HAL Id: jpa-00239054
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Submitted on 1 Jan 1890
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Relation entre les conductibilités électrique et thermique des métaux
Alphonse Berget
To cite this version:
Alphonse Berget. Relation entre les conductibilités électrique et thermique des métaux. J. Phys.
Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.135-138. �10.1051/jphystap:018900090013501�. �jpa-00239054�
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Ce cas est particulièrement propre à mettre en évidence la né- cessité d’une fente, et l’influence de son orientation. Effectivement,
si l’on a réglé l’appareil de manière à obtenir des franges parfaite-
ment nettes, il suffit souvent (si les franges sont d’ordre un peu
élevé), de faire tourner la fente de 2° ou 3° pour les faire dispa-
raître complètement; mais alors une légère modification du tirage
de la lunette les rend de nouveau visibles. Si l’or. supprime la fente, elles sont, dans les mêmes conditions, toujours indistinctes.
Il est à remarquer que le cas actuel est cependant celui qui cor- respond aux mesures de diamètres d’anneaux effectuées par de la
Provostaye et Desains, et l’on sait que, dans ces conditions, les premiers d’entre eux, tout au moins, sont parfaitement distincts.
Cette contradiction apparente disparaît si l’on remarque que, si Il
et par suite R’ sont très petits, on a sensiblement
quel que soit T’. Dans tous les cas, si l’on veut observer des an-
neaux un peu éloignes de la tache centrale, l’emploi d’une fente devient rapidement indispensable. (A suivi-e.)
RELATION ENTRE LES CONDUCTIBILITÉS ÉLECTRIQUE ET THERMIQUE DES MÉTAUX;
PAR M. ALPHONSE BERGET.
Dès que l’on fut en possession de mesures, même relatives,
des conductibilités des métaux pour la chaleur et l’électricité, on
remarqua que l’ordre des métaux rangés suivant leurs conducti-
bilités décroissantes était le méme au double point de vue élec- trique et thermique. C’est Forbes qui, le premier, a fait cette re-
marque d’une importance capitale.
Allant plus loin, MM. Wiedemann et Franz, en 18~3, consta-
tèrent que, non seulement l’ordre des conductibilités est le même,
mais encore que les deux grandeurs sont sensiblement propor- tionnelles : ils énoncèrent comme une loi ce résultat de leurs ex-
périences personnelles.
Depuis lors, un très grand nombre de physiciens se sont efforcés
de vérifier cette loi. Il suffira de citer les noms de Neumann,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090013501
w
d’Angstrüm, de Tait, de Lenz, de H.-F. Weber, de MM. Kirchhoff
et Hansemann, de Lorenz, pour montrer combien cette question
a été étudiée et pour en faire ressortir l’importance.
Les premières expériences avaient été faites sur des échantillons différents : on prenait le métal sous forme de fils, pour en mesurer les conductibilités électriques, et sous forme de barres ou de blocs,
pour en mesurer les conductibilités thermiques. Les résultats ainsi obtenus furent douteux : le mode de travail, d’écrouissage, de filage, modifie tellement les propriétés physiques des métaux que l’on ne doit pas s’en étonner; on reconnut vite la nécessité d’opérer
sur les mêmes échantillons pour faire les deux sortes de mesures.
Les méthodes employées à cet effet ont toujours été, au point
de vue thermique, des modifications plus ou moins heureuses de
la méthode du refroidissement. Cette méthode présente Inalheu-
reusement une incertitude assez considérable provenant de la
mesure du coefficient de conductibilité extérieure. Aussi les ré- sultats de divers expérimentateurs sont-ils loin d’être concordants.
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Ainsi, tandis que les expériences de Neumann, Ângstri5m, Forbes,
de lt~. Lenz, de Lorenz, de MM. Kirchhol~’ et Hansemann confir- maient la loi de Wiedemann et Franz, les travaux de M. Tait et
de IYI. Weber la contredisent absolument.
J’ai donc pensé qu’il serait intéressant de reprendre ces doubles
mesures de conductibilité, en employant, pour les conductibilités
thermiques, la méthode du mun de Fourier.
J’ai décrit, dans ce Recueil ( 1 ), la mé thode que j’ai employée
pour mesurer les conductibilités absolues du mercure et des mé- taux en se plaçant dans le cas du régime permanent. Dans le travail publié à ce moment, je n’avais fai t de mesures que sur le
fer, le cuivre et le laiton, ayant simplement l’intention de mon- trer la généralité de la méthode que j’avais indiquée et expéri-
menée pour le mercure.
J’ai étendu depuis lors ces mesures à l’étain, au zinc, au plomb
et à l’antimoine. Ayant ainsi de bonnes mesures des conductibi- lités theriuiques de ces métaux, j’ai cherché à mesurer, sur les mêmes échantillons, leurs conductibili tés électriques.
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