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Étude de la décharge par induction dans les sources d'ions positifs à excitation électrique de haute fréquence

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: jpa-00205447

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205447

Submitted on 1 Jan 1963

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Étude de la décharge par induction dans les sources d’ions positifs à excitation électrique de haute fréquence

André Degeilh, Daniel Blanc

To cite this version:

André Degeilh, Daniel Blanc. Étude de la décharge par induction dans les sources d’ions posi- tifs à excitation électrique de haute fréquence. Journal de Physique, 1963, 24 (3), pp.187-198.

�10.1051/jphys:01963002403018700�. �jpa-00205447�

(2)

ÉTUDE DE LA DÉCHARGE PAR INDUCTION

DANS LES SOURCES D’IONS POSITIFS A EXCITATION ÉLECTRIQUE DE HAUTE FRÉQUENCE

Par M. ANDRÉ DEGEILH,

Laboratoire d’Optique Électronique du C. N. R. S., Toulouse et M. DANIEL BLANC,

Centre de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Toulouse.

Résumé, - Cette étude a pour but d’obtenir une expression donnant la valeur des différents

paramètres qui caractérisent la décharge par induction dans les sources d’ions positifs à excitation électrique de haute fréquence. Après avoir exposé quel est le mécanisme de cette décharge, on

établit les équations qui donnent le champ magnétique et le champ électrique dans l’espace de décharge, lorsque le courant de déplacement n’est pas négligeable, et dans le cas particulier on peut le négliger ; on calcule l’intensité et la phase du champ électrique induit sur la paroi interne

du cylindre de décharge. A partir de l’équation de diffusion des électrons, on détermine enfin la

répartition de la densité électronique et de la conductivité électrique à l’intérieur du gaz ionisé.

Abstract.

2014

In this study, we set out to obtain expressions giving the values of the various

parameters wich are characteristic of the induction discharge in positive ion sources with radio-

frequency excitation. After describing the mechanism of this discharge, we establish the

equations giving the magnetic and electric fields in the discharge space, when the displacement

current is not negligible and in the special case where it may be neglected ; the intensity and the phase of the induced electric field exerted on the inside wall of the discharge cylinder are calcu-

lated. Finally, from the equation of electron scattering, the distribution of the electron density

and the electric conductivity inside the ionized gas are evaluated.

PHYSIQUE 24, 1963,

I. INTRODUCTION.

Parmi les différents types de décharges lumi- nescentes, la décharge par induction a fait l’objet

de peu de développements théoriques : à notre connaissance, il n’existe pas de calcul complet de

cette décharge. Par contre, ses applications pra-

tiques sont nombreuses : sources lumineuses en

spectroscopie, électrochimie des gaz, détecteurs de

particules ionisantes ; sources pour analyses sec-

trographiques, sources d’ions pour les accélérateurs de particules et la spectroscopie de masse, etc...

Ces applications importantes s’expliquent par le fait que ce mode d’excitation permet d’obtenir,

dans un gaz raréfié (10-3 à 10-1 torr), des densités de courant élevées, de l’ordre de 2 à 3 .103 A.. m-2,

et une conductivité électrique du gaz qui peut

atteindre 104rmhos m-1 [9].

C’est cette décharge que nous avons choisie pour le fonctionnement des sources d’ions à excitation

électrique de haute fréquence (H. F. dans ce qui suit), que nous avons construites [4], [5], [10] ; une

étude comparative des performances des diverses

sources d’ions H. F. avait justifié notre choix [5].

1-1. Les deux processus de décharge dans les

sources d’ions H. F. - Dans ces sources, le faisceau d’ions positifs est extrait depuis une décharge qui

se produit dans un gaz excité par haute fréquence

sous une pression de 10-1 à 10-3 torr. Cette dé-

charge électrique peut être amorcée et entretenue de deux façons différentes :

1. Par couplage capacitif à l’oscillateur H. F.

(fig. 1a).

-

La chambre de verre qui contient le gaz est placée entre deux anneaux métalliques,

extérieurs à la source, qui forment les armatures du

condensateur d’un circuit oscillant. Cette décharge

est dite « linéaire ».

2. Par couplage inductif à l’oscillateur H. F.

(fig. 1b).

-

La chambre d’ionisation est placée à

l’intérieur de la self du circuit oscillant ; la dé- charge est « annulaire ».

Dans llun comme dans l’autre de ces deux cas, la superposition d’un champ magnétique constant augmente considérablement l’intensité de la dé- charge [9], [22], [28], [29], [30].

FIG. 1.

-

Les deux modes possibles de couplage d’une

source H. F. : (a) Couplage capacitif. (b) Couplage in-

ductif.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002403018700

(3)

1-2. Application de la décharge par induction à la source d’ions H. F. [10].

-

La chambre d’ioni- sation de la source, cylindrique, est en verre pyrex

(fig. 2). Haute de 110 mm, elle possède des dia-

mètres interne et externe de 30 et 39 mm respec- tivement. L’argon est introduit dans la source sous une pression qui varie de 5.10-3 à 10-1 torr ; c’est le seul gaz que nous avons étudié. L’énergie utile délivrée par le générateur H. F. (20 watts, 195 MHz) est transmise à la décharge par une bobine B, qui entoure la chambre de verre. Cette

bobine est constituée par trois spires d’un fil de cuivre de 3 mm de diamètre, espacées de 1 cm

environ. Le diamètre interne de ce solénoïde est

égal à 5 cm. Pour extraire les ions de la source, on

applique une différence de potentiel de l’ordre de 3

à 5 kilovolts entre les électrodes E1 et E2.

Fm. 2.

-

Schéma de la source H. F. à couplage inductif.

On doit dissocier le phénomène d’amorçage de la décharge par induction de celui de son entretien : les composantes axiales du champ capacitif, dû à

la différence de potentiel alternative entre les

spires du solénoïde, provoquent l’amorçage de la décharge [17], [26], [37]. Le champ électrique

induit par le champ magnétique variable de la bobine assure ensuite son entretien [6], [21], [33].

Ce chàmp électrique est normal à l’axe de la

source.

Nous avons déterminé le rôle joué par chacun de ces deux processus, au cours du fonctionnement de la source H. F., par l’expérience très simple

suivante : la source d’ions étant en fonctionnement,

on glisse entre la bobine d’excitation B et le verre

de la source un écran électrique formé de lamelles

d’étain collées sur un tube de papier. Ces lamelles, larges de 5 mm, sont espacées de 3 mm environ et disposées parallèlement à l’axe de la bobine. Elles sont reliées à l’une de leurs extrémités par une

étroite bande d’étain, comportant une coupure.

Il n’existe plus alors de champ électrostatique à l’intérieur de la décharge [17], [33]. Or, on cons-

tate qu’il n’y a pas de modification visible du fonc- tionnement de la source : l’intensité du faisceau d’ions recueilli sur la cible ne varie pas de manière sensible. Par contre, si l’on interpose le blindage

avant que la décharge ne s’allume, il est impossible

d’amorcer cette décharge.

Cette expérience permet de conclure que, dans le cas des sources d’ions à couplage inductif, ce

sont les forces électriques qui créent l’amorçage de

la décharge ; par contre, ce sont les forces électro-

magnétiques induites qui en assurent l’entretien.

Dans la région la décharge a lieu, on dis- tingue deux zones bien distinctes : un plasma de

haute fréquence, le champ continu est très

faible [27] ; une gaine de faible épaisseur, chargée positivement, le champ continu E est très

élevé : E/p est de l’ordre de 106 à 10’ volts

cm-1. tor-1, p étant la pression. Cette gaine cons-

titue un écran pour le champ électrique axial [3].

L’étude de la décharge par induction dans une

source d’ions H. F., ou décharge « annulaire », se

ramène donc à celle de la décharge induite par les

forces électromagnétiques.

1-3. Considérations générales.

-

Les électrons sont produits par des chocs ionisants à l’intérieur du gaz. Dans le gaz ionisé (ici, l’argon), la densité

en volume des charges électriques est nulle : il

s’agit d’un plasma : la concentration des ions posi-

tifs n + est sensiblement égale à celle des électrons,

n_ (il n’existe pas d’ions négatifs dans les gaz rares).

D’après Loeb [23], la répartition des vitesses des électrons suit la distribution de Maxwell, et la

concentration n_ est supérieure à 1012 cm-3, à

condition que X soit inférieur à R, À étant le libre parcours moyen des électrons dans la chambre de

décharge, R le rayon interne de la source.

Dans toutes nos expériences, est bien inférieur à R. En effet, la pression de fonctionnement est

supérieure, dans tous les cas, à 1,8.10-2 tor, à

l’intérieur de la source. Il en résulte que le libre parcours moyen est toujours inférieur à 0,29 cm.

La source ayant un rayon interne de 1,5 cm, À est bien inférieur à R.

La diffusion ambip’olaire constitue le facteur do- minant de perte des électrons ; il n’y a pas d’émis- sion secondaire depuis les parois: les électrons et les ions qui y parviennent s’y recombinent. Pen- dant l’excitation constante du gaz, le taux de pro- duction en particules chargées est égal au taux de perte par diffusion ambipolaire [32].

Nous nous appuierons sur les théories de J. J. Thomson [36] concernant la décharge par

induction, et de Schottky [32] relative à la colonne

positive. Nous mentionnerons également les tra-

vaux très importants de Eckert [13], [141, [15].

Notre but est de donner une expression de la

valeur des différents paramètres qui caractérisent

ce type de décharge. Nous avons jugé inutile de

(4)

reprendre les calculs faisant état de la fonction de distribution des vitesses des électrons dans une dis- tribution de Maxwell ; nous avons utilisé les résul- tats théoriques fondamentaux, en particulier en ce qui concerne l’expression de la conductivité du, gaz ionisé.

Avant d’aborder le calcul, il est indispensable de souligner un certain nombre de points :

1. La chambre d’ionisation présentant une symé-

trie axiale, nous adoptons les coordonnées po- laires r, 0 et z. Nous négligeons les effets d’extré- mité et nous supposons que les vecteurs champ magnétique sont parallèles à l’axe. Le champ élec- trique est induit dans un plan de section principale

de la source. La variable r intervient alors seule .

Il faut remarquer qu’en réalité le champ magné- tique de la bobine B n’a pas exactement la symétrie

de révolution [12].

2. Dans l’espace de décharge, la température est homogène [9], [24], [35] -

T+ étant la température ionique, Te la tempé-

rature électronique.

3. Nous admettons que la fréquence vc de colli-

sion des électrons est indépendante de leur éner- gie [13], ce qui suppose que le libre parcours moyen est constant.

4. Les fluctuations instantanées de la densité d’ionisation n et de la conductivité y du gaz sont

négligeables :

Nous savons que le courant ionique maximal susceptible d’être extrait de la source H. F. est

proportionnel à la densité électronique n à l’inté-

rieur du plasma [10]. En effet :

:_

(j+)hm étant la densité de courant ionique sur la

surface qui sépare la gaine du plasma (surface émet-

tant les ions), e la charge élémentaire, Te la tempé-

rature électronique, m la masse de l’ion, k la cons-

tante de Boltzmann.

Pour calculer le courant maximal, il est donc

nécessaire de connaitre n. Notre but principal a

donc été de déterminer la densité électronique n à

l’intérieur de la chambre d’ionisation. Pour cela,

nous devons calculer successivement : le champ électrique induit et le champ magnétique dans l’en-

semble de l’espace de décharge, la valeur du produit (nDa) qui apparait dans l’équation de diffusion des

électrons, Da. étant le coefficient de diffusion ambi-

polaire, le champ électrique sur la paroi interne du cylindre a lieu la décharge.

Tous les calculs sont effectués dans le système de Giorgi rationnalisé.

II. DÉTERMINATION

DES CHAMPS MAGNÉTIQUE ET ÉLECTRIQUE

DANS L’ESPACE DE DÉCHARGE.

-

Le champ magnétique Je et le champ électrique

induit 9 sont liés par les équations de Maxwell :

co et M0 étant, respectivement, la constante diélec- trique et la perméabilité du vide, y la conductivité

complexe du plasma.

En tout point de l’espace de décharge, les champs magnétique et électrique, ainsi que la con-

ductivité y sont des fonctions de la distance r du

point considéré à l’axe de révolution.

11-1. Cas général ; le courant de déplacement

~

E0 ô& n’est ôt pas négligeable.

-

D’après p (2) : ( )

Le champ électrique induit en chaque point est

donc dirigé tangentiellement à la circonférence centrée sur l’axe et passant par ce point : : il est

normal à l’axe z’z.

Le champ magnétique est dirigé selon l’axe des z.

D’où :

Le rotationnel de l’équation (1) est :

Remplaçons les termes par leurs valeurs et chan- geons de signe :

avec 0 r R, R étant le rayon interne du tube dans lequel a lieu la décharge.

Le champ magnétique et le champ électrique

induit 9 sont des fonctions sinusoïdales du temps,

de pulsation co. Posons :

En portant cette valeur de JC dans (5), nous

obtenons l’équation différentielle du second ordre

(5)

qui donne la variation de l’amplitude H du champ magnétique :

Or,

L’équation (3) peut s’écrire sous la forme :

Nous pouvons en déduire l’expression de H en

fonction de E :

Portant cette valeur de H dans l’équation (9),

nous obtenons :

Nous pouvons négliger le dernier terme du pre- mier membre. L’équation différentielle de la varia- tion de l’amplitude du champ électrique induit est

du troisième ordre :

OU

La complexité mathématique de la résolution des équations (9) et (13) nous a conduit à simplifier

le problème, en négligeant le courant de dépla-

cement.

11-2. Cas particulier ; le courant de déplacement

est négligeable.

-

La valeur absolue du rapport du

courant de déplacement au courant de conduction est de w Eo/Y. Dans les conditions de nos expé-

riences (w) # 27t. 2 . 108), ce rapport est voisin

de 2 j90y, y étant exprimé en mhos . m-1. Or, pour des pressions comprises, entre 10-1 et 10-2 tor,

y est de l’ordre de 102 03A9-1 m-1 ]11] : nous pouvons donc négliger le courant de déplacement par rapport

au courant de conduction.

Les équations de Maxwell s’écrivent alors : Soit :

Éliminons H entre ces deux équations : nous

obtenons l’équation différentielle du second ordre :

Pour r

=

0, le champ électrique induit est nul,

.E

=

0 ; pour r

=

R, E

=

ER. La solution de l’équa-

tion (18) est bien connue dans le cas d’une conduc- tivité constante [36]. Soit yo une valeur moyenne de la conductivité, qui ne dépend plus de r :

Nous connaissons les valeurs correspondantes du

) champ électrique induit. Pour simplifier, posons :

PR est un nombre sans dimensions. On a

où 8 serait la longueur caractéristique appelée

« pénétration » d’une onde plane équivalente pour des conditions de propagation identiques.

L’intégration de (18) donne :

avec

ER étant la valeur du champ électrique induit pour

r

=

R et Ji la fonction de Bessel d’ordre un.

L’équation différentielle (8) devient :

et

HR étant le champ magnétique sur la paroi interne

du cylindre de décharge (r

=

R). En portant (20)

dans (16), nous pouvons aussi écrire l’équation

définissant E :

En comparant (19) et (21), on en déduit une

relation entre ER et H R :

La figure 3 représente schématiquement la ré- partition des champs magnétique et électrique

dans le cylindre de décharge.

(6)

FIG. 3.

-

Répartition du champ magnétique H(r) et du champ électrique induit E(r) dans la décharge induite (X R).

Remarque 1 : La fonction de Kelvin d’ordre

zéro, Jo(p B/2013 j) peut s’écrire sous la forme :

ber p et bei p étant des fonctions réelles de la variable p dont les développements en série entière s’écrivent :

Les valeurs de J1(p yi - j) s’obtiennent en déri- vant (23) :

d’où les expressions nouvelles des champs magné- tique et électrique :

Remarque 2 : Nous avons calculé, à partir des

formules (20) et (22), les valeurs de H et de E pour le cas particulier d’une valeur moyenne de la

conductivité électrique yo

=

102 03A9-1 M-1 (9), (11),

et pour nos conditions d’expériences.

Soit :

avec

On obtient :

Dans l’équation (22), le facteur Mo w)R /pr, dont l’équation aux dimensions est .L2 MQ-2 T-1, a

une valeur numérique de 4,055 henry . s-1. Écri-

vons p = r V f.Lo ÜJY 0 sous la forme :

et posons :

d’où :

Nous avons calculé les valeurs numériques de :

et

en donnant au rapport x

=

(r/R) six valeurs diffé- rentes, comprises entre 0 et 1, soit 0

-

0,2

-

0,4 - 0,6

-

0,8 - 1. Les résultats, obtenus à partir des

tables de Jahnke et Emde [20] sont groupés dans

le tableau 1. Les champs électrique induit et ma- gnétique y sont donnés en fonction du champ ma- gnétique sur la paroi interne du cylindre de dé- charge HR, lequel est égal au champ magnétique

extérieur [9]. .

Avec nos valeurs, l’expression numérique de 11 J o( PB V - j), qui figure dans les deux expres- sions de E et de H, s’écrit :

Pour les valeurs extrêmes, nous trouvons :

-

Sur l’axe (r

=

0) :

soit :

(7)

avec :

et Eo

=

0 soit 80

=

0.

-

Sur la paroi (r

=

R) :

comme IERI

=

3,441 IHPI, si l’on désigne par 03A6R

l’angle de phase entre H R et .ER, nous avons (voir plus loin) (15) : -

Dans le paragraphe suivant (11-3), nous donne-

rons une détermination numérique de l’angle de phase 03A6R.

- Pour un point quelconque, par exemple

r

=

0,6 R, on trouve :

TABLEAU 1

Nous constatons que les valeurs numériques du

module de H prennent les valeurs croissantes de

IHI.min

=

0,092 IHRI à IHRI quand r croît de 0 à R,

conformément au tracé de la figure 3. De même, IEI prend les valeurs croissantes de zéro jusqu’à )ER)

=

3,441 IHn[ pour.r

==

R. On trouvera .une

méthode de calcul de HR au paragraphe III-2.

11-3. Détermination, en intensité et en phase, du champ électrique ER induit sur la paroi interne

du cylindre se produit la décharge.

-

L’équa-

tion (22) peut s’écrire sous la forme :

Les fonctions de Kelvin figurant dans l’équa-

tion (27) peuvent se mettre sous la forme polaire [20] :

où b et fi sont des fonctions de la variable p.

Comme J(p y/- j) = J*(p viT), J* est la

fonction conjuguée de J, l’équation (27) devient :

soit :

bn bol b1 Bo étant des fonctions de PR.

Nous savons que les fonctions de Kelvin

JO(p V- j) ’et J1(p B/2013 j) sont des fonctions de Bessel dont les arguments ont leur phase égale à (n /4) ou (3/4) [39]. Nous pouvons donc déduire

FIG. 4.

-

Intensité et phase du champ électrique induit

sur la paroi de la chambre d’ionisation, d’après

Eckert[15].

(8)

193 de l’équation (28) l’angle de phase entre ER et Hn,

soit OR. On a :

OR est une fonction de pn. Sur un diagramme des phases, nous pouvons donner une représentation

de ER et de HR [15]. Donnons à .HR la direction de l’axe des x positifs. ER y est défini, en intensité,

par le module de (28) et en phase par (29) (fig. 4).

Faisons tendre PR vers zéro : Es tend vers ER(O) :

D’où:

Soit, en module :

il est bon de préciser quelques valeurs numériques (voir aussi la figure 4).

1

D’où:

Sur le diagramme des phases, ER est alors sur

l’axe des y négatifs [( 03A6> R) 0 == - n /2] ; ER est purement imaginaire.

b) Si PR tend vers l’infini, IERI -> 0 et (03A6R -> 225o.

c) Pour nos conditions expérimentales, si on sup-

pose Yo _

-

102 03A9-1 m-1 (voir plus haut)

PR

=

5,886. De plus,

On trouve

D’autre part, nous avons vu que le champ induit

sur la paroi a pour expression :

soit :

d’où :

La figure 4 donne le lieu du point représentatif

de ER sur le diagramme des phases quand pR varie de zéro à l’infini, selon Eckert [13]. Quand pR croît à partir de zéro, il apparaît une composante réelle

de ER, qui passe par un maximum pour pR

=

2,5

et 03A6R

=

2400 environ. Cette partie réelle disparaît quand pn tend vers l’infini. Nous avons indiqué

sur ce graphique le point correspondant à nos con-

ditions expérimentales ; ses coordonnées ont été calculées précédemment

III. CALCUL

DE LA DENSITÉ ÉLECTRONIQUE n.

111-1. Équation de diffusion des électrons.

-

Le processus dominant de perte des électrons dans tout l’espace de la décharge induite est la diffusion ambipolaire. Dans cette région, contrairement au cas de la colonne positive, il y a de forts gradients

de l’intensité du champ électrique, donc de l’éner-

gie des électrons. En tout point du cylindre de décharge, la fréquence d’ionisation par électron, vi,

et le coefficient de diffusion ambipolaire Da dé- pendent, pour une pression donnée du gaz, de l’in- tens-ité du champ électrique induit (et non de la phase) en ce point.

Puisque varie avec r, le rapport ( vi /Da) est

indirectement une fonction de r. ( vi /Da) est appelé

« fonction d’ionisation » de la décharge.

L’état de régime stationnaire de la décharge se traduit, d’après Schottky [32], par la relation :

n étant la densité électronique. Soit :

Pour simplifier l’intégration de l’équation diffé-

rentielle (33), nous adopterons l’approximation de

Herlin et Brown [19], en supposant que la fonction d’ionisation (vi JDa) peut s’exprimer sous la forme :

oc étant une constante, que nous définirons plus loin, A un coefficient positif, introduit pour des raisons de commodité. La solution de l’équa-

tion (33) est alors la fonction : où

Dans l’équation (35), Cl et C2 sont des cons-

tantes arbitraires (réelles ou complexes), Jo est la

fonction de Bessel de première espèce d’ordre zéro, No(x) est la fonction de Neumann d’ordre zéro.

Pour déterminer C1 et C2, te.nons compte des

conditions aux limites : sur l’axe (r

=

0),

nDa

=

(nDa)o, sur la paroi (r

=

R) nDa

=

0. Par suite, nous avons :

et

(9)

194

La solution de l’équation différentielle (33) est

donc :

(37) devient identique à l’expression donnée par

Schottky [32] dans le cas de la colonne positive :

Da

=

(Da) o et oc

=

0 :

CALCUL DU COEFFICIENT oc.

-

tl est déterminé par le rapport de la valeur de (vi/Da) donnée

par (34) à la valeur de sa dérivée par rapport à r,

sur la paroi :

Soit :

ou

Les valseurs de vi et Da peuvent être mesurées par introduction de sondes dans le plasma [8], [11], [19], [38], ou calculées par la théorie cinétique des

gaz [1], [16].

L’expression (34) doit être surtout satisfaite au

voisinage des parois, le champ électrique induits

donc le phénomène d’ionisation, sont les plus

intenses.

Comme ( vi /Da) est une fonction de r par l’inter- médiaire de IEI (38) peut s’écrire sous la forme :

Il est plus facile de calculer cette relation que

(38), car la détermination expérimentale de ( vi /Da)

en fonction de JEJ ne présente pas de difficulté [19], [25]. (Pour le calcul de dIE/dr, voir plus loin).

Dans le cas particulier de l’amorçage des dé- charges annulaires, Eckert [13] a montré par des

exemples que l’approximation faite pour (34) est parfaitement valable.

Remarque.

-

Dans l’étude qui précède, nous

avons supposé nulle la composante du champ élec- trostatique. ’Il est intéressant de chercher ce que devient l’équation différentielle (33) si l’on suppose que, à l’intérieur du cylindre de décharge, il existe

la composante d’un champ électrique continu, Eo, dirigé suivant l’axe z’z.

Dans ce cas, les électrons sont perdus par dif- fusion et mobilité. Soient D le nouveau coefficient de diffusion et y le coefficient de mobilité. D n’est fonction que de r, mais n est alors une fonction de r

et de z. L’état de stabilité du plasma [38] est défini

par la relation :

A étant le Laplacien de la fonction (nD).

Séparons les variables r et z en posant :

On obtient les deux équations :

kx étant la constante de séparation.

Il est difficile de trouver la solution analytique

de l’équation (41) quand oc est quelconque. Nous

avons résolu cette équation dans le cas particulier

où ce = 2 :

La solution de (41) est alors la fonction :

où W est une fonction hypergéométrique con-

fluente [40], à condition que la condition suivantè soit satisfaite :

D’autre part, la solution de (42) est :

où C est une constante.

Par suite, la solution de l’équation (40) est de la

forme :

Les conditions aux limites sont :

nD

=

0 pour z

=

0 ou z =- --+ l, par exemple (l est la demi-longueur de la chambre d’ionisation).

Soit :

d’où :

nD

=

0 pour r

=

R. On peut calculer ainsi les constantes kl et A. Par exemple, pour k, > 1,

II I-2. Détermination du champ électrique induit

sur la paroi.

-

Notre but est d’établir la relation

qui lie le module du champ induit ER sur la paroi

(10)

195 interne du cylindre de décharge au rayon R de ce

cylindre. A partir de l’équation (36) et de la condi- tion à la limite n

==

0 pour r = .R (recombinaison

sur les parois), nous obtenons :

Portons les valeurs de A et de a données par les relations (34) et (38) dans (43) :

-

Si (djelidr)

=

0, cette expression de R devient identique à celle donnée par Schottky dans le cas

de la colonne positive [32]. La valeur de (dIEI Idr)

à la paroi est ici un paramètre supplémentaire dans

la relation entre .R et IEPI, paramètre que nous allons déterminer.

a) CALCUL DE (d[E[ /dr)R.

-

Portons la valeur du champ électrique : E

=

IEI. (cos > + i sin 03A6)

dans l’équation (17).

La partie réelle de l’équation obtenue est :

pour r

=

R,

ou

Donnons à (.ER/Hx) et OB les valeurs fournies par les équations (28) et (29). Nous obtenons :

Appelons f (pR) la quantité du second membre entre crochets :

f (PR) peut être calculé numériquement (voir 11-3).

Dans notre cas particulier, nous avons trouvé, pour R

=

1,5.10-2 m, pR

=

5,886, bo

=

10,718, bi

=

10,100 et Oa

=

2280 56’ 22", d’où :

La figure 5 représente la courbe de variation de f (PR) en fonction de pR, selon Eckert [15]. Pdur

pR

=

0, f (o)

=

1. La fonction f (PR) conserve cette

valeur unitaire tant que pn est compris entre 0

et 1,4. Or, nous avons vu dans le paragraphe 11-2

que (PR/V2) = (R/D), D étant la « pénétration »

d’une onde plane ayant des équations de propa-

gation identiques à celles de l’onde cylindrique

que nous édutions. f ( pR)

=

1 correspond à 8 > R.

Dans ces conditions, on peut donc dire que l’absorp-

tion de l’onde cylindrique dans le tube de décharge

est négligeable.

FIG. 5.

-

Représentation de la fonction

dans le cas où la conductivité est uniforme, d’après

Eckert [15].

Avec nos conditions expérimentales, ce cas se produirait pour un rayon intérieur du tube de

décharge tel que R V m0 CiJy 0 1,4, soit

R 3,6 .10-3 mètre, ou R 3,6 millimètres.

Pour pR > 3, F(PR) croît linéairement avec pR.

C’est sur cette partie de la courbe que se situe le point correspondant à nos données expérimentales :

b) EXPRESSION DONNANT Eg,.

-

Portons la valeur de (dlEl/dr)R donnée par (46) et (44) : l’expression définitive de la valeur de IEPL en

fonction de R est :

Pour une valeur particulière de pn, cette équa-

tion fournit la relation cherchée entre 1ER/ et R.

En effet, nous savons que la fonction d’ionisation

(vi/Da) peut être déterminée expérimentalement (voir III-1). La valeur de Cp est donnée par (29) ;

on déduit de ces résultats l’intensité JEp du champ électrique induit sur la paroi. Les formules (22) ou (27) permettent alors de calculer l’intensité HR du champ magnétique sur la paroi.

L’équation (19) donne alors la répartition du

(11)

196

charnp électrique induit E ert tout point du cylindre

de décharge, dans le cas la conductivité Yo du gaz n’est pas une fonction de r. Dans le cas con-

traire, l’équation (19) ne donne qu’une valeur approchée de E correspondant à une valeur moyenne de la conductivité.

Pour mémoire, citons la formule établie expéri-

mentalement par Babat [2], pour un cylindre de décharge de diamètre interne Oi

=

10 cm, et contenant de l’air à une pression p supérieure à

1 torr. Si P est la puissance (watts) d’entrée de la décharge, f la fréquence du courant électrique dans

la bobine d’excitation (hertz), le champ électrique

induit sur la paroi interne (volts/cm) est donné par la relation :

Dans notre cas, la puissance fournie à la décharge

par le générateur H. F. est de l’ordre de 11 watts ;

pour la fréquence i == 195 mégahertz, nous aurions,

dans un cylindre de Ci

=

10 .cm, et pour une

pression p supérieure à 1 torr, ER ~ 175 V/cm.

Pour un cylindre de d

=

1,5 cm, ce champ se

réduirait à 33 V/cm.

111-3. Répartition de la densité électronique n

et de la conductivité y dans le gaz ionisé.

-

a) D É-

TERMINATION DE n.

-

Dans l’équation différen-

tielle (33), le produit (nDa) est déterminé en fonc-

tion de r ; ; les termes ’yi et Da dépendent direc-

tement de l’énergie locale des électrons. Le coef- ficient de diffusion ambipolaire Da est donné par la relation d’Einstein. Adoptons les notations de Eckert [14], [15]. Nous avons : ;

U+ étant la mobilité de l’ion positif, e la charge

élémentaire de l’électron, wg l’énergie moyenne d’une particule du gaz, w l’énergie cinétique de

l’électron. D’autre part,

v. étant la vitesse moyenne de l’électron (23).

Puisque T_ » Tgaz, nous pouvons écrire (1) : Si étant le « paramètre de collision » (§1

=

0,1594

pour l’argon), M et m les masses de l’atome (ou de

l’ion positif) et de l’électron, le libre parcours moyen, Eef le champ électrique effectif.

Aux fréquences élevées, ce dernier est défini par la relation (8) :

La fréquence de collision vc est déterminée à

partir de la théorie cinétique des gaz. Par exemple,

Loeb [23] l’exprime, dans le système c;. g. s., sous la forme :

k étant la constante de Boltzmann.

Dans l’argon, pour p = 2,15. 10-2 torr,

À ,-...~ 0,24 cm. On obtient alors une fréquence de

collision Vc

=

53,2.106 s-1, si nous supposons que le gaz se trouve à la température du laboratoire

(293 -K).

D’autre part, À

=

vm/vC, v. étant la vitesse moyenne de l’électron. Soit :

Portons les valeurs des .Eef et de À que nous venons de définir, dans l’équation (49). En résol-

vant par rapport à w, nous obtenons :

Par suite :

Soit

où (Da)o est la valeur de Da pour r

=

0, et

Dans l’expression (37), remplaçons la valeur

de Da par (50) ; nous obtenons :

nDa/(nDa)o

=

(nino) (1 + çE2)

no étant la densité électronique sur l’axe du cylindre de décharge. Par suite :

avec les conditions :

La relation (51) donne la répartition de la den-

sité électronique dans l’espace de décharge en fonc-

tion de l’intensité du champ électrique E, puisque

E 2= E. E*

=

IEI2; E* étant l’expression con- juguée de E.

Dans cette relation, E est connu d’après la for-

mule (22) (on se reportera au tableau 1 et à l’appli-

cation numérique du paragraphe 11-2), oc peut être déterminé expérimentalement à partir de la for-

" mule (39), Z, défini précédemment, se calcule aisé-

ment.

(12)

197 Pour nos conditions expérimentales, dans le cas

de l’argon :

Dans le cas de l’hydrogène, pour une pression

de 0,5 torr, et une pulsation co

=

108 sec-1,

Eckert [15] trouve n

=

1,3.10’3 cm-3, pour une valeur de wg de l’ordre de 0,04 eV.

b) DÉTERMINATION DE LA CONDUCTIVITÉ.

-

La conductivité du gaz ionisé a pour expression la

forme complexe (25), (31) :

Nous supposerons que le coefficient de collisions

élastiques vc est constant. La variation de y est alors identique à celle de n. Par suite, nous pouvons écrire :

’y(o) étant la valeur de la conductivité sur l’axe.

Donc, dans le cylindre de décharge, la répartition

de la conductivité du gaz suit une loi de variation

en fonction de r semblable à celle de la densité élec-

tronique, et donnée par (51). Les conditions aux

limites sont :

Les mesures effectuées par Dippel et Tecken- burg [11] à l’aide de sondes introduites dans des

cylindres de verre contenant de l’hydrogène à la pression de 10-2 torr, donnent un ordre de gran- deur de la conductivité. Pour une excitation de haute fréquence de 15 mégahertz (bobine de dia-

FIG. 6.

-

Répartition de la conductivité X(r), de la tem- pérature du gaz TG et de la densité de courant i dans la

décharge induite (À R), d’après Babat [2].

·

mètre (D

=

90 mm), le module de la conductivité était de l’ordre de 200 mhos. m-1 sur l’axe, et de

110 mhos. m-1 à 15 cm de l’axe (r = 15 cm).

Nous avons schématisé sur là figure 6 la répar-

tition dans le cylindre de décharge, de la conduc- tivité y du gaz ionisé, de sa température TG, et de

la densité de courant i, d’après (2) et (11).

Manuscrit reçu le 26 septembre 1962.

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