trajetoire elliptique et périodique ave une période

T

cl indépendante de

h

. Ensuite sur des éhelles de temps plus grandes une

nouvelle période non géométrique apparaît. Cette période

T

ren (dite période

de renaissane) est de l'ordre de

1/h

; le veteur

ψ (T

ren

)

reprend sa forme

initial

ψ

0.Enoreplussurprenantquandon observeequi sepasseauxtemps

p

q

T

ren, pq est une fration rationnelle, on onstate qu'il y a un phénomène delonageduveteurinitial:enquelquesortequeleveteur

ψ

p q

T

ren

s'érit

omme une ombinaisonlinéaire omplexe niede translaté duveteurinitial

ψ

0

.

Danse hapitre on arrive à dérirees oeientsomplexes :on arrive,

suivant les propriétés aritheoétiques de lafration

p/q

à donner lenombrede

oeientsnon nuls etlavaleur deleurs modules.

1.3. La dimension2. Iil'hamiltoniendeladynamiqueestunopérateur

auto-adjoint avedomaine inlusdans

L

2

R

2

;

etayantunspetre disretdu

type

F (hZ, hZ)

,

F

étantun polynmeréel àdeuxindéterminées. Al'instarde ladimension 1,unveteurinitial

ψ

0 loalisésuitenpremièreapproximationla dynamiquelassiqueassoiéeàl'hamiltoniendedépart. Endimension 2,ette

dynamiqueest nettement plus omplexe.Le ot hamiltonien s'enroule autour

d'untorededimension2,ilyaalorsdeuxpériodeslassiques(quisontd'ordre

O(1))

. La présene des deux périodes lassiques ompliquent nettement la

ompréhensiondel'évolutiondelafontiond'auto-orrélationpourleséhelles

de temps ourtes. On propose d'abord une étude de la dynamique quantique

en fontion de la ommensurabilité de es deux périodes lassiques; e qui

nousamèneàquelquesdisussionsdethéoriedesnombres. Lorsqueonregarde

la dynamique sur des éhelles plus grandes il y a 3 périodes de renaissane

(4)

(d'ordre

1/h

) quiapparaissent.Sousunehypothèsedeommensurabilité entre es 3 périodes on arrive à érire des analogues des théorèmes de renaissane

duas uni-dimensionnel[Co-Ro℄,[Rob℄,[Pau1℄,[Lab1℄.

2. Préliminaires

2.1. Fontion d'auto-orrélation. De manière générale, on sait qu'a

partir d'un opérateur auto-adjoint

P

h sur un espae de Hilbert séparable

H

,

on peutlui assoier legroupe unitaire fortement ontinu:

U (t) = n

e

ihtPh

o

tR

.

Ce groupe dynamique donne diretement la dynamique quantique assoiée à

P

h;eneetpour toutétatinitial

ψ

0

∈ H

,l'évolutionquantiquedu veteur

ψ

0

par l'hamiltonien

P

h au ours dutemps est donnéepar

ψ(t) = U (t)ψ

0

∈ H .

Suivant une idée répandu dans les artiles de physique théoriques ([Av-Pe℄,

[LAS℄, [Robi1℄, [Robi2℄,[BKP℄,[Bl-Ko℄), pour omprendrel'évolutionde

la dynamique on dénit un analogue quantique de la fontion de retour de

Poinaré.

Dénition 2.1. On dénit la fontion d'auto-orrélation

r

de l'hamilto-

nien

P

h etde veteur initial

ψ

0 par :

r (t) := h ψ(t), ψ

0

i

L2

;

etlafontion d'auto-orrélation semi-lassique par :

a (t) := | r (t) | = |h ψ(t), ψ

0

i

L2

| .

Cette quantité mesure en quelque sorte dans la dynamique le retour sur

l'état initial. Si le veteur

ψ(t)

est omplètement déloalisé par rapport au veteur initial

ψ

0 alors lafontion

a (t)

est nulle; sipar ontrele veteur

ψ(t)

estloalisélafontion

a (t)

est alors égaleà 1.

2.2. Hamiltoniendumodèle. Onprendommehamiltonienquantique,

l'opérateur :

P

h

:= F (P

1

, P

2

)

F

est un polynme de

R [X, Y ]

indépendant de

h

;

P

1 et

P

2 sont les

quantiés de Weyl des osillateurs harmonique lassiques

p

j

(x

1

, ξ

1

, x

2

, ξ

2

) = ω

j

x

2j

+ ξ

j2

/2

ave

ω

1

, ω

2

> 0

.L'étudedel'hamiltonien

P

h

= F (P

1

, P

2

)

per-

metdefaire uneétudeassezgénéralenontriviale.Eneetestethamiltonien

estmoinspartiulierqu'iln'yparait,puisqueàhoméomorphismeprés,ildonne

(5)

lespetre onjoint de tout systèmeomplètement intégrable àdeux degrésde

libertés dansleszones régulièresetprés d'unesingularitéde type elliptique.

Une base hilbertienne de

L

2

(R

2

)

est la famille des fontions d'Hermitte

(e

n,m

)

n,m

:= (e

n

⊗ e

m

)

n,mN2 . En posant pour tout ouple (

n, m)

d'entiers

naturels

τ

n

:= ω

1

h

n + 1 2

, µ

m

:= ω

2

h

m + 1 2

;

on aimmédiatement que pour tout ouple

(n, m)

d'entiersnaturels

F (P

1

, P

2

) (e

n

⊗ e

m

) = F (τ

n

, µ

m

) (e

n

⊗ e

m

) .

2.3. Dynamique semi lassique assoiée et fontion de retour.

Soit unveteur initial

ψ

0

∈ L

2

(R

2

)

et notonspar

(a

n,m

)

n,m

= (a

n,m

(h))

n,m la

suitedesprojetionsde

ψ

0 surlabase

(e

n

⊗ e

m

)

n,m.Onobtientalorsquepour

tout

t

réel

ψ(t) =

e

ihtF(P1,P2)

 X

n,mN2

a

n,m

(e

n

⊗ e

m

)

 = X

n,mN2

a

n,m

e

ihtFnm)

e

n

⊗ e

m

etdon

r (t) =

+

X

n=0 +

X

m=0

| a

n,m

|

2

e

ihtFnm)

; a (t) =

+

X

n=0 +

X

m=0

| a

n,m

|

2

e

ihtFnm)

.

Avant d'étudier ette quantité en détails on va d'abord dénir un état initial

pourla dynamique.

2.4. Choix d'un état initial loalisé en énergie. Dénissonsun état

initial

ψ

0 de ladynamiquedépendantde

h

etloaliséautourd'unnombreréel

E

.Soitdeux réels

E

1

∈ [ − 1, 1]

et

E

2

∈ [ − 1, 1]

indépendant de

h

.

Dénition 2.2. Ondénit lesentiersnaturels

n

0

= n

0

(h)

et

m

0

= m

0

(h)

par :

n

0

:=

arg

min

n

| τ

n

− E

1

| ; m

0

:=

arg

min

m

| µ

m

− E

2

| .

L'entier

n

0 (resp.

m

0) est don l'indie de la valeur propre de l'opérateur

P

1

(resp.de

P

2)la plusprohedu réel

E

1 (resp.

E

2).

Remarque 2.3. Commelesvaleurspropresde

P

1 (resp.ellesde

P

2)sont

distantes l'une de l'autre de

ω

1

h

(resp. de

ω

2

h

), il est lair que

| E

1

− τ

n0

| ≤ ω

1

h, | E

2

− µ

m0

| ≤ ω

2

h

etquepour

h → 0

on ales équivalenes:

n

0

∼ E

1

ω

1

h ; m

0

∼ E

2

ω

2

h .

(6)

Dénition 2.4. Considérons lasuite

(a

n,m

)

n,mZ2

= (a

n,m

(h))

n,mZ2 dé-

niepar :

a

n,m

:= K

h

χ

τ

n

− τ

n0

h

δ1

, µ

m

− µ

m0

h

δ2

= K

h

χ

ω

1

n − n

0

h

δ11

, ω

2

m − m

0

h

δ21

;

χ ∈ S (R

2

)

est une fontion non identiquement nulle, positiveet paire.Les paramètres

1

, δ

2

) ∈ ]0, 1[

2

.

Et ave

K

h

:=

χ

τ

n

− τ

n0

h

δ1

, µ

m

− µ

m0

h

δ2

l2(N2)

.

Onvadétailler ehoix d'état initial :

1. Le terme

χ

τ

nτn0

hδ′1

,

µmµm0

hδ′2

sert à loaliser autour, non pas autour de

(E

1

, E

2

)

diretement,maispourdesraisonstehniques,autourdesvaleurs propres les plusprohesduouple

(E

1

, E

2

)

.

2. Lesonstantes

δ

1 et

δ

2 servent àmodierladilatation de lafontion

χ

.

La raison du hoix

0 < δ

j

< 1

est la suivante : 'est l'unique hoix possible

pour avoir à la fois une loalisation pertinente (qui ne tend pas vers

{ 0 }

) et

une loalisationplus grandequel'interstie spetral

h

δj

≫ h.

D'abordestimonslaonstantedenormalisation

K

h,pourelaonvautiliser

le:

Lemme 2.5. Soit une fontion

ϕ ∈ S ( R

2

)

et

1

, ε

2

) ∈ ]0, 1]

2; alors uni-

formément pour

(u

1

, u

2

) ∈ R

2 on a

X

l,sZ2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

= O(ε

1

+ ε

2

).

Démonstration. Onmontrefailement que,uniformément pour

u

1

, u

2

∈ R

2

X

l,sZ2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

= O(1).

Érivonsensuite que

X

l,sZ2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

≤ X

l,sZ2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12

l + u

1

ε

1

2N

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

ε

2N1

(l + u

1

)

2N

(7)

≤ ε

2N1

4

N

X

l,sZ2

l + u

1

ε

1

2N

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

.

Demême on aaussi

X

l,sZ2,|l+u1|≥12,|s+u2|≥12

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

≤ ε

2N2

4

N

X

l,sZ2

s + u

2

ε

2

2N

ϕ

l + u

1

ε

1

, s + u

2

ε

2

.

Ensuite on applique ei suessivement aux fontions

ψ(x, y) := x

2N

ϕ(x, y)

et

ψ(x, y) := y

2N

ϕ(x, y)

pour onlure.

Théorème 2.6. Nous avons

K

h

= 1

p F (χ

2

) (0, 0)h

δ′1+δ′

22 2

+ O (h

) ;

et ainsi

k a

n,m

k

l2(N2)

= 1 + O(h

).

Démonstration. Ave laformulesommatoire dePoissonetlelemmepréé-

dent nousavons leségalités

X

n,mZ2

χ

2

ω

1

n − n

0

h

δ11

, ω

2

m − m

0

h

δ21

= h

δ122

X

l,sZ2

F χ

2

− l h

δ11

ω

1

, − s h

δ21

ω

2

!

= h

δ122

F χ

2

(0, 0) + X

l,sZ2,|l|+|s|≥1

F χ

2

− l h

δ11

ω

1

, − s h

δ21

ω

2

!

= h

δ122

F χ

2

(0, 0) + O (h

) .

On va maintenant revenir à l'indexage de la série sur l'ensemble

N

2;partons

de l'égalité:

X

n,mN2

χ

2

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

== h

δ122

F χ

2

(0, 0) + O (h

)

1

X

n=−∞

+

X

m=−∞

χ

2

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

+

X

n=0

1

X

m=−∞

χ

2

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

.

Avele lemmepréédent onmontrealors failement que

1

X

n=−∞

+

X

m=−∞

χ

2

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

= O(h

),

(8)

+

X

n=0

1

X

m=−∞

χ

2

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

= O(h

).

Et aunal ona bien:

χ

n − n

0

h

δ11

, m − m

0

h

δ21

2 l2(N2)

= F χ

2

(0, 0)h

δ122

+ O (h

) ;

d'où

K

h

= 1

p F (χ

2

) (0, 0)h

δ′1+δ′

22 2

+ O (h

) .

Ensuite il sutde réérire que

k a

n,m

k

2l2(N2)

= K

h2

X

nZ

χ

ω

1

n − n

0

h

δ11

, ω

2

m − m

0

h

δ21

2

= K

h2

h

δ122

F χ

2

(0, 0) + O(h

)

= 1 + O(h

).

2.5. Déoupe de la série. Commençons parune dénition:

Dénition 2.7. On dénit les ensemble d'entiers

∆ = ∆(h, E

1

, E

2

)

et

Γ = Γ(h, E

1

, E

2

)

par :

∆ := n

(n, m) ∈ N

2

; | n − n

0

| ≤ h

δ11 et

| µ

m

− µ

m0

| ≤ h

δ21

o

0 < δ

i

< 1

;etononsidère aussi

Γ

le omplémentaire de

dans

N

2 :

Γ := N

2

− ∆.

Lemme 2.8. Si on suppose que pour tout indie

i ∈ { 1, 2 } δ

i

> δ

i on a

alors

X

n,mΓ

| a

n,m

|

2

= O(h

).

Démonstration. Érivons:

X

n,mΓ

| a

n,m

|

2

≤ X

n,mZ2,|nn0|>hδ1−1

| a

n,m

|

2

+ X

n,mZ2,|mm0|>hδ2−1

| a

n,m

|

2

.

Comme

χ

2 estàdéroissane rapide,pourtout entier

N ≥ 1

ona

X

n,mZ2

n − n

0

h

δ11

2N

| a

n,m

|

2

+ X

n,mZ2

m − m

0

h

δ21

2N

| a

n,m

|

2

= O(1).

(9)

Sans perdre de généralités on peut supposer que

n

0

= m

0

= 0

.Ensuite nous

avons

X

n,mZ2,|n|>hδ1−1

| a

n,m

|

2

= h

2N11)

X

n,mZ2,|n|>hδ1−1

| a

n,m

|

2

n

h

δ11

2N

1 n

2N

= O

h

2N1δ1)

.

Demême nousavons

X

n,mZ2,|m|>hδ21

| a

n,m

|

2

= O

h

2N(δ2δ2)

;

etainsi

X

n,mΓ

| a

n,m

|

2

= O(h

).

3. Dynamique sur des éhelles de temps ourtes : périodes

lassiques

Lorsque on apprîmes au premier ordre la fontion d'auto-orrélation il ap-

paraît deux onstantes; es deux onstantes sont les périodes lassiques géo-

métriques assoiéesà l'hamiltonienlassique du système.

3.1. Périodes semi-lassiques et lassiques. En toutpremierlieu in-

troduisonslespériodessemi-lassiquesetlassiquesdusystème.Onvaeneet

introduire deuxpairesdepériodeslassiques;lapremièrepaire sortnaturelle-

ment delaformuledeTayloreetuéesurles valeurspropres danslafontion

d'auto-orrélation. Onsupposeii que

∂F

∂X

(E

1

, E

2

) 6 = 0,

∂F∂Y

(E

1

, E

2

) 6 = 0.

Périodes semi-lassique.

Dénition 3.1. Ondénit lespériodessemi-lassiques

T

scl1et

T

scl2 par :

T

scl1

:= 2π

∂F

∂X

n0

, µ

m0

) ω

1

et

T

scl2

:= 2π

∂F

∂Y

n0

, µ

m0

) ω

2

.

Enpremière approximationlafontion d'auto-orrélationest alors égaleà:

Proposition 3.2. Soit

α

unréelvériantl'inégalité:

α > 1 − 2 min δ

i.On

a alors uniformément pour tout

t ∈ [0, h

α

]

:

r (t) = e

itF

(

τn0m0

)

/h

X

n,mN2

| a

n,m

|

2

e

2iπt

nn0 Tscl1

+mTsclm0

2

«

+ O

h

α+2 minδi1

.

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