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Nouvelles expériences sur la propagation du courant instantané de la bouteille de leyde dans les fils de diverses conductibilités

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236909

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236909

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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Nouvelles expériences sur la propagation du courant instantané de la bouteille de leyde dans les fils de

diverses conductibilités

C.-M. Guillemin

To cite this version:

C.-M. Guillemin. Nouvelles expériences sur la propagation du courant instantané de la bouteille de leyde dans les fils de diverses conductibilités. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.50-53.

�10.1051/jphystap:01873002005001�. �jpa-00236909�

(2)

50

il reste donc la relation

unique

s’appliquant

à un corps

quelconque.

Cette relation nouvelle suppose l’exactitude des deux

principes

de la

Thermodynamique, lesquels paraissent

maintenant

compléte-

ment établis.

En

résumé,

si l’on veut utiliser toutes les relations démontrées

ci-dessus,

on peut

exprimer

tous les coefficients

thermiques

ou

thermo-élastiques

en fonction de trois d’entre eux : par

exemple,

le coefficient de dilatation sous

pression

constante, le coefficient de

compressibilité cubique

et la

capacité calorifique

sous

pression

constante.

Voici le résultat de l’élimination de c,

qui

n’est pas directement accessible à

l’expérience,

Ainsi le nombre des coefficients strictement nécessaires est réduit à trois dans le cas

simple

le corps est

supposé homogène

et

isotrope,

et la

pression

extérieure est

répartie

uniformément sur sa surface. Ce

qui

revient à dire

qu’il

reste

isotrope

dans toutes les

modifications

qu’il

subit.

NOUVELLES EXPÉRIENCES SUR LA PROPAGATION DU COURANT INSTANTANÉ

DE LA BOUTEILLE DE LEYDE

DANS LES FILS DE DIVERSES

CONDUCTIBILITÉS;

PAR M. C.-M. GUILLEMIN.

En voulant vérifier certaines idées

théoriques, j’ai

été

conduit, après

de nombreux

essais,

à constater

quelques

faits

d’expérience qui

semblent contredire les lois élémentaires les mieux démontrées.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01873002005001

(3)

On sait que, pour le courant de la

pile,

le

plomb

est 11 ou 12 fois

plus

résistant que le

cuivre ;

que le fer

résiste 7

fois

plus

que ce même métal. Une

expérience

facile à

répéter pourrait

faire croire

que , pour le courant de la batterie dans certaines

circonstances,

l’ordre des résistances est renversé.

Deux fils AB et

A’B’,

l’un de

cuivre ,

l’autre de

plomb,

de 12 à

15 mètres de

long,

sur

1mm, 3

de

diamètre,

tendus

parallèlement,

communiquent

avec deux fils de

platine

ou de fer d’un faible dia-

mètre,

B’D et BC. Ces

fils,

que

j’appellerai

FILS

D’ÉPREUVE,

parce

qu’ils

servent à mesurer l’intensité du courant, s’échauffent par le passage du courant. Les deux extrémités de ces conducteurs

sont réunies par des

tiges métalliques

un peu fortes. En traver-

sant ces

conducteurs,

un courant

voltaïque

d’une

énergie

suffi-

sante échauffe

plus

le fil

d’épreuve

BC du côté du cuivre que le fil B’D du côté du

plomb.

Mais si l’on

remplace

le courant de la

pile

par celui de la

batterie,

l’effet contraire se

produit ;

le courant

transmis par le

plomb

fait

rougir

et fondre le fil

d’épreuve

corres-

pondant B’ D,

tandis

qu’il

échauffe à

peine

au rouge sombre le fil

BC, qui reçoit

son courant par l’intermédiaire du cuivre. Le

plomb

semble donc être meilleur conducteur que le cuivre pour le courant

de la batterie.

Quand

au fil de

plomb

on substitue un fil de fer de mêmes di-

mensions,

les effets ne sont pas moins

remarquables. L’expérience

se fait de la même manière que tout à

l’heure,

avec cette différence

qu’il

faut ici commencer par deux fils de cuivre

égaux

AB et

A’B’, puis

déterminer avec soin

quelle

est la

charge

de la batterie

qui

fond les fils

d’épreuve.

Alors on

remplace

par un fil de fer l’un des

fils de

cuivre,

A’B’ par

exemple. L’expérience

étant ainsi

disposée,

si l’on fait passer, dans les deux conducteurs de cuivre et de

fer,

la

charge qui

faisait fondre

également

les deux fils

d’épreuve,

le fil BC

qui reçoit

son courant du fer ne s’échauffe presque

plus.

Ce résultat

n’a rien d’anomal au

premier abord,

à cause de la résistance du fer

beaucoup plus grande

que celle du cuivre. Mais ce

qui

est contraire

(4)

52

aux

prévisions,

c’est que le fil

d’épreuve

B’D s’échaufïc moins que dans le cas des deux conducteurs de

cuivre, quand,

au

contraire, d’après

les lois des courants

dérivés,

il devrait s’échauffer davan- tage, en recevant d’autant

plus

que l’autre fil est

plus

résistant. La

présence

du fil de fer A’ B’ diminue donc dans des

proportions

con-

sidérables la chaleur

dégagée

dans les deux fils

d’épreuve,

ce

qui paraît

contraire aux lois des courants dérivés.

On

produit

des effets

analogues

en enroulant deux fils de

cuivre,

de mêmes dimensions que les

premiers,

couverts de

gutta-percha,

sur deux tubes de verre de 15 millimètres de diamètre.

Disposées

comme dans les

expériences précédentes

à la

place

des fils AB

et

A’B’,

ces deux hélices résistent de la même manière au courant

de la

batterie,

et les fils

d’épreuve

fondent

également.

Si l’on met

un faisceau de fils de fer dans l’une des

hélices,

le fil

d’épreuve

cor-

respondant

ne s’écllauffe

plus,

et l’autre s’échauffe moins que

quand

les hélices sont vides. L’hélice armée d’un faisceau de fer

agit

donc

comme fil de

fer,

mais avec moins

d’énergie. Si,

dans l’une des hé-

lices,

on met un barreau de métal non

magnétique,

le courant instan-

tané la traverse

plus

facilement que l’autre

qui

est

vide;

le

plomh

est dans ce cas.

Il est essentiel d’avoir des conducteurs de mêmes dimensions et

de mêmes

formes;

car

l’expérience

montre

qu’une augmentation

de

la

surface,

sans

changement

de section ni de

longueur,

introduit de

très-grandes

différences dans la transmission du courant instantané.

C’est ainsi

qu’une

lame mince de

cuivre, qui

conduit le courant de la

pile

de la même manière

qu’un

fil de cuivre de même

longueur

et de même

section,

conduit

beaucoup

mieux le courant de la bat-

terie. On peut même diminuer la section de la lame de

cuivre,

en

réduisant sa

largeur,

sans

qu’elle

cesse de transmettre le courant

instantané mieux que le fil de cuivre de

plus grande section,

et

qui,

par cela

même,

est

plus

conducteur pour le courant

voltaique.

Ce

fait est aisé à démontrer par une

disposition

semblable à celles

qui

viennent d’être

indiquées.

Tels sont, en

résumé,

les faits nouveaux

qui paraissent

contre-

dire les lois admises. On les observe nettement

lorsqu’on

fait les

expériences

dans les conditions que

j’ai indiquées,

avec les fils de la

longueur

que

j’ai

donnée. Je dois

ajouter quelques

détails pour les personnes

qui

voudraient les

répéter.

(5)

La batterie doit

présenter près

de i mètre carré de

surface ;

on la

charge

avec la machine de

Holtz,

mieux avec la bobine

Ruhmkorff, qui

donne 35 centimètres d’étincelle. La

charge

se mesure à l’aide

d’un

électroscope

à

cadran,

ou

simplement

en comptant le nombre des

étincelles,

en évitant d’arriver à la

charge

maxima. Les conduc-

teurs sont isolés sur des

pieds

de verre ;

cependant

les supports de bois ne

changent

pas notablement les résultats. Les fils

d’épreuve

sont de

platine, plus économiquememt

de fer

de £

de millimètre de

diamètre,

et de 8 à 1 o centimètres de

longueur.

Un diamètre

plus

faible

masquerait

certains effets.

Quand

on fait passer le courant

voltaïque,

les fils

d’épreuve

de i o centimètres de

long

doivent avoir

2

millimètre de

diamètre,

sans

quoi

leur résistance

très-grande

effa-

cerait celle des conducteurs que l’on compare.

Les faits

d’expérience

que

je

viens de décrire sommairement ont

été mis sous les yeux d’un

grand

nombre de

professeurs

de

Physique

de

Paris, qui

ont constaté

qu’ils

se

produisent

avec une

grande netteté, quelque étranges qu’ils puissent paraître.

O.-C. FOSTER, professeur de Physique au collége de l’Université de Londres. - On a modified form of Wheatstone’s bridge and methods of measuring small resis- tances (Sur une forme nouvelle du pont de Wheatstone et sur une méthode pour

mesurer les petites résistances); Society of Telegraph .Eng-ineers; mai 872.

L’appareil

décrit par M. Foster est le pont de

Wheatstone,

à fil

divisé,

tel

qu’il

est construit par MM. Elliot frères.

Un fil de maillechort

( argent allemand )

EF

(fig. I),

de

I mm, 5

à

2 millimètres de diamètre et de i mètre de

long,

est tendu

parallè-

Fig. t .

lement à une échelle

métrique.

Les extrémités de ce fil sont soudées à une

large

bande de

cuivre, qui

fait le tour de la

planchette

de

l’appa-

reil. Cette bande est

interrompue

aux quatre

points A, B, C,

D, et

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