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Soit B = (e 1 , e 2 , e 3 ) une base d'un K -espace vec- toriel E et U = (e 1 , e 2 , e 2 + e 3 ) . Exprimer les matrices de passage de B dans U et de U dans B .

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires

1.

(Emf01)

Soit B = (e 1 , e 2 , e 3 ) une base d'un K -espace vec- toriel E et U = (e 1 , e 2 , e 2 + e 3 ) . Exprimer les matrices de passage de B dans U et de U dans B .

2.

(Emf02)

Soit n un entier naturel non nul, on dénit une matrice A = (a ij ) (i,j)∈{1,...,n+1}

2

par

a ij = j−1

i−1

si i ≤ j 0 si i > j

Préciser l'endomorphisme de R n [X ] dont la matrice dans (1, X, · · · , X n ) est A . Préciser la matrice inverse.

3.

(Emf03)

Soit E = (e 1 , e 2 , · · · , e n ) une base d'un K -espace vectoriel E et E 0 = (e 0 1 , e 0 2 , · · · , e 0 n ) avec

e 0 i = e 1 + e 2 + · · · + e i .

Montrer que E 0 est une base de E et préciser les matrices de passage P EE

0

et P B

0

B .

4.

(Emf04)

Soit E = R n [X] , B = (1, X, · · · , X n ) . Déterminer la matrice de

P → Z 1

0

P (t)dt dans les bases B et (1) .

5.

(Emf05)

Soit B = (e 1 , e 2 , e 3 ) une base d'un K -espace vec- toriel E , C = (e 2 , e 3 , e 1 ) , f ∈ L(E) avec

Mat B f =

a a 0 a 00 b b 0 b 00 c c 0 c 00

 Quelle est la matrice de f dans C ?

6.

(Emf06)

Autour des racines carrées de matrices 2 × 2 . a. Résoudre l'équation X 2 = A d'inconnue X dans

M 2 ( R ) pour les matrices A suivantes :

A = 9 0

4 9

, A = 1

4 1 0

4 9

.

b. Soit E un R-espace vectoriel de dimension 2 , soit E = (e 1 , e 2 ) une base de E , soit f ∈ L(E) tel que :

Mat E f = 1 1

1 1

.

Soit V = (e 1 , e 1 + e 2 ) . Déterminer Mat V f et préci- ser les matrices de passage.

c. Résoudre l'équation

X 2 + X = 1 1

1 1

d'inconnue X ∈ M 2 ( R ) . On pourra ajouter 1 4 I 2 et se ramener à l'aide de la question b. à la deuxième équation de la question a.

7.

(Emf07)

Soit A ∈ M 2 (K) . On note f l'endomorphisme de M 2 (K) déni par f (X) = AX . Former la matrice de f dans la base canonique

(E 1,1 , E 1,2 , E 2,1 , E 2,2 ) de M 2 (K) . Quelle est sa trace ?

Généraliser en montrant que pour la multiplication des matrice n × n , la trace est n tr A .

8.

(Emf08)

Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3, soit f ∈ L(E) telle que f 2 = f 3 . Montrer qu'il existe une base U de E telle que

Mat U f ∈

0 M

3

( R ) , I 3 , A, B, C, D avec

A =

1 0 0 0 0 0 0 0 0

 B =

1 0 0 0 1 0 0 0 0

C =

0 1 0 0 0 0 0 0 1

 D =

0 0 1 0 0 0 0 0 0

9.

(Emf09)

Soit f l'endomorphisme d'un K -espace vectoriel E représenté dans une base B = (e 1 , e 2 , · · · , e n ) par la matrice

α β · · · β β ... ... ...

... ... ... β β · · · β α

Écrire la matrice de f dans la base U = (u 1 , u 2 , · · · , u n ) avec u i = e 1 + e 2 + · · · + e i .

10.

(Emf10)

Soit A ∈ M 3,2 ( R ) , B ∈ M 2,3 ( R ) et

AB =

0 −1 −1

−1 0 −1

1 1 2

Montrer que AB est la matrice d'un projecteur dont le rang est 2. Montrer que BA = I 2 .

11.

(Emf11)

Soit E un K -espace de dimension nie et π un projecteur. Comparer rg(π) et tr(π) .

Montrer que, si u ◦ u = pu , alors 1 p u est un projecteur ( u ∈ L(E) , p ∈ R )

Soit {f 1 , · · · , f p } une partie de GL(E) stable pour ◦ . Montrer que

p

X

i=1

tr(f i ) ≡ 0 mod p

12.

(Emf12)

Soit H le plan de R 3 formé par les (x, y, z) tels que

x − 2y + z = 0

Calculer la matrice dans la base canonique de R 3 de la projection sur H parallélement à Vect(u) avec

u = (1, 0, 1) 13.

(Emf13)

Triangularisation

On admet le résultat suivant :

Pour tout C-espace vectoriel E de dimension nie et tout f ∈ L(E) , il existe x non nul dans E et un nombre complexe λ tels que

f (x) = λx Montrer le résultat suivant :

Pour tout C-espace vectoriel E de dimension nie et tout

(2)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires

f ∈ L(E) , il existe une base U de E telle que Mat U f soit triangulaire supérieure. On raisonnera par récurrence en utilisant le théorème de la base incomplète et une pro- jection.

14.

(Emf14)

Soit E un K espace vectoriel de dimension 3 , soit E = (e 1 , e 2 , e 3 ) une base de E , u 1 , u 2 , u 3 trois vecteurs de E , f ∈ L(E) tel que Mat E f = A avec

A =

1 1 1 1 0 0 1 0 0

 

 

u 1 = e 1 − e 2 − e 3 u 2 = 2e 1 + e 2 + e 3

u 3 = e 2 − e 3

Montrer que U = (u 1 , u 2 , u 3 ) est une base de E . Former Mat U f et la formule de changement de base. En déduire A n .(voir l'exercice Emm04)

15.

(Emf15)

Soit B = (e 1 , e 2 , e 3 , e 4 ) une base d'un R-espace vectoriel E . Montrer qu'il existe un unique endomor- phisme f de E dont on précisera la matrice dans B vé- riant

f (e 1 ) = e 1 − e 2 + e 3

f (2e 1 + 3e 4 ) = e 2

et

xe 1 + ye 2 + ze 3 + te 4 ∈ ker f ⇔

( x + 2y + z = 0 x + 3y − t = 0 16.

(Emf16)

Soit E un K espace vectoriel de dimension nie et

G un sous-groupe ni de cardinal n de GL(E) . Montrer que

dim

\

g∈G

ker(g − Id

E )

 = 1 n

X

g∈G

tr g

17.

(Emf17)

Soit a , b , c dans R 3 .

a = (1, 1, 1), b = (1, 0, 1), c = (1, 2, 3)

Déterminer la matrice dans la base canonique de la pro- jection p sur Vect(a) parallèlement à Vect(b, c) .

18.

(Emf18)

Endomorphismes de trace nulle.

a. Soit E un K -espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que,

∀x ∈ E, x 6= 0 E , ∃λ(x) ∈ K tel que f (x) = λ(x)x.

Montrer qu'il existe µ ∈ K tel que

∀x ∈ E, f (x) = µx

b. Soit E de dimension nie n et f un endomorphisme de trace nulle. Montrer qu'il existe une base de E dans laquelle la matrice de f présente un 0 en posi- tion 1, 1 . Comment peut-on interpréter la matrice extraite associée aux indices i et j dans J 2, n K.

c. Soit E de dimension nie n et f un endomorphisme de trace nulle. Montrer qu'il existe une base de E dans laquelle la matrice de f ne présente que des 0 sur la diagonale.

19.

(Emf19)

Soit E un K -espace vectoriel de dimension p muni d'une base A = (a 1 , · · · , a p ) et f ∈ L(E) tel que

Mat A f =

λ 1 0 · · · 0 0 λ 1 ... ...

... ... ... ... 0 ... ... ... 1 0 · · · · · · 0 λ

Former une base B telle que Mat B f = t Mat A f

20.

(Emf20)

Soit E un ensemble et f une application de E dans E . On suppose qu'il existe sur E une addition interne et une multiplication externe par des nombres complexes qui dénissent sur E une structure de C- espace vectoriel de dimension nie p pour laquelle f est un endomorphisme. On note E C l'ensemble E consi- déré comme un C-espace vectoriel et f C l'application f considérée comme un endomorphisme de E C . Soit A C = (a 1 , · · · , a p ) une base de E C .

a. Expliquer comment on peut dénir sur E une struc- ture de R-espace vectoriel. On note

A R = (a 1 , · · · , a p , ia 1 , · · · , ia p ) Montrer que A R est une base de E R .

b. Soit A ∈ M p ( C ) la matrice de f C dans la base A . Former, à l'aide de blocs, la matrice de f R dans A R . 21.

(Emf21)

Soit S une matrice triangulaire supérieure. Former

une matrice triangulaire inférieure semblable à S . 22.

(Emf22)

Soit E un K -espace vectoriel de dimension n et

f ∈ L(E) . On dénit f de E dans E par :

∀ϕ ∈ E , f (ϕ) = ϕ ◦ f a. Vérier que f ∈ L(E ) .

b. Soit A = (a 1 , · · · , a n ) une base de E et A = (α 1 , · · · , α n ) la base duale. Soit

M = Mat

A (f ) Préciser

Mat A

(f )

23.

(Emf23)

Soit E un K -espace vectoriel de dimension n et

A = (a 1 , · · · , a n ), B = (b 1 , · · · , b n )

deux bases de E . Soit P la matrice de passage de A vers B . Exprimer en fonction de P la matrice de passage de A vers B (bases duales de E ).

24.

(Emf24)

On considère C comme un Q-espace vectoriel. Soit

ω = e

2iπ5

, E = Vect(1, ω, ω 2 , ω 3 )

Montrer que E est un sous-corps de C et que

(1, ω, ω 2 , ω 3 ) est une base de E . Former la matrice de

la conjugaison dans cette base.

(3)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires

25.

(Emf25)

Soit E un R-espace vectoriel de dimension 3 , soit B = (e 1 , e 2 , e 3 ) une base de E et f ∈ L(E) tel que

Mat B (f ) =

1 1 1 1 2 −1 0 0 0

a. Déterminer Im(f ) et ker(f ) . Vérier qu'ils sont supplémentaires. L'endomorphisme f est-il un pro- jecteur ?

b. On dénit f par

( Im(f ) → Im(f ) x 7→ f (x)

Montrer que c'est un automorphisme et former sa matrice ainsi que celle de sa bijection réciproque dans la base (e 1 , e 2 ) .

26.

(Emf26)

Soit E de dimension n et f ∈ L(E) tel que f 6= 0 L(E) et f 2 = f ◦ f = 0 L(E) .

Soit W supplémentaire de ker f dans E et (e 1 , · · · , e r ) une base de W . Montrer qu'il existe

(v 1 , v 2 , · · · , v n−2r ) ∈ E n−2r telle que

(e 1 , · · · , e r , f (e 1 ), · · · , f (e r ), v 1 , v 2 , · · · , v n−2r )

soit une base de E . Écrire, à l'aide de blocs, la matrice

de f dans cette base.

(4)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires : corrigés

1.

(mf01)

Par dénition des matrices de passage :

P BU =

1 0 0 0 1 1 0 0 1

Cette matrice traduit un système que l'on peut inverser pour exprimer l'autre matrice de passage

 

 

u 1 = e 1

u 2 = e 2 u 3 = e 2 + e 3

 

 

e 1 = u 1

e 2 = u 2 e 3 = −u 2 + u 3

⇒ P U B =

1 0 0 0 1 −1 0 0 1

 .

2. pas de correction pour Emf02.tex 3. pas de correction pour Emf03.tex 4. pas de correction pour Emf04.tex

5.

(Cmf05)

Notons c 1 , c 2 , c 3 les trois vecteurs de C .

f (c 1 ) = f (e 2 ) = a 0 e 1 + b 0 e 2 + c 0 e 3 = b 0 c 1 + c 0 b 2 + a 0 b 3 f (c 2 ) = f (e 3 ) = a 00 e 1 + b 00 e 2 + c 00 e 3 = b 00 c 1 + c 00 b 2 + a 00 b 3

f (c 3 ) = f (e 1 ) = ae 1 + be 2 + ce 3 = bc 1 + cb 2 + ab 3

⇒ Mat

BC =

b 0 a 00 b c 0 c 00 c a 0 a 00 a

Utiliser la formule de changement de base n'est pas une bonne idée. Mettons la en ÷uvre pour le montrer

P BC =

0 0 1 1 0 0 0 1 0

 , P CB =

0 1 0 0 0 1 1 0 0

car e 1 = c 3 , e 2 = c 1 , e 3 = c 2 . Il reste encore à calculer le produit

0 1 0 0 0 1 1 0 0

| {z }

=P

CB

a a 0 a 00 b b 0 b 00 c c 0 c 00

0 0 1 1 0 0 0 1 0

| {z }

=P

BC

.

6.

(Cmf06)

a. On cherche les solutions sous la forme

X = x y

z t

⇒ X 2 =

x 2 + yz xy + yt zx + tz zy + t 2

.

X 2 = 9 0

4 9

 

 

 

 

x 2 + yz = 9 y(x + t) = 0 (x + t)z = 4 zy + t 2 = 9

 

 

 

 

x 2 = 9 y = 0 (x + t)z = 4 t 2 = 9 Comme x + t 6= 0 , il y a seulement deux solutions

3 0 3 2 3

, −

3 0 3 2 3

.

X 2 = 1

4 0

1 9 4

 

 

 

 

 

 

x 2 + yz = 1 4 y(x + t) = 0 (x + t)z = 1 zy + t 2 = 9 4

 

 

 

 

 

 

x 2 = 1 4 y = 0 (x + t)z = 1 t 2 = 9 4 Cette fois il y a 4 solutions car |x| 6= |t| ,

X 1 = 1 2

1 0 1 3

, X 2 = 1 2

1 0

−2 −3

, −X 1 , −X 2 .

b. Inversons les expressions ( v 1 = e 1

v 2 = e 1 + e 2

( e 1 = v 1 e 2 = −v 1 + v 2

⇔ P EV = 1 1

0 1

⇔ P VE =

1 −1 0 1

. N'utilisons pas la formule de changement de base mais exprimons les images des vecteurs de V qui se lisent sur la matrice de f dans E :

f (e 1 ) = f (e 2 ) = e 1 + e 2 = v 2

( f (v 1 ) = f (e 1 ) = v 2

f (v 2 ) = f (e 1 ) + f (e 2 ) = 2v 2

⇒ Mat

V (f ) = 0 0

1 2

.

c. Suivons l'indication de l'énoncé en ajoutant 1 4 I 2 :

X 2 + X = 1 1

1 1

⇔ X 2 + X + 1 4 I 2 =

5

4 1

1 5 4

⇔ (X − 1 2 I 2 ) 2 =

5

4 1

1 5 4

Avec la formule de changement de base, le résultat de la question b. s'écrit

Mat V (f ) = 0 0

1 2

= P VE 1 1

1 1

| {z }

=Mat

E

(f)

P EV

Multiplions à gauche par P VE et à droite par P EV . La relation devient

Y 2 = 0 0

1 2

+ 1 4 I 2 = 1

4 1 0

4 9

avec Y = P VE XP EV − 1 4 I 2 .

On retombe sur la deuxième matrice de a. L'équation proposée ici admet donc 4 matrices solutions

∀i ∈ J 1, 4 K , P EV X i P VE + 1 4 I 2

Après calculs ces solutions sont 1

2 1 1

1 1

, − 1 1

1 1

,

0 1 1 0

, − 1 2

3 1 1 3

.

(5)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires : corrigés

7. pas de correction pour Emf07.tex

8.

(Cmf08)

On distingue 6 cas en discutant sur rg(f ) . Cas 1. rg(f ) = 0 . La matrice est nulle dans n'importe quelle base.

Cas 2. rg(f ) = 1 et la droite Im(f) est incluse dans le plan ker(f ) .

Cas 3. rg(f ) = 1 et Im(f ) ⊕ ker(f ) = E .

Cas 4. rg(f ) = 2 et la droite ker(f ) est incluse dans le plan Im(f) .

Cas 5. rg(f ) = 2 et Im(f ) ⊕ ker(f ) = E .

Cas 6. rg(f) = 3 . Alors f est bijective, en composant par f −1 :

f 2 = f 3 ⇒ Id

E = f.

La matrice de f dans n'importe quelle base est I 3 . Cas 2. rg(f ) = 1 et la droite Im(f) est incluse dans le plan ker(f ) .

Soit (u) une base de Im(f) . Il existe un vecteur non nul w tel que f (w) = u . Comme Im(f ) ⊂ ker(f ) , il existe v tel que (u, v) base de ker(f ) . Vériez que U = (u, v, w) est une base de E . Dans ce cas

Mat U (f ) = D.

Cas 4. rg(f ) = 2 et la droite ker(f ) est incluse dans le plan Im(f ) . Soit (u) une base de ker(f ) , il existe v non nul tel que u = f (v) . L'existence d'un w tel que la matrice de f dans (u, v, w) soit C est plus délicate.

Remarquons que

f 2 = f 3 ⇒ (f − Id

E ) ◦ f 2 = 0 L(E) .

Si on montre qu'il existe w 0 tel que f 2 (w 0 ) 6= 0 E , on pourra poser w = f 2 (w 0 ) et on aura f (w) = w ce qui permettra de conclure (en vériant que c'est bien une base). En fait f 2 = 0 L(E) ⇔ Im(f ) ⊂ ker(f ) ce qui est faux dans ce cas 4 à cause des dimensions. Il existe donc bien un w = f 2 (w 0 ) non nul.

Cas 3 et 5. Im(f ) est toujours stable par f , notons g la restriction de f à l'image. Le noyau et l'image sont supplémentaires donc (théorème noyau-image), g est bi- jective et on peut raisonner comme en 6 :

f 2 = f 3 ⇒ g 2 = g 3 ⇒ g = Id

Im(f) .

En concaténant une base de l'image et une base du noyau, on obtient A dans le cas 3 et B dans le cas 5.

9.

(Cmf09)

On remarque que

f (e k ) = (α − β )e k + βu n En sommant de 1 à i , on obtient

f (u i ) = (α − β)u i + iβu n d'où la matrice

α − β 0 · · · · · · 0

0 ... ...

... ... ...

0 · · · 0 α − β 0

β 2β · · · (n − 1)β nβ + α − β

10.

(Cmf10)

Soit E de dimension 2 avec une base U . Soit F de dimension 3 avec une base V . Soit a ∈ L(E, F ) et b ∈ L(F, E) telles que

Mat U,V (a) = A, Mat

V,U (b) = B

Pour montrer que AB est la matrice d'un projecteur, on calcule (AB) 2 . On trouve I 3 ; ce qui prouve bien que AB est la matrice d'un projecteur. Avec les bases données

AB = Mat

U a ◦ b

donc a ◦ b est un projecteur de E . Il est de rang 2 car son rang est égal à la trace de AB . De plus,

dim E = 2 dim F = 3 a ∈ L(E, F ) b ∈ L(F, E)

rg(a ◦ b) = 2

 

 

 

 

 

 

⇒ a injective et b surjective

On en déduit

a ◦ b ◦ a ◦ b = a ◦ b ⇒ a ◦

b ◦ a − Id

E

◦ b = 0 L(F )

b ◦ a − Id

E

◦ b = 0 L(F,E) (car a injective)

⇒ b ◦ a − Id

E = 0 L(E) (car a surjective) 11. pas de correction pour Emf11.tex

12.

(Cmf12)

Le projeté de x ∈ R 3 sur ker ϕ parallélement à Vect(u) est

x − ϕ(x)

ϕ(u) u avec ϕ((x, y, z)) = x − 2y + z,

u = (1, 0, 1), ϕ(u) = 2.

Utilisons les matrices colonnes dans la base canonique pour former les images : (1, 0, 0) se projete en

 1 0 0

 − 1 2

 1 0 1

 =

1 2

0

1 2

 .

Avec des calculs analogues pour les autres vecteurs, on en déduit la matrice

1

2 1 − 1 2

0 1 0

1 2 1 1 2 .

On peut aussi utiliser des coecients indéterminés.

Notons A la matrice demandée. D'après la formule vec- torielle :

∀(x, y, z) ∈ R 3 , A

 x y z

 =

 x y z

 − x − 2y + z 2

 1 0 1

= 1 2

x + 2y − z 2y

−x + 2y + z

⇒ A = 1 2

1 2 −1

0 2 0

−1 2 1

 .

On peut vérier que A 2 = A .

(6)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires : corrigés

13. pas de correction pour Emf13.tex

14.

(Cmf14)

Comme U est formé de 3 vecteurs et que l'on a besoin des matrices de passage, le plus économique est de montrer que la famille est génératrice en exprimant les e en fonction des u . On tire des relations

 

 

 

 

 

  e 1 = 1

3 (u 1 + u 2 ) e 2 = 1

2 (e 1 − u 1 + u 3 ) = 1

6 (−2u 1 + u 2 + 3u 3 ) e 3 = 1

2 (e 1 − u 1 − u 3 ) = 1

6 (−2u 1 + u 2 − 3u 3 ) On en déduit

P = P EU =

1 2 0

−1 1 1

−1 1 −1

 ,

P −1 = P U E = 1 6

2 −2 −2

2 1 1

0 3 −3

 . De plus,

A

 1

−1

−1

 =

−1 1 1

 = −

 1

−1

−1

 ,

A

 2 1 1

 =

 4 2 2

 = 2

 2 1 1

 ,

A

 0 1

−1

 =

 0 0 0

 On en déduit

Mat U (f ) =

−1 0 0 0 2 0 0 0 0

 = D.

La formule de changement de base donne A = P DP −1 ⇒ A n = P D n P −1 .

15.

(Cmf15)

L'unique endomorphisme vériant les conditions imposées a pour matrice dans B :

1 8 3 1 32 3

−1 −3 0 1 1 8 3 1 32 3

0 0 0 0

16.

(Cmf16)

Soit s = P

g∈G g . Comme chaque g est bijectif, chaque application

( G → G h 7→ g ◦ h

est injective donc bijective (car G est ni). On en déduit que g ◦ s = s puis que s ◦ s = ns et donc que p = 1 n s est un projecteur. On en tire

rg p = tr p = 1 n

X

g∈G

tr g

Notons

I = \

g∈G

ker(g − Id

E ) de sorte que

x ∈ I ⇔ ∀g ∈ G, g(x) = x

On en déduit que x ∈ I entraîne s(x) = nx d'où p(x) = x ce qui montre I ⊂ Im p .

Réciproquement, on va exploiter p ◦ g = p = g ◦ p qui a déjà été montré.

x ∈ Im p ⇒ ∀g ∈ G, g(x) = g(p(x)) = p(x) = x Donc x ∈ I d'où I = Im p et l'égalité des dimensions.

17.

(Cmf17)

L'énoncé se traduit par

a = e 1 + e 2 + e 3 , b = e 1 + e 3 , c = e 1 + 2e 2 + 3e 3

Comme p est la projection sur Vect(a) parallèlement à Vect(b, c) , on en tire

e 2 = a − b ⇒ p(e 2 ) = a

c − a = e 2 + 2e 3 ⇒ −a = a + 2p(e 3 ) ⇒ p(e 3 ) = −a p(b) = 0 ⇒ p(e 1 ) = −p(e 3 ) = a

Comme a = e 1 + e 2 + e 3 , la matrice demandée est

1 1 −1 1 1 −1 1 1 −1

18.

(Cmf18)

a. On montre que λ(x) = λ(y) pour x et y non nuls en distinguant deux cas suivant que (x, y) est libre ou lié. Notons µ cette valeur commune. Alors f est une homothétie de rapport µ , sa trace est µ dim(E) 6= 0 . b. Si tr(f ) = 0 , d'après la question précédente, il existe u 1 6= 0 E tel que (u 1 , f(u 1 )) soit libre. On note u 2 = f(u) et on complète (u 1 , u 2 ) en une base U = (u 1 , · · · , u n ) de E . Soit A = Mat U (f ) alors a 11 = 0 car c'est la coordonnée de f (u 1 ) = u 2 dans U . En fait,

C 1 (A) =

 0 1 0 ...

0

 .

Notons p la projection sur V = Vect(u 2 , · · · , u n ) parallèlement à Vect(u 1 ) et f V la restriction de f à V . Alors

A J 2,n K J 2,n K = Mat

(u

2

,··· ,u

n

)

p ◦ f V

c. On utilise la question précédente en raisonnant par récurrence sur la dimension de l'espace.

19.

(Cmf19)

Il sut d'inverser les vecteurs de la famille.

B = (a p , a p−1 , · · · , a 1 )

(7)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Matrices : familles de vecteurs, applications linéaires : corrigés

20.

(Cmf20)

a. On conserve la même addition interne et on res- treint la multiplication externe par les complexes aux seuls réels. Il faut vérier que A R est libre et gé- nératrice car on ne sait rien sur la dimension réelle.

b. Soient U et V réelles telles que A = U + iV .

Mat A

R

f R =

U −V

V U

21.

(Cmf21)

Intervertir les vecteurs d'une base :

U = (u 1 , u 2 , · · · , u p ) ! V = (u p , u p−1 , · · · , u 1 ) Par exemple avec une matrice 3 × 3 représentant un en- domorphisme g .

Mat

(u

1

,u

2

,u

3

) (g) =

a b c 0 d e 0 0 f

 

 

g(e 3 ) = f e 3 + ee 2 + ce 1 g(e 2 ) = de 2 + be 1

g(e 1 ) = ae 1

⇒ Mat

(u

3

,u

2

,u

1

)

(g) =

f 0 0 e d 0 c b a

 .

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