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Spectres d'absorption d'un cristal d'acide benzoïque en lumière polarisée à la température de l'hydrogène liquide et à température ordinaire

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lumière polarisée à la température de l’hydrogène liquide et à température ordinaire

B. Wyncke, A. Hadni, H. Wendling, X. Gerbaux, P. Strimer, G. Morlot

To cite this version:

B. Wyncke, A. Hadni, H. Wendling, X. Gerbaux, P. Strimer, et al.. Spectres d’absorption d’un cristal d’acide benzoïque en lumière polarisée à la température de l’hydrogène liquide et à température ordinaire. Journal de Physique, 1968, 29 (10), pp.851-856. �10.1051/jphys:019680029010085101�.

�jpa-00206723�

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SPECTRES D’ABSORPTION D’UN CRISTAL D’ACIDE BENZOÏQUE

EN

LUMIÈRE POLARISÉE

A LA

TEMPÉRATURE

DE

L’HYDROGÈNE LIQUIDE

ET A

TEMPÉRATURE ORDINAIRE

Par MM. B.

WYNCKE,

A.

HADNI,

H.

WENDLING,

X.

GERBAUX,

P. STRIMER et G.

MORLOT,

Faculté des Sciences de Nancy, Nancy.

(Reçu

le ler avril

1968.)

Résumé. 2014 A

température

ordinaire, deux

fréquences

de translation des dimères de la maille sont fixées

provisoirement

à 28,5 et 36 cm-1. Les

fréquences

de torsion internes du dimère donnent trois doublets : 62,5-69 cm-1; 81,5-87 cm-1; 104-105 cm-1. A basse

température,

les

fréquences

externes

augmentent

de 10 à 20,

%.

certaines raies se dédoublent, et l’intensité de

plusieurs

raies de torsion augmente nettement.

Abstract. 2014 At room

temperature,

two translational lattice

frequencies

of the dimers

are

tentatively

located at 28.5 and 36 cm-1. The torsional

frequencies

of the dimer

give

three doublets : 62.5-69 ; 81.5-87 ; 104-105 cm-1. At low

temperature,

the external

frequencies

increase of about 10 to 20

%,

several lines are

split

into doublets, and the intensities of several torsional vibrations increases

markedly.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 29, OCTOBRE 1968, PAGE 851.

Introduction. - Le

spectre d’absorption

de l’acide

benzoique

a fait

l’objet

de deux 6tudes. L’une sur

les

poudres,

6tudi6es a

temperature ordinaire, porte

aussi sur les acides

ortho,

meta et

para-amino- benzoiques [1], [2]. L’autre,

sur un

monocristal,

concerne le spectre

infrarouge

lointain entre 60 et

1 200

microns,

en lumiere

naturelle,

a

temperature ordinaire,

et contient aussi le

spectre

de diffusion

Raman,

et une

analyse

sur le d6nombrement et l’acti- vit6 des vibrations normales

[3].

L’acide

benzoique

se

presente

sous forme de dim6res

qui, isol6s,

ont la

symetrie D2h,

avec un centre i de

sym6trie.

Le cristal

appartient

au groupe

C52h,

avec une

maille 616mentaire

monoclinique

dont les

param6tres

sont a =

5,52 A; b

=

5,14 A;

c =

21,90 A; p

= 970.

Les coordonnees des centres i des deux dim6res de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029010085101

(3)

maille sont

respectivement (a/2, 0, 0)

et

(a/2, b/2, cl2),

et l’on passe de l’un a 1’autre par un axe helicoidal d’ordre 2

parall6le

a b.

I. D6nombrement des vibrations du cristal. - I.1. CAS DU MONOMERE. - Le monom6re

Poss6de quinze

atomes, on

peut

donc attendre

(15

X

3)

- 6

= 39 vibrations internes. Les mouvements externes de la molecule

peuvent

se ramener

[3]

d’abord a une

translation

Tu

suivant 1’axe

OU,

dans la direction de la deuxieme molecule avec

laquelle

se constitue

le dim6re. Les autres translations

Tv et TW

sont

alors consid6r6es comme se faisant suivant les axes OV

et

OW,

1’axe OW 6tant

perpendiculaire

au

plan

de

la molecule. 11

s’ajoute

trois rotations

Ru, Rv

et

Rw

autour de ces axes,

qui

sont les axes

principaux

d’inertie de la molecule.

I.2. CAS DU DIMERE. - Le dim6re

poss6de

trente

atomes, d’ou 84 vibrations

internes, parmi lesquelles

on

distinguera

les 39 vibrations internes

pr6c6dentes

d6doubl6es par

couplage,

soit

78,

il reste donc six

vibrations internes du dimere

qui

caract6risent 1’asso- ciation des deux molecules d’acide

benzoique.

Par

ailleurs,

il faut considerer six

degres

de libert6 ou le dimere ne se d6forme pas.

Le tableau I resume ces

couplages [3]

et donne

I’activit6

infrarouge

et Raman des vibrations d’une molecule libre dim6re. On

distingue

d’une

part

six vibrations d’association :

t(U),

vibration le

long

de

1’axe U des deux monom6res

supposes rigides; T(U),

vibration de torsion des deux monomeres autour de l’axe U

qui

leur est commun;

’t’s(V)

et

’t’as(V),

vibra-

tions de torsion autour des deux axes V

distincts;

’t’s(W) et ’t’as(W),

vibrations de torsion autour des deux

axes W distincts. On considere par ailleurs les trois librations du dimere

suppose rigide : Ru, RV

et

Rw,

et enfin ses trois translations suivant les axes

U,

V

et W :

T U, T v

et

Tw.

L’activité est calcul6e dans le

cas d’une molecule de dimere isol6e

(gaz parfait).

Les

six vibrations d’association sont

designees

par v1, V2’ ..., v6.

I .3. CAS DE LA MAILLE A DEUX DIMERES. - Dans le

cristal,

il y a deux molecules dim6res par

maille,

connect6es par 1’axe helicoidal d’ordre 2 decrit

plus haut,

et le cristal

appartient

au groupe de

sym6-

trie

C2h.

Par

suite, chaque

vibration interne ou externe

du dimere donne deux

composantes, l’une

du

type Au, sym6trique

par

rapport

a 1’axe

helicoidal,

1’autre du type

Bu antisymétrique,

l’indice u

rappelant

1’anti-

sym6trie

des mouvements de translation par

rapport

au

centre i du dim6re. C’est ainsi que les translations

T U, Tv

et

TW

du dimere se

couplent,

pour donner d’une

part

les trois translations a

l’origine

des trois branches

acoustiques,

et d’autre

part

trois vibrations de transla- tion.

L’une, Tas(Au),

conduit a une variation du mo- ment

dipolaire electrique parallelement

a l’axe

b,

les

deux autres,

T",(Bu),

donnent une variation

parallele

au

plan (ac).

Les torsions

i(U), "t’ as (V)

et

"t’ as (W)

se

couplent

de meme pour donner six

composantes qui

ici sont toutes actives en

infrarouge,

formant trois

doublets

ayant

chacun une

composante parallele

a

1’axe b et une

composante perpendiculaire.

11

apparait

donc

possible,

par une etude en lumiere

polaris6e,

de

distinguer l’absorption

due aux translations des di- meres

qui

donne des raies

simples

de celle due aux

vibrations d’association

qui

donne trois doublets for- mes chacun de deux

composantes

de

frequences

que l’on peut supposer tres

proches,

du fait de la

petite

valeur des forces entre dim6res. Par

ailleurs,

on

peut pr6voir

que les vibrations d’association et les vibra- tions externes seront tres sensibles a la

temperature,

ce

qui permettra

de les

distinguer

des vibrations internes du monomere.

Enfin,

en solution dans un solvant

non

polaire

comme

CC’4,

les dim6res subsistent

[4],

TABLEAU I

VIBRATIONS D’ASSOCIATION DE LA MOLECULE LIBRE DU DIMERE DE L’ACIDE

BENZOiQUE

ANALYSEES A PARTIR DES DEGRÉS DE LIBERTE EXTERNES DU MONOMERE

[3], [9]

(4)

on doit donc retrouver les vibrations d’association dans le spectre de la

solution,

alors que les vibra ions

cxternes ne doivent

plus apparaitre.

II.

Expdrimentation.

- Le

produit

commercial

(Prolabo

RP pour

analyses)

est

purifié

par fusion de

zone. Le monocristal s’obtient ensuite par fusion

[5].

Les lames sont taill6es

parallelement

au

plan (ab)

de

clivage

et normalement a ce

plan.

Le controle des orientations se fait au

microscope polarisant.

Les

spectres

sont obtenus

principalement

sur spec- trom6tre Cameca SI 36

equipe

d’un

polariseur

a films

de

polyethylene.

Le cristal est maintenu entre deux

lames de

quartz

scell6es pour éviter une variation

d’6paisseur

au cours du

spectre

par sublimation du

produit.

III. Resultats. - La

figure

1 donne le

spectre

de la

poudre

a la

temperature

de

l’hydrogène liquide

FiG. 1. -

Spectre d’absorption

de 1’acide

benzoique

en

poudre dispersee

dans du

polyethylene

a la

temperature

ordinaire et a celle de

1’hydrogene liquide.

La raie de

plus

haute

frequence

a 190 cm-1 n’est pas sensible à la

temperature

et

apparait

comme la derni6re raie du

spectre

des vibrations internes de la molecule. Le

spectre

des vibrations externes commence a 107 cm-1 a la

temperature

ordinaire et

apparait

tres sensible à la

temperature.

Les courbes a

correspondent

a 50 mg

d’acide

benzoique

par cm2, les courbes b a 200 mg par cm2.

et a

temperature

ordinaire. Certaines raies sont tr6s

d6plac6es

mais leur intensite varie peu en

general.

La

figure

2

permet

de comparer le

spectre

d’une solution

et celui de la

poudre.

La

figure

3 donne les

spectres

en lumiere

polaris6e

de trois lames cristallines : dans le cas

de la

figure

3 a on consid6re une lame taill6e

parall6le-

ment au

plan (ab)

de

clivage,

dans celui de la

figure

3 b

elle est

parall6le

a

(bc’),

dans celui de la

figure

3 c

elle contient a et c’. I1 ne faut pas tenir

compte

de

1’absorption

a 77

cm-1, qui provient

de ce que la lame d’acide

benzoique

est coll6e sur une lame

de

quartz parall6le

a 1’axe. Une telle orientation du

FIG. 2. - I,es bandes a 111 et 64,5 cm-1 d’une

pastille

d’acide

benzoique disperse

dans le

polyethylene

a la

concentration de 15

mg/cm2 (courbe

en trait

plein) persistent

dans une solution dans le tetrachlorure de carbone

(courbe

en

pointille)

a concentration

6quiva-

lente, et a meme

temperature (290 oK) .

Ces bandes seront attribuees au dimere. Pour les raies de

plus

basse

f requence,

on ne

peut

rien dire du fait que la solution ne

correspond

pas a un nombre suffisant de molecules sur le

trajet optique.

quartz

est

b6n6fique

si l’on maintient la direction du

champ electrique parall6le

a 1’axe :

l’absorption

du

quartz

a 78 microns

disparait. Toutefois,

si l’on

tourne

quelque

peu la lame de

quartz

pour orien-

ter par

exemple

1’axe b du cristal d’acide

benzoique parallelement

au

champ E,

il se trouve que E n’est

plus parall6le

aux

lignes

neutres de la lame de

quartz.

La

birefringence

du

quartz

dans

l’infrarouge

lointain

FIG. 3 a. -

Spectre d’absorption

d’une lame d’acide

benzoique

taillee

parall6lement

au

plan

de

clivage

avec le

champ electrique polarise

successivement sui- vant les deux

lignes

neutres. Pour E

parallele

a I’axe b

d’ordre 2, les maximums

d’absorption

s’observent a 21, 36, 66, 82, 116 et 182 cm-1. Pour E

paraH£le

a la

direction a, le maximum

d’absorption

s’observe à 63 cm-1.

(5)

FIG. 3 b. -

Spectre d’absorption

d’une lame d’acide

benzoique

taillee

parall6lement

au

plan (bc’)

avec le

champ electrique polarise

successivement suivant les deux

lignes

neutres b et c’. Pour E

parall6le

a 1’axe b,

les maximums

d’absorption

s’observent a 21, 36, 81 et 106 cm-1. Pour E

parallèle

a c’, les maximums d’ab-

sorption

s’observent a 29 et 81 cm-1.

FIG. 3 c. -

Spectre d’absorption

d’une lame d’acide

benzoique

taillee

parallelement

au

plan (ac’).

Pour

E

parallele

a c’, on retrouve sensiblement le

spectre

de la

figure

3 b. Pour E

parall6le

a a, la raie a 62 cm-1

se retrouve, mais c’est a 88 cm-1 que le coefficient

d’absorption

devient maximum.

est

importante [7].

A 337 microns par

exemple,

n, - no =

0,048.

Il en r6sulte que la radiation 6mer-

gente

est

polaris6e elliptiquement,

et que le

grand

axe

de

1’ellipse peut

avoir une direction tres différente de la

polarisation rectiligne

de la radiation incidente. La lame 6tant

plac6e

entre des r6seaux

filtres,

d’une

part

qui polarisent 16g6rement

les radiations

[6],

et 1’en-

semble reseau

disperseur

et

polariseur

d’autre

part,

dont la

polarisation

est

totale,

on observera un affai-

blissement maximum de la luminance du faisceau

emergent lorsque

cp = 27t

Llne/Ã

est

6gal

à

(2K + 1)

7t.

Ici e =

4mm, d’ou 1 = (2K + 1) ;

; soit

1/X=75

cm-1

pour K = 1. X 2 Ane

La

figure

4 donne les spectres à basse

temperature

d’une lame taill6e

parallelement

au

plan (ab)

de

clivage,

avec Ie

champ electrique

oriente

parallelement

à 1’axe a dans la

figure

4 a, et

parallelement

a la direc-

tion b dans la

figure

4 b. On remarque Ie

grand

nombre

de raies

qui

se r6solvent à la

temperature

de

1’hydro- g6ne liquide lorsque

Ie

champ electrique

E est

paral-

FIG. 4 a. -

Spectre d’absorption

d’une lame d’acide

benzoique

taillee

parallelement

air

plan

de

clivage,

à

la

temperature

ordinaire et a la

temperature

de

l’hydrogène liquide.

Le

champ electrique

E est oriente

parallelement

a 1’age a.

Nous observons des maximums

d’absorption

à

28,5, 62,5, 87 et 104 cm-1 a 290 OK et 36, 71, 101, 111 et 126,5 cm-1 a la

temperature

de

l’hydrogène liquide.

FIG. 4 b. -

Spectre d’absorption

d’une lame d’acide

benzoique

taillee

parallelement

au

plan

de

clivage,

à

la

temperature

ordinaire et a la

temperature

de

1’hydro- g6ne liquide.

Le

champ electrique

E est oriente

paral-

16lement a l’axe b. Nous observons des maximums

d’absorption

a 21, 36, 69, 81,5 et 105 cm-1 a 290 °K

et a 25, 36, 41, 71, 79, 94, 109, 125 et 189 cm-1 à la

temperature

de

1’hydrog6ne liquide.

(6)

H

H

L pq

E--,

(7)

16le a b.

II, est

vrai que b est une

ligne

neutre, alors que a ne

peut

1’6tre

qu’accidentellement,

toutefois on

remarquera la finesse de la raie a 71 cm-1 de la

figure

4 a

(largeur

de l’ordre de 4

cm-1) .

Dans ce

spectre,

les raies a

101, 111

et

126,5

cm-1

apparaissent plus

intenses a basse

temperature

et la

premiere

a subi

un

deplacement

de 14

cm-1,

soit

plus

de 15

%.

Les mesures a basse

temperature

sont effectu6es sur un

spectrometre

a reseau decrit par ailleurs

[6].

Elles

ont ete v6rifi6es sur un

spectrometre

a transformation de Fourier

[1].

L’échantillon taille

parallelement

a

(ab)

est éclairé en lumi6re naturelle tres

convergente.

On retrouve les basses

frequences 24,

35 et 40 cm-1 à

la

temperature

de l’hélium et un

large

doublet a la

temperature

ordinaire form6 de deux

composantes

a 66

et 81 cm-1

qui

se

rapprochent

a basse

temperature

ou

on les retrouve a 72 et 79 cm-1 a la

temperature

de

I’h6lium

liquide.

IV. Discussion. - Le tableau II resume nos spectres

et donne une

interpretation possible

des bandes obser- v6es. Les raies a

21,

29 et 36 cm-1 ne peuvent etre associ6es en doublets et leur

polarisation correspond

a

celle des vibrations de translation de type

Tb

ou

T,,,.

Toutefois,

on n’attend

qu’une

raie de translation du

type Tb

et non deux. La

plus faible,

observ6e a 21

cm-1, pourrait

etre due a des

impuret6s,

et la deuxieme raie de translation

Tac pourrait

etre situ6e dans l’extreme

infrarouge

lointain. Les raies de

plus grande frequence

se

groupent

ais6ment en doublets avec une compo- sante

parall6le

a

b,

et 1’autre

parallele

au

plan (ac) : 63-69; 81-87;

104-105 cm-1. Ils sont attribu6s aux

vibrations de torsion du dimere et font intervenir des liaisons

hydrog6ne.

Leurs

frequences

sont du meme

ordre de

grandeur

que celles trouv6es dans la diffusion Raman par Maier pour les vibrations de torsion

et pour les librations du dimere autour des axes U et V.

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