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Sur le théorème de M. Sturm ; d'après M. Borchardt

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Sur le théorème de M. Sturm ; d’après M. Borchardt

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 11 (1852), p. 403-405

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( 4o3 )

SUR LE THÉORÈME DE M. STIRM:

D'APRÈS M. BORCHARDT.

(Journal de M Liouville, tome XII, page 54; 1

4. Lemme. Soient V = o une équation algébrique de degré n -, au a^..., an les n racines; V,, V2, V3, . . . , V„

les fonctions sturmiennes ; on a

V = [x — ax) ( x — a7). . .(x — an)7

V , = 2(.r —aî){x — «3) . . .(x — an),

VJ = ~2(ai — a2y{x — a,)(x— aé).. .(x—an),

' 1

Faisons

P\Pz

(SYLVESTER.)

PnPti'" étant des fonctions symétriques, les racines sont des quantités réelles -, donc les quantités A,, X3, . . . , sont des quantités positives.

Observation. Ce beau théorème, énoncé seulement par 96.

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(4o4 )

l'illustre auteur (voir Nouvelles Annales, t.If^p. 166), a été démontré par M. Sturm.

(LioüviLLE, tome VII, page 356; 1842.) 2. Désignons par vk le coefficient de la plus haute puis- sance de xn~h de x dans la fonction V*, et formons les deux séries

(— l)nv, ( — I ) " - ' P , , ( — l ) " - ' ^ , . . . , -f-<V-2, — <V-., "».,

Soient oc et (Ó les nombres des permanences de signes, dans la première et dans la deuxième série, on aura

a-f- p=r*.

En effet, si |3 = o, on a évidemment a = n. S'il y a une variation dans la deuxième série, par exemple entre v et vx, il y aura une permanence correspondante dans la série supérieure ; donc le nombre total des variations ne change pas.

3. Soit v le nombre des racines réelles de l'équation;

on sait qu'on a v== a —13, ou bien, d'après ce qui pré- cède , v=?i — 113 \ ainsi l'équation a (3 couples de ra- cines imaginaires, c'est-à-dire que l'équation a autant de couples de racines imaginaires que la seconde série pré- sente de variations.

4. Il est évident, ayant égard au lemme de Sylvester, que Ton a

1 1 1

Or Xj, A3, . . . , K sont des quantités positives; donc la série

présente le même nombre de variations que la série

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par conséquent, Féquation a autant de couples de racines imaginaires que la série en p a de variations. Ainsi, ou peut former directement une série où les signes des termes apprennent à connaître le nombre des racines réelles et imaginaires, sans avoir besoin de calculer les fonctions de M. Sturm. Comme les formules de Waring donnent les, valeurs des fonctions symétriques en fonction des coefficients (Nouvelles Annales* tome VIII, page 76), on trouve aisément les termes de la série en p.

Observation. M. Hermite vient d'étendre le théorème de M. Sturm à deux équations à deux inconnues -, extension depuis longtemps désirée, et d'une haute importance, même pratique. Ce théorème donne le moyen d'obtenir les racines imaginaires par approximation, puisque la recherche de ces racines se ramène à la résolution de deux équations, à deux inconnues.

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