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Absorption du sodium par des parois de verre chauffées à 120° C

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HAL Id: jpa-00235274

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Submitted on 1 Jan 1955

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Absorption du sodium par des parois de verre chauffées

à 120° C

Jean Brossel, Jean-Louis Mosser, Monique Winter

To cite this version:

Jean Brossel, Jean-Louis Mosser, Monique Winter.

Absorption du sodium par des parois de

verre chauffées à 120° C. J. Phys.

Radium, 1955, 16 (10), pp.814-815.

�10.1051/jphys-rad:019550016010081401�. �jpa-00235274�

(2)

814

les mesures dans l’onde choc se

rapportent

à

l’argon

supercritique.

Les ondes choc dans les gaz

liquéfiés

constituent donc une méthode

simple

pour l’étude des gaz très fortement

comprimés.

Manuscrit reçu le 5 juillet 1955.

[1]

DAPOIGNY J., KIEFFER J. et VODAR B. - J. Physique

Rad., 1955 (à paraître).

[2]

BRIDGMAN P. W. - Proc. Amer. Acad. Arts Sc., 1934, 70, 1.

[3] LENNARD-JONES J. E. et DEVONSHIRE A. F. - Proc.

Roy.

Soc. London, 1937, 163 A, 53.

[4]

WENTORF R. H. jr, BUEHLER R. J., HIRSCHFELDER J. O. et CURTISS C. F. - J. Chem.

Phys., 1950, 18, 1484.

ABSORPTION DU SODIUM PAR DES PAROIS

DE

VERRE

CHAUFFÉES

A 120°C

Par Jean

BROSSEL,

Jean-Louis MOSSER

et Mme

Monique

WINTER, École Normale Supérieure, Paris.

Au cours

d’expériences

sur l’orientation

optique

de la vapeur de sodium

[1],

il a été constaté que les

atomes

qui

arrivent sur une

paroi

de verre

(portée

à des

températures comprises

entre 100 et

1600 C)

ne se

réévaporent

pas. Les masses de sodium absorbées sont relativement considérables.

L’attaque

des verres au-dessus de 2000 C par le

sodium est un fait bien connu. Vers 1 20° C au

contraire,

aucun

jaunissement

n’est

apparent

même

après

des

périodes

très

longues.

Nous avons fait une série

d’expériences systématiques

pour étudier le

compor-tement de la vapeur de sodium dans un

récipient

de verre.

Dans une de nos

expériences,

la cellule avait la forme et les dimensions

(en millimètres)

données dans la

figure

I. Elle avait été

dégazée

à

45oo

C et le

Fig. 1.

sodium avait été distillé en

(a) (six

distillations

succes-sives).

Le

queusot

avait la forme

indiquée,

en sorte

.

qu’au

cours du

remplissage

aucune contamination des

, parois

ne se

produise,

en

(b)

et

(c).

L’ensemble de la cellule fut

placé

dans un four à 1200

C,

aucun

point

froid n’étant décelé autour de la cellule. L’excitation

optique

de la vapeur était

provoquée

par la raie

jaune

d’une

lampe

à sodium

(direction

de a lumière

indiquée

par les

flèches).

L’observation de la résonance

optique

se faisait simul-tanément avec deux

photomultiplicateurs

au niveau

de b et de c, la directfon de visée étant

perpendicu-culaire au

plan

de la

figure.

Avec une

enveloppe

en

verre pyrex on constate les faits suivants :

Dans de nombreux cas, aucune résonance n’est décelable

pendant plusieurs

heures.

Après

20

h,

l’intensité de la résonance

optique

est

au

plus

de

quelques

pour-cent

de l’intensité normale

(que

l’on obtient immédiatement en contaminant les

surfaces b et c en distillant du sodium dans ces

régions).

Cette intensité varie si l’on

déplace ’le

dépôt

de sodium au

voisinage

de

(a),

ou si l’on éteint et rallume

le four. De

façon générale,

elle

dépend

de l’histoire

de la cellule.

Quand

cette lumière de résonance commence à

apparaître,

elle est

plus

intense en b

(en

face du

jet

atomique

issu de

a)

qu’en

c. La densité de vapeur

n’est pas uniforme à l’intérieur de

l’ampoule

et varie au cours du

temps.

On constate dans

quelques

cas que les courbes d’intensité en b et c se croisent à

plusieurs reprises.

Un

borosilicate,

dit au «

molybdène

», et le cristal

(verre

au

plomb)

donnent des résultats

analogues.

En

fait,

aucune résonance n’est apparue avec le

cristal.

Par

contre,

avec

un

verre spécial

résistant ’au sodium

[2] l’apparition

de la résonance est

beaucoup

plus

rapide,

l’intensité normale de résonance est

atteinte en 20 h.

Les résultats

précédents apparaissent

clairement

sur la

figure

2. En

abscisses,

le

temps

en

heures,

en ordonnées l’intensité en b

(pointillé)

et c

(trait

plein),

pour le verre pyrex

(courbe I)

et pour le verre

(3)

815

spécial (courbe II).

La

figure

3

montre,

à

plus

grande

échelle,

le début des courbes

précédentes

corres-pondant

à

l’apparition

de la résonance.

Fig. 3.

Ces

expériences

ont été faites à d’autres

tempé-ratures. Les résultats ont été semblables.

Une très

grande prudepce

doit donc être exercée dans les mesures

d’absorption

des raies de résonance par les valeurs alcalines. Si la cellule a été

remplie

avec soin et si les surfaces ne sont pas

contaminées,

l’absorption

peut

varier

beaucoup

d’un

point

à l’autre et au cours du

temps.

Une telle incrustation des atomes alcalins ne semble se

produire

que sur des

parois

de verre,

puisqu’au

contact des

parois métalliques,

la condensation néces-site au contraire des facteurs de sursaturation consi-dérables de la vapeur

[3].

Manuscrit reçu le II I juillet 1 955.

[1]

BARRAT J. P. et al. - C. R. Acad.

Sc., 1954, 239, 1196.

[2]

Brevet

anglais

n° 675.594 de la British Thomson Houston

Company.

[3]

YANG L. et al. - Acta

Metallurgica, 1954, 2, 462.

REMARQUES

SUR L’ABSORPTION DU

TÉTRACHLORURE

DE CARBONE DANS LA

RÉGION

DE

1203BC

Par M. Jean

LECOMTE,

Laboratoire de Recherches physiques à la Sorbonne.

1.

Depuis

le travail fondamental de W. W. Coblentz sur

l’absorption

des

composés organiques [1],

on

sait que le tétrachlorure de carbone exerce une

absorp-tion extrêmement intense dans la

région due 12

pL.

Ce résultat a été retrouvé ensuite par tous les auteurs

(H.

H. Marvin

[2] ;

C. Schaefer et R. Kern

[3].

Ces

derniers,

utilisant une couche de 2 mm seulement

de vapeur, ont obtenu une

absorption

assez faible pour

pouvoir

montrer l’existence de deux maxima

(768

et

797

cm-1).

Par effet

Raman,

pour le

liquide,

suivant le tableau du livre de G.

Herzberg,

appa-raissent les nombres de

762

et

790 cm-’

corres-pondant

à deux raies

dépolarisées.

On sait que cette

décomposition, après

avoir été attribuée à une

dis-symétrie

de la molécule

[4]

semble

provenir

d’une résonance de Fermi entre la vibration

triplement

dégénérée

v3 et la combinaison ’11 + V4

[5].

Ces deux

vibrations

possédant

la même

symétrie F2 peuvent,

en

effet,

se

perturber

l’une

l’autre,

et la vibration de combinaison VI + v4

acquiert

ainsi une intensité

anor-male,

qui

se retrouve d’ailleurs dans des combinaisons d’ordre

plus

élevé

(C.

Schaefer et G. Kern

[3]).

D’autre

part,

A.

Langseth

[6]

a mis en évidence une structure fine des raies Raman vi v2, et Va

-confirmée par A. C. Menziès

[7]

-

qu’il

a attribuée

à une

dissymétrie

de la

molécule,

alors que C. K. Wu

et G. B. B. M. Sutherland

[8]

y voient la

présence

des

isotopes

35 et 37 du

chlore,

.permettant

la forma-tion des molécules 1

(CCI2 5),

2

(CCI35CI 33 7 ), 3 (CCl32 5CI23 7),

4

(CCI35Cl337),

5

(CCI437),

dont les

proportions

pour 1°°

sont,

d’après

ces auteurs :

31,6,

42,2, 2I, I,

4,7 et.o,4.

2. Nous avons

repris,

avec deux

spectrographes

Perkin-Elmer 21

(double

faisceau et double

passage)

et 112

(simple

faisceau et

quadruple

passage),

tous

deux munis d’un

prisme

de

NaCI,

l’étude dans la

région

de 12 03BC, du

CC14

à l’état de vapeur, en

solu-tion et à l’état

liquide.

La couche de vapeur était

produite

par

quelques

gouttes

de

liquide placées

entre deux lamelles de NaCI

séparées

par une cale

d’épaisseur

convenable le tout étant scellé extérieurement. On obtient ainsi évidemment une

pression égale

à la tension de vapeur saturante à la

température

ambiante. Afin d’arriver

à des

épaisseurs

moindres,

nous avons aussi

opéré

sans cale. Pour les

solutions,

en raison de la vola,-tilité du solvant

CS2,

les concentrations ne

peuvent

pas être mesurées correctement.

a. La courbe II

(fig.

I) (comme

les autres

courbes obtenues avec des

épaisseurs

de vapeur

jusqu’à

cm

environ) présente

un maximum très fort vers

794

cm-1

(probablement

v3)

et

quatre

maxima distincts vers

763, 769,

774

et

780 cm-1,

mieux visibles sur la

figure

2

(avec

une erreur

moyenne de +

0,5

cm-’ sauf le maximum de

780

cm-’,

plus

difficile à

pointer).

Il est tentant d’attribuer

respectivement

ces

quatre

maxima aux molécules

iso-topiques

1, 2, 3, 4,

les intensités

respectives

des compo- ’

santes

correspondent,

au moins en gros, à leurs

proportions

relatives.

La

séparation

moyenne des raies de structure fine dans la bande VI est environ de 3 cm-I

(Langseth

[6]) ;

celle dans la bande V4

légèrement

supé-rieure en moyenne à 4 cm-’

(CCI4

à l’état de vapeur

[9]).

Dans la bande vers 13 03BC, considérée

comme

représentant

la combinaison VI

+V4,

la

séparation

calculée entre chacun des maxima

pouvant’

correspondre

aux molécules

isotopiques

se chiffre par

environ 7

cm-1,

contre 6

cm-’.

valeur observée. Mais si nous voulons maintenant calculer la

posi-tion

des maxima de combinaison

correspondant

à chacune des molécules

isotopiques 1,

2,

3, 4,

nous

aboutissons à des nombres dont l’écart avec les

valeurs

observées

(entre

parenthèses)

est

beaucoup

plus grand

que les erreurs

expérimentales

776 (770),

769 (774), 761 (769), 753 (763)

cm-’

(en interprétant

la courbe de

Gates,

faute de tableau

numérique).

L’anharmonicité des

vibrations,

dont nous n’avons pas tenu

compte,

ne semble

pas

être en-cause,

puisque

les nonibres observés sont

toujours supérieurs

aux nombres calculés. Il semble donc que

l’interprétation

proposée

n’est pas

suffisantes.

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