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UNIVERSIT´E PARIS 6 LM260. 2010-2011 Corrig´e de Examen de Math´ematiques du 25 Janvier 2011 Exercice 1 1. Pour x ∈ R, on a: f

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Texte intégral

(1)

UNIVERSIT´E PARIS 6 LM260. 2010-2011 Corrig´e de Examen de Math´ematiques du 25 Janvier 2011

Exercice 1 1. Pour x∈R, on a: f(x) = 1

1 +x2 −x argshx (1 +x2)3/2.

Donc: (1+x2)f(x) = 1−xf(x) etfv´erifie bien l’´equation diff´erentielle (1).

2. Posonss(x) =P

n=0anxn. Alorssest solution de (1) si et seulement si:

(1 +x2)

X

n=0

nanxn1 = 1−x

X

n=0

anxn, a0 = 0

En identifiant les coefficients de xn pour tout n≥0, ceci implique:

a0 = 0, a1 = 1,∀n >1, (n+ 1)an+1+ (n−1)an1 =−an1.

On en d´eduit que pour npair, an= 0 et pour n = 2k+ 1, on obtient la formule: a2k+1 = (−1)k 2.4. . . . .2k

3.5. . . . .2k+ 1.

La s´erie enti`ere obtenue a un rayon de convergence ´egal `a 1.

La fonctions(t) =

X

0

(−1)k 2.4. . . . .2k

3.5. . . . .2k+ 1x2k+1 est donc solution de (1) sur ]−1,+1[.

3. Comme (1) admet une unique solution, f est donc ´egale `a s sur ]−1,+1[ et donc est bien d´eveloppable en s´erie enti`ere.

Exercice 2

1. La fonction f(t) = tβet est croissante sur [0, β], puis d´ecroissante sur [β,+∞].

Elle atteint son maximum pour t=β et f(β) = ββeβ =eβ(1lnβ). 2. La s´erie de fonctions de terme g´en´eral un(t) = ntetn = nf(t)n convergence simplement sur [0,+∞] si et seulement si f(t) < 1 pour tout t∈[0,+∞[, c’est `a dire si et seulement sif(β)<1.

Oreβ(1lnβ)<1 ⇐⇒ 1−lnβ >0 ⇐⇒ β < e.

De plus, on a kunk= sup{|un(t)|, t∈[0,+∞[}=nf(β). On en d´eduit que la s´erie de fonctions convergence uniform´ement sur [0,+∞] si et seulement si β < e.

1

(2)

2

3. a)Pour β < e, la somme s de la s´erie de fonctions de terme g´en´eral un(t) est continue sur [0,+∞[ puisque la convergence est normale sur cet intervalle.

b) On d´ecompose s(t) en s(t) = sn(t) + rn(t) o`u sn est la somme partielle de rang n et rn est le reste de rang n. Il est clair que sn(t) tend vers 0 lorsque t→+∞.

D’autre part, ∀t ∈ [0; +∞[, 0 ≤ rn(t) ≤ rn(β). Le reste de rang n est donc uniform´ement major´e par une suite tendant vers 0, et ceci permet de d´emontrer que s(t) tend vers 0.

c. On aun(t) =−nun(t) +nβun(t)

t . Le premier terme est ´evidemment une s´erie normalement convergente sur [0,+∞[ carknun(t)k ≤n2f(β)n.

Pour le deuxi`eme terme, on prend a > 0 et pour t ∈ [a,+∞[, on

´ecrit: knβun(t)

t k ≤ n2β

a f(β)n, qui est le terme g´en´eral d’une s´erie convergente.

La s´erie de terme g´en´eral un(t) est donc normalement convergente sur [a,+∞[ et donc la somme s est d´erivable sur [a,+∞[.

Comme ceci est vrai pour touta >0 , on en d´eduit quesest d´erivable sur ]0,+∞[.

Exercice 3

1. On v´erifie ais´ement que pour t ∈ [0, π], f(2π −t) = f(t), ce qui implique bien que f est paire.

2. Les coefficients de Fourier de f sont donn´es par:

a0 = 1 2π

Z

0

3t2−6πt+ 2π2

12 dt= 1

24π

t3−3πt2+ 2π2t 0 = 0 Pour n >0, par int´egration par parties, on calculeI0, I1, I2: I0 =

Z

0

cosnt dt= 0 I1 =

Z

0

tcosnt dt=

tsinnt n

0

− Z

0

sinnt

n dt= 0 I2 =

Z

0

t2cosnt dt=

t2sinnt n

0

− Z

0

2tsinnt

n dt

=

2tcosnt n2

0

− Z

0

2 cosnt

n2 dt= 4π n2

(3)

3

On en d´eduit, pour tout n >0:

an= 1 π

Z

0

3t2−6πt+ 2π2

12 cosnt dt= 3

12πI2− 6π

12πI1+ 2π2

12πI0 = 1 n2 Comme la fonction f est paire, pour tout n >0,bn= 0.

La s´erie de Fourier de f est donc

X

n=1

cosnt n2 . Puisque pour tout n ≥ 1, sup{|cosnt

n2 |, t ∈ R} ≤ 1

n2, la s´erie de Fourier de f est normalement convergente donc uniformment conver- gente sur R.

3. De plus, f est continue sur R puisquef(0) =f(2π) et est d´erivable sur R sauf aux points de 2πZ.

Si tk = 2kπ, f poss`ede une d´eriv´ee `a droite fd(tk) =fd(0) =−π 2 et une d´eriv´ee `a gauche fg(tk) =fg(2π) = π

2.

f est donc de classe C1 par morceaux et v´erifie les hypoth`eses du th´eor`eme de Dirichlet, d’o`u:

∀t∈R, f(t) =

X

n=1

cosnt n2 En particulier:

X

n=1

1

n2 =f(0) = π2 6 .

4. La convergence uniforme de la s´erie de Fourier, de f sur R permet d’intervertir les signes R

et P

. On peut donc ´ecrire:

L(p) = Re

Z +

0

ept

X

n=1

eint n2 dt

!

= Re

X

n=1

Z +

0

e(p+in)t n2 dt

!

=

X

n=1

Re

e(p+in)t n2(−p+in)

+

0

=

X

0

p

n2(p2+n2) = 1 p

X

n=1

1

n2 − 1 n2 +p2

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