MPSI B Corrigé du DM 4 29 juin 2019
Exercice 1
Fig. 1: Tracé de l'astroïde
1. a. La courbe est symétrique par rapport aux droites passant par l'origine et dirigées par − →
i , − → j , − →
i + − → j .
Les points M (−t) , M (π − t) , M (
π2− t) sont respectivement les symétriques de M (t) par rapport aux trois droites.
b. La courbe est birégulière sauf aux points où t est congru à 0 modulo
π2. Par raison de symétrie, ces points sont des points de rebroussement.
Au point stationnaire M (0) , le vecteur tangent est dirigé par la dérivée seconde
− − →
M
00(0) = −24a − → i
Les tangentes aux autres points de rebroussement s'obtiennent par symétrie. On peut noter que la tangente en M (
π4) est orthogonale à la première bissectrice.
c. En notant L la longueur totale de la courbe et − → u
t= cos t − →
i + sin t − →
j , on obtient
−→ M
0(t) = −24a sin t cos t − → u
−t= 12a sin 2t − → u
π−td'où
L = 4 Z
π20
− → M
0(t)
dt = 48a Z
π20
sin 2t dt = 48a
Fig. 2: Tracé de 50 segments tangents
2. a. Lorsque M (t) n'est pas un point singulier, une équation de D(t) est
(x − 8a cos
3t) sin t + (y − 8a sin
3t) cos t = 0 ⇔ x sin t + y cos t = 8a sin t cos t
Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
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Rémy Nicolai M0304CMPSI B Corrigé du DM 4 29 juin 2019
b. On peut calculer les coordonnées de A(t) et B(t) . Il vient
coordonnées de A(t) : (8a cos t, 0) coordonnées de B(t) : (0, 8a sin t) La longueur du segment A(t)B(t) est donc constante égale à 8a .
On peut se faire idée des tangentes à l'astroïde en faisant glisser sur les axes les deux extrémités d'un segment de longueur xe (Fig. 2).
P0
0 D(t0)
C
Fig. 3: Construction de D(t
0)
3. a. On cherche les t tels que D(t) contienne le point de coordonnées (2a cos t
0, 2a sin t
0)
Ils doivent vérier
4a cos t
0sin t + 4a sin t
0cos t = 8a sin t cos t ⇔ sin(t + t
0) = sin 2t La dernière équation équivaut à
t = t
0ou t ≡ π − t
03 ( π
3 )
La deuxième relation conduit à trois tangentes faisant entre elles un angle de
π3. La quatrième tangente est D(t
0) qui passe par P
0et de direction − → u
π−t.
b. D'après la question précédente, on peut construire la droite D(t
0) en remarquant qu'elle est symétrique de (OP
0) par rapport à la droite de direction − →
j qui passe par P
0. (Fig. 3)
P0
0 H0
K0
M0
D0
Fig. 4: Construction géométrique de M
0c. On note avec un indice 0 tous les objets relatifs à t
0. Cherchons H
0= H (t
0) sous la forme
(λ sin t
0, λ cos t
0) pour que −−→
OH
0soit orthogonal D
0. On remplace dans l'équation de D
0et on obtient
λ = 8a sin t
0cos t
0puis −−→
OH
0+ −−−→
OM
0= 8a − → u
t0Cette création est mise à disposition selon le Contrat
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Rémy Nicolai M0304CMPSI B Corrigé du DM 4 29 juin 2019
Dénissons K
0par
−−→ OH
0+ −−−→
OM
0= −−→
OK
0Il est sur un cercle deux fois plus grand que C et aligné avec 0 et P
0. De plus,
−−−→ OM
0= −−−→
H
0K
0donc (O, M
0, K
0, H
0) est un parallélogramme ce qui entraîne que M
0est symé- trique de H
0par rapport au centre P
0du parallélogramme.
On peut donc construire M
0à partir de P
0(Fig. 4) Sur la gure on a fait gurer K
0pour éclairer la démonstration (il est utile à celle-ci mais pas à la construction).
Exercice 2
Notons R
0et R
00les rayons respectifs de C
0et C
00. Les tangences aux axes entraînent que les coordonnées de A et B sont (a, R
0) et (b, R
00) .
La tangence de C et C
0se traduit par
Fig. 5: a = 3, b =
65CA = R
0+1 soit : a
2+(R
0−1)
2= (R
0+1)
2.
La tangence de C et C
00se traduit par CB = R
00+ 1 soit : a
2+ (R
00− 1)
2= (R
00+ 1)
2.
La tangence de C
0et C
00se traduit par AB = R
0+R
00soit : (a−b)
2+(R
0−R
00)
2= (R
0+ R
00)
2.
On cherche à éliminer R
0et R
00entre ces trois équations, c'est à dire à former une relation entraînée par ce système et où ne gurent plus ni R
0ni R
00. De (1) et (2), on tire R
0=
14a
2, R
00=
14b
2. En reportant dans (3), il vient
(a − b)
2+
a
2− b
24
2=
a
2+ b
24
2On en déduit (a − b)
2=
14a
2b
2puis, en tenant compte de b < a , a − b =
12ab et nalement
b = 2a a + 2
Exercice 3
Un carré dont un des sommets est 0 est toujours formé par 0, r(0), r
2(0), r
3(0) où r est une rotation ane d'angle
π2. Une telle rotation est de la forme z → r(z) = iz + u où u est un nombre complexe non nul (pour que les sommets soient distincts de 0).
Les racines z
1,z
2, z
3de X
3+ aX
2+ bX + c forment, avec 0, un carré si et seulement si il existe un nombre complexe non nul u tel que
X
3+ aX
2+ bX + c = (X − r(0))(X − r
2(0))(X − r
3(0))
Comme r(0) = u , r
2(0) = (1 + i) u , r(0) = (1 + i + i
2) u = i u ,
(X − u)(X − (1 + i) u)(X − iu) = X
3− 2iX
2u − 2X
2u + 3iXu
2− iu
3+ u
3l'égalité polynômiale se traduit par le système
a = −2(1 + i)u b = 3iu
2c = (1 − i)u
3L'existence d'un u vériant ces trois équations est équivalente aux conditions b = 3i( −a
2(1 + i) )
2= 3
8 a
2, c = (1 − i)( −a
2(1 + i) )
3= 1 16 a
3soit nalement
8b = 3a
2, 16c = a
3Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/