HAL Id: jpa-00237307
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Submitted on 1 Jan 1877
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Frottement entre deux surfaces dans le cas des faibles vitesses
Fleeming, Jenkin, J.-A. Eving
To cite this version:
Fleeming, Jenkin, J.-A. Eving. Frottement entre deux surfaces dans le cas des faibles vitesses. J.
Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.285-287. �10.1051/jphystap:018770060028501�. �jpa-00237307�
285 3° Des
lignes divergeant
de 0’ et satisfaisant aux mêmes con-ditions que les
précédentes.
On se servira facilement de ce tableau en
remarquant
que les valeurs de p,p’
etf qui
secorrespondent
sont cellesqui
sont dé-terminées par trois droites
appartenant respectivement
à chacundes
systèmes précédents
et secoupant
en un mêmepoint.
Si l’on veut que le tableau
puisse
êtreemployé
dans tous lescas et
puisse également
servir pour les lentilles convergentes et les lentillesdivergentes,
il faut que l’une au moinsdes
séries delignes divergentes
se continue au delà de la verticale correspon-dante ;
ceslignes, qui
font alors avec OO’ desangles obtus,
corres-pondent
à des valeursnégatives due 77
ou dep’.
Il
peut
n’être pas inutile de faire remarquer encore que, si lespoints
d’intersection ne se trouvent pas sur deslignes déjà tracées,
il suffirait de diviser
pro/Jortionnellen1ent
leslongueurs comptées perpendiculairement
à 0 et 0’ etcomprises
entre leslignes
lesplus
voisines pour avoir la valeur exacte ; cette division
peut
leplus
sou-vent se faire avec une exactitude suffisante à
simple
vue.En
employant
un tableaucomplet,
onpeut
résoudre immédia-tement toutes les
questions
danslesquelles,
connaissant deux des troisquantités
p,p’, f,
on veut trouver la troisième.FROTTEMENT ENTRE DEUX SURFACES DANS LE CAS DES FAIBLES VITESSES;
PAR MM.
FLEEMING,
JENKIN ET J.-A. EVING(1).
(Traduit par M. Bouts9.)
On croit
généralement, d’après
les recherches de Coulomb et deMorin,
que le frottement entre deux surfaces estindépendant
deleur vitesse
relative ;
mais que la force nécessaire pour vaincre le frottement audépart
est(au
moins dans certainscas) plus grande
que celle
qui
lui faitéquilibre pendant
le mouvement; en d’autres(1) Proceedings of the Royal Society, t. XXYI, p. 93.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060028501
286
termes, le coefficient
statique
est habituellement considéré commesupérieur
au coefficientcinétique.
Les auteurs ontpensé qu’il
pou- vait y avoir continuité entre les deux sortes defrottement,
au lieud’un
changement brusque
à l’instant où le mouvement commence.On devait s’attendre à ce que, pour les vitesses relatives très-
faibles,
on trouverait un accroissement continu du frottementquand
la vitesse diminue. Cet accroissement a-t-il réellement lieu ? C’est ce que lesexpériences
de Coulomb et de Morin laissent dans ledoute,
leurs méthodes étantinapplicables
au cas de très-faibles vi.tesses. Les auteurs ont réussi à mesurer le frottement entre des surfaces dont ledéplacement
nedépassait
paso,005
depied
parseconde,
et ils ont trouvé que, dans certains cas, le coefficient de frottementaugmente quand
la vitesse diminue.L’appareil
dont on s’est servi consistait en undisque
de fer de2
pieds
de diamètre et dupoids
de86, 2 livres, supporté
par unaxe d’acier dont les extrémités avaient moins
de 1 10
de pouce de diamètre. Ces extrémitésreposaient
sur dessupports
formés d’entaillesrectangulaires
,découpées
dans la matière dont onvoulait étudier le fro ttement sur l’acier. Le
disque
était mis enmouvement,
puis
abandonné à lui-mêmejusqu’à
cequ’il
s’arrêtâtpar suite du frottement des extrémités de l’axe. La loi du mouve- menu était déterminée de la manière suivante :
Une bande en
papier large,
de2 2 pouces,
était enrouléesur la pé- riphérie
dudisque,
et l’on faisait osciller unpendule
enregard
de cette bande de
papier
dans unplan perpendiculaire
à celui dudisque.
Sur lependule
étai Lassujetti
unsiphon capillaire
de verredont une extrémité
plongeait
dans une boîte contenant del’encre,
tandis
q’ue
l’autre se terminait à unepetite
distance dupapier,
dansle sens de la
largeur duquel
il oscillait en mêmetemps
que le pen- dule. En main tenant la boîte à encre fortementélectrisée/de
l’encreétait
déposée
sur lepapier,
sous forme degouttes très-petites
et sesuccédant
rapidement,. Ainsi,
sans introduire aucunfrottement,
on obtenait une trace
permanente
du mouvement résultant dupendule
et dudisque.
Ce moded’enregistrement
sans frottement aété
indiqué
par sir William Thomson pour latélégraphie,
et est em-ployé
dans sonenregistreur
àsiphon (siphon recorder).
A l’aide de la courbe ainsi
obtenue,
il était aisé de déterminer l’accélérationnégative
dudisque (et
par suite lefrottement)
corres-287
pondant
à diverses vitesses des faces frottantes. Laplus petite
vi-tesse sur
laquelle
on ait fait des déterminations est de o,0002 depied
par
seconde,
et laplus grande
o,o i depied
par seconde. Les surfaces étudiées ont été: acier suracier,
surlaiton, sur agate, sur hêtre,
etc. , les surfaces étantsèches,
mouillées ou huilées. Dans le cas de l’acier frottant sur du hêtre huilé oumouillé,
on a trouvé un accroissement du frottement d’au moins 20 pour I00quand
on faisait diminuer la vitesse dans les limites ci-dessusindiquées :
ilparaissait
d’ailleursque, pour la
plus grande
de cesvitesses,
la valeur limite était sen-siblement
atteinte ;
mais il estimpossible
de fixerquel
serait l’ac- croissement entre laplus
faible vitesseexpérimentée
et le repos absolu. Pour l’acier oul’agate mouillée,
l’accroissement était beau- coup moinsmarqué,
et dans le cas de l’acier sur l’acier huilé on a cru constater unelégère
modification en sensinverse;
mais il serait nécessaire d’examiner ce dernierpoint
deplus près.
Danstous les autres cas, le frottement a paru
parfaitement
constant etindépendant
de la vitesse. Ainsi on a pu constater une différence dans le sensprévu, quand
il y a réellement une différence entre le frottementstatique
et le frottementcinétique.
Ce résultat rend extrêmementprobable
la continuité duphénomène.
E. EDLUND. 2014 Ueber die elektrische Ströme welche bei dem Strömen der Flüssig- keiten durch Röhren entstehen (Sur les courants produits par le passage d’un li-
quide dans un tuyau); Ann. de Pogg., nouvelle série, t. I, p. I6I, I877.
On fait passer un couran t de
liquide
dans un tube de verre;deux fils d’or traversent la
paroi
en deuxpoints,
et sont réunis parun fil
passant
sur ungalvanomètre.
En éliminant l’influence de lapolarisation
des filsd’or,
onpeut
s’assurer que le courant observé dans legalvanomètre
n’est pas causé par le frottement de l’eau sur les électrodes ou sur lesparois
du vase où ellecoule,
que son intensité croît avec la vitesse duliquide
et estindépendante
de lasection du tube et de la distance des extrémités des fils. Si l’on
introduit,
outre legalvanomètre,
des résistances dans lecircuit,
l’intensité varie dans le
rapport
inverse des résistances totales.Les courants ainsi obtenus ont la même