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skin and soft tissue complications of VZV infection, mostly in children with varicella [7]. Patients with VZV focal vascu- lar inflammation should be treated with intravenous acyclovir 500 mg/m
2of body surface area for children. Corticosteroid therapy (prednisone 60–80 mg/day for 3–5 days) should also be considered in VZV vascular inflammation to reduce it. A live attenuated HZ vaccine was tested in cohorts and shown to reduce the incidence of HZ as well as the incidence and severity of PHN.
In conclusion, we should keep in mind that more and more healthy children present the secondary form of the infection, which appears as HZ, since they can be infected by chickenpox either in utero or within the first year of life, and/or after varicella or HZ vaccination.
Conflict of interest statement
The authors have not declared any conflict of interest.
References
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Kong-Sang Wan
a,∗,bYu-Mao Su
aa
Department of Pediatric, Taipei City Hospital, Renai Branch, No. 10, Sec. 4, Renai Road, Da An District, Taipei 10629, Taiwan
b
College of Medicine, National Yang-Ming University, Taipei, Taiwan
∗
Corresponding author.
E-mail address: gwan1998@gmail.com (K.-S. Wan)
6 May 2010
doi:10.1016/j.medmal.2010.09.017
Association d’un tuberculome intramédullaire du cône ter- minal, de tuberculomes cérébraux et d’une tuberculose miliaire et hématologique
A combination of intramedullary tuberculoma, brain tubercu- lomas, miliary pulmonary and hematologic tuberculosis
Mots clés :Tuberculose intra-médullaire ; Tuberculose hématologique ; Tuber- culose cérébrale
Keywords:Intra-medullary tuberulosis; Hematologic tuberculosis; Brain tuber- culosis
1. Introduction
Le tuberculome intramédullaire et en particulier du cône ter- minal constitue une forme rarissime de la neurotuberculose [1].
Son association à des tuberculomes cérébraux, et encore plus à une miliaire tuberculeuse et à une atteinte hématologique, est décrite pour la première fois, dont nous en rapportons l’observation.
2. Observation
Mme O.A. âgée de 60 ans, connue diabétique depuis dix ans, sous antidiabétiques oraux, avait consulté pour une toux sèche, un amaigrissement non chiffré évoluant depuis trois mois et un strabisme convergent de l’œil gauche apparu un mois avant son hospitalisation. L’examen avait retrouvé des râles crépitants aux bases pulmonaires. La radiographie thoracique avait montré des opacités micronodulaires diffuses réalisant un aspect de miliaire. La numération de la formule sanguine avait montré une lymphopénie à 900, une anémie normochrome normocytaire et une thrombopénie à 36 000. La glycémie à jeun était élevée à 2 g/L. La sérologie VIH était négative.
L’intradermoréaction à la tuberculine était négative. Les bacil- loscopies et la culture des expectorations étaient négatives.
La bronchoscopie avait montré un aspect endoscopique sen- siblement normal et la bacilloscopie du liquide d’aspiration bronchique était négative. Quatre jours après l’hospitalisation, la patiente avait présenté une paraplégie, une anesthésie en selle et une abolition des réflexes ostéotendineux et des réflexes crémastériens. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale avait montré de multiples lésions nodulaires en hyper- signal T1 avec œdème périlésionnel et prise de contraste en couronne. L’IRM médullaire avait montré une lésion intramé- dullaire du cône médullaire en hypersignal T1 après injection de gadolinium, en faveur d’un tuberculome intramédullaire.
La biopsie ostéomédullaire (BOM) avait montré un granulome
épithélio-gigantocellulaire compatible avec une tuberculose. La
patiente était mise sous traitement antibacillaire selon le régime
2RHZE/7RH (deux mois de R = rifampicine, H = isoniazide,
Z = pirazinamide et E = éthambutol, suivis de sept mois de
rifampicine, isoniazide) ainsi qu’une corticothérapie orale à
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la dose de 1 mg/kg par jour et insulinothérapie. L’évolution clinique était favorable avec disparition des troubles sensitivo- moteurs et du strabisme ainsi que des signes généraux au bout de deux mois de traitement. La radiographie thoracique de contrôle à la fin du traitement était normale.
3. Discussion
Le tuberculome intramédullaire est rare et ne constitue que 0,2 à 5 % de toutes les localisations du système nerveux cen- tral. Sa fréquence est de deux sur 100 000 cas de tuberculose et de deux sur mille cas de neurotuberculose [1]. Il s’associe très rarement aux tuberculomes cérébraux. Seulement cinq cas ont été décrits dans la littérature jusqu’en 2008 [2]. L’atteinte du cône médullaire est encore plus rare puisque seulement 12 cas sont rapportés dans la littérature jusqu’en 2009 [3], notre cas étant le treizième. La multiplicité des foyers pourrait être favorisée par l’immunodépression liée au diabète mal équilibré.
Nous n’avons trouvé dans la littérature qu’un seul cas de tuber- culome du cône médullaire associé à une miliaire tuberculeuse [4]. Notre cas étant le deuxième, avec en plus, une atteinte cérébrale et hématologique confirmée. La confirmation diagnos- tique est apportée par l’étude histologique et/ou bactériologique du prélèvement réalisé chirurgicalement [1]. Parfois, c’est la confirmation histologique et/ou bactériologique d’une locali- sation extra-spinale, associée à une évolution favorable sous traitement antibacillaire qui confirment le diagnostic [1], comme c’est le cas de notre patiente, dont le diagnostic de tuberculose a été confirmé par la BOM.
L’absence de données suffisantes sur la thérapeutique dans la littérature ne permet pas de dégager un consensus. La chirurgie est indiquée en cas de décompression et surtout en cas d’épidurite associée ou après échec du traitement médical.
Ce dernier étant toujours indiqué peut être à lui seul suffisant. Il se base sur l’association de plusieurs antibacillaires, notamment l’isoniazide, la rifampicine, la streptomycine et la pyrazinamide pendant des durées de plus en plus courtes de six à neuf mois. Rao [5] rapporte 100 % d’évolution favorable sous traite- ment médical seul. La corticothérapie associée est controversée, compte tenu du terrain souvent immunodéprimé de ces malades.
Chez notre patiente, vu les localisations neurologiques, nous avons opté pour le traitement médical avec association de corti- cothérapie orale. La bonne évolution obtenue rejoint les résultats de l’étude de Rao [5]. Cependant, la précocité diagnostique, le statut immunologique sous-jacent, ainsi que le type de chirurgie d’exérèse pourraient jouer un rôle dans le pronostic fonction- nel de ces patients [6]. Notre patiente était diabétique et avait une forme disséminée de tuberculose avec atteinte cérébrale, intramédullaire, pulmonaire et hématologique, ce qui rendait le pronostic péjoratif. Mais l’évolution favorable sous traite- ment médical renforce les données de la littérature et confirme l’efficacité des antibacillaires.
Conflit d’intérêt Aucun.
Références
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[6] Ibahioin K, El Malki M, Chellaoui A, Bertal A, Hilmani S, Lakhdar A, et al. Les tuberculomes intramédullaires. À propos de 5 cas. Neurochir 2004;50:527–32.
N. Zaghba
∗A. Bakhatar N. Yassine A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, hôpital Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
∗
Auteur correspondant. 106 A, résidence Dar El Baida, rue Ahmed Ben Mohamed El Bakkal, Belvédère, Casablanca, Maroc.
Adresse e-mail : zaghbanahid@hotmail.com (N. Zaghba).
13 avril 2010
doi:10.1016/j.medmal.2010.09.022
Fréquence des accidents exposant au sang chez les étudiants en médecine à Marrakech
Frequency of blood exposure accidents among medical stu- dents in Marrakech
Mots clés :Accidents exposant au sang ; Étudiants en médecine Keywords:Blood exposure accidents; Medical students