• Aucun résultat trouvé

UNIVERSIT´E PARIS 6 LM260. 2010-2011 Corrig´e du partiel du 4 Novembre 2010 Exercice 1. ´Etude de s´eries {u

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "UNIVERSIT´E PARIS 6 LM260. 2010-2011 Corrig´e du partiel du 4 Novembre 2010 Exercice 1. ´Etude de s´eries {u"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

UNIVERSIT´E PARIS 6 LM260. 2010-2011 Corrig´e du partiel du 4 Novembre 2010

Exercice 1. Etude de s´eries´ {un}n≥1avec discussion selon la valeur de α >0.

1) Siun= ln(1 + (−1)nn−α). On a le d´eveloppement limit´e ln(1 +x) =x−x2/2 +x2(x).

On a donc :

un= (−1)nn−α−n−2α/2 +n−2αn.

Le premier terme est le terme g´en´eral d’une s´erie altern´eevn avec|vn|d´ecroissante de limite 0. Cette s´erie converge par th´eor`eme. Le reste est de la formewn=−n−2α(1 +n)/2 donc de signe constant pournassez grand. Par comparaison avec une s´erie de Riemann, c’est le terme g´en´eral d’une s´erie convergente si et seulement si α > 1/2. Donc la s´erie de terme g´en´eralun converge si et seulement si α >1/2.

2) Si un = e−nα. On a ln(n2un) = 2 lnn−nα, qui tend vers−∞ quand n → +∞, donc la suite n2un a pour limite 0. Par comparaison avec la s´erie de terme g´en´eral 1/n2, on en d´eduit quela s´erie de terme g´en´eralun converge pour tout α >0

3) Siun= (1−1/n)nα. On a lnun =nαln(1−1/n)∼ −nα−1. Siα≤1, lnun ne tend pas vers−∞doncun ne tend pas vers 0 quandn→+∞; la s´erie{un}n≥1diverge. Siα >1, on a lnun≤ −nα−1/2 doncun≤e−nα−1/2 pournassez grand. On montre comme dans 2) que la s´erie de terme g´en´eral e−nα−1/2 converge siα >1. En r´esum´e, la s´erie de terme g´en´eral un converge si et seulement siα >1.

Exercice 2. Soit (un)n≥1une suite r´eelle telle que un ∼1/n2. On noteSn =Pn k=1uk. 1) Par comparaison avec la s´erie{1/n2}n≥1, on obtient que la s´erie{un}n≥1est absolument convergente, donc convergente. On noteS sa somme.

2) La fonction t7→1/t2 est d´ecroissante sur [1,+∞[, doncRk+1

k t−2dt≤k−2 ≤Rk

k−1t−2dt sik≥1. Sin≥1, en sommant ces in´egalit´es dek=n+ 1 `a +∞, on obtient :

Z +∞

n+1

t−2dt≤ X+∞

k=n+1

k−2≤ Z +∞

n

t−2dt.

Soit >0. Commeuk∼1/k2, il existe un entierN()≥1 tel que (1−)k−2≤uk≤(1+)k−2 pour toutk≥N(). On en d´eduit :

∀n∈IN, n≥N() ⇒ (1−) Z +∞

n+1

dt

t2 ≤S−Sn ≤(1 +) Z +∞

n

dt t2. 3) Autrement dit, pourn≥N(), on a (1−)/(n+ 1)≤S−Sn≤(1 +)/n, ou encore

(1−)(1−1/(n+ 1))−1≤n(S−Sn)−1≤,

ce qui donne l’existence de N1() tel que |n(S−Sn)−1| <2 pour tout n≥N1(). Il en r´esulte quen(S−Sn) tend vers 1 quandn→+∞.

Exercice 3. Soitf ∈C1([0,+∞[), r´eelle d´ecroissante avecf(x)−−−−−→

x→+∞ 0.

1) On aRx

0 f0(t)dt=f(x)−f(0)→ −f(0) quandx→+∞. Par d´efinition on a donc que R+∞

0 f0(t)dtconverge et vaut−f(0). Commef0≤0, la convergence est absolue.

2) Six >0, on a :Rx

0(cost)f(t)dt=f(x) sinx−Rx

0(sint)f0(t)dt.

Dans le second membre, f(x) sinx→ 0 quand x → +∞. D’autre part, pour tout t ≥ 0, |sint||f0(t)| ≤ |f0(t)| donc, par comparaison, l’int´egrale g´en´eralis´ee R+∞

0 (sint)f0(t)dt est absolument convergente, donc convergente. En faisant tendre xvers +∞dans l’´egalit´e ci-dessus, on obtient que l’int´egrale g´en´eralis´ee R+∞

0 (cost)f(t)dt est convergente et vaut

−R+∞

0 (sint)f0(t)dt.

1

(2)

2

3) Commef est d´ecroissante et la fonctiont7→ |cost|π-p´eriodique et≥1/2 si 0≤t≤π/3,

∀n∈IN,

Z (n+1)π

|cost|f(t)dt≥πf((n+ 1)π)/6.

Si l’int´egraleR+∞

0 f(t)dtconverge, comme|(cost)f(t)| ≤f(t) pour toutt≥0, l’int´egrale g´en´eralis´eeR+∞

0 (cost)f(t)dtest absolument convergente, par comparaison.

SiR+∞

0 f(t)dt= +∞, en faisant un changement de variable sur [0, x] et en faisant tendrex vers +∞, on obtientR+∞

0 f(πt)dt= +∞. Par th´eor`eme, la s´erie de terme g´en´eralf(π(n+1)) diverge donc et en sommant membre `a membre l’in´egalit´e ci-dessus par rapport `a n = 0,1, . . ., on obtientR+∞

0 |cost|f(t)dt= +∞.

Exercice 4. Pourn∈IN?, on d´efinitfn: [0,+∞[→IR parfn(x) = (1 +x/n)n.

1) Pout tout x≥ 0 fix´e, lnfn(x) =nln(1 +x/n) tend vers x quand n → +∞. La suite (fn)n≥1 converge donc simplement sur [0,+∞[ vers la fonctionf d´efinie parf(x) = ex. 2) Pourn∈IN? fix´e, ex−fn(x)→+∞quand x→+∞(croissance compar´ee entre expo- nentielle et polynˆome) donc||fn−f||[0,+∞[= +∞. En particulier, la convergence de la suite (fn)n≥1 n’est pas uniforme sur [0,+∞[.

3) Soitn≥1. La fonctiongn(x) =x−nln(1 +x/n) est d´erivable sur [0,+∞[ et gn0(x) = 1−(1 +x/n)−1≥0.

La fonctiongn est donc croissante et, commegn(0) = 0, elle est positive sur [0,+∞[.

Pour toutR >0, on a donc ||gn||[0,R]=gn(R).

4) Remarquons quef(x)/fn(x) = egn(x)≥1 six≥0. SiR >0 etx∈[0, R], on a :

|f(x)−fn(x)|= ex(1−fn(x)/f(x)) = ex(1−e−gn(x))≤eR(1−e−gn(R)).

Donc ||f −fn||[0,R] ≤ f(R)−fn(R) → 0 quand n → +∞. Autrement dit fn → f uni- form´ement sur [0, R] quandn→+∞.

Exercice 5. A tout nombre r´eel` x≥0, on associe l’int´egrale g´en´eralis´ee

(1) F(x) =

Z +∞

0

e−xt2(1 +t2)−1dt.

1) Soit x≥ 0 fix´e. Comme 0 ≤ e−xt2(1 +t2)−1 ≤ (1 +t2)−1 pour tout t ≥ 0 et comme R+∞

0 (1 +t2)−1dtest fini, le second membre de (1) est une int´egrale g´en´eralis´ee convergente et (1) d´efinit une fonctionF sur [0,+∞[.

2) On se donneT >0. Pour touty≥x≥0, on aF(x)≥F(y) et F(x)−F(y) =

Z T 0

e−xt2−e−yt2 1 +t2 dt+

Z +∞

T

e−xt2−e−yt2 1 +t2 dt.

Comme 0≤e−xt2−e−yt2 ≤1, le second terme `a droite est major´e parR+∞

T (1 +t2)−1dt.

D’autre part, on a : e−xt2−e−yt2 = e−yt2(e(y−x)t2−1), ce qui est major´e par e(y−x)T2−1 si 0≤t≤T. Ainsi :|F(y)−F(x)| ≤T(e|x−y|T2−1) +R+∞

T dt 1+t2.

3) Donnons-nous > 0. Le second terme du second membre de l’in´egalit´e ci-dessus est ind´ependant dex, y et c’est le reste d’une int´egrale convergente. Il existe doncT =T() tel qu’il soit< /2. On a donc :|F(y)−F(x)| ≤T()(e|x−y|T()2−1) +/2. Le premier terme du second membre est < /2 d`es que |x−y| < η(), un nombre >0. Ceci montre que la fonctionF est continue et mˆeme uniform´ement continue sur [0,+∞[.

Références

Documents relatifs

[r]

L'ordre des exercices ne correspond à aucun critère de diculté ou de longueur : vous pouvez les traiter dans l'ordre que vous voulez.. Veillez à soigner la copie tant pour

Existe-t-il une fonction born´ee d´efinie sur [0, 1] qui soit limite de cette suite.. Soit f une application continue de [a, b]

Ce sont pr´ ecis´ ement les racines de la r´ eduction modulo 19 du polynˆ ome Φ 95. Soit P un facteur irr´ eductible de cette

Si l’on utilise la notion de rayon de convergence d’une s´erie enti`ere, on peut conclure de la question pr´ec´edente que le rayon de convergence de la s´erie ´etudi´ee est ´egal

Pour vous tenir informé de l’actualité du Cercle National du Recyclage

Dans certains des exercices, on attend des r´eponses citant des r´esultats du cours ; ceci comptera pour une partie importante des points.. Dans ces exercices, une r´eponse

Par translation, on voit que la fonction enti`ere g(z) := h(z − 2iπ) est born´ee sur tout droite qui passe par 0. Elle n’est pas born´ee