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Bécégites de l'enfant : Diagnostic classification et exploration

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Be´ce´gites de l’enfant : diagnostic, classification et exploration

BCGitis/BCGosis in children: Diagnosis, classification and exploration

M. Kourimea, E.N.K. Akpalub, H. Ouairc, L. Jeddanea, I. Benhsaiena, F. Ailala, A.A. Bousfihaa,*

aUnite´ d’immunologie clinique, service des maladies infectieuses, hoˆpital d’enfants Abderrahim Harouchi, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

bUnite´ d’infectiologie et d’onco-he´matologie, service de pe´diatrie, CHU Sylvanus Olympio, Lome´, Togo

cLaboratoire de biologie et sante´, e´quipe de pathologies me´taboliques et immunitaires, faculte´ des sciences Ben M’sik, universite´ Hassan II Mohamedia, Casablanca, Maroc Disponible en ligne sur

ScienceDirect

www.sciencedirect.com

Summary

The Bacille Calmette-Gue´rin (BCG) vaccine is used extensively worldwide, and more than 100 million children are vaccinated each year. This is a live vaccine that protects against severe tuberculosis in children. However, BCG complications, specific to the BCG vaccine, do occur, although the epidemiology differs from one country to another. Nevertheless, these complications are considered to be rare and range from benign local BCGitis to BCGosis, a potentially lethal disseminated disease. Etiologies of BCGitis/BCGo- sis can be related to the vaccine itself (technical errors, vaccinal strain) or to the patient. Indeed, it is well established that some immunodeficiencies, primary or acquired, can expose the patient to BCG disease. The diagnosis of a BCG disease lies on clinical examination and laboratory results. Recent advances in molecular biology help to distinguish BCG disease from other mycobacterial infections, especially from tuberculosis. When BCG complications have been confirmed, the underlying defect should be investigated, particularly if other features of immunodeficiency are reported, such as recurrent infection, failure to thrive, etc. Prognosis largely depends on the immune status, but also on the management of the BCG disease. Although the therapeutic protocols are still controversial, there are more and more publications on the diagnosis and management guidelines of the disease.

ß2016 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Re´sume´

Le vaccin par le bacille de Calmette et Gue´rin (BCG) est largement utilise´, environ 100 millions d’enfants le recevant chaque anne´e.

C’est un vaccin vivant atte´nue´ qui confe`re une bonne protection contre les formes graves de tuberculose chez l’enfant. Les be´ce´gites sont des complications spe´cifiques de ce vaccin. Les donne´es e´pide´miologiques varient selon les pays, mais toutes affirment que ces re´actions postvaccinales sont rares. Les causes de be´ce´gite sont en relation avec la vaccination (erreurs techniques, changement des souches vaccinales), ou avec le sujet vaccine´ : la responsabilite´ de certains de´ficits immunitaires classiques, primitifs ou acquis, affec- tant l’immunite´ a` me´diation cellulaire est bien e´tablie. Sur le plan clinique, les be´ce´gites forment un large spectre allant de la be´ce´gite locale be´nigne a` la be´ce´gite disse´mine´e, souvent mortelle. Leur diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques et para- cliniques. Il a beaucoup be´ne´ficie´ des progre`s re´alise´s dans le domaine de la biologie mole´culaire, notamment pour diffe´rencier les be´ce´gites des autres infections mycobacte´riennes. Le pronostic de´pend du statut immunitaire du patient, et de la qualite´ de la prise en charge. Les modalite´s the´rapeutiques sont tre`s controverse´es, mais des recommandations diagnostiques et the´rapeutiques sont de plus en plus souvent publie´es.

ß2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits re´serve´s.

*Auteur correspondant.

e-mail :profbousfiha@gmail.com(A.A. Bousfiha).

Rec¸u le : 18 janvier 2015 Accepte´ le : 21 avril 2016

Mise au point

http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2016.04.003 Archives de Pe´diatrie 2016;xxx:1-6

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1. Introduction

Le bacille de Calmette et Gue´rin (BCG) est le seul vaccin utilise´

depuis 1921 pour prote´ger contre la tuberculose. C’est un vaccin vivant, de´rive´ duMycobacterium bovis, qui a e´te´ atte´- nue´ in vitro. Il confe`re une protection de l’ordre de 80 % contre la miliaire et la me´ningite tuberculeuse [1]. L’Organisation mondiale de la sante´ (OMS) pre´conise une vaccination ne´o- natale syste´matique par le BCG dans les pays d’ende´mie.

E´tant donne´ qu’il s’agit d’un vaccin vivant atte´nue´, des infec- tions par le bacille vaccinal, appele´es be´ce´gites, peuvent survenir. Ces complications sont ge´ne´ralement be´nignes chez le sujet immunocompe´tent, chez qui elles sont le plus souvent lie´es a` des erreurs techniques de vaccination. En revanche, chez le sujet immunode´prime´, ces re´actions sont souvent se´ve`res, parfois meˆme mortelles.

Les be´ce´gites sont rares en comparaison du nombre impor- tant de sujets vaccine´s, mais elles seraient de plus en plus fre´quentes, du fait de l’incidence croissante de l’infection au virus de l’immunode´ficience humaine (VIH)[2]. En outre, les pays ou` la vaccination est syste´matique ont souvent un taux e´leve´ de consanguinite´, avec une pre´valence relativement e´leve´e de de´ficits immunitaires primitifs pre´disposant aux be´ce´gites. Tous ces facteurs font que les be´ce´gites sont de plus en plus souvent observe´es en pratique quotidienne. A`

travers cet article, nous abordons les diffe´rents aspects de ce type de complication : e´pide´miologique, e´tiologique, clinique, paraclinique et the´rapeutique.

2. De´finitions et classifications

Les be´ce´gites sont des re´actions anormales spe´cifiques au vaccin par le BCG[3], dues a` l’infection par leM. bovisatte´nue´.

La re´action normale au BCG se traduit par une induration rouge et infiltre´e mesurant 5 a` 15 mm et apparaissant 3 a`

4 semaines apre`s la vaccination. Ensuite, une crouˆte se forme au centre de cette papule qui cicatrise en 6 a` 10 semaines, laissant une ulce´ration infe´rieure a` 1 cm dont peut sourdre un e´coulement pendant quelques semaines[4]. L’ulce´ration gue´- rit habituellement vers la treizie`me semaine apre`s la vaccina- tion, e´voluant vers une petite cicatrice plate de 3 a` 7 mm[4,5].

Cette cicatrice peut disparaıˆtre avec le temps ou persister.

L’apparition d’une ade´nopathie re´gionale de moins de 15 mm, sans e´rythe`me ni ve´sicules, est e´galement conside´re´e comme normale[6]. Les be´ce´gites se distinguent de cette re´action normale par leur aspect morphologique et e´volutif diffe´rent.

Ce sont des complications spe´cifiques du vaccin par le BCG : elles sont a` diffe´rencier des re´actions non spe´cifiques, communes a` plusieurs types de vaccins, telles que les cica- trices che´loı¨des. Elles doivent e´galement eˆtre distingue´es des abce`s locaux a` pyoge`ne avec ade´nite re´actionnelle dont le de´lai d’apparition est plus court et l’e´volution favorable sous antibiothe´rapie. Selon leur localisation par rapport au site

d’injection, les complications du BCG peuvent eˆtre classe´es en quatre cate´gories[7].

2.1. Be´ce´gites locales

Elles sie`gent au niveau du site vaccinal. Elles sont repre´sen- te´es par l’abce`s a` BCG qui survient 2,4 mois en moyenne apre`s la vaccination, et l’ulce´ration a` BCG persistant pendant plus de 4 mois ou e´tendue10 mm[8]. Le lupus vulgaire BCG- induit survient tre`s rarement, un an en moyenne apre`s la vaccination, avec un aspect identique au lupus tuberculeux [9].

2.2. Be´ce´gites re´gionales

Elles se traduisent par des ade´nites a` BCG homolate´rales au site vaccinal, de localisation axillaire, supra-claviculaire, cer- vicale ou au niveau de la partie supe´rieure du bras.

Le diagnostic, clinique, repose sur les 3 crite`res suivants[10]:

des ade´nopathies axillaires isole´es ou associe´es a` des ade´nopathies sus-claviculaires ou cervicales ;

un ante´ce´dent de vaccination par le BCG du meˆme coˆte´ ;

une absence d’autre cause identifiable de l’ade´nite.

Les ade´nites a` BCG peuvent eˆtre simples ou suppure´es et apparaissent dans un intervalle moyen de 3 a` 28 semaines apre`s la vaccination[11]. Les ade´nites suppure´es sont de´finies par la pre´sence d’une fluctuation a` la palpation ou de pus lors de l’aspiration, la pre´sence d’un sinus ou de nœuds lympha- tiques adhe´rents a` la peau avec des le´sions case´euses lors de l’excision[12].

2.3. Be´ce´gites a` distance

Elles sie`gent en dehors du site local ou re´gional homolate´ral a`

la vaccination. Elles atteignent un seul site (exemples : pou- mon, liquide ce´phalo-rachidien, urines, os ou reveˆtement cutane´ a` distance). L’oste´omye´lite a` BCG est la plus fre´quente d’entre elles. Le tableau clinique est insidieux et non spe´ci- fique. La le´sion est souvent unique, avec atteinte des e´piphy- ses ou me´taphyses des os longs, surtout aux membres infe´rieurs[13]. Elle survient en moyenne 1 an apre`s la vaccina- tion.

2.4. Be´ce´gite disse´mine´e

La be´ce´gite disse´mine´e[7](BCGosisdes anglo-saxons) est une infection qui atteint plusieurs syste`mes d’organes. Le germe est pre´sent au niveau d’au moins 2 sites anatomiques a`

distance de la re´gion de vaccination, ou au moins au niveau du sang ou de la moelle osseuse. Ces sites doivent appartenir a`

des syste`mes d’organes diffe´rents ; par exemple, la pre´sence du BCG au niveau des crachats et du liquide pleural constitue un seul site. La be´ce´gite disse´mine´e se manifeste toujours par une atteinte syste´mique (fie`vre, amaigrissement, ane´mie), avec souvent des ade´nopathies et une he´pato-sple´nome´galie.

Elle survient au cours de la premie`re anne´e de vie, toujours sur

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un terrain d’immunode´pression. Le retard diagnostique est fre´quent et le taux de de´ce`s atteint 80 %, meˆme sous traitement. La be´ce´gite peut e´galement survenir dans le cadre d’une double infection a`M. tuberculosisetM. bovis[7]: par exemple, be´ce´gite re´gionale, associe´e a` une infection pulmo- naire parM. tuberculosis.

3. Pathoge´nie

Le BCG est de´rive´ du M. bovis, qui, apre`s 230 passages en culture, a perdu son pouvoir pathoge`ne mais garde´ un pouvoir immunoge`ne et une virulence re´siduelle[14]. Apre`s l’injection du vaccin, le bacille se multiplie au niveau du site d’inocula- tion et se propage vers les ganglions lymphatiques re´gionaux, puis par voie he´matoge`ne. Ces phe´nome`nes sont limite´s par une immunite´ a` me´diation cellulaire qui s’organise au sein d’un granulome et met en jeu les lymphocytes T et les cellules pre´sentatrices d’antige`ne. Ces dernie`res se´cre`tent de l’inter- leukine-12 (IL12), dont le roˆle principal est l’induction de la production de l’interfe´ron-gamma (INFg) par les lymphocytes T et natural killer (NK). L’INFg entraıˆne la transcription de nombreux ge`nes implique´s a` toutes les e´tapes de la re´ponse immunitaire contre le BCG : entre autres, la se´cre´tion de l’IL12 fermant ainsi une boucle d’activation [15]. L’alte´ration de ces moyens de de´fense est responsable de be´ce´gites chez le sujet immunode´prime´. Chez le sujet immunocompe´tent, ce sont souvent les erreurs techniques qui sont incrimine´es dans la physiopathologie.

4. E´pide´miologie

En dehors de la vaccination par le BCG d’un hoˆte immunode´- prime´, la fre´quence des be´ce´gites reste faible par rapport au nombre important de sujets vaccine´s ; leur pre´valence est de l’ordre de 1/1000 a` 1/1 000 000[6,16]. Les be´ce´gites locales et re´gionales sont les plus fre´quentes, avec une pre´valence allant de 1,9 a` 31/1000 sujets vaccine´s, selon les pays [6].

Les oste´ites a` BCG auraient une pre´valence de 0,39/1 000 000 [16]. La be´ce´gite disse´mine´e est la moins fre´quente : sa pre´valence a e´te´ estime´e a` 0,59/1 000 000[17].

5. E´tiologie

5.1. De´ficits immunitaires

Les de´ficits immunitaires sont souvent silencieux durant la pe´riode ne´onatale. Ceci conduit a` la vaccination inapproprie´e de sujets immunode´prime´s. Toutefois, ces be´ce´gites consti- tuent souvent un mode de re´ve´lation de l’immunode´pression.

Elles ont une e´volution traıˆnante avec un potentiel de dis- se´mination e´leve´. Les enfants infecte´s par le VIH ont un risque tre`s e´leve´ de de´velopper une be´ce´gite disse´mine´e (9920 pour 1 million). Ils peuvent e´galement de´velopper des be´ce´gites

locales ou re´gionales[18,19]. Les be´ce´gites surviennent sou- vent a` un stade d’immunode´pression se´ve`re chez des enfants ne recevant pas de traitement antire´troviral ou traite´s tardi- vement. Elles peuvent survenir aussi bien chez les patients symptomatiques qu’asymptomatiques. Ce sont des compli- cations graves sur ce terrain ; elles occasionnent la progres- sion de la maladie et sont greve´es d’une mortalite´ e´leve´e.

Dans l’e´tude de Hesseling et al., re´alise´e en Afrique du Sud, 17 cas (68 %) d’infection a` VIH ont e´te´ rapporte´s sur les 25 enfants ayant pre´sente´ une be´ce´gite[7]. La particularite´

chez ces patients est la survenue du syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire duˆ au BCG dans les 3 mois suivant la mise en route d’une the´rapie antire´trovirale forte- ment active[7].

Dans la revue de litte´rature de Nourouzi et al. a` propos de 19 e´tudes re´alise´es entre 1980 et 2010 sur 158 enfants ayant pre´sente´ des complications du vaccin BCG, 120 cas avaient un de´ficit immunitaire primitif (DIP)[20]. Les 3 types de DIP lie´s au nombre le plus important de be´ce´gites e´taient :

le syndrome de susceptibilite´ mende´lienne aux infections mycobacte´riennes (MSMD) ;

les de´ficits immunitaires combine´s se´ve`res (SCID) ;

la granulomatose septique chronique (GSC).

Ces DIP e´taient e´galement les plus fre´quemment rencontre´s en cas de be´ce´gite disse´mine´e [20]. La particularite´ des patients atteints de MSMD, est la susceptibilite´ presque exclusive aux mycobacte´ries et aux infections a` salmonelles non typhoı¨diques[21]. Leur bilan immunologique standard est normal, et c’est l’exploration de l’axe IL12-INFgqui permet de poser le diagnostic. Neuf ge`nes ont e´te´ identifie´s a` ce jour, dont le de´ficit en IL12RB1 qui est le plus fre´quent[22,23]. Le me´canisme physiopathologique commun des MSMD est l’alte´ration de l’immunite´ me´die´e par l’IFNg, mais le phe´no- type des patients est he´te´roge`ne : les de´fauts complets du re´cepteur de l’INFget de la mole´cule STAT1 pre´disposent a` des infections mycobacte´riennes, notamment des be´ce´gites se´ve`- res. En revanche, les de´fauts partiels en INFgR et en STAT1, et les de´fauts complets en IL12Rb1 et IL12p40 se caracte´risent par des infections moins se´ve`res et un meilleur pronostic. Le de´ficit partiel dominant en INFgR1 est responsable de cas d’oste´ites a` BCG isole´es, avec localisation unique ou multiple [22]. Nourouzi et al.[20]ont identifie´ 332 cas de MSMD, parmi lesquels 171 cas (51,5 %) avaient de´veloppe´ des be´ce´gites.

Le 2etype de DIP associe´ aux be´ce´gites est le SCID. C’est un groupe he´te´roge`ne de de´ficits immunitaires qui compromet- tent le de´veloppement, la maturation et la fonction des cellules T et peuvent atteindre les lymphocytes B et les cellules NK[24].

Sur une se´lection de 189 patients atteints de SCID rapporte´s dans la litte´rature, 57 (30 %) avaient de´veloppe´ des be´ce´gites [20]. Les 2/3 de ces be´ce´gites sont locore´gionales, tandis que les be´ce´gites disse´mine´es sont associe´es a` un taux de mortalite´

e´leve´[24,25]. Les be´ce´gites surviennent aussi dans les suites de

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greffe de moelle osseuse. Un autre type de DIP qui pre´dispose aux be´ce´gites est la GSC. Les patients ont des mutations des ge`nes codant le complexe NADPH-oxydase, rendant les pha- gocytes incapables de de´truire certains micro-organismes inge´- re´s. La transmission de la maladie se fait selon un mode autosomique re´cessif ou re´cessif lie´ a` l’X. Ce dernier pre´dispose le plus aux be´ce´gites [26,27]. Les patients pre´sentent des infections bacte´riennes et fongiques re´currentes ou` les germes incrimine´s sont le staphylocoque, les bacilles Gram ne´gatifs, et l’Aspergillus [28]. Le diagnostic est confirme´ par le test au nitrobleu de te´trazolium (NBT) ou test au dihydrorhodamine (DHR). La plus large cohorte de patients avec GSC (n= 429) a identifie´ 34 cas de be´ce´gites (8 %)[26]. Les be´ce´gites les plus fre´quemment rencontre´es sont les ade´nites a` BCG[29]. Plus rarement les patients de´veloppent des be´ce´gites disse´mine´es de meilleur pronostic par rapport a` celles des de´ficits cellulaires.

D’autres types de DIP ont e´te´ plus rarement associe´s a` des be´ce´gites tels que le syndrome d’hyper-IgM lie´ a` l’X[30], le syndrome d’hyper-IgE[20]et le syndrome de Di George[31].

Aucun cas de be´ce´gite sur de´ficit d’expression des mole´cules HLA de classe II n’a e´te´ rapporte´ a` ce jour.

5.2. Causes lie´es a` la vaccination

Les souches du BCG les plus fre´quemment associe´es aux be´ce´gites sont le BCG Pasteur, Copenhague (danois), et Gothen- berg (sue´dois)[12], mais il n’y a aucun consensus concernant la souche optimale pour un usage ge´ne´ral. Les erreurs techniques augmentent e´galement le risque de be´ce´gite. L’administration d’une dose trop e´leve´e ou d’un vaccin trop concentre´ expose aux be´ce´gites [4]. L’administration sous-cutane´e du vaccin expose aux abce`s et aux ulce´rations[17], tandis que l’injection intramusculaire donne des abce`s du deltoı¨de et des oste´ites [32]. La vaccination au niveau des membres infe´rieurs s’accompagne d’un nombre plus e´leve´ de complications[33]

et l’injection au niveau de la re´gion fessie`re expose au risque d’ade´nites graves inguinales ou profondes juxta-aortiques.

6. Exploration d’une be´ce´gite

6.1. Confirmation du diagnostic

L’examen direct apre`s coloration met en e´vidence le bacille acido-alcoolo-re´sistant (BAAR). Toutefois, cet examen manque de sensibilite´ et de spe´cificite´. La culture avec antibiogramme met en e´vidence la re´sistance du BCG a` la pyrazinamide qui le diffe´rencie desM. tuberculosis, et sa re´sistance a` la cyclose´rine qui le diffe´rencie deM. bovisvirulent et deM. tuberculosis[34].

Cependant, cette technique n’est pas toujours spe´cifique vue l’existence deM. tuberculosisre´sistant. L’inconve´nient majeur de la culture est sa lenteur par rapport aux me´thodes de biologie mole´culaire, notamment l’amplification ge´nique (PCR) qui permet une reconnaissance rapide du BCG. La me´thode PCR-multiplex de´tectant la de´le´tion RD1 est la plus

fiable. Sa sensibilite´ et sa spe´cificite´ atteignent 100 %[35].

Cependant, elle est tre`s couˆteuse et non disponible dans tous les pays. L’examen anatomopathologique montre des granu- lomes e´pithe´lio-gigantocellulaires avec ne´crose case´euse dans les cas typiques, avec ou sans pre´sence de BAAR. Selon le type de be´ce´gite, d’autres examens peuvent eˆtre ne´cessaires tels que la radiographie standard ou la tomodensitome´trie (TDM), la ponc- tion lombaire ou l’aspiration gastrique.

Ainsi, l’examen microbiologique du pus ou des se´rosite´s et l’examen anatomopathologique de la biopsie corroborent le diagnostic de be´ce´gite locale a` re´gionale[7]. Le diagnostic de be´ce´gite a` distance ne´cessite l’isolement du BCG au niveau d’un seul site en dehors de la re´gion de vaccination[7]. Pour l’oste´omye´lite, la radiographie standard montre une le´sion lytique avec re´action pe´rioste´e. La TDM est tre`s utile surtout au stade de de´but quand la radiographie standard est encore normale. La confirmation de l’oste´ite a` BCG ne´cessite l’isole- ment du germe a` partir du mate´riel de biopsie osseuse.

L’isolement du BCG est obligatoire pour poser le diagnostic de be´ce´gite disse´mine´e. La disse´mination doit eˆtre prouve´e par une he´moculture ou une culture de moelle osseuse positive, ou par l’isolement du BCG au niveau d’au moins 2 sites anatomiques en dehors de la re´gion de vaccination[7].

Chez le sujet immunode´prime´, la de´couverte d’une be´ce´gite locale ou re´gionale ne´cessite obligatoirement la recherche d’une be´ce´gite disse´mine´e. Le clinicien doit se baser sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques avec au mini- mum une radiographie thoracique, deux aspirations gastri- ques pour culture mycobacte´rienne et une he´moculture mycobacte´rienne en cas de fie`vre.

6.2. Recherche d’un terrain sous-jacent

La strate´gie d’exploration que nous proposons est re´sume´e dans lafig. 1. La be´ce´gite disse´mine´e survenant toujours sur un terrain d’immunode´pression, celui-ci est a` rechercher syste´- matiquement. Les autres types de be´ce´gites ne´cessitent aussi l’exploration du statut immunitaire de l’hoˆte, particulie`re- ment lorsqu’elles sont associe´es a` d’autres signes e´voquant un de´ficit immunitaire. Ainsi, nous proposons d’utiliser les crite`res propose´s par Sadeghi-Shanbestari et al.[36]:

une fie`vre>388C depuis au moins 2 semaines ;

une ane´mie (taux d’he´moglobine<10 g/dL) ;

un muguet buccal persistant ou re´current ;

une organome´galie ;

une maladie osseuse (douleur ou arthrite) ;

un retard staturo-ponde´ral ou perte de poids ;

une diarrhe´e chronique ;

une consanguinite´ parentale ;

des ante´ce´dents familiaux de de´ficit immunitaire.

Si au moins un de ces crite`res est pre´sent, un bilan immunitaire complet doit eˆtre propose´ : se´rologie du VIH, nume´ration- formule sanguine a` la recherche d’une lymphope´nie ou

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d’une neutrope´nie, test au NBT, sous-populations lymphocy- taires et dosage des immunoglobulines A, G, M et E. Si ce bilan est normal, il faut explorer l’axe IL12/IFNga` la recherche d’une susceptibilite´ mende´lienne aux mycobacte´ries.

7. Traitement

Le traitement des be´ce´gites n’est pas codifie´ [37]. Certains auteurs optent pour une surveillance premie`re, tandis que d’autres optent pour un traitement antibacillaire d’emble´e [4]. Toutes les souches de BCG sont re´sistantes a` la pyrazina- mide mais elles ont des sensibilite´s diffe´rentes aux antibacil- laires utilise´s [38]. Le traitement par e´rythromycine est

controverse´ mais fre´quemment recommande´ pour les be´ce´gi- tes locales malgre´ l’e´vidence limite´e de son efficacite´ [10].

Quelques e´quipes recommandent le traitement par isoniazide oral ou local en poudre pour les be´ce´gites locales, mais sans e´tudes controˆle´es. Les antibiotiques tels que l’e´rythromycine et les antibacillaires tels que l’isoniazide et la rifampicine ont e´te´

utilise´s dans le traitement des ade´nites a` BCG[39]. Cependant, il a e´te´ montre´ que le traitement me´dicamenteux ne changeait pas l’e´volution des ade´nites mais pouvait, au contraire, avoir des effets inde´sirables [40]. L’aspiration the´rapeutique est indique´e en cas d’ade´nite suppure´e ou d’abce`s local supe´rieur a` 3 cm. En cas d’e´chec ou de fistulisation, l’excision chirurgicale doit eˆtre discute´e[10].

Dans les be´ce´gites a` distance, le traitement antibacillaire est indispensable[7]. Diffe´rents sche´mas the´rapeutiques ont e´te´

utilise´s pour traiter les oste´ites a` BCG mais il n’y a pas de traitement consensuel. Kro¨ger et al. ont propose´ un sche´ma associant la streptomycine, l’e´thionamide et l’isoniazide pen- dant 1 mois, puis l’isoniazide et l’e´thionamide ou la rifampi- cine pendant 4 mois, et enfin l’isoniazide seul pendant 12 mois [13]. Hesseling et al. ont recommande´ une quadrithe´rapie antibacillaire[7].

Chez le patient immunode´prime´, le traitement antibacillaire est toujours recommande´. Hesseling et al. ont opte´ pour une quadrithe´rapie pendant un minimum de 9 mois[7]. L’institution d’un traitement antire´troviral hautement actif chez le sujet infecte´ par le VIH est indispensable[7]. Le traitement par l’INFg est indique´ dans certains types de MSMD, et la greffe de moelle est indique´e en cas de SCID ou de formes se´ve`res de MSMD.

8. Conclusion

La rarete´ des be´ce´gites compare´e a` l’efficacite´ du vaccin contre les formes graves de tuberculose fait que plusieurs pays encore frappe´s par l’ende´mie tuberculeuse continuent d’appliquer la politique de vaccination syste´matique des nouveau-ne´s. Cependant, un taux e´leve´ de consanguinite´

parentale ou la forte incidence des infections a` VIH dans nombre de ces pays expose au risque de be´ce´gites se´ve`res chez les patients immunode´prime´s. Leur pre´vention repose sur un interrogatoire soigneux avant la vaccination a` la recherche d’ante´ce´dents familiaux e´vocateurs de DIP, la contre-indication a` la vaccination des nouveau-ne´s de me`res se´ropositives jusqu’a` preuve de leur non-infection et la lutte contre la transmission verticale de l’infection a` VIH. Les be´ce´gites restent souvent sous-diagnostique´es du fait de la me´connaissance et de l’atypie de la maladie. En cas de diag- nostic clinique, la prise en charge e´tiologique et the´rapeu- tique doit eˆtre re´alise´e rapidement, compte tenu du risque d’e´volution mortelle sans traitement.

De´claration de liens d’inte´reˆts

Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts.

Complication du vaccin par le BCG

Bécégite locorégionale

Locale

Pas d'exploration (Surveillance)

Régionale ou critères de Sadeghi

et al.*

Sérologie VIH, NFS, Test au NBT/DHR,

Sous-populations lymphocytaires (T, B et

NK, HLA-DR), IgA,G,ME

Déficit immunitaire identifié

Traitement adapté

Résultats normaux

Exploration de l'axe IL12/IFNγ**,

séquençage

Diagnostic d'une MSMD

Traitement adapté (IFNγ ou greffe de cellules souches)

Normal

Discussion avec un expert Bécégite disséminée

Figure 1. Strate´gie d’exploration d’une complication du vaccin par le BCG.

*Crite`res de Sadeghi et al.[36]: fie`vre>388C depuis au moins 2 semaines ; ane´mie (<10 g/dL) ; muguet buccal persistant ou re´current ; organome´galie ; maladie osseuse (douleur ou arthrite) ; retard staturo- ponde´ral ou perte de poids ; diarrhe´e chronique ; notion de

consanguinite´ parentale ; ante´ce´dents familiaux de de´ficit immunitaire.

**Stimulation du sang total et dosage des cytokines. DHR :

dihydrorhodamine ; IFNg: interfe´rong; IgE : immunoglobuline E ; IL12 : interleukine 12 ; MSMD : susceptibilite´ mende´lienne aux mycobacte´ries ; NBT : nitrobleu de te´trazolium ; NFS : nume´ration-formule sanguine ; NK :natural killer ;VIH : virus de l’immunode´ficience humaine. Ig : immunoglobulines.

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Re´fe´rences

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