• Aucun résultat trouvé

Partie 1 : un premier exemple

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Partie 1 : un premier exemple"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Pour le lundi 2 octobre 2017 Exercice 1

SoitA=

2 −3 3

−3 3 −4

−3 4 −5

et f l’endomorphisme de IR3 de matriceAdans la base canonique.

1. On se propose de démontrer que A est semblable à la matrice A0 =

1 1 0

0 −1 0

0 0 2

 et de trouver une matrice de passage.

a. Déterminer les deux sous-espaces vectorielsKer(f+IdIR3 etKer(f−2IdIR3.

b. On note β0 = (u, v, w) une base de IR3 telle que M atβ0(f) = A0. Préciser à l’aide de la question précédente deux vecteursuetwqui conviennent. Déterminer alors un troisième vecteurvconvenable à l’aide d’un système d’équations linéaires.

c. Préciser la matrice de passage P de la baseβ à la base β0 puis la relation entreAet A0. d. Soitn∈IN. Déterminer les matrices suivantes :

−1 1 0 −1

n

puis(A0)n. En déduireAn. 2. On définit pour toute matriceM ∈ Mn(IR)la matrice exp(M) =limn→+∞Pn

k=0

1

k!Mk. On admet que cette limite existe.

a. Rappeler lorsquex∈IR la valeur de limn→+∞Pn k=0

1 k!xk. b. En déduire la matrice exp(A0), puis une formule pour exp(A).

3. Bonus : Imaginer une méthode permettant de déterminer une matriceB telle queB2=A.

Exercice 2

1. Résoudre dansZ/19Zl’équation x˙3= 1.

2. Résoudre dansZ/15Zl’équation x˙4= 1.

3. Déterminer une fonction PythonracineCubique(a,n)dont les arguments sont deux entiers naturels a etn, qui renvoie tous les entiersk∈[0, n−1]tels que (k modn)3=a.

4. Démontrer le théorème d’Euler :

Soitn≥2. Pour toutx∈Z, sixet nsont premiers entre eux, alorsxϕ(n)≡(1modn). 5. Rappeler la définition d’un générateur d’un groupe multiplicatif(G,·).

Quel est le nombre de générateurs du groupe(U2016,×)? (on détaillera les calculs)

Problème 1

Soituun endomorphisme deE.

On noteuk=u◦u◦. . .◦u(composéekfois). Par convention,u0=IdE.

On dit queuest nilpotent d’ordrer∈Nsi et seulement siur= 0L(E) etur−16= 0L(E).

Question 0.(Hors barème) Rappeler l’énoncé du théorème du rang pour une application linéaire en dimension finie.

Partie 1 : un premier exemple

Dans cette partie, E1 désigne un espace vectoriel sur R dont une base est β = (e1, e2, e3, e4)? Soit f1 l’endo- morphisme deE dont la matrice dans la baseβ est :

M =

1 1 0 0

−1 −1 0 0

0 0 −1 1

0 0 1 −1

 .

1. Déterminer le rang def1 et donner une base de l’image def1, une base du noyau def1 en fonction des vecteurs de la baseβ.

1

(2)

2. CalculerM2, M3 et montrer qu’il existe une matriceAtelle que pour tout entierp≥2, il existe un réel αp vérifiantMppA. Expliciter alorsMp.

3. Donner une base de chacun des sous espaces vectoriels Imf12, Kerf12, Imf13, Kerf13. 4. Déterminer pour toutk≥2, Imf1k, Kerf1k.

5. Montrer queE=Imf12⊕Kerf12.

Partie 2 : noyaux itérés et images itérées : résultats généraux

SoitE un espace vectoriel de dimension finie etf ∈ L(E).

On poseNk=Ker(fk)etIk=Im(fk).

On dit qu’une suite (An) d’ensembles est croissante (resp. décroissante) pour l’inclusion si et seulement si

∀n∈N, An⊂An+1 (resp.An+1⊂An).

1. a. Démontrer que la suite(Nk)k∈Nest croissante pour l’inclusion puis que la suite(Ik)k∈Nest décroissante pour l’inclusion.

b. Justifier l’existence d’un plus petit entier naturelp0tel que Np0 =Np0+1.

c. Ce résultat est-il encore vrai en dimension infinie ? (on pourra répondre après avoir regardé la partie 3...)

d. Soit un telp0. Montrer que ∀k≥0, Np0 =Np0+k.

2. a. Démontrer que les suites(Nk)k∈Net (Ik)k∈Nsont stationnaires à partir du même rangp0. b. Démontrer queNp0⊕Ip0 =E.

3. Montrer que la restriction def àIp0 est un automorphisme deIp0.

4. Montrer que la restriction def àNp0 est un endomorphisme nilpotent deNp0 et déterminer son ordre.

5. Démontrer que la suite(dim(Nk+1)−dim(Nk))k∈N est décroissante.

6. Montrer que sig est un endomorphisme nilpotent de E, son ordre de nilpotence est inférieur ou égal à dim(E).

7. On admet que le polynôme caractéristique d’un endomorphisme est égal au polynôme caractéristique de n’importe quelle matrice représentantgdans une base de E.

Déterminer le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent ? 8. Quel est le polynôme minimal d’un endomorphisme nilpotent d’ordrer?

Partie 3 : un autre exemple

SoitE=R[X]et P∈E. On définit∆(P) =P(X+ 1)−P(X). 1. Montrer que∆est un endomorphisme deE.

2. Déterminer rigoureusement le noyau de∆, puis pour toutk≥2, le noyau de∆k. L’endomorphisme∆est-il nilpotent ?

3. Soitn∈N. Montrer que ∆(Rn[X])⊂Rn−1[X].

On note δ l’endomorphisme de Rn[X] tel que δ(P) = P(X+ 1)−P(X) (δ est la restriction de ∆ à Rn[X]).

a. Déterminer l’image deδk pour toutk∈N. En déduire l’image de∆.

b. Justifier que δest un endomorphisme nilpotent et déterminer son ordre de nilpotence.

4. a. Montrer que pour tout entier naturelp,δp(P) =

p

X

k=0

(−1)p−k p

k

P(X+k).

b. En déduire l’existence de réels(λ1, . . . , λn+1)∈Rn+1tels que pour toutP ∈Rn[X], P(X) =

n+1

X

k=1

λkP(X+k).

2

Références

Documents relatifs

Le vecteur v est donc

Endomorphismes et matrices carrées diagonalisables (seulement la dénition, cette semaine) Un endomorphisme d'un espace vectoriel E de dimension nie est dit diagonalisable s'il

L’étudiant attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction, même si tout résultat qui n’est pas explicitement dans le cours

- Ends (P) est injective il suffit de démontrer l’assertion pour tout élément de Par localisation, on se ramène au cas bien connu d’une algèbre.. de

On définit alors le polynôme caractéristique d’un endomorphisme comme le polynôme caractéristique de sa matrice dans une base quel- conque..

[r]

On suppose que E est de dimension nie ; soit u ∈ L (E) ; la trace de la matrice de u est la même dans toute base, c'est par dénition la trace de

les relations entre coefficients