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RESTRUCTURATION DE L USINE DE VALORISATION ENERGETIQUE DE VILLEJEAN

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Academic year: 2022

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(1)

RESTRUCTURATION DE L’USINE DE VALORISATION ENERGETIQUE DE VILLEJEAN

GROUPEMENT ATMO

CONTROLEUR TECHNIQUE ET

COORDONNATEUR SPS Mandataire

Siège 6, Rue Grolée 69289 LYON Cédex 02 Implantation régionale 3 rue des Tisserands à BETTON CS 96838 - 35768 ST GREGOIRE CEDEX

3, boulevard du Palais 75004 PARIS

2, route du Gacet 35830 Betton

30 rue des Gantelles

35 700 RENNES SOCOTEC Agence de Rennes Immeuble « LE NOVEN » 318 Route de

Fougères – CS60642 35706 Rennes Cedex 7

ET LA PARTICIPATION AU SEIN DU POLE ATMO

Direction Technique Ouest 6 rue Nathalie Sarraute, TSA 70505

44205 Nantes Cedex

GROUPEMENT CONCEPTEUR-REALISATEUR REDACTEUR

NALDEO

A VEC ISO INGENIERIE

Agence Ile-de-France 23 rue Colbert 78180 Montigny-le-Bretonneux

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

PARTIE I – ETUDE DE DANGERS I1-ETUDE ATEX

Ind Etabli par Approuvé par Date Objet de la révision

D VBR NAL 20/02/2020 Etude corrigée et complétée

Nom du fichier : I1-NAL_PRJ_NT_1_970_D DDAE-Etude ATEX

REF. INTERNES

D04

NAL PRJ NT 1 970 D

(2)

ISO Ingénierie Siège social - Agence PACA

100 rue Pierre Duhem 13290 Aix-en-Provence Tél. : +33 (0)4 42 24 51 40

Agence Rhône-Alpes 89 rue de la Villette

69003 Lyon Tél. : +33 (0)4 78 18 53 53

Agence Ile-de-France 23 rue Colbert 78180 Montigny-le-Bretonneux

Tél. : +33 (0)1 61 38 37 30

Etude ATEX / Projet de restructuration de l’UVE Villejean de Rennes Métropole

******

NALDEO – Besançon (25)

Référence 1095 D02 NALDEO RM ATEX D_CL

Date 10/02/2020

Nombre de pages 53

Diffusion Restreinte

(3)

SUIVI DU DOCUMENT

Indice Suivi du document en versions « Document de Travail »

A Date : 25/11/2019

Motif de révision : Première émission Chapitres : Tous

B Date : 18/12/2019

Motif de révision : Prise en compte des commentaires client Chapitres :

C Date : 23/01/2020

Motif de révision : Prise en compte des commentaires client Chapitres : Tous

D Date : 10/02/2020

Motif de révision : Prise en compte des commentaires client – Version finale

Chapitres : Tous

(4)

SOMMAIRE

1. SYNTHESE 6

2. CONTEXTE, OBJECTIFS ET DEROULEMENT DE L’ETUDE 11

2.1. Contexte de l’étude 11

2.2. Objectifs de l’étude 11

3. DOCUMENTS DE REFERENCE 12

3.1. Documents de référence génériques 12

3.2. Documents de référence NALDEO 13

4. DEMARCHE D’ETUDE ATEX (METHODOLOGIE) 16 4.1. Présence de substances inflammables ou combustibles 16 4.2. Conditions procédé et présence de sources de dégagement 16

4.3. Prise en compte de la ventilation 16

4.4. Classement des emplacements dangereux en zones ATEX 16

5. LIMITES DE L’ETUDE 17

5.1. Limites géographiques 17

5.2. Limites fonctionnelles 17

5.3. Cas des brûleurs 17

5.4. Risques d’explosion de poches de monoxyde de carbone dans les fours 17

6. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS CONCERNEES 18

7. DONNEES PRODUITS 19

7.1. Caractéristiques physico-chimiques des produits liquides et gazeux

utilisés sur le site 19

7.2. Poudres et poussières présentes sur le site 22 7.3. Gaz, vapeurs et liquides inflammables identifiés 23

7.4. Poussières combustibles identifiées 27

8. CLASSIFICATION EN ZONES DANGEREUSES 30

8.1. Remarques générales sur la ventilation 30

8.2. Distribution de gaz naturel 30

8.2.1. Poste de détente (GRDF) 30

8.2.2. Sortie de terre de la canalisation de gaz naturel 31

8.2.3. Recommandations 31

8.2.4. Panoplies brûleurs L1 et L2 31

8.2.5. Recommandations 32

8.3. Stockage de charbon actif 33

8.3.1. Sources de dégagement identifiées 33

8.3.2. Conditions procédé 33

(5)

8.3.3. Classification en zones dangereuses 33

8.4. Distribution du charbon actif 34

8.4.1. Sources de dégagement identifiées 34

8.4.2. Conditions procédé 34

8.4.3. Classification en zones dangereuses 34

8.4.4. Recommandations 35

8.5. Fosse OMr 35

8.5.1. Sources de dégagement identifiées 35

8.5.2. Conditions procédé 35

8.5.3. Classification en zones dangereuses 36

8.5.4. Recommandations 36

8.6. Système d’aspiration de poussière OMr 36

8.6.1. Sources de dégagement identifiées 36

8.6.2. Conditions procédé 36

8.6.1. Classification en zones dangereuses 37

8.7. Extraction de mâchefers 37

8.7.1. Sources de dégagement identifiées 37

8.7.2. Conditions procédés 37

8.7.3. Classification en zone dangereuses 37

8.7.4. Recommandation 37

8.8. Traitement d’encombrants 38

8.8.1. Sources de dégagement identifiées 38

8.8.2. Conditions procédé 38

8.8.3. Classification en zones dangereuses 39

8.8.4. Recommandations 39

8.9. Stockage de l’ammoniaque 40

8.9.1. Sources de dégagement identifiées 40

8.9.2. Conditions procédé 40

8.9.3. Classification en zones dangereuses 40

8.9.4. Recommandations 40

8.10. Distribution de la solution ammoniacale 41

8.10.1. Sources de dégagement identifiées 41

8.10.2. Conditions procédé 41

8.10.3. Classification en zones dangereuses 41

8.10.4. Recommandations 41

8.11. Poste de soudure oxy-acetyleniques 42

8.11.1. Source de dégagement identifiées 42

8.11.2. Condition du procédé 42

8.11.3. Classification en zones dangereuses 42

8.12. Récapitulatif du classement de zones 43

9. ACTIONS 46

10. SUITE DE LA DEMARCHE 48

11. ANNEXE : 49

11.1. Plan de zones dangereuses présentes sur le site 49

11.2. Caractéristiques de la ventilation 50

11.3. Glossaire 51

(6)

TABLEAUX

Tableau 1 : Récapitulatif du zonage ATEX 8

Tableau 2 : Liste de recommandations 10

Tableau 3 : Documents de référence génériques 13

Tableau 4 : Documents de référence NALDEO 15

Tableau 5 : Caractéristiques des gaz, vapeurs et liquides sur le site 21 Tableau 6 : Caractéristiques des poudres et poussières sur le site 22

Tableau 7 : Vapeurs, gaz et liquides inflammables 27

Tableau 8 : Poudres combustibles 29

Tableau 9 : Tableau récapitulatif des zones dangereuses 45

Tableau 10 : Recommandations 47

FIGURES

Figure 1 : Principe de classement en zones ATEX ... 16

Ce document a été mis en forme pour son intégration au présent dossier.

Le document original est disponible sous la référence « 1095 D02 NALDEO RM ATEX D_CL »

(7)

1. SYNTHESE

Dans le cadre du projet de restructuration de l’Unité de Valorisation Energétique Villejean de Rennes Métropole, une analyse de risque ATEX est menée pour identifier les zones dangereuses selon les exigences du code de travail en ce qui concerne la prévention des explosions. Ces exigences découlent de la transcription en droit français de la Directive Européenne 1999/92/CE.

L’analyse des produits amenés à être utilisés, des procédés et des installations a conduit à l’identification des zones dangereuses présentées dans le tableau suivant :

Source de dégagement Emplacement dangereux

Fonction Description Type de zone Etendue de la zone (m)

1

Sortie de terre de la canalisation de gaz naturel (extérieur)

Fuite de gaz au niveau de la vanne de barrage à l’entrée du bâtiment fours-chaudières

2 Sphère de 1 mètre de rayon centrée sur la vanne de barrage

2

Panoplies brûleurs L1 et L2 / hall fours- chaudières

Fuite de gaz naturel au niveau des vannes (GSH) des

panoplies brûleurs 2 Sphère de 1 m de rayon est centrée sur chaque vanne

3

Stockage de charbon actif (intérieur bât TF)

Présence permanente de

poussières à l’intérieur du silo 20 Intérieur du silo de stockage du niveau minimum de charbon actif au sommet du stockage.

4

Formation d’un nuage de poussières au niveau de la

soupape du silo 22 Sphère de 1 m de rayon centrée sur la soupape au toit du silo.

5 Formation d’un nuage de

poussières au niveau du filtre à sac dépoussiérant

22 Sphère de 1 m de rayon centrée sur le filtre à sac dépoussiérant.

6 Formation d’un nuage de

poussières au niveau des trappes de visite

22 Sphères de 1 m de rayon centrées sur chacune des trappes de visite en partie basse du silo prolongées jusqu’au sol.

7

Distribution du charbon actif

Présence permanente des poussières à l’intérieur des conduites de transport

20 Intérieur des conduites de transport pneumatiques de charbon actif jusqu’au réacteur venturi.

8 Présence de poussières au

niveau des vis rotatives 22

Cylindre de 1 m de rayon centrée sur chaque vis rotative de charbon actif sur tout le long de la vise.

9

Présence permanente de poussières à l’intérieur des trémies de répartition de charbon actif

20 Intérieur des trémies de répartition

10 Présence de poussières au

niveau des trémies de répartition de charbon actif

22 Sphère de 1 m de rayon centrée sur chaque trappe d’ouverture des trémies de répartition de charbon actif.

(8)

Source de dégagement Emplacement dangereux

Fonction Description Type de zone Etendue de la zone (m)

11

Formation d’un nuage de poussières au niveau des connections des tuyaux de transport de charbon actif

22

Sphère de 1 m de rayon autour des connections des tuyaux de transport de charbon actif, étendu jusqu’au sol.

12

Système d’aspiration de poussières OMr

Formation d’un nuage de poussières combustibles à

l’intérieure du cyclofiltre 20 Intérieur du cyclofiltre

13

Formation d’un nuage de poussières en amont de l’aspiration des poussières du cyclofiltre (conduite

d’aspiration)

20 Amont de l’aspiration des poussières du cyclofiltre

14

Formation d’un nuage de poussières en aval de l’aspiration des poussières du cyclofiltre

22 Sphère de 1 m de rayon centré sur l’aval du cyclofiltre.

15

Extraction de mâchefers

Formation d’un nuage de gaz CO explosif à l’intérieur de

l’extracteur des mâchefers ; 0 Présence permanente d’un ciel gazeux à l’intérieur de l’extracteur

16

Formation d’un nuage explosif autour de l’extracteur en cas d’ouverture de la trappe de l’extracteur.

2 Sphère de 1 m de rayon centrée sur l’extracteur.

17

Traitement des encombrants

Présence permanente de poussières combustibles à

l’intérieur du broyeur 20 Intérieur du broyeur

18

Présence permanente de poussières combustibles en amont du dépoussiéreur et les conduites d’aspiration

20 Intérieur du dépoussiéreur en amont et des conduits d’aspiration

19 Présence de poussières autour

du convoyeur 22 Cylindre de 1 m de rayon centré sur le

convoyeur et tout au long de celui-ci.

20 Présence permanente de

poussières combustibles à

l’intérieur des trémies 20 Intérieur des trémies

21 Présence de poussières au

niveau de la trémie d’alimentation du broyeur

22 Sphère de 1 m de rayon centré sur le la trémie d'alimentation

22 Présence de poussières en aval

du dépoussiéreur 22 Sphère de 1 m de rayon centré sur l'aval du dépoussiéreur

23

Stockage de la solution ammoniacale (24,5%)

Présence permanente d’un ciel gazeux au sommet de la cuve de stockage et dans les conduites de collectes des effluents gazeux

0 Ciel de la cuve de stockage ammoniaque et intérieur des conduites de collecte des effluents gazeux de la cuve jusqu’à évacuation.

(9)

Source de dégagement Emplacement dangereux

Fonction Description Type de zone Etendue de la zone (m)

24

Dégagement de NH3 gaz au niveau de la soupape ou brides au-dessus de la cuve de stockage

2 Sphère de 1 m de rayon à partir du sommet de la cuve, vers le haut et sur les côtés.

25

Distribution de la solution ammoniacale (24,5%)

Fuite de NH3 gaz au niveau des vannes, brides et pompes de distribution de la solution ammoniacale.

2 Sphère de 0,50 m de rayon sur chaque bride, vanne et pompe.

26 Poste de soudure oxyacétyléniques

Dégagement d’acétylène au niveau des bouteilles de stockage (fuite au niveau du robinet)

2 Sphère de 1 m de rayon autour de la bouteille d’acétylène.

Tableau 1 : Récapitulatif du zonage ATEX

Définition des zones :

Zone 0 : emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est présente en permanence, ou pour de longues périodes ou fréquemment

Zone 20 : emplacement dans lequel une atmosphère explosive de poussière est présente en permanence, ou pour de longues périodes ou fréquemment

Zone 2 : emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse n'est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal mais qui, si c’est le cas, peut exister uniquement sur une durée courte

Zone 22 : emplacement dans lequel une atmosphère explosive de poussière n'est pas

susceptible de se présenter en fonctionnement normal mais qui, si c’est le cas, peut exister

uniquement sur une durée courte

(10)

Les recommandations listées ci-dessous sont faites :

Intitulé Référence

[R1]

Etablir des consignes d’utilisation et stockage du produit pour éviter tout contact du produit avec des sources de chaleur, des

flammes ou des étincelles. § 7.3

[R2]

L’exploitant doit assurer une homogénéisation régulière des déchets pour éviter la production de sulfure d'hydrogène dans la

fosse. § 7.3

[R3]

Récolter le retour d’expérience sur l’accidentologie des feux de poussières d’ordures ménagères sur l’ensemble des sites (UVE et

déchèteries) de Rennes métropole. § 7.4

[R4] L’exploitant doit s’assurer de la mise en place de deux vannes

d’isolation à l’extérieur des bâtiments. § 8.2.2

[R5]

L’exploitant doit s’assurer la mise en place d’une fonction de détection de gaz naturel dans le hall fours/chaudières à côté de la panoplie brûleurs (un détecteur sur chaque panoplie) avec arrêt automatique de l’alimentation à l’entrée des brûleurs. Il doit s’assurer également de la mise en place d’une vanne automatique à la sortie du poste de détente et une vanne manuelle à l’entrée du hall fours-chaudières.

§ 8.2.5

[R6] L’exploitant doit établir une procédure de conduite et de maintenance des installations de gaz naturel intégrant la

prévention de fuite de gaz § 8.2.5

[R7]

L’exploitant doit assurer la protection de l’environnement des conduites de charbon actif afin de limiter la portée d’une fuite de charbon actif. Cette protection est à prévoir pour les parties sensibles de ces conduites (coudes, inflexions, voisinage d’équipements délicats

§8.4.2

[R8] L’exploitant doit veiller à ce que l’installation où circule le charbon actif soit mise à la terre et vérifier les liaisons équipotentielles (valable pour les autres équipements du site)

§ 8.4.4

[R9]

Adapter la procédure de nettoyage des dépôts de poussières d’ordures ménagères dans l’environnement du pont roulant de la fosse OM, notamment au niveau des plates-formes de chargement des trémies des fours, pour éviter la remise en suspension de poussières.

§ 8.5.4

[R10]

Il est préconisé de mettre en place un détecteur de CO au niveau de l’extracteur de mâchefers avec alarme déportée en salle de commande ou bien porter un détecteur de gaz « portatif » par l’opérateur en cas d’ouverture de la trappe.

§ 8.7.4

[R11]

Adapter la procédure de nettoyage des dépôts de poussières d’encombrants dans l’environnement du pont roulant d’encombrant, notamment au niveau du broyeur, pour éviter la remise en suspension de poussières.

§ 8.8.4

(11)

Intitulé Référence [R12]

L’exploitant doit assurer le bon fonctionnement, la bonne disponibilité et une ventilation continue au niveau du local de

stockage de la solution ammoniacale. § 8.9.4

[R13]

Il est préconisé de mettre en place un système de détection de NH

3

dans le local de stockage de l’eau ammoniacale avec déclenchement d’une alarme à un seuil de 25 ppm et fermeture des vannes automatiques sur un seuil de 50 ppm.

§ 8.10.4

Tableau 2 : Liste de recommandations

(12)

2. CONTEXTE, OBJECTIFS ET DEROULEMENT DE L’ETUDE

2.1. Contexte de l’étude

Dans le cadre du projet de restructuration de l’unité de valorisation énergétique des déchets de Rennes métropole, NALDEO, sous-traitant du Groupement constitué par les entreprises RUTHS, FISIA ITALIMPIANTI, LEGENDRE GENIE CIVIL et PAUMIER ARCHITECTES ASSOCIES est missionnée par Rennes Métropole afin de réaliser une analyse de risques ATEX du site.

C’est pour cela que NALDEO souhaite être accompagné par ISO Ingénierie dans sa démarche de mise en œuvre de la réglementation ATEX sur le site de Rennes Métropole.

La directive européenne 1999/92/CE [2] exige de la part des industriels des États membres de l’Union Européenne manipulant des produits inflammables qu’ils produisent en particulier une classification de zones dangereuses (appelé communément zonage).

La directive ATEX requiert plus globalement que les actions suivantes soient menées :

• Identifier les emplacements où des atmosphères explosives peuvent se former ;

• Empêcher la formation d’atmosphères explosives.

Si la nature des opérations ne permet pas d’empêcher la formation d’atmosphères explosives, on doit éviter l’inflammation d’atmosphères explosives. Pour ce faire il faut :

• Identifier les sources d’inflammation possibles ;

• S’assurer que les sources d’inflammation identifiées ne seront pas opérationnelles lorsqu’une atmosphère inflammable est présente.

Les informations collectées doivent être compilées dans un document relatif à la protection contre les explosions ou DRPCE.

2.2. Objectifs de l’étude

L’UVE de Villejean utilise et met en œuvre des substances inflammables ou combustibles et se trouve directement concernée par la Directive 1999/92/CE. Ainsi, les objectifs de ce document sont, pour ces installations :

1. Recenser les données d’inflammabilité des produits utilisés dans l’usine ; 2. Etablir le zonage ATEX proprement dit ;

3. Proposer les axes de mise en conformité des équipements en zone.

(13)

3. DOCUMENTS DE REFERENCE

3.1. Documents de référence génériques

Les documents de références utilisés dans cette étude figurent dans le tableau ci-dessous :

Intitulé Référence Rév./Date N°

Directive 94/9/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 mars 1994 concernant le rapprochement des législations des Etats membres pour les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles (abrogée).

Directive n°2014/34/UE du Parlement Européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosibles.

2014/34/UE 26/02/2014 [1]

Directive 1999/92/CE du Parlement Européen et du Conseil du 16 décembre 1999 concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives (quinzième directive particulière au sens de l’article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CE)

1999/92/CE 16/12/99 [2]

Décret n°2002-1553 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions applicables aux lieux de travail et modifiant le chapitre II du titre III du livre II du code du travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d’Etat)

 Articles R4227-42 à 54 du code du travail

NOR :

SOCT0211901D 24/12/02 [3]

Décret n°2002-1554 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions que doivent observer les maîtres d’ouvrage lors de la construction des lieux de travail et modifiant le chapitre V du titre III du livre II du code du travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d’Etat)

 Article R4216-31 du code du travail

NOR :

SOCT0211902D 24/12/02 [4]

Arrêté du 8 juillet 2003 complétant l’arrêté du 4 novembre 1993

relatif à la signalisation de sécurité et de santé au travail NOR :

SOCT0310970A 08/07/03 [5]

Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs

susceptibles d’être exposés à une atmosphère explosive NOR :

SOCT0310971A 08/07/03 [6]

Arrêté du 28 juillet 2003 relatif aux conditions d’installation des matériels électriques dans les emplacements où des atmosphères explosives peuvent se présenter

NOR :

SOCT0311077A 28/07/03 [7]

ATEX 2014/34/EU Guidelines – Guide to application of the directive 2014/34/UE of the European Parliament and of the Council of 26 February 2014 on the harmonisation of the law of the Member States relating to equipment and protective systems intended for use in potentially explosive atmospheres

European

Commission services

2

nd

edition December

2017

[8]

Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en œuvre de la Directive 1999/92/CE du Parlement Européen et du Conseil concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives

Commission Européenne, DG Emploi et affaires sociales, Santé, sécurité et hygiène au travail

avril 2003 [9]

NF EN 60079-10-1 – Matériel électrique pour atmosphères

explosives dangereuses - Partie 10 : Classement des emplacements

dangereux – Atmosphères explosives gazeuses AFNOR Mai 2016 [10]

NF EN 60079-10-2 – Matériel électrique pour atmosphères

explosives dangereuses - Partie 10 : Classement des emplacements

dangereux – Atmosphères explosives poussiéreuses AFNOR Mai 2015 [11]

(14)

Intitulé Référence Rév./Date N°

Hazardous Area Classification of Natural Gas Installations IGE/SR/25 – The Institution of Gas

Engineers 2000 [12]

Les mélanges explosifs. 1. Gaz et vapeurs INRS, ED 911 2004 [13a]

Les mélanges explosifs. 2. Poussières combustibles INRS, ED 944 2006 [13b]

Mise en œuvre de la réglementation relative aux atmosphères

explosives INRS, ED 945 février

2005 [14]

http://www.cdc.gov/niosh/ipcs/french.html NIOSH [15]

Généralités sur les ATEX INERIS [17]

Comptes rendus des réunions du Comité de Liaison des appareils destinés à être utilisés en ATmosphères Explosibles

(https://www.ineris.fr/fr/recherche-appui/certification/clatex-comite- liaison-equipements-atex )

CLATEX [18]

Model code of safe practice – Part 15 – Area classification code for

installations handling flammable fluids Published by the

Energy Institute July 2005 3

rd

edition [20]

Guide à l’usage des opérateurs de réseaux de distribution de gaz combustibles par canalisation, relatif à la protection du personnel susceptible d’être exposé au risque d’atmosphères explosives dans des locaux ou lors de travaux sur ou au voisinage d’ouvrages de distribution

Guide AFG « ATEX » Version 1 20 mai

2005 [21]

Arrêté du 19 décembre 1988 relatif aux conditions d’installation des matériels électriques sur les emplacements présentant des risques

d’explosion TEFT8804186A 19/12/88 [22]

Le stockage des produits chimiques au laboratoire INRS, ED 6015 2007 [23]

Directive 2009/142/CE du Parlement Européen et du Conseil du 30

novembre 2009 concernant les appareils à gaz 2009/142/CE 30/11/2009 [24]

Poster ATEX (2014/34/UE) INERIS 2017 [25]

Tableau 3 : Documents de référence génériques

3.2. Documents de référence NALDEO

Les documents propres à l’UVE de Rennes Villejean utilisés dans cette étude figurent dans le tableau ci-dessous :

Intitulé Référence Rév./Date

PID traitement des fumées – Filtre à manches – Ligne 1 ATS FUM SC 1 001 C - C/26/09/2019 PID traitement des fumées – Réglage de température – Ligne 1 ATS FUM SC 1 002 C C/26/09/2019

PID traitement des fumées – DeNox – Ligne 1 ATS FUM SC 1 003 B B/26/09/2019

PID traitement des fumées – Filtre à manches – Ligne 2 ATS FUM SC 1 004 C C/26/09/2019 PID traitement des fumées – Réglage de température – Ligne 2 ATS FUM SC 1 005 C C/26/09/2019

PID traitement des fumées – DeNox – Ligne 2 ATS FUM SC 1 006 B B/26/09/2019

PID traitement des fumées – Stockage – Broyage – Bicar – Communs ATS FUM SC 1 007 B B/26/09/2019 PID traitement des fumées – Stockage – Dosage PAC – Communs ATS FUM SC 1 008 B B/26/09/2019 PID traitement des fumées – Stockage REFIOM – Ligne 1 ATS FUM SC 1 009 C C/26/09/2019 PID traitement des fumées – Stockage REFIOM – Ligne 2 ATS FUM SC 1 010 C C/26/09/2019

PID – Poste de distribution du gaz naturel FIS INC SC 1 015 B B/24/09/2019

PID – Poste de traitement des déchets encombrants FIS PRE SC 1 012 C C/24/09/2019

PID – Échangeur RCU FIS RCU SC 1 009 E E/24/09/2019

PID – Poste de traitement des mâchefers flux de processus FIS RES SC 1 014 E E/24/09/2019

PID – Poste de production eau déminée FIS TEC SC 1 010 C C/24/09/2019

PID – Poste de production d’air comprimé FIS TEC SC 1 011 D D/24/09/2019

(15)

Intitulé Référence Rév./Date

PID – système vapeur FIS VAE SC 1 001 D D/24/09/2019

PID – Système aérocondenseur FIS VAE SC 1 002 D D/24/09/2019

PID – Système condensat FIS VAE SC 1 003 E E/24/09/2019

PID – Système alimentaire FIS VAE SC 1 004 D D/24/09/2019

PID – Poste de dosage désoxygénant et pompe doseuse FIS VAE SC 1 005 B B/24/09/2019 PID – Poste de production eau réfrigérée – aéroréfrigérant FIS VAE SC 1 007 D D/24/09/2019

PID – Système échantillon FIS VAE SC 1 008 B B/24/09/2019

PID – Groupe turbo-alternateur (GTA) – P&ID vapeur FIS VAE SC 1 013 C B/24/09/2019

Ligne_1 ET_2 – Eau_Vapeur RUT INC SC 1 001 B B/26/09/2019

Ligne_1 ET_2 – Fumées RUT INC SC 1 002 B B/26/09/2019

Ligne_1 ET_2 – Cendres RUT INC SC 1 004 B B/26/09/2019

PID_chaudière_Ligne_1 et ligne_2 – Pré-réchauffeur d’air RUT INC SC 1 005 B B/26/09/2019 PID_Grille_Ligne_1_ET_2 – Eau_ de-Refroidissement RUT INC SC 1 006 B B/26/09/2019

PID_Grille_Ligne_1_ET_2 – Air ce combustion RUT INC SC 1 007 B B/26/09/2019

PID_Grille_Ligne_1_ET_2 – Hydrolique_1 RUT INC SC 1 008 B B/26/09/2019

PID_Grille_Ligne_1_ET_2 – Hydrolique_1 RUT INC SC 1 009 B B/26/09/2019

PID_Cendres_Lignes_1ET_2 – Transport_Cendres_ET_Extraction_Mâchefers RUT INC SC 1 010 B B/26/09/2019 PID_Chaudière_Ligne_1_ET_2 – Dosage_Phosphate_Chaudière RUT INC SC 1 011 B B/26/09/2019 Ensemble général – Vue_En_Plan_Niveau +0,00 et +5,50 RUT UVE PG 1 001 G G/26/09/2019 Ensemble général – Vue_En_Plan_Niveau +6,70 et +9,50 RUT UVE PG 1 002 F F/26/09/2019

Ensemble général – Vue_En_Plan_Niveau +15,78 RUT UVE PG 1 003 G G/26/09/2019

Ensemble général – Vue_En_Plan_Niveau +30,00 RUT UVE PG 1 004 F E/26/09/2019

Ensemble général – Vue-Latérale_Droite. RUT UVE PG 1 005 E E/26/09/2019

Ensemble général – Section_Transversal RUT UVE PG 1 006 G G/26/09/2019

Mémoire conception générale du traitement des fumées ATS FUM SG 1 011 F F/11/09/2019 Livraison Au Réseau De Chauffage Urbain (RCU) FIS RCU SG 1 006 D D/26/09/2019

Qualité Eau RCU FIS RCU SG 1 024 B B/10/09/2019

Traitement Des Déchets Encombrants FIS RES SG 1 019 C C/11/09/2019

Traitement Des Mâchefers FIS RES SG 1 020 E E/11/10/2019

Nettoyage par Colonne de mise sous vide FIS RES SG 1 022 C C/26/10/2019

Poste De Pesage – Pont Bascule FIS STO SG 1 001 C C/08/09/2019

Portique De Détection De Radioactivité FIS STO SG 1 002 C C/12/09/2019

Poste De Déminéralisation D’Eau FIS TEC SG 1 016 D D/26/09/2019

Pompes Eau Déminée D’appoint FIS TEC SG 1 017 C C/12/09/2019

Poste De Production D’air Comprimé FIS TEC SG 1 018 E E/18/10/2019

Cycle Thermique Pour La Valorisation Energétique FIS VAE SG 1 003 D D/26/09/2019

Groupe Turbo Alternateur FIS VAE SG 1 004 D D/26/09/2019

Pont Roulant Du Groupe turbo alternateur (GTA) FIS VAE SG 1 005 C C/26/09/2019

Poste De Condensation - Aérocondenseur FIS VAE SG 1 007 D D/12/09/2019

Pompes De Drainage Gaine Vapeur (Booster) FIS VAE SG 1 008 C C/12/09/2019

Pompes Condensat FIS VAE SG 1 009 C C/12/09/2019

Échangeur BP - Réchauffeur Condensat FIS VAE SG 1 010 C C/11/09/2019

Bâche Alimentaire Degazante FIS VAE SG 1 011 C C/10/09/2019

Pompes Alimentaires FIS VAE SG 1 012 C C/26/09/2019

Auxiliaires et Accessoires Du Cycle Eau - Vapeur FIS VAE SG 1 013 C C/26/09/2019 Poste De Dosage Deoxygenant Du Cycle Eau-Vapeur FIS VAE SG 1 014 C C/11/09/2019

Analyses en continu sur le Cycle Eau-Vapeur FIS VAE SG 1 015 C C/26/09/2019

(16)

Intitulé Référence Rév./Date Poste De Production D’eau Réfrigérée - Aéroréfrigerant FIS VAE SG 1 021 C C/26/09/2019

Chauffage du bâtiment administratif FIS VAE SG 1 023 B B/26/09/2019

Alimentation four RUT INC SG 1 001 C C/02/09/2019

Four a grille RUT INC SG 1 002 D D/02/09/2019

Chaudière RUT INC SG 1 003 E E/02/09/2019

Alim air comb RUT INC SG 1 004 C C/02/09/2019

Bruleurs RUT INC SG 1 005 C C/02/09/2019

Extract machefer RUT INC SG 1 006 C C/02/09/2019

Mémoire conception générale des installations RUT PRJ ME 1 001 E E/18/10/2019

Équipements RUT PRJ DC 1 014-A /

Note de conception et de dimensionnement GC LEG PRJ NT 1 027 A A/09/10/2019

Plans architecte / B/17/10/2019

FDS produits four chaudière – Traitement des fumées / /

Principe de désenfumage NAL PRJ PG 1 004 D D/18/09/2019

Nettoyage par Colonne de mise sous vide FIS RES SG P 022 B B-13/05/2019

Tableau 4 : Documents de référence NALDEO

(17)

4. DEMARCHE D’ETUDE ATEX (METHODOLOGIE)

4.1. Présence de substances inflammables ou combustibles

Le passage en revue des produits utilisés ou générés sur site permet de collecter les données d’inflammabilité des produits et d’identifier ceux susceptibles de générer des atmosphères explosives.

4.2. Conditions procédé et présence de sources de dégagement

L’étude des installations et des conditions « procédé » permet d’identifier les équipements contenant des pulvérulents combustibles, des matières inflammables, ou des matières non classées comme inflammables mais présentes à une température supérieure à leur point éclair.

Elle permet également de déterminer les sources potentielles de dégagement de ces substances.

4.3. Prise en compte de la ventilation

La prise en compte de la ventilation permet de caractériser la persistance d’une atmosphère explosive et son étendue.

4.4. Classement des emplacements dangereux en zones ATEX

Une fois les sources de dégagement identifiées et caractérisées, le classement des emplacements dangereux en zones ATEX se fait selon l’approche suivante :

où 1 ATEX dangereuse peut-elle se former ?

avec quelle fréquence ?

en permanence, pendant de longues

périodes ou fréquemment

occasionnellement en fonctionnement

normal

non susceptible de se présenter en fonctionnement normal /

de courte durée

émission continue G : zone 0 D : zone 20

émission primaire G : zone 1 D : zone 21

émission secondaire

G : zone 2 D : zone 22 Figure 1 : Principe de classement en zones ATEX

Une correspondance quantitative (nombre d’heures par an) est proposée dans [12] et [13] :

1000h ou plus par an Entre 10 et 1000h par an Entre 1 et 10h par an

(18)

5. LIMITES DE L’ETUDE

Ce chapitre définit le périmètre de l’étude, que ce soient en termes de limites géographique ou de limites fonctionnelles.

5.1. Limites géographiques

Se reporter au chapitre 6 Description des installations concernées

5.2. Limites fonctionnelles

La présente étude concerne les installations du site en situation future (installations existantes conservées et installation du projet de restructuration).

5.3. Cas des brûleurs

Selon les décisions des 6 et 7 février 2003 du Comité Permanent ATEX 94/9/CE

1

, les brûleurs industriels à gaz sont considérés comme étant en dehors du périmètre de la directive 94/9/CE et ne doivent être certifiés conformes ATEX que s’ils sont destinés à être utilisés dans une zone où il y a possibilité de formation d’une atmosphère explosive liée à l’émission d’un inflammable autre que le combustible du brûleur.

Pour la directive « Utilisateurs » 1999/92/CE, une approche raisonnable du problème conduit : 1) A exclure les brûleurs et la chambre de combustion du champ d’application de la directive 1999/92/CE (et donc de ne pas classer la chambre de combustion en zone ATEX). Le brûleur est un organe dédié à la combustion et sa sécurité de fonctionnement est assurée par le respect de la norme technique NF EN 746-2 de 2010.

La sécurité de fonctionnement du four est couverte par un ensemble de procédures et de systèmes de contrôle. De plus, la chambre de combustion du four est un emplacement hors conditions atmosphériques en fonctionnement nominal (T > 850°C) ;

2) A considérer l’ensemble {stockage + distribution} de gaz, panoplies des brûleurs incluses, comme une installation susceptible d’engendrer des atmosphères explosives.

5.4. Risques d’explosion de poches de monoxyde de carbone dans les fours

Du monoxyde de carbone peut être produit dans les fours en cas de combustion incomplète liée au manque de dioxygène.

Les mélanges {monoxyde de carbone – air} dans des proportions de 12,5 à 74,2 % vol sont explosifs.

Le risque d’explosion de poches de CO dans le four n’entre pas dans le cadre de la réglementation ATEX car ces mélanges explosifs se forment dans des conditions qui ne peuvent pas être considérées comme atmosphériques.

Cependant, le risque d’explosion de poches de CO dans le four est traité par ailleurs, par exemple dans le cadre de l’étude de dangers de la demande d’autorisation d’exploiter de l’usine d’incinération. Les mesures de réduction du risque nécessaires sont prises via l’élaboration de procédures de conduite des fours et de systèmes de contrôle commande dans lesquels le risque de formation de monoxyde de carbone est pris en compte.

1Directive 94/9/CE du 23 mars 1994, abrogée le 19 avril 2016 et remplacée par la Directive 2014/34/UE

(19)

6. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS CONCERNEES

Se reporter au document référencé : NAL_PRJ_NT_1_904_C DDAE Descriptif du projet – chapitre 5

(20)

7. DONNEES PRODUITS

Les substances utilisées dans le procédé de traitements des déchets dans l’UVE Villejean de Rennes métropole sont présentées dans les tableaux suivants 7.1. Caractéristiques physico-chimiques des produits liquides et gazeux utilisés sur le site

Matière inflammable

Point

d’éclair

(°C)

LIE – LSE Volatilité Densité

relative

du gaz ou de la vapeur par rapport à l’air

Température

d’auto-

inflammation

(°C)

Groupe et classe de température

Autres informations appropriées et remarques Désignation Composition vol. %

Pression de

vapeur 20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

1 COREX HLP Huiles industrielles

et hydrauliques

Huiles industrielles et

hydrauliques > 200 °C / / / 0,847 250°C (DIN

51794) /

Produit non explosif

2

blue eco gel Éthylène glycol

inhibé

Liquide bleu > 124°C (DIN EN

22719) 4,9 – 14,6 0,2 hPa > 160 1,122 > 400 /

/

3 Eni Blasia 220

Huile lubrifiante Huile lubrifiante 232 °C

(ASTM D 92) / / / 0,896 / /

/

4 Mobilux™ EP Series Graisse

Graisse (graisses

semi-fluides-Marron) >204°C

(ASTM D-92) / 0,013 >316 0,918 / /

/

5 SHELL RETINAX®

GREASE EPX 2 graisses semi-fluides-

Noire > 180 °C

(COC) 1 - 10 0,50 Pa / 0,94 > 320 °C /

/

6

Shell Tivela S 150 huile pour engrenages

huile pour engrenages 302 (COC) / / / / / /

/

7 2703_ENU

Huile Huile / / / / / / /

/

(21)

Matière inflammable

Point

d’éclair

(°C)

LIE – LSE Volatilité Densité

relative

du gaz ou de la vapeur par rapport à l’air

Température

d’auto-

inflammation

(°C)

Groupe et classe de température

Autres informations appropriées et remarques Désignation Composition vol. %

Pression de

vapeur 20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

8 Molydal (huile hydraulique anti-

usure)

huile hydraulique anti-

usure 218-236 °C / / / / / /

/

9

Amercor™ 8755 condensat treatement Inhibiteur de

corrosion

Inhibiteur de

corrosion (liquide) 56,6 °C 1 ,5 - 10 27,9972

hPa Non

disponible 3,2 290 /

/

10 Amersite

TM

CHZ Boiler water

treatment / / / 2,33 100 1,25 – 1,30 / /

/

11 Huiles usées Huiles > 100 °C / / / / / /

Ininflammable dans les

conditions normales d’utilisations

12 Solution

ammoniacale 24,5% NH

4

OH à 24,5% / 15 – 25

gaz 470 hPa 39 0,909 / /

La solution d’ammoniaque en

elle-même est ininflammable.

13 Gaz naturel Gaz naturel -188°C 5 – 15 147 -161 0,54 à 0,66 à

0°C 600 I

Données du méthane

14 Fioul domestique

(FOD) Fioul domestique >55°C 0,5 - 5 < 1 150 - 380 0,83 – 0,88 > 250°C /

Liquide rouge à 20°C Non considéré comme explosif

sur la base de la teneur en oxygène et de la structure

chimique.

15 GNR Gasoil Non Routier >55°C 0,5 - 5 < 1 150 - 380 0,82 – 0,845 >250°C /

Non considéré comme explosif sur la base de la teneur en

oxygène et de la structure chimique.

16 Acide

chlorhydrique Acide chlorhydrique / / 20 hPa 85 1,17 / /

/

(22)

Matière inflammable

Point

d’éclair

(°C)

LIE – LSE Volatilité Densité

relative

du gaz ou de la vapeur par rapport à l’air

Température

d’auto-

inflammation

(°C)

Groupe et classe de température

Autres informations appropriées et remarques Désignation Composition vol. %

Pression de

vapeur 20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

17 Javel Hypochlorite de

Sodium / / < 110 / 1,066 / / /

18 Soude (1N

2

) Hydroxyde de sodium / / / / / / / /

19 Azote(N

2

) Azote / / / - 196 °C 0,8 / / Gaz inerte

20 Sulfure

d’hydrogène H

2

S / 4,3 - 46 1,189 270 T3 Sous-produit issu de la

fermentation des ordures ménagères Tableau 5 : Caractéristiques des gaz, vapeurs et liquides sur le site

Dans le tableau ci-dessus, LIE et LSE sont les limites inférieures et supérieures d’explosivité des vapeurs ou gaz inflammables, exprimées en pourcentage volumique (% vol.).

2

N : Normalité

(23)

7.2. Poudres et poussières présentes sur le site

Poussière combustible

granulométrie (µm)

taux d’humidité

(% w.)

TMI

EMI (mJ) CMI

(g/m

3

) P

max

(bar) Kst

(bar.m/s) Autres informations appropriées et remarques

Désignation Composition

en couche (°C) en nuage (°C)

20 NORITÒ GL 50

Charbon actif Charbon actif / 126 /

21

BICAR® TEC Bicarbonate de

Sodium

Bicarbonate de

Sodium /

22 Mâchefers Mélange / Les mâchefers sont les résidus de

la combustion des déchets présents sur le site

23 Cendres Mélange / Les cendres sont considérées

comme inertes

24 REFIOM Mélange / /

25 Poussières d’OMr

et encombrants Mélange variable / /

26 Dioxyde de

manganèse Dioxyde de

Manganèse / /

Tableau 6 : Caractéristiques des poudres et poussières sur le site

La constante K

st

, en bar.m/s : la valeur de K

st

définit la vitesse maximale de montée en pression (dp/dt) max mesurée au cours de l’explosion d’une

atmosphère explosive du produit considéré dans un récipient sphérique de 1 m

3

, pour un domaine de concentration qui couvre la totalité du domaine

d’explosivité. Cette valeur se déduit de celle obtenue en sphère de 20 L, par l’application de la loi cubique qui exprime que le produit de (dp/dt)max par

la racine cubique du volume du récipient d’essai est une constante égale à K

st

.

(24)

7.3. Gaz, vapeurs et liquides inflammables identifiés

Selon les tableaux précédents, les produits inflammables sont présentés dans le tableau suivant :

Matière inflammable

Point

d’éclair (°C)

LIE – LSE Volatilité Densité relative du gaz ou

de la vapeur par

rapport à l’air

Température

d’auto

inflammation

(°C)

Quantité stockée

Température ambiante maximum

d’utilisation

Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude Oui/Non

Désignation Composition vol. %

Pression de vapeur

20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

2 blue eco gel Éthylène glycol

inhibé

Liquide bleu > 124°C (DIN EN

22719) 4,9 – 14,6 0,2 hPa > 160 1,122 > 400 / << T

PE

Dans ses conditions normales d’utilisation, le produit ne peut

pas être porté à une température supérieure à son

point éclair (pas de surface chaude, …).

Non

5 SHELL

RETINAX®

GREASE EPX 2

graisses semi-

fluides-Noire > 180 °C

(COC) 1 - 10 0,50 Pa / 0,94 > 320 °C Faibles

quantités << T

PE

Dans ses conditions normales d’utilisation, le produit ne peut

pas être porté à une température supérieure à son

point éclair (pas de surface chaude, …).

Non

(25)

Matière inflammable

Point

d’éclair (°C)

LIE – LSE Volatilité Densité relative du gaz ou

de la vapeur par

rapport à l’air

Température

d’auto

inflammation

(°C)

Quantité stockée

Température ambiante maximum

d’utilisation

Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude Oui/Non

Désignation Composition vol. %

Pression de vapeur

20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

9

Amercor™

8755 condensat treatement Inhibiteur de

corrosion

Inhibiteur de corrosion

(liquide) 56,6 °C 1 ,5 - 10 27,9972

hPa / 3,2 290 Faibles

quantités < T

PE

Traitement du condensat.

Ce produit utilisé à l’arrêt de la chaudière.

Dans ses conditions normales d’utilisation, le produit ne peut

pas être porté à une température supérieure à son

point éclair (pas de surface chaude, …).

Cependant, les points éclair des produits sont proches de 55°C.

L’environnement du stockage ne sera pas classé en zone dangereuse seulement si la recommandation suivante est

suivie :

[R1] Etablir des consignes d’utilisation et stockage du produit pour éviter tout contact du produit avec des sources de chaleur, des flammes ou des

étincelles.

Non

(26)

Matière inflammable

Point

d’éclair (°C)

LIE – LSE Volatilité Densité relative du gaz ou

de la vapeur par

rapport à l’air

Température

d’auto

inflammation

(°C)

Quantité stockée

Température ambiante maximum

d’utilisation

Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude Oui/Non

Désignation Composition vol. %

Pression de vapeur

20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

12 Solution ammoniacale

24,5%

NH

4

OH à

24,5% / 15 – 25

gaz 470 hPa 39 0,909 / ? < T

PE

La solution ammoniacale en elle- même est corrosive et non

inflammable.

Cependant, la solution ammoniacale dégaze de l’ammoniac gaz NH3, toxique

et inflammable.

Ainsi, le gaz ammoniac est susceptible de s’accumuler dans

le ciel des récipients fermés d’ammoniac en solution, tel la cuve de stockage sur le site de

l’UVE Villejean de Rennes Métropole. En cas de fuite vers

l’extérieur, NH3 forme des mélanges explosifs avec l’air

(LIE : 15 %).

Le gaz ammoniac NH3

potentiellement dégazé par la solution ammoniacale entre bien

dans le cadre de la réglementation ATEX et sera par conséquent considéré dans cette

étude.

Oui

13 Gaz naturel Gaz naturel -188°C 5 – 15 147 -161 0,54 à

0,66 à 0°C 600 Canalisation >> T

PE Combustibles brûleurs

Oui

(27)

Matière inflammable

Point

d’éclair (°C)

LIE – LSE Volatilité Densité relative du gaz ou

de la vapeur par

rapport à l’air

Température

d’auto

inflammation

(°C)

Quantité stockée

Température ambiante maximum

d’utilisation

Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude Oui/Non

Désignation Composition vol. %

Pression de vapeur

20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

13

Gaz de fermentation (H

2

S)

Sulfure

d'hydrogène / 3,9 – 45 20,851 hPa

(25 °C) -60,2 0,92 270 / >> T

PE

Le gaz de fermentation des déchets, le sulfure d’hydrogène, est produit si le temps de séjour des déchets dans la fosse est grand et en absence d’homogénéisation des déchets à l’aide du grappin.

- La fosse OMr est en dépression, avec un fort brassage d’air.

- Les OMr sont mélangées à leur arrivée grâce au grappin de manutention des ordures - Le temps de séjour moyen des ordures ménagères dans la fosse dans des conditions compatibles avec leur dégradation biologique est faible : la fermentation des ordures ménagères n’a en principe pas le temps de se développer de façon significative au sein de la fosse, sauf en cas d’arrêt technique annuel (2 semaines).

La fosse à ordures ménagères ne constitue pas une zone dangereuse au sens de l’ATEX.

[R2] L’exploitant doit assurer une homogénéisation régulière des déchets pour éviter la production de sulfure d'hydrogène dans la fosse.

Non

14 Fioul domestique

(FOD) Fioul domestique >55°C 0,5 - 5 < 1 150 - 380 0,83 – 0,88 > 250°C 120 m3 < TPE La cuve est complétement

enterrée. Non

(28)

Matière inflammable

Point

d’éclair (°C)

LIE – LSE Volatilité Densité relative du gaz ou

de la vapeur par

rapport à l’air

Température

d’auto

inflammation

(°C)

Quantité stockée

Température ambiante maximum

d’utilisation

Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude Oui/Non

Désignation Composition vol. %

Pression de vapeur

20°C (kPa)

Point d’ébullition

Patm (°C)

Dans ses conditions normales d’utilisation, le produit ne peut pas être porté à une

température supérieure à son point éclair (pas de surface chaude, …).

15 GNR Gasoil Non

Routier >55°C 0,5 - 5 < 1 150 - 380 0,82 –

0,845 >250°C 4 m3 < TPE

La cuve est complétement enterrée.

Dans ses conditions normales d’utilisation, le produit ne peut pas être porté à une

température supérieure à son point éclair (pas de surface chaude, …).

Non

Tableau 7 : Vapeurs, gaz et liquides inflammables 7.4. Poussières combustibles identifiées

Poussière combustible

granulométrie (µm)

taux d’humidité

(% w.)

TMI

EMI

(mJ) CMI (g/m

3

) P

max

(bar) Kst

(bar.m/s) Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude

Oui/Non Désignation Composition

en couche (°C) en nuage (°C)

20 NORITÒ GL 50

Charbon actif Charbon actif / 126

Le charbon est injecté dans le

réacteur venturi pour le traitement

des fumées.

Oui

(29)

Poussière combustible

granulométrie (µm)

taux d’humidité

(% w.)

TMI

EMI

(mJ) CMI (g/m

3

) P

max

(bar) Kst

(bar.m/s) Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude

Oui/Non Désignation Composition

en couche (°C) en nuage (°C)

24 REFIOM Mélange /

Les REFIOM récoltés en sortie du filtre à manche contiennent un très faible pourcentage en masse de charbon actif.

De plus, le retour d’expérience sur la manipulation et le stockage de ce type de résidus ne rapporte aucun feu de cendres à ce jour. Ces deux arguments permettent de supposer que les REFIOM sont non inflammables.

Les REFIOM considérés ici ne sont donc pas concernés par la réglementation ATEX.

Non

(30)

Poussière combustible

granulométrie (µm)

taux d’humidité

(% w.)

TMI

EMI

(mJ) CMI (g/m

3

) P

max

(bar) Kst

(bar.m/s) Autres informations appropriées et remarques

Retenu pour étude

Oui/Non Désignation Composition

en couche (°C) en nuage (°C)

25 Poussières d’OMr

et encombrants Mélange variable /

Lors de la manipulation des ordures ménagères, des poussières sont remises en suspension et se déposent sur le quai d’accès aux trémies de chargement des fours et sur le pont du (ou des) grappin(s).

D’après le retour d’expérience, ces poussières d’ordures ménagères sont susceptibles de brûler (incendie sur le pont roulant). Cependant, aucune explosion de ces poussières n’a été reportée.

Compte tenu des informations disponibles à ce jour (Rex, granulométrie, etc.), les poussières d’ordures ménagères sont considérées comme combustibles dans le cadre de cette étude.

[R3] Récolter le retour d’expérience sur l’accidentologie des feux de poussières d’ordures ménagères sur l’ensemble des sites (UVE et déchèteries) de Rennes métropole.

Oui

Tableau 8 : Poudres combustibles

(31)

8. CLASSIFICATION EN ZONES DANGEREUSES

8.1. Remarques générales sur la ventilation

De façon générale, que ce soit en extérieur, dans le hall des fours et du traitement des fumées ou dans des locaux ventilés, les caractéristiques de la ventilation sont appréciées de façon qualitative.

En extérieur et dans les parties non confinées des halls des fours et du traitement des fumées, la ventilation n’est pas considérée dans le dimensionnement des zones dangereuses dues à la présence d’atmosphères explosives gazeuses : elle n’entraîne pas de modifications notables par rapport à une situation dite « standard » sur laquelle est basé le zonage.

Dans le cas de parties confinées (locaux fermés sans ventilation, parties comprises entre les parois des fours), la situation est prise en compte de façon qualitative en augmentant la taille de la zone dangereuse par rapport à un emplacement où la ventilation pourrait être considérée comme « normale ».

Voir annexe 11.3 Glossaire

8.2. Distribution de gaz naturel 8.2.1. Poste de détente (GRDF)

Le gaz naturel est acheminé depuis le réseau GRDF, il arrive sur l’UVE par une conduite souterraine au niveau de poste de détente gaz se trouvant en limite du site et coté avenue Bois Labbé.

Le gaz naturel arrive à 20 barg en amont du poste de détente et à 0,5 barg à l’entrée du régulateur de pression de chaque brûleur.

Nota

Les canalisations internes au site (après le poste de détente GRDF) sont calculées à une pression supérieure à 16 bar.

Le poste de détente est sous la responsabilité de GRDF. Pour cette raison, il sort du cadre de la présente étude.

Remarque :

Plusieurs piquages (mesure de pression, alarme, …) sont présents à l’extérieur du bâtiment

et juste après le poste de détente. Ils peuvent être considérés comme des sources de

dégagement secondaire. Néanmoins vu leurs faibles diamètres et leur localisation, aucune

zone n’est retenue pour ces piquages.

(32)

8.2.2. Sortie de terre de la canalisation de gaz naturel

La ligne de gaz naturel est enterrée depuis le poste de détente jusqu’à l’entrée du bâtiment des fours/chaudières.

Deux vannes seront présentes à l’extérieur des bâtiments : une vanne automatique et une vanne manuelle. La vanne automatique sera installée juste en aval du poste de détente et la vanne manuelle sera installée à l’entrée du bâtiment fours-chaudières.

[R4] L’exploitant doit s’assurer de la mise en place des deux vannes d’isolation à l’extérieur des bâtiments.

8.2.2.1. Sources de dégagement

Les sources de dégagement identifiées sont les fuites de gaz naturel au niveau de la vanne de barrage à l’extérieur des bâtiments.

Ces sources de dégagement potentielles sont des sources de dégagement secondaires.

8.2.2.2. Conditions procédé

Dans la configuration future de l’UVE Villejean de Rennes métropole, les vannes d’isolement et brides seront à l’extérieur (à l’air libre).

Tous les tuyaux de gaz à l’intérieur du bâtiment sont soudés jusqu’aux panoplies brûleurs.

8.2.2.3. Classification des zones dangereuses

Zone 2 : Une zone dangereuse est identifiée pour chaque vanne et bride. Il s’agit d’une sphère de 1 mètre de rayon centrée sur chaque source de dégagement potentielle (vanne de barrage).

8.2.3. Recommandations

[R4] L’exploitant doit s’assurer de la mise en place des deux vannes d’isolation à l’extérieur des bâtiments.

8.2.4. Panoplies brûleurs L1 et L2

La canalisation de gaz naturel sort de terre une fois arrivée dans le bâtiment où se trouve le système fours/chaudières. La canalisation est en acier et de DN150.

Le débit de gaz naturel pour chaque ligne dans le cas du fonctionnement des 3 brûleurs (un brûleur d’allumage et deux brûleur de soutien) est de 1800 Nm

3

/h. La pression à l'entrée du régulateur de pression du brûleur est de 0,5 bar. Par conséquent, le débit maximal de méthane dans la conduite principale sera de 3 600 Nm

3

/h.

Les panoplies des brûleurs sont installées dans un endroit dédié. Le système de panoplie de gaz est situé à proximité des brûleurs dans un environnement peu encombré.

8.2.4.1. Sources de dégagement

Les sources de dégagement identifiées au niveau de cette canalisation aérienne sont

les fuites de gaz naturel au niveau des vannes à proximité des panoplies brûleurs

(GSH) (voir FIS INC SC 1 015 B).

(33)

Toutes ces sources de dégagement potentielles sont des sources de dégagement secondaires.

8.2.4.2. Conditions procédé

Une ventilation dans le hall du bâtiment permet de renouveler l’air à l’intérieur de celui-ci (2 à 3 vol/h).

Un détecteur de gaz sera placé dans le hall du bâtiment et au niveau de chaque panoplie des brûleurs. Ce détecteur est relié en salle de commande, l’alimentation en gaz naturel est stoppée par la vanne automatique motorisée se trouvant à l’entrée des brûleurs. En cas de fuite en amont de ces vannes automatiques, une vanne automatique sera mise en place juste à la sortie du poste de détente. Sinon, une procédure d’arrêt manuel de la vanne d’alimentation générale gaz située à l’entrée du bâtiment fours-chaudières est mise en place. [R5]

8.2.4.3. Classification en zones dangereuses

Zone 2 : Sur chaque source de dégagement identifiée précédemment, une sphère de 1 m de rayon est centrée sur chaque vanne.

8.2.5. Recommandations

[R6] L’exploitant doit établir une procédure de conduite et de maintenance des installations de gaz naturel intégrant la prévention de fuite de gaz.

[R5] L’exploitant doit s’assurer la mise en place d’une fonction de détection de gaz naturel dans le hall fours/chaudières à côté de la panoplie brûleurs (un détecteur sur chaque panoplie) avec arrêt automatique de l’alimentation à l’entrée des brûleurs. Il doit s’assurer également de la mise en place d’une vanne automatique à la sortie du poste de détente et une vanne manuelle à l’entrée du bâtiment fours-chaudières.

Cette fonction {détection + arrêt automatique} a pour objectif de détecter toute fuite de

gaz avant que le volume explosif formé ne constitue une atmosphère explosive

dangereuse. Ainsi, lorsqu’une fuite de gaz est détectée, la fonction de sécurité coupe

automatiquement l’alimentation en gaz avant que le nuage formé ne soit dangereux et elle

alerte les opérateurs.

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