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Exercice 2 : racines carr´ ees et factorisations

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrig´ e du Devoir Surveill´ e n 4

Exercice 1 : d´ enombrement

Notons A={A, B, C, D}. Une combinaison pour le cadenas est un mot de quatre lettres choisies dans l’aphabet A.

L’ensemble des combinaisons est repr´esent´e parM =A4.

1. NotonsM1 l’ensemble des combinaisons `a une seule lettre. Card M1= 4. N 2. NotonsM2 l’ensemble des combinaisons avec exactement deux lettres diff´erentes.

Un mot deM2´ecrit avec deux lettres diff´erentes x, yest de l’un des deux types suivants either xapparaˆıt trois fois ety une fois.

or xety apparaissent chacun deux fois.

Pour d´enombrerM1 je distingue ces deux cas.

• L’une des deux lettres apparaˆıt trois fois.

• je choisis uncouplede lettres diff´erentes (x, y) A24= 12 possibilit´es.

Je conviens quexsera r´ep´et´e deux fois.

• je place la lettrey 41

= 4 possibilit´es.

• Chacune des deux lettres apparaˆıt deux fois.

• je choisis une pairede lettres diff´erentes{x, y} 42

= 6 possibilit´es.

• je place la lettrex`a deux endroits diff´erents dans le mot 42

= 6 possibilit´es.

Au total, Card M2= 12×4 + 6×6 = 84. N

3. NotonsM3 l’ensemble des combinaisons ´ecrites avec exactement trois lettres diff´erentes.

Dans une combinaison ´ecrite avec trois lettres diff´erentesx, y, z, l’une de ces lettres est r´ep´et´ee une fois, les deux autres n’apparaissent qu’une fois. Pour d´enombrerM3, je proc`ede par ´etapes :

• je choisis trois lettres diff´erentes{x, y, z} 43

= 4 possibilit´es.

• je choisis la lettre qui sera r´ep´et´ee 31

= 3 possibilit´es.

• je place les deux lettres qui n’apparaissent qu’une fois dans le mot. A24= 12 possibilit´es.

Les places pour la lettre r´ep´et´ee sont d`es lors enti`erement d´et´ermin´ees.

Au total, Card M3= 4×3×12 = 144. N

4. NotonsM4 l’ensemble des combinaisons ´ecrites avec exactement quatre lettres diff´erentes.

Un mot deM4 correspond `a une permutation des quatre lettres de l’alphabetA.

Par cons´equent Card M4= 4! = 24. N

Exercice 2 : racines carr´ ees et factorisations

On consid`ereP=X6−i∈C[X].

1. Notonsα= i+√ 3

2 etβ =i−√ 3 2 .

Cherchons les racines carr´ees deαsous forme alg´ebrique.

x+iy est racine de carr´ee deαsi et seulement si (x, y) est solution du syst`eme (S)

x2+y2 = |α|

x2−y2 = Reα

2xy = Imα

Or

(S) ⇐⇒

x2+y2 = 1 x2−y2 =

3 2

xy > 0

⇐⇒





x2 = 2−

3 4

y2 = 2+

3 4

xy > 0 Par cons´equent, les racines carr´ees deαsont±

p2 +√ 3 +ip

2−√ 3

2 .

On montre en proc´edant exactement de la mˆeme mani`ere que les racines carr´ees deβ sont :

. ±

p2−√ 3 +ip

2 +√ 3

2 . N

(2)

2. Posons la division euclidienne deP parX2+i.

X6 −i X2+i

`

X6 +iX4 ´

X4iX21

−iX4 −i

`

−iX4 +X2 ´

−X2 −i

`

−X2 −i´

0

Par cons´equent

P = (X2+i)×(X4−iX2−1).

SoitQ=X4−iX2−1. Cherchons les racines deQ. Remarquons que l’´equation (1) Q(z) = 0 est une ´˜ equation bi-carr´ee :

zest solution de (1)si et seulement si z2 est solution de (2)w2−iw−1 = 0.

R´esolvons l’´equation (2) : Le discriminant de cette ´equation du deuxi`eme degr´e est ∆ =−1−4×(−1) = 3.

Par cons´equent les solutions de (2) sont pr´ecis´ement : α= i+√

3

2 et β=i−√ 3 2 .

R´esolvons l’´equation (1) : ainsi que nous l’avons remarqu´e plus haut, les solutions de (1) sont les racoines carr´ees des solutions de (2). Par cons´equent les racines deQsont :

±

p2 +√ 3 +ip

2−√ 3

2 , ±

p2−√ 3 +ip

2 +√ 3

2 .

Notonsγ=

p2 +√ 3 +ip

2−√ 3

2 . Les racines deQsontγ, iγ,−γ,et−iγ.

Comme d’autre part les racines deX2+i sont les racines carr´ees de−i=e−iπ/2, l’ensemble des racines deP est :

S={e−iπ/4,−e−iπ/4, γ, iγ,−γ,−iγ}

En remarquant que le coefficient dominant deP est 1, il s’en suit que

P = (X−e−iπ/4)×(X+e−iπ/4)×(X−γ)×(X−iγ)×(X+γ)×(X+iγ)

N 3. R´esolvons dansCl’´equation

z6=i.

Ecrivons tout d’abordi=eiπ/2. Une solution particuli`ere de cette ´equation est donn´ee pareiπ/12. D’autre part, les racines sixi`emes de l’unit´e sontU6={1,−1, j,−j, j2,−j2}.

Par cons´equent l’ensemble des solutions de l’´equationz6=iest

S={eiπ/12,−eiπ/12, jeiπ/12,−jeiπ/12, j2eiπ/12,−j2eiπ/12} Il en r´esulte que P se factorise dansC[X] sous la forme :

P = (X−eiπ/12)×(X+eiπ/12)×(X−jeiπ/12)×(X+jeiπ/12)×(X−j2eiπ/12)×(X+j2eiπ/12) N 4. Nous avons calcul´e l’ensembleS des racines deP de deux mani`eres diff´erentes, nous en d´eduisons que

S ={eiπ/12,−eiπ/12, jeiπ/12,−jeiπ/12, j2eiπ/12,−j2eiπ/12}={e−iπ/4,−e−iπ/4, γ, iγ,−γ,−iγ}

En particulier eiπ/12 ∈ {e−iπ/4,−e−iπ/4, γ, iγ,−γ,−iγ}. En remarquant que les parties r´eelle et imaginaires de eiπ/12 sont positives, il vient :eiπ/12=γ.

Finalement, en identifiant les parties r´eelles de cette ´egalit´e, nous obtenons cos π 12 =

p2 +√ 3

2 . N

(3)

Exercice 3 : Calcul de sommes

Soientn∈N?, un entier naturel non nul ,aetxdes r´eels. On note Sn=

n

X

k=0

cos(a+kx) et Tn =

n

X

k=0

sin(a+kx) 1. Notons Σn=Sn+i Tn. Alors

Σn=

n

X

k=0

cos(a+kx) +isin(a+kx) =

n

X

k=0

ei(a+kx)=

n

X

k=0

eia×eikx=eia×

n

X

k=0

eixk .

Avant de commettre l’irr´eparable division par 0, je distingue deux cas :

• Si x≡0[2π] alors∀k∈[[0, n]], (eix)k= 1, de sorte que

Σn= (n+ 1)eia

• Si x6≡ 0[2π] alors Σn est eia multipli´e par la somme des n+ 1 premiers termes d’une suit´e g´eom´etrique de raisoneix6= 1. D’o`u :

Σn=eia×1− eixn + 1

1−eix =eia×ein+12 x

eix2 ×e−in+12 x−ein+12 x e−ix2 −eix2 Finalement la formule d’Euler pour le sin donne :

Σn=ei(a+nx/2)×sin(n+12 x) sinx2

N 2. En identifiant les parties r´eelle et imaginaire des ´egalit´es encadr´ees, j’obtiens :

• Si x≡0[2π]

Sn= (n+ 1) cosaet Tn= (n+ 1) sina

• Si x6≡0[2π]

Sn =cos a+n2x

sin n+12 x

sinx2 et Tn=sin a+n2x

sin n+12 x

sinx2 .

N

Exercice 4 : Equation polynˆ omiale de degr´ e n

Soita∈Rfix´e. On consid`ere l’´equation : (1)

z−i z+i

n

=1 +ia 1−ia

1. Supposons quezsoit solution de (1), alors en identifiant les modules des deux membres de cette ´egalit´e, j’obtiens que

z−i z+i

n

=

1 +ia 1−ia

= 1. D’apr`es les propri´et´es de compatibilit´e du module avec le produit, il en r´esulte que

z−i z+i

n

= 1. L’application puissanceni`eme ´etant bijective deR+? dans lui-mˆeme, il en r´esulte que

z−i z+i

= 1

N

(4)

2. Soitzune solution de (1). D’apr`es la question pr´ec´edente,

z−i z+i

2

= 1. Or

z−i z+i

2

= 1 ⇐⇒ (z−i)(¯z+i) = (¯z−i)(z+i)

⇐⇒ |z|2−i¯z+iz+ 1 =|z|2−iz+i¯z+ 1

⇐⇒ 2i(z−z) = 0¯

⇐⇒ z= ¯z.

Ainsi toute solutionz de (1) v´erifiez= ¯z, i.e.z∈R. N

3. Lorsquea= 1, remarquons que 1+i1−i =eiπ/2=i. En ce cas

z est solution de (1)si et seulement si z6=−iet z−i

z+i est solution de l’´equation :

(2) wn=i

D’apr`es l’´etude du cas g´en´eral, nous savons que la conditionz6=−iest automatiquementfulfilled puisque toute solution de (1) est r´eelle.

R´esolvons l’´equation (2) : notons que les solutions de cette ´equation sont simplement les racinesni`emesdei.

• une racineni`eme particuli`ere deiestei2nπ.

• les racinesni`emes de 1 sont

Un={1, ein, ein, . . . , ei2(n−1)πn } Par cons´equent les racinesni`emes deisont

Un ={ei2nπ , ei2n, ei2n, . . . , ei(4n−3)π2n }={ei4k+12n π ; k∈[[0, n−1]]}.

R´esolvons l’´equation (1) : Afin d’all´eger l’´ecriture, notons pour toutk∈[[0, n−1]],θk = 4k+ 1

2n π6≡0[2π].

Ainsi que nous l’avons remarqu´e, les solutions de l’´equation (1) sont toutesr´eelles. Or pour toutx∈R xest solution de (1) ⇐⇒ x−i

x+i est solution de (2)

⇐⇒ x−i x+i ∈ Un

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x−i x+i =ek

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x−i=xek+iek

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x(1−ek) =i(1 +ek)

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x=i 1 +ek 1−ek

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x=iek/2 ek/2

2 cos(θk/2)

−2isin(θk/2)

⇐⇒ ∃k∈[[0, n−1]]; x=−cot θk

2

.

Par cons´equent, l’ensemble des solutions de (1) est :

−cot

(4k+ 1)π 2

, k∈[[0, n−1]]

.

N

Exercice 6 : De tout ...

Soitnun entier sup´erieur ou ´egal `a 2. On note ω=e2iπ/n et Pn∈R[X] le polynˆome d´efini par : Pn= 1 +X+· · ·+Xn−1=

n−1

X

k=0

Xk.

(5)

1.

(X−1)×Pn= (X−1)

n−1

X

k=0

Xk =

n

X

k=1

Xk

n−1

X

k=0

Xk =Xn−1.

N 2. Par cons´equent, les polynˆomes (X−1)Pn et Xn−1 ont les mˆemes z´eros. En particulier, les racinesni`emes de

l’unit´e diff´erentes de 1 sont des z´eros dePn. Nous avons donc trouv´en−1 racines distinctes dePn.

Comme Pn est de degr´e n−1, il poss`ede au plus n−1 racines distinctes. Par cons´equent il ne peut poss´eder d’autres racines que celles que nous avons d´ej`a trouv´e :

L’ensemble des racines dePn est{ωk; k∈[[1, n−1]]}, form´e des racines ni`emes de l’unit´ediff´erentes de 1. N 3. NotonsSn = 1 + 2ω+ 3ω2+· · ·+nωn−1.

Remarquons que Pn0 =

n−1

X

k=0

kXk−1 =

n−2

X

k=0

(k+ 1)Xk, de sorte queSn =nωn−1+ ˜Pn0(ω). Or, d’apr`es la premi`ere question, pour toutz∈C\ {1}, ˜Pn(z) =zn−1

z−1 . Ainsi

n0(z) = nzn−1 (z−1)−(zn−1) (z−1)2

En particulier, ˜Pn0(ω) = n(1−ωn−1)

(ω−1)2 . Nous en d´eduisons que

Sn = nωn−1+ ˜Pn0(ω) =n 1−ωn−1

(ω−1)2 +nωn−1

= n 1−ωn−1+ (1−2ω+ω2n−1 (ω−1)2

= n ω−1

(ω−1)2 = n ω−1.

N 4. On se place d´esormais dans le cas particulier o`u n= 5.

a. Les racines complexes deP5sont{ei5 , ei5 , ei5 , ei5 }. CommeP5est `a coefficients r´eels, ces racines sont ou bien r´eelles, ou bien 2 `a 2 complexes conjugu´ees. On v´erifie ais´ement1 queei5 et ei5 sont conjugu´ees ainsi queei5 etei5. Nous en d´eduisons les factorisations suivantes pourP5 :

P5(X) = X−ei5

× X−ei5

× X−ei5

× X−ei5

= X−ei5

× X−e−i5

× X−ei5

× X−e−i5

= X2−2 cos2π

5 X+ 1

× X2−2 cos4π

5 X+ 1 .

La facorisation deP5dansR[X] est donc :

P5= 1 +X+X2+X3+X4= X2−2 cos2π

5 X+ 1

× X2−2 cos4π

5 X+ 1 .

N b. En identifiant dans l’´egalit´e ci-dessus les coefficients deX2, j’obtiens 1 = 4 cos(5)×cos(5) + 2.

D’o`u je tire cos(2π

5 )×cos(4π 5 ) =−1

4. N

c. NotonsS= 1 + cos(2π

5 ) + cos(4π

5 ) + cos(6π

5 ) + cos(8π

5 ). Il est clair queS=Re

P5(ei5 )

= 0. N

d. Comme de plus cos(5) = cos(5 ) et cos(5 ) = cos(5), j’en d´eduis que 1 + 2 cos(5) + cos(5)

= 0, d’o`u je tire finalement cos(2π

5 ) + cos(4π 5 ) =−1

2. N

e. D’apr`es les questions pr´ec´edentes, cos(5) et cos(5) sont les racines de l’´equationX2−SX+P = 0, o`u S=−1/2 etp=−1/4. Notons

P =X2+ 1/2X−1/4

1calculez la somme des argumentsmodulo

(6)

f. D´eterminons les racines deP. Le discriminant deP est ∆ = 5/4, doncP poss`ede les racinesx= −1−

5 4 et x0= −1+

5

4 . J’en d´eduis les valeurs de exactes de cos(5 ) , cos(5) : cos(2π

5 ) = −1 +√ 5

4 et cos(4π

5 ) =−1−√ 5

4 ,

puis les valeurs exactes de sin(5 ) = + q

1−cos2(5) et sin(5) = + q

1−cos2(5 ). N

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