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Submitted on 1 Jan 1873
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Nouvelles expériences sur la propagation du courant instantané de la bouteille de leyde dans les fils de
diverses conductibilités
C.-M. Guillemin
To cite this version:
C.-M. Guillemin. Nouvelles expériences sur la propagation du courant instantané de la bouteille de leyde dans les fils de diverses conductibilités. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.50-53.
�10.1051/jphystap:01873002005001�. �jpa-00236909�
50
il reste donc la relation
unique
s’appliquant
à un corpsquelconque.
Cette relation nouvelle suppose l’exactitude des deux
principes
de la
Thermodynamique, lesquels paraissent
maintenantcompléte-
ment établis.
En
résumé,
si l’on veut utiliser toutes les relations démontréesci-dessus,
on peutexprimer
tous les coefficientsthermiques
outhermo-élastiques
en fonction de trois d’entre eux : parexemple,
le coefficient de dilatation sous
pression
constante, le coefficient decompressibilité cubique
et lacapacité calorifique
souspression
constante.
Voici le résultat de l’élimination de c,
qui
n’est pas directement accessible àl’expérience,
Ainsi le nombre des coefficients strictement nécessaires est réduit à trois dans le cas
simple
où le corps estsupposé homogène
etisotrope,
et où lapression
extérieure estrépartie
uniformément sur sa surface. Cequi
revient à direqu’il
resteisotrope
dans toutes lesmodifications
qu’il
subit.NOUVELLES EXPÉRIENCES SUR LA PROPAGATION DU COURANT INSTANTANÉ
DE LA BOUTEILLE DE LEYDE
DANS LES FILS DE DIVERSES
CONDUCTIBILITÉS;
PAR M. C.-M. GUILLEMIN.
En voulant vérifier certaines idées
théoriques, j’ai
étéconduit, après
de nombreuxessais,
à constaterquelques
faitsd’expérience qui
semblent contredire les lois élémentaires les mieux démontrées.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01873002005001
On sait que, pour le courant de la
pile,
leplomb
est 11 ou 12 foisplus
résistant que lecuivre ;
que le ferrésiste 7
foisplus
que ce même métal. Uneexpérience
facile àrépéter pourrait
faire croireque , pour le courant de la batterie dans certaines
circonstances,
l’ordre des résistances est renversé.
Deux fils AB et
A’B’,
l’un decuivre ,
l’autre deplomb,
de 12 à15 mètres de
long,
sur1mm, 3
dediamètre,
tendusparallèlement,
communiquent
avec deux fils deplatine
ou de fer d’un faible dia-mètre,
B’D et BC. Cesfils,
quej’appellerai
FILSD’ÉPREUVE,
parcequ’ils
servent à mesurer l’intensité du courant, s’échauffent par le passage du courant. Les deux extrémités de ces conducteurssont réunies par des
tiges métalliques
un peu fortes. En traver-sant ces
conducteurs,
un courantvoltaïque
d’uneénergie
suffi-sante échauffe
plus
le fild’épreuve
BC du côté du cuivre que le fil B’D du côté duplomb.
Mais si l’onremplace
le courant de lapile
par celui de la
batterie,
l’effet contraire seproduit ;
le couranttransmis par le
plomb
faitrougir
et fondre le fild’épreuve
corres-pondant B’ D,
tandisqu’il
échauffe àpeine
au rouge sombre le filBC, qui reçoit
son courant par l’intermédiaire du cuivre. Leplomb
semble donc être meilleur conducteur que le cuivre pour le courant
de la batterie.
Quand
au fil deplomb
on substitue un fil de fer de mêmes di-mensions,
les effets ne sont pas moinsremarquables. L’expérience
se fait de la même manière que tout à
l’heure,
avec cette différencequ’il
faut ici commencer par deux fils de cuivreégaux
AB etA’B’, puis
déterminer avec soinquelle
est lacharge
de la batteriequi
fond les fils
d’épreuve.
Alors onremplace
par un fil de fer l’un desfils de
cuivre,
A’B’ parexemple. L’expérience
étant ainsidisposée,
si l’on fait passer, dans les deux conducteurs de cuivre et de
fer,
lacharge qui
faisait fondreégalement
les deux filsd’épreuve,
le fil BCqui reçoit
son courant du fer ne s’échauffe presqueplus.
Ce résultatn’a rien d’anomal au
premier abord,
à cause de la résistance du ferbeaucoup plus grande
que celle du cuivre. Mais cequi
est contraire52
aux
prévisions,
c’est que le fild’épreuve
B’D s’échaufïc moins que dans le cas des deux conducteurs decuivre, quand,
aucontraire, d’après
les lois des courantsdérivés,
il devrait s’échauffer davan- tage, en recevant d’autantplus
que l’autre fil estplus
résistant. Laprésence
du fil de fer A’ B’ diminue donc dans desproportions
con-sidérables la chaleur
dégagée
dans les deux filsd’épreuve,
cequi paraît
contraire aux lois des courants dérivés.On
produit
des effetsanalogues
en enroulant deux fils decuivre,
de mêmes dimensions que les
premiers,
couverts degutta-percha,
sur deux tubes de verre de 15 millimètres de diamètre.
Disposées
comme dans les
expériences précédentes
à laplace
des fils ABet
A’B’,
ces deux hélices résistent de la même manière au courantde la
batterie,
et les filsd’épreuve
fondentégalement.
Si l’on metun faisceau de fils de fer dans l’une des
hélices,
le fild’épreuve
cor-respondant
ne s’écllauffeplus,
et l’autre s’échauffe moins quequand
les hélices sont vides. L’hélice armée d’un faisceau de fer
agit
donccomme fil de
fer,
mais avec moinsd’énergie. Si,
dans l’une des hé-lices,
on met un barreau de métal nonmagnétique,
le courant instan-tané la traverse
plus
facilement que l’autrequi
estvide;
leplomh
est dans ce cas.
Il est essentiel d’avoir des conducteurs de mêmes dimensions et
de mêmes
formes;
carl’expérience
montrequ’une augmentation
dela
surface,
sanschangement
de section ni delongueur,
introduit detrès-grandes
différences dans la transmission du courant instantané.C’est ainsi
qu’une
lame mince decuivre, qui
conduit le courant de lapile
de la même manièrequ’un
fil de cuivre de mêmelongueur
et de même
section,
conduitbeaucoup
mieux le courant de la bat-terie. On peut même diminuer la section de la lame de
cuivre,
enréduisant sa
largeur,
sansqu’elle
cesse de transmettre le courantinstantané mieux que le fil de cuivre de
plus grande section,
etqui,
par cela
même,
estplus
conducteur pour le courantvoltaique.
Cefait est aisé à démontrer par une
disposition
semblable à cellesqui
viennent d’être
indiquées.
Tels sont, en
résumé,
les faits nouveauxqui paraissent
contre-dire les lois admises. On les observe nettement
lorsqu’on
fait lesexpériences
dans les conditions quej’ai indiquées,
avec les fils de lalongueur
quej’ai
donnée. Je doisajouter quelques
détails pour les personnesqui
voudraient lesrépéter.
La batterie doit
présenter près
de i mètre carré desurface ;
on lacharge
avec la machine deHoltz,
mieux avec la bobineRuhmkorff, qui
donne 35 centimètres d’étincelle. Lacharge
se mesure à l’aided’un
électroscope
àcadran,
ousimplement
en comptant le nombre desétincelles,
en évitant d’arriver à lacharge
maxima. Les conduc-teurs sont isolés sur des
pieds
de verre ;cependant
les supports de bois nechangent
pas notablement les résultats. Les filsd’épreuve
sont de
platine, plus économiquememt
de ferde £
de millimètre dediamètre,
et de 8 à 1 o centimètres delongueur.
Un diamètreplus
faible
masquerait
certains effets.Quand
on fait passer le courantvoltaïque,
les filsd’épreuve
de i o centimètres delong
doivent avoir2
millimètre dediamètre,
sansquoi
leur résistancetrès-grande
effa-cerait celle des conducteurs que l’on compare.
Les faits
d’expérience
queje
viens de décrire sommairement ontété mis sous les yeux d’un
grand
nombre deprofesseurs
dePhysique
de
Paris, qui
ont constatéqu’ils
seproduisent
avec unegrande netteté, quelque étranges qu’ils puissent paraître.
O.-C. FOSTER, professeur de Physique au collége de l’Université de Londres. - On a modified form of Wheatstone’s bridge and methods of measuring small resis- tances (Sur une forme nouvelle du pont de Wheatstone et sur une méthode pour
mesurer les petites résistances); Society of Telegraph .Eng-ineers; mai 872.
L’appareil
décrit par M. Foster est le pont deWheatstone,
à fildivisé,
telqu’il
est construit par MM. Elliot frères.Un fil de maillechort
( argent allemand )
EF(fig. I),
deI mm, 5
à2 millimètres de diamètre et de i mètre de
long,
est tenduparallè-
Fig. t .
lement à une échelle
métrique.
Les extrémités de ce fil sont soudées à unelarge
bande decuivre, qui
fait le tour de laplanchette
del’appa-
reil. Cette bande est