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Chantiers dans l'Enseignement Spécial n°9 - Année 1974-1975 (28)

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Academic year: 2022

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(1)

:vs N

.

FICHIER DE TECHNIQUES

N~méro Spécial

1

·'I

Too<CO\f\3 11Af 117Ç

N° 28

B U L L E T I N · M E N S U E L D ' A N I M A T I O N P É D A G O G I Q U E

RÉALISE PAR LA COMMISSION

11

ÉDUCATION SPÊCIALISÉE

11

DE L'I.C.E.M.

(2)

COMMISSION lON SPÉCIALISÉE

DE L'INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ECOLE MODERNE,

I ··· L' I.C.E,M.

"L

1

I.C.E.M. est une grande fraternité dans,~ travail constructif au service

du

peuple.

?ait unique en France, si ce n'est dans le monde, des milliers d'édu- cateurs de toutes tendances et de toutes conditions participent depuis

25

ans à une des plus gr:.i.ndes entr•2prü,<2s coo~)ératives de>. notre histoire pédagogique.

Et leur unité n'ust point faite de silence ou d'abandon, mais de dynamisme et de loyauté au service d'une gr:.i.ndc cause: la lutte sur tous les terrains pour que s'améliorent et s'humanisent nos candi t·ions de travail et de vie de nos enfants, l'action hardie pour que les forces de réactions ne sabotent pas da- vantage, ne pervertissent ou ne détruisent les .flsurs que nous tâchons de laisser éclore et s'épanouir, parce qu'elles portent la graine de notre bien le plus précieux: l'enfant". C. FREINET, Nancy 1950 L'éducation est épanouissement et élévc.tion et non accumulation de connaissances, dressage ou mise 2n condition.

Dans cet esprit nous recherchons les techniques de travail et les ou- tils, les modes d'organisation et de vie, dans le cadre scolaire et sociai qui permettront au maximum cet épanouiss8ment et cette élévation.

Soutenus par 1 'œuvre de Célestin Freinet et forts de notre expérien- ce, nous avons la certitude d' influ,:èr sur le comportement des enfants qui se- ront les hommes de demain, Nais également sur le comportement des éducateurs appelés à jouer dans la société un rôle nouveau.

Il - LA COMMISSION "[DUCtTION SPÉCIALISÉEn

regroupe plus particulière- ment les enseignants et é- ducateurs spécialisés, attachés à la laicit{.Les ôchanges pédagogiques se font au sein des SECTEURS DE TRAVAIL, ouvert"; à tous nos adhérents. Pour participer aux travaux des divers secteurs, il vous suffit d'écrire aux responsables.

La commission publie un bulL,tin rr:::msuel: "CHANTIERS" pouvant compren- dre un dossier pédagogique cent:-:·é sur un sujet en plus des Actualités et "Vie"

de la commission. Comme elle n'est pas une entreprise commerciale, la commis·- sion ne livre pas aux libraires et ne peut c')tablir de factures.

1 l 1 -·

La raison d' ôtre dEe notre commission est 1 ',::xistence même de l' ense.:gne- ment spécial. Les militants de l' ICEi'1 luttent cependant contre toutes les formes de ségrégùtion scolaire. Ils 0stiment d'ailleurs qu'il n'existe pas de pédagogie spéciale. L'expérience prouve qu'il y Q dans les individus des ressources indéfinies qu'ils peuvent marüfester lorsqu'ils sont parvenus à se dégager dGs handicaps scolastiques, et qu'ils réussiraient dans bien des cas si les éducateurs les

y

aidaient par _une reconsidération totale et profonde de l'éducation dans le cadre de conditions normales d'enseignement

(15

élèves par éducateur notamment).

Aussi, encourageons-nous nos adhérents à participer au travail des groupes départementaux de l'Ecole Mod,.:;rne et des autres commissions de l' ICEM.

L

1

I.C.f.M. - boîte postale 251 ·· 06406 CANNES~ publie un mensuel:

11

L'EOUCATEUR"

La C.E.L. - B.P. 282 - 06406 CANNES vend le matériel nécessaire à la pratique

de la pédagogie Freinet. Devenez actionnaire de notre coopérative.

(3)

SECTEURS DE TRAVAIL DE LA COMMISSION E. S. DE L'ICEM ADRESSES DES RESPONSABLES 74 1. Adolescents, formation profes. :

(C.E.S. - c.E.T. - E.N.P. - I.M.Pro) H.

PERAMMANT (lt.'11e),

21,

rue Roèckel 56019 VANNES

2. Vie coopérative~ vers 1 'autogestion

J. CHASSANNE, Hiermaigne

28L,20

BEAUMONT-LES-AUTELS

3. Formation des maitres, relations avec les centres de formation : B. GOSSELIN, JO, rue du

Jr

Graillon

60110

MERU

4. Débilité et retards scolaires :

J,

LE GAL,

15,

Av. Fabre.d'Er,lantin2 44300 NANTES

11. Fichier de travail Coopêratif

:classes

de C.E.S. - C.E.T. - E.N.P. - I.M.Pro.

C. LERAY, ENP, Av. du Haut Sancé 35000 RENNES

12. Lecture :

(appr0ntissage & ts niveaux) G.

LECADET, route de Tulle

23500 FELLETIN

13. Part de l'adulte au niv::au de l'Art Enfantin :

~- PROVOST, 19, rue C. Guérin 22000 SAINT BRIEUC

14. Classes d'adaptation

D .. RIGAUD si 1 , 1\l lée C. Debussy, Rés.

La

Vall6e, 95390 SAINT PRIX 5. Correspondance interscolaire

:(naturell~lS.

Communautés d'enfants :

M-R. MICH.\UX (Mlle),

I,

tue

de

Breta-

G.

:3ERBAIN, I.H.E. rue

F.

Richard

gne, 93000 BOBIGNY 54300 LUNEVILLE

6, Ex~ression corporelle

D.

VARIN (Mme), 14, rue de la rfaison Verte, 78100 St GERl1AIN·-EN-LAYF 7. Mathématique et calcul :

remise à

jour des documents parus :

C. LEVEQUE

(Mlle), Rue

Grande 54 7231 GENLY (Belgique)

8. Audio-visuel, musique

J-1. M4\UDRIN, 4, rue Seignier 60510 BRESLES

9. Techniques d'impression 2t Arts Graph.

D. LE BLAY, Bois St Louis, Bât. SA

44700

ORVAULT

10. Travaux Manuels :

(organisation de stages àe °J:' .r,L)

J.

VARIN,

EViP, ·11

Feuillancourt"

14, rue

de

la Maison Verte

78100

SAINT GERMAIN-EN-LAYE

1S. Entr'aide pédagogique :

problèmes de démarrage: C.

LERAY, ENP, Av. du Ht Sancé,

35000

RENNES

17, L

1

ècole Ouverte :

Liaisons Parents- EcolG :

P. YVIN, ENF, Av. du Eaut Sancé

35000

RENNES

18. Organisation du travail en classe

l',

SEYI<..ENS, La Corniche

5 7

4200 OUGREE (Belgique)

19. Groupes de Vie en Maisons d'Enfants

C. L'tft.JM'.1EAU, ENP, Av, du Ht Sancé

35000

RENUES

20. Brevets, Bibliothè

1 ue de Travail et de R2cherches - B . . R.

R. et G. LAFFITTE, Au flanc du Coteau n° 30, tfaraussan

34370

CAZOULS-LES-BEZIERS

00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000

0 0

~

S,i,

vou.1.>

dé.6-<Ae.z

pMÜcÂ.peJt

a div<VL,6 C:ha..vit,<,eJr.,ô e.n

c._cuJr...6

da.mi .e.v.i Sede.U!Ui g g de. biavfü C'Â-de6J.>u.J.), é.cJ1..lve.z d.vLe.d,z,me.ViX aulx) he.6porniable.(J.>) du/de;., g g

J.)e.&e.Wl..(J.))

qcu

VOU!.> iITT:é.'1..e6-0e.(n.,,t). ~

0 0

00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000

CHMITIERS

=-==-=--- gv.ition, é.d,i,.tlon : P.

e:t

D. VER.i~ET; 22 M-<Aamorit, 12300 VECAZEVILLE nédact,[on : tou.-0 ,te;., Mtic.1.v.i, de,M,<,M, poè.rnv.i, ,i,n6oJtma.,ûorni,

C}1.,[-

..üque.J.), doive.n,t U/1..e. e.nvoyé.0 a. : 1\kvue.-RMe. MICHAUX,

1, 11..u.e. dc-: Blr.e;tagnc., 93000 B0:3IGNY.

(4)

CHANTIERS - - - AU PA YS DES MINEURS

PUBLICATION MENSUELLE

Techniques Freinet~ 74

Imprimerie spéciale de

"AU PAYS DES MINEURS"

AUTORISATION P&T 248

Le Gérant: P. VERNET

22, rue Miramont, 22 .12300 DECAZEVILLE.

(5)

LA COMMISS.ION APRES l:E CONGRES DE L'I.C.E.M. · (BORDEAUX, MARS 75)

NUMÉRO 28

MAI 1975

B U L L E T I N M E N S U E L D ' A N I M A T I O N P É D A G O G I Q U E

RÉALISE PAR LA COMMISSION

11

ÊD U CATI0N SPÊCIALISÉE

11

D E L'I.C . E.M.

(6)

L' IMP R IMERIE dans la classe de J-C. SAPORITO à Nice (cf. Entr'aide Pratique n ° 26 p

?)

au recto: .la classe avec, au fond, 2 équipes de 2 élèves en tra in d e compose r au

"coin imprimerie .

. au dessus d'eux, 1 'ouverture qui est en cou rs d ' am énagem ent

en 11

ca stel et "

pour marionnettes .

. au premier plan des élèves essaient d'amadouer son j eun e f il s qui est intimidé.

ci-dessus: vus

de

plus près,

4

enfants: les deux équipes qui compo se nt.

couv erture 3: le rangement des caractères dans les casses, après tirage.

couverture

4: .

tirage à la presse à volet: le ch ef d'équip e te n ant l e vol et l evé

surveille 1 'encrage du texte tandis que le 3° cl asse l es fe uill es.

(7)

..

AU PAYS

DES MINEURS CHANTIERS

J.

0

PARTIE 4.

5,

6.

7.8.

9, 7

0 .

13 à 7r,-.

7 9. 20.

21.22.,2S.

25.26 1 ?t 20.

/v/AI 75 .

N~ 9 DE L' ANNÉE SC OLAIR E 1974 - 75

SOMMAIRE

ACTUALITÉS - VIE DE LA COMMI SSI ON

.S;ta.g

e.,5

d'été o!Lganu

é.o

pait

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Coopê.!La. ..

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I

Ec.o..f'..e : llodeJr.n.e

La c.omrn-u.oJ..011 Ed.

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de .. T 3 011..deaux, VLLe pM

PenJ . .6

RIG/1.UV L/J.. c.!wn,ti..eJI. , ;- • T.

C.

VIE SOCIALE ~

ap1Lè.6 ..te

Cong11.œi pM Ch.. LERA. Y PoUA

u.n

p!Loje;t.

d'Edu.c.a ...

U.on. Popu. e.c1,uie.. ,

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C/-iASS M!Mf. e;t.

P. YVIfJ L1t=f/fIL.,

.oyn.:thè.1.ie de.1>

JLêpoMe.o

au que.l,;t..fo nnoÂILe.. ,

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JUR.!\ UJ

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Ec..fw.6 du C. Id. P. P. de Umog e6 .te p.6 _:;c.hodAame~

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Jean LE GAL

Cn.lu.eA Cl pol'vt: _L. 1 oJU..f.w,g!LapfLe :

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nc uu~ ; au Cong.:'i.è..6 de.. Bo!Lcle..a.ux ; J. LE GA L

FICr~I E R D E ·r

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·1 n ,,, U E S

D ' IM PRE SSION E T A RT S GR APHIQUE S

·- - - - LIVP,\I.~MI

======

Hous remercions les camarades qui, à la suite de notre anpel nous ont envoyé des illustrations pour illustrer notre fi-·

chier de techniques ... nous esp€rons en recevoir encore. Merci d'avance. Envois

1. '1-·R, l··!ICT-<.,".UX, l, rue de Bretagne,

93000 EOBIGNY

LINO GRAVE

Commission " Education Spécialisée " de l'I. C.

E.

M.

(8)

·STAGES D

I

E T E 1975:: =-===

::"" -·ORGANIS ÉS PAR L

1

ICEM (PÉDAGOGIE FR EINET ) -:-:.

I ; Ini tiati.on A · A?profondissement Sd Ouvert au. 2° degré

I.P..

Stage rég ional du Centr e :

:!_i_':_:liy_ (Allier) du 2 au 7 sentembre 1975

S ';,_dresser ·'"· T?l'.'anço:i.s Des granges 11Les n_é.s c!e Dnrsat'; ilte de \ïichy Le "ernet .,. 03200 lJICT-~Y (tél.?, .03.70)

I ./1.

Stage

régi

ona

1 du

Sud ·· i_s_ !_ :

<:aint: -•rallier (l'.lp, ·,1ar.) du 3

. :-iù

l septeinbre ·75

-

S'adresser à Jaq .Jourdanet ··· Ecole d 1~:~_C.E.P.s_ · _Q6260 PUGET-TIIENIEP..S

L A.

Stage régional

du

Val ·· de ··Loi ~~- :

~~~rtres (Eure··et -Loi~) du 2 au 7 septembre S'adresser ~ Paulette Chaillou - Ecole de Pontgouin

I.

I.A.

Sd

I.A.

Sel.

231 90 COUP.VILLE· ·sur··EURE

Stage départ emental d

1

E ss onn e :

Pavigny--s~i!~·Orge_ (91) du 3 au 9 septembre 75 S 1 adresser ?-i P:i.errette 1ï'errarv:li · · '.: 1 ,. rue François lfout:hon

91380 CHILLY-11AZARIN

Stage

régional

de

f1lormé1.ndie : Le_? ans_ (Sarthe) du Ier s.u 6 septembre 75 S'adresser ~ A. Souday, rue Duplessis

Stage

Vendéen : en '1Tend8.e du?. au 6 septembre 75

Cler~ont.,Crêans ) 27.00 LÀ. FLECHË°

S'adresser 2. Anne .ToseDh, Ecole ·~aternelle P. Doumer 85000 LA P.OCEE··sur-·YON

Stage

de

Saôrl e = et··Loir:e'·:

Sa:î.nt·-'7alleriri (S. et L ) du 4 àu 11 .seutemhre -75

Stage

régional Ai sne -/\rd ennes ..

f.1arne : Peauregard· SoÎssons (O.::) du 31 /8 au 6/9 S1aclresser i?. ';éra.rd f.aclet, 0, rue ';ambetta

02130 :?E~.E--en ·TARDENOIS

Stage régiona 1 de B ourgog rie :- Champagne :

_Essaye~ (Aube) du 31. 2oût au 6 sept.

S1adressèr à Jean Léger, Ecole de 'llfontiéramey. 10270 LUSÏG~:Y,-sur·-BARSE

Liste arrêtée au 21 avri l 1-975 D1

o.ûÙes "Ccrges

sont annonc4s

I.A.

Stage régional du Sud - Ouest :

?.er1 igr2a~ (Pyr.

or·. )

du 1er au 6 septembre 7 5 Sel

Stage régional Franc - Comtoi s

·, ,, ... _

Il y en aura peut ·être d 1

autres . , ,

nous donnerons des in.formations complê·\

<.

mentaires dans notre nim1éro de juin, · __ :·"'

Bi vous désirez participer à l'un ou l'autre de ce.s .<Jtages., ne tardez pas à entrer en 1°P-lation avec le resvonsa.ble âes inscriptions qui vous donne ··

ra tous renseignements utiles,

...

(9)

...

..

5-·

L A . . COMMIS S 1 0 N A U C O N G R E S

VUE PAR D, RIGAUD

Je suis a l l i ~ Bordeaux, et en y allant Je me disais

m Il y a eu un CONTACT 1'1° 6 (l) : Prénaration ,:-lu Congrès·· des propositions ont été faites:. des copains sont au 1?rf .... Conerès0 la salle et le travail de la Com··

mission doivent nouvoir ~tr~ ibr~anisés'i. Ncus savons tous que quand· ~ous allons au Congr~s._ . . ;;_ ~e n~eit nas de ~ l !eificacité qu- 1il faut en attendr~ daris ce bouif~ . . . .

lonnement de rencontres ''en coin de nortes ,; . Alors, comme tout un chacun, je . m'étais fait une grille réservant les 7-/3 de mon temps à la commission, ceci pàr choix personnel et_ sachant que be:rncoup de copains seraient pris uar a~.lleurs,

0uand je suis arrivé, le mercredi matin, j I ai trouvé !!arie· ·Rose !HC•î.AUX dans la salle._ Elle était en train de constituer la grille de la commission, Voici corrunent elle se constituait

, -. . -

tD7RCREDI JEUDI

VENDREDI

9 h Jean LE r;AL .. T _ec.h ni. ques appren- Accueil et Ch,

LERAY:

tissage des mots du langage usuel F .T ,C.: Vie pratique

de l 1 enf2.n.t (vie sociale)

10 h 30 In.f:ormation de la commission pour Denis ::nr;AUD !i' aut .. ·i 1

--

Accueil tous (présence de tous les respon- déségrfguer les c las·- 1'farie ·:i.ose sables indispensable) ses de 1 _ 1 ense.ig. Spéa, ' ,fJ:CHAUX

+ Comrr.unication de :-far.tel : OCT.AVE riai n tenant ? Plus tard?

ou l'échec uar manque de référen.-·- Ouand ? Comment ?

12 h ces familiales . recyclages ?

·-

- -

14 h Problèmes du fonctionnement de la C OJTu"lli s si on (Dour les responsables et :i.n.téres::;2s)

'"-"" ' ----.-

16 11 30 Problèr.,e de 1 'aporentissage (na·- Bilan : Echecs scolai- Accueil tur-2 l) cl.ans la formation prof es· .. res. .Jean

LE GAL

Denis s ion ne J. le çn SoE.So (document

(à su:i.vre samedi ?) 19 Î] Rip;aud. ' audio··v:i:suel;

LI

SOIE)

' ttoilij la grille telle qu1elle était prévue. Le contrat a·-t ·il 6té tenu; rnJI,

Problèmes qui se sont posés ; . la coarnunication de '·lartel sur OCTAVE (abso- lument passionnante n I a l')as Liissé le temps i_èi. Information de la Commission

, la réunion du jeudi àprès·--midi sur . les pro··

blèmes de la comrnission a été confondue par certains avec celle sur l 7informa...:· t:i.on des travaux de la co:nmission., Dl'.''3Vll~ le matin (ci.-·dessÙs) ,, ,et a·duré tout l'aarès·-midi1 si bien que certains n'ont ou assister au travail de LISOIE .

. tout le reste a tenu .

. comment concilier l'accueil des "je:unes" o u de ceux qui veulent poser une question (uersonnelle so~vent) avec les nrobièmes plus gé1,1éraux de la v:i.e de la comm:i.ssion (organisation .• . pour des gens disper··

sés aux quatre coi as de France,, .et de plus loin .. , n I est·-il pas indispensable de nrofiter des rencontres qui permettent d'~chanRer olus facilement que par lettres?)

(10)

- 6-

Les problèmes d'organisation de la Commission, ii mon avis ne peuvent être abordés directement au Congrès, ou alors : dans un temps ''supplémentaire" où TOUT le monde peut être là···c1est 2. dire tous.c.eux qui. ont.pris des_ res?_çmsab_:i.~:[,t~s dans la coI!ll!1ission·-·par exeTTlple, le soir-, à?rè~s_.le rep~af.

Ceci permettrait de mieux sérier dans le temps ce que µeut faire la corn.- missi on un temps c 11 ..A . CCTHUL d es gens qui vi. , ennent s 1 • in. f armer ou poser d es questions ·

··· un temps de P?ESEN':;:'ATION de la crnT1:11ission (travaux et publications) un temos _de '::'?.AVAIL sur un su_iel:.

Je suppose que toujours nos camarades se.ront (et c I est normal) pris par d r autres commissions 1 mais ceci ne doj_ t ryas e~1pêcher une nrogra,nmation plus pré·;- cise .<le la Commission au Congrès, C:eci sur111ose une coordination d 1 av;mt le con·· grès. Qu1en pense;;,;-vous ? r.:st-·ce possible, souhaitable ? .

Bien sûr, après ce Congrès,. notre comm1.ssion me oaraît être une mos;1.J'.que de gens et de .travaux appartenant ii d1cmtres commissions de l 7I.C.:s.~-1 . ..

ctest NOJ~MAL QUA?::D i'JOUS DISON~ OU'IL N1Y A PAS D1EDUCATIŒ.'l "SPECIALE"

IL M1Y A QTlE DES TRAUAILLETJRS DE L1EDU-·

CATION SPECIALISEE.

Pourtant le !)assé JT!Otltre que c'est DA·'1S la COimnission Ed. Sp, aue se sont construits des outi ls comme :

les bandes de l1~telier-·Calcul ,, l '.A.uto1?;estion

les ~éflexions sur le langage oral Certains travaux ont E>té' pris en cornu te, anrès · le tnh~ail dans la Commission Ed.

~p~; par l'l~C~E.M.

LA COM'.-HSSI0N .DOIT ·ELLE P.ESTER TJNE ·msAIQTJE DE GEN~: TRAVAILLA:1:T DANS L 'Ec1.

So. mais animant une. Commis.sion en sof, .... aui.tte à dire que les travailleurs de l' .~ 1 • Sp. apportent leur contribution 2. cette dite co:nmission, tout en collabo·- rant au niveau individuel, ou nar é.o_uipes, aux travaux des autres commissions.

de l'I.C.E.1-f. · c'est à dire continuer en gros ce qui est actuellement ? OlJ I Je pense aussi que l'accueil des jeunes au Congrès ainsi que des gens in- connus. qid. sont venus à la salle de la. co!!lmission relève aussi de ce. genre de questions : NOUS so:,J',!_f.S A1--?HGU3.

Devons·--nous 1/IVRic cette ambi~uit6 ou la LEVER ?

UPTRE CETTE A!·!J3IGUITE, suppose 11 ASSTJJ;>.ER, et actuellement j I ai l 'ir:tpres··· sion que nous nous y anpliquons et recherchons comment la LE\TER ?

Ce que Je cl:i.s 12-i.9 c'est le coogrè".s qui r:1e lra vrai111ent rév~lé, M:aintenant quand je 12.nce ce que je dis, reste nosé le problème de savoir ce aue tous les camaraJes travail leurs de CP-MIT.IER:- oensènt.

A Bordeaux9 il nous a s'ë!mblé aue nous devions aller vers une redistribu·- tion qualitative et quant:i.ta.tive (contenu et champ de la co!T'mission). Faites-- nous µart de votre .op~nion, en écrivant ~

Des

échos de

vos rénonses et

de i

i orga · n.isation 197.5--76,

seront donnés li.ans

les r;rochains

nwnéros

de

CH/1NTIER8 .-.

soit

' ' . ' ' l Z

t ' t ~ t

·t 7-

,J U'i n-Ju-t, ,

,e . , soi. aou .

·-scv f2.r:?JY'e. -- - - ·

Der.is )UGNJD Ecole Gambetta

P.ue : !e r!llo z 95390 SAINT PRIX

( 1) 'CONTACT bulletin de liafson des divers chantiers de travail de la commis- · sion, s~rvi aux responsables ... quand le besoin s 1en fait ~entir, pour 0inforrnations11 +: 1'organisati6n11 + 11coordination11

(11)

..

..

-

:1.-

!

Le Congrès de Bordeaux a permis à notre chantier de préciser ses objectifs et surtout de se donner les structures lui permettant de mieux fonctionner.

Mon intervention au cours du débat ''F.T.C. Bilan et perspactives" m'a oer- mis de situer notre chantier. d'expliquer que ce n'était pas un hasard s'il a- vait débuté dans l 'ens~ignement spécialisé, car nos ados socialement défavori ·- sée sont confrontés aux difficultés de la vie auxquelles leurs parents ont bien souvent du mal~ faire face.

- Que faire en cas d'accident du travail?

- Quelles assurances choisir? etc ...

Qui en effet leur fera connaitre leurs droits sociau~. qui les mettra en garde contre les agences d'emploi temporaire, contre la publicité, contre les d ·~ e,u:arc 1eurs 1 en t ous genres 7 . ? .

Mais ces fiches, ces outils, on ne les crée pas pour de simples motifs u- tilitaires. Ce sont les objectifs precis qu'il se propose, la pensée qui l'ani- me, qui donnent sa valeur è un outil . Je pense présenter cet outil de travail dens l'EGUCATEUR, en intervenant dans ce sens. Cela me semble d'autant plus im:

portant è un moment oO certains n'hésitent pas è dire que remplir des imprimé~

c'est initier les ados è la vie économique et préparer leur entrée dans la vie active ! Si cela est nécessaire, ce n'est sOrement pas suffisant !

Les fiches de F.T.C. VIE SOCIALE, au lieu de tomber dans cette facilité, -ne se contentent pas dB donner une infôrmation ou de leur proposer de remplir des imprimés - elles doivent au contraire les inviter t faire un travail de re- cherche oersonnelle ou pùr groupe, les amenèr à réfléchir sur le n1:i.lieu.Cè:Je vie, à faire des enquêtas, à SE PRENDRE EN CHARGE. Je pense que de tels objectifs s'inscrivent parfaitement dans le cadre ci'ün projet d'éducation p~pulaire.

Des fiches déjà réalisées ont été ensuite présentées dans une salle atelier F.T.C. :

Prix da revient et choix d'une voiture - Enquête: le choix d'une assu- rance - Etiquettes et produits alim~ntaires ...

Des camarades du secondaire ont dit qu'elles ccirrespondaient bien aux be-

. soins de ieurs élèves:

1'Nos élèves âema,1dent de.s enquêtes .sur Zrfül' mi U.eu de vie., de te Ues fiches constituent

un outil

de travai Z utile ... ,,.

ïi r,rintérêt d1un tel travai l. eDt accentué

pal'

le

fait que

l'on p1°évoit u,ne im'..-tia:tion à.

7.

1économie et à

7.a

vie pl'o..tique-dès

Za

6°,, 01° :'Jeaucoup de collègues risquent de confondre ce lle·-ci avec un :t'emp lissage _de formulaires ! 11

Un débat a eu lieu au cours de cette réunion de travail :

FICHES D E VIE SOCIALE ET ENSEIGNEMENT DE L'ECONOMIE

Ce débat a débuté parce que des camerades étrangers (Brésil - Espagne) trou- vaient que dans le contexte da leur pays, ces fiches étaient utiles pour L'ensei- gnement de 1 'économi : ;;Il. nous est irrrpossi.hl.e de faire u.ne critique pol.itique mais peut·-être que des enquêtes sur les

prix,, ·

sur

7.a

vie . concrète en disent plus que des discàur.'3. '' Il

(12)

Un camêlfade a aussi tôt réagi en rjisé:int qu'il ne f,sllait pas confondre l'en- seignement dè l'économie avec l'emploi de ces fiches car si elles pouvaieny in- viter è la réflexion, elles. ne pouv~ient prétendre aborddr tous les. sujets êcon~

miques et politiques,

Tous se sont mis d'accord pour dire qu'elles pouvaient constituer un outil de connaissance du milieu de vie, voir d'évail è l'économie qui n'a pas connu l~m- pact qu'elle aurait dG co11naitre parmi les ca~arades du Mouvement quand on songe è la place qu'elle tient dans notre vie q0otidienne.

;;Peut·-êt1"e lui

mai1.qua{t--1'.Z

un cutil

?1; II ne s'agit pas pour ::ious d'empié- ter dans le secteur économique mais d'être complémentaire.

LE CHANGEMENT DE TITRE DE NOTRE CHANTIER

L) E F<-A 1/ A I L Le vendredi, en s,3lle Ed, Sp.

---.---·

noue avons décid6 de changer l'intitulé de notre chantier. Vie Pratique pouvait signifier pour beaucoup tout aussi bien les formulaires 6 remplir ... que le brico- lage è la maison. L'unanimité s'ost Faite sur le nouveau titre: F.f.C.

VIE

SOCIALE qui pr~cise mieux les objectifs que nous nous proposons : créer des fiches-guide dans l'esprit défini page précédente.

11Ces

fiches sont·cUes

i>alo)Jles

pour

âeB

élèves de 6°?;;

a demandé un camarade.

Si les fiches imprimées jusqu'ici ont été utilisées sans difficulté par des ados de C.E.S. ou E.N.P., il serait an effet !ntéressant de faire des fiches plus sim~

ples

·- pour les nO b ; en pensant aux élèves qui ont des difficultés en lecture.

D'où l' :Ldée de. conti nw'êr ces fiches tout en faisar,t une autTe série pour les élèves ayant des difficult~s. Personnelloment je suis orêt è coordonner ce travail dettrefonte"

et

je panse qu'il faudrait utiliser, dans la mesure du possible, le dessin. Il ne s'agira pas de refaire toutes les fiches car tous les sujets traités ne peuvent pas ~tre abordés en 6°. QUE TOUS LES CAMARADES QUI ONT DES IDEES POUR REALISEf~ DE TELLES FICHES UTILISANT DES"Ol::SSINS··CODES" OU DES BMJDES DESSINEES SE

- - - -

F ASSE~JT CIJNNA ITRE.

Pendant cette réunion des can1arades ont accepté lo responsabilité de secteurs précis

- EDUCATION DU CONSOMMATEUR

A.nnie :GELLOT, C.E. S, J, VERDE clasqes de C.P.P.N., C.P.A. ;31+ 130 LE PONTET

- INFORMATIONS DE LA PRESSE :

Germain RAOUX, Avenue de Salonique

-- classes ados de lycées ., /fLtOOO NANTES

- ·MONDE

DU

TRAVAIL·

ET

PROBLE~ES SOCIAUX

·- classes CPPN-CPA ·- Andrée NAUDIN, C.E.G., 79190 ::=;AUZE-VACSSAIS

··· Ed. Spécialisées·- Christian LE'?.AY, ENP, Av. du nt·sancé, 3.5000 !Œ:'.-!NES

- LIAISON AVEC LES PAYS ETRANGERS :

-· DELGADO CJ\].'IAC1

m,

Juan Jose -Calle Arquimedes n° 22 AZI-JERIA Espa~a

- Son~.a FREIRE, Rva Paula Freüas 45 ,- Copacabana . .,

~no

DE JANEH'.O ·· Bras il

D

1autres camarades ont proposé

de faire

partie

du

circuit

"ESSAI DE

FICHES", Pour se joindre à eux (rythme 3 par mois), ou 11fabriquern des fiches, compléte le feuillet ci-dessous, et envoie--1~ à Ch. LERAY, ENP, Av. du Et Sancé~ 3.SOOO RENNES

F.T.C, VIE SOCIALE :

i·foï:J, adresse:-···

-- Je dêsiree participer aux travaux du Chantier: ... ,,.·· ... ..

EC ,NOViIE ET EDUCATION DU CONS011MATEUR0 - INFORMATIONS SUR LA PRESSE0 MOND.E DU TRAVAIL E_;T PROBLEMES S0Cii\UX0

sur le plan:

*

.fabrication de fiches 0

~ essai de fiches en classe de.? ..

- J'ai déjà réalisé des fiches de ... ,

0 raye les mentions inutiles·

·- Je désire réaliser des fiches utilisant le dessin pour les élèves ayant des difficultés de lecture

(13)

POUR UN PROJET D'EDUCATION POPULAIRE

Aü cours du Congrès de :ao.tdeaux, a été lancée et retenue l'idée d'un ., vaste CHZ:\N'I'IER D:S TP.AVl' IL sur l<=: thème : ''PROJET D 'E'DUC.4T ION POPULAIRL':t.

Notre but est d'établir ce projet en fonction d'une société de type .. socialiste (non exploita tian de l "l101r.Œne) ,

..

non basée .sur les notions de rentabilité, tenant compte des .. besoins de· 1' homme,

permettant à chacun de se réaliser au maximum,

ce qui implique une conception de l'école fondée:

li: sur l'idée autogestionnaire au ni V8au du savoir, . -· au niveau des relations,

au niveau de l 'organisation,

au niveau de l'organisation scolaire dans son ensemble.

!li: s·J.r une autre conceDtion des valeurs qui rernettrai t en cause la division

du travail intell2ctuel et manuel. ·

':k sur une analyse des notions· de handicap socio-·cul turel et de pouvoir hiérarchique pour déboucher sur

1

'égalité des chance.s qui ne peut se concevoir avec la norme culturelle et la sélection actuelles.

l

'· Nous voulons Îaire prendre en charge ce projet par l I ensemble du Mouvement.

Ç)UE PRENDRE EN CHARGE?

- Une analyse des projets politiques, syndicaux et pédagogiquei divers;

·- Une ·ahàlyse des conceptions de 1' école, à l 'étranger.

Mais notre Mouvement doit apporter sa part originale car, dans le contexte actuel, les camarades ont leur solution partielle à présenter.

Ce qui implique une prise en charge de ce projet par des secteurs de tra- vail existant ou à relancer

*

autogestion

*

équipes.pédagogiques

~ décloisonnement

':k ouverture de l'école

:R parents

·:1: formation des maîtres

~ théorie de l'apprentissage

*

disciplines instrumentales diverses

:Ji: l 'audio-visuel

~ Contrôle et examens

(14)

... 10 -

:1: Outils

-:t: F . I -. d-. E-•. i:'1..

Ceci suppose que chaqÜe -éafriarade

di°s e ; en

·fonët ion

"s-a 1)rà.tigu~ actuel- le, ce qu'il est obligé de faire (concessions :} l 'institution) et ce qu'il vou-·

drait faire.

Notre objectif est la réalisation d' tm document qui sera l 'œuvre coopé- rative

·ae

l 'I.C.B_.M. et permettra d' orqaniser notre stratégie, de répondre aux projets officiels et d'ento.mer le dialogue avec les organisations amies.

METHODE DE.TRAVAIL est décidé:

A l 'issue des réunions

"Projet d'Education Populaire

119

i_J, a./

Constitution de groupes de. tra_va.il à partir de certaines dès pistes

relevées(parents, décloisonnenent, autogestion, formation des maitres, équipes pédagogiques .... )

b/ Un camarade sera "responsable" (anirriateur,coordinateur)de· chaque groupe.

c/ Jacky CHASSANNE (Miermaigne, 28420 Beaumont les Autels) coordonnera l'ensemble des travaux de ces groupes et des Chantiers de l 'I.C.E.M.

eV

Chaque groupe demeure autonome dans sa forme de travail (cahiers de roulement, documents polycopiês,etc .. ~J au !_)lan local', départemental, régional 1 _national.

Les camarades qui prendront l 'initiative de -créer un groupe de travail

. sur un thème précis se signaleront au coordinateur (.c) ..

e/ La communication se fera par ,l ':2DUCATEUR _. Techniques. pe Vie, les bul -- le tins dépa.rtementaux, les bulletins de Commission (notaiîllilent par le bulletin !istructures de .Relations", J.F. Gaudoneix, 33710 Gauriac) .

f/

Une synthèse des trava.ux et des glanes individuelles. se.ta. réalise par . un groupe

qe

travail.

Dès que ce sera possible, une fiche guide et Un premier organigramme du travail seront publiés.

La mise en place d1un tel py,ojet de travail vose queUes questions à

Za

Commission?

:t Une école populaire doit-··eUe comprendre un enseignement spécialisé ?

x 8i

oui~ pour quels handica:pB ? Solutions pour êviter la ségrégatfon?

x

Si non~ comment parveniY à. éliminer

ce t

enseignement.· Et les mai~ginaux ( Déb,Ues profonds:; hand-icapéa physiques .. ,) _?

tt D 1autres questions doivent être posées dans cette pe1°spective !' Les membres de la Commission doivent les formuler':. proposer le travail qu I el les entrainent pou1° que nous nous orgam,,s'wns pour dégége1° des . réponses.

A vous lire.

Jacl<y CHASSANNE et Pierre

YVIN

(15)

L E

s

FOiJR

Elles sonl toù\ee petites Et viennent d· Argentine.

. L~ cll mat leur convient, . loi elles sont bien:

. L.ea

stagia~l'86 , bona ~nfant&,

Fou rnlssent _.leur ra vit.~i I tement

!l[Jîef) sm;'f, ~t~®I.Ni d€nr~rt11Js:

~·,n{H' r.apn1~;er aux

!$rŒ!;tuns

U~0urs

tr.a;diUnrrn

ti'.iU(;l~ tli

re..1nJ kmt sooo

ta tontit~

(16)

....

Les fleur.r et i~~iseau

U était une fois un oiseau

qui se posa sur le pétale d

9

une fieur~ Les autres fieu rs étaient jalouses,

elles se sont battues. la pauvre fleur rnourut et l'oiseau était tristç car il

l\1irnait bien~

..

_

(17)

SYNTHESE DU QUEST IONNA IRE DU GROUPE 70 (cf. CHANTIERS 23)

l~ous avons reçu 29 réponses: 12 du départérnent 70 ,iit 17 au pîan National . Voici la synthèse des réponses reçues (le premier chiffre est celui des réponses du 70, le second concerne les réponses hors département 70).

1 - QUELLES MATIERES CONS ID EREZ - VOUS EN EVEIL

?

·-

Hi st. --Géog ·

I

i

Observation Chad Dessin Trav. "-'Jan. Vie Prati que

12 + 11 11 + 9

!

7 + 6 7 + 4 5 + 7 4 + 7

ffou± Trav •. ti bre Cont.6rences· Entretien 1 m ~ r· i mer i e Récitation

5 + 6 3 + T 2 + 1 2 J_ 2 2 + 1 1 + 1

Exp, Libr:3· Français Maths Sport Actua I i té Ciné-Théâtre

1

-

2 + 1 2 + 0 2 + 0 0 + 2 0 + 1 0 + 1

2 - ~ UEL EST L'ABOUTISSEMENT D U TR A V AIL R EA LISE?

Albums Panneau>< [':;;;s s i ns Classeur Aucune

Textes 8:'? r; ,~ 1ë)S

trace

7 + .9 7 + 5 4 + 6 3 + 3 2 + 5 1 + 6 1 + 4

Conf é re n.

Journa l Di scuss. Fiches

Lecture Flésurné

Exposés Po lycop.

1 + 1.; 0 + 4 1 + 1 1 + 1 1 1 + 0 2 + 3

1

3

- CO MMEN T PROCEDEZ - vous ?

31. fJar 1 1 apport ou la demande des élèves: 12 + 1.5 .32. En fonction de 1 1 actua I i ·ré 9 + 15 33. Sur votre initiative 10 + 15

34.

Autres manières 4 + 7

( 4: initiatives collègues, visites, T.V., Diapos)

( 7: R.T.S., journal, 'I'.V.(2), Personnes invitées, Correspondants, jour-·

naux, Boite à questions).

(18)

4 - QUELS SONT LES FREQUENCES ET HORAIRES CONSACRES A CETTE DISCIPLINE?

Par jour Par serna I

ne

---·-- Période variable - - - -

h

1 +

de

0 à ·5 h 1 +

2

1 + 4 •

h 1/2 2

+ 2 5 à 10 hi 0 +

2

2 h 0 + 3 JO à 15 h +

.,

L

3

h

3 + 0 15 3 20 h 0 +

4 h + 0 20

a

27 h + 1

5 - COMMENT LE TRAVAIL EST-IL ORGANISE ?

51 • 1 NO IV I

DUEL 52, PAR GROUPES

53. POUR TOUTE LA CLASSE

54,

AUTRE

7 + 15 12 + 15 9 + 1A

+ 0

(Monographies);

6 - QUELS SONT LES SUPPORTS UTILISES ?

1

Vieux B.T.

... B, T.J,

Diapos Tout

1 i I ms

I

J ournaUx

Revw3s !v1agoéfo

l ivres BT2 - S.8.T.

i3T

son i':},Un i vers

1

---·-

1

Q + 12

4

t

12

6 + 0 1

5

+ 6 3 + 3 3 + 2

1

+ 3 1 + 3

u u

-1- i

Enquêtes

1 T. \/ '

Radiovision Animaux nature.:

1

i sés

0 + 1

-·- ·-

Animaux vivants

0 + 1 1 + 1 1 +

2

2 +

0

··-

1

Animaux sous inclusion:O

+ l

7 - FAITES - VOUS UNE LIAISON ENTRE EVEIL ET CALCUL - FRANCAIS?

Systématique Três souvent

A 1 1

occasi on Rarement

NON

- - r - ·

r~,

,., Go

6 i + 3 1 + 3 2 + 2 _ _J__ _____

Franç. Cale. F.J; C. F.

C

1 + 3 0 + ,_ 'I 0 + -5 0 + 5 6 + 6 6 + f

8 - POUR LE TRAVAIL MANUEL ;

81 , QUELS TR1W

AUX

HfHfüELS l~E/\

LISEZ -

VOUS ?

(rëponses non &éparées)

TRAV!J.ID DU BOTS i 8

(Plateaux

à

fromage Porte-brosse - Boîtes; sel -

Peintures et objets divers

en

contre-plaqué - Person- nages·· Pyrogravure - Allumettes).

·· TRAVAIL .. DU_TI8SU.E'T .. DE:,.LA ... LAIF1E: 11

(Animaux·· Coussins·· Tabliers - Ta-

pis -

Tricot·· Couture - Tapisseries - Poupées de chiffons Fleurs - Pompons - Tricotinl.

T./?A?A!J'..PJ!.. ... ÇNi'!Q!Y .. f'!. .. PY .. F!1l?).T/fL :

10

(Tonnoaux

de

lessive pour des porte·

parapluies - Boftes - Lanternes - Luminaires - Papier déchiré - Découpages - Pliages - Mobiles - Personna-

ges --

Co

1 1

ages) ,

(19)

·- JlUTRE8 3 Tableaux de fils et pointes (réseaux);

3 col! iers de perles rocaille;, 3 motifs décordtifs;

2 coqui I ies d1œufs,.

1 Cuisine-· Gaufres·· Maquettes de navires - Vitraux - Emaux··

Bateaux avec des boutei Iles en pl2-1stlque - Bougies·-- Feuil- ies séchées·- Diapos dessinées - Graines - Dioramas - Bouchons.

82, COMMENT 1/0US pr~OCUf:Œz-

vous

DU MATE~~, EL ?

u~-:,rati ans T~réd i -~-s -,.-- ~\pp~~1 d I verses

4 .

du ma I tn, / Coopérative 3 + 6

Apport des élèves

3 + 3 3 + 12 ____ 1 6 +

.;---c~ _--

- - - · -~ : - - - ~ i . - - - - 83. vrnDEZ-VOUS LES F<E/\ LI SAT 1 0[\JS ? A QUI ET C0\1:·1JE;\JT ?

---·--

N O l'i 0

u

1

-- 1

Elèves

l

·i

Parents Autres

, -..

3 + 0 2 + 6

1 3 + 5 6 + 10

i

9 - QUESTIONS SUPPLEMENTAIRES

91. BE~lEFICIEZ-\/OUS DE L1HEURE HEBDOMADAIRE DE CONCERTATION ACCORDEE AUX MAI-- Tl~ES DE PERFECT ! ONNEMEi'JT ?

-

NON 3 + 13

·-

OUI

4

+

--

Non concernés 5. +

0

4 ( 5=SES + 4= 2SESp 1 CPPNP 1 Belge).

92.

QUELLE EST L1ATTITUDE DES iOLLEGUES QUI ACCEPTENT OU SUBISSENT LES ELEVES

DE

PERFECTIONNEMENT PENDANT CETTE HEURE? - Favorable

- Défavorable 3

93.

COMMENT VOS ELEVES REAGISSENT-ILS?

Ha 1 : 1 Bien :

O - ?

(début) : Non réponse : 1

94. AVEZ ·VOUS DES REALISAT I Ol~S QUI

om

BI EN MARCHE ? LESQUELLES ?

Pas d(:J réponse 12 + 12

Réponses 0 + 5 (Haquettes -· Terre ·· Ernai i ·· Bois ·- Tournage ·- Tannage de peaux).

95" AVEZ-vous D1AUTRES P'.<OBLEMES A EVOQUER?

Sans :-éponse Réponses

7 + 14

."i + "i (5 = Crédits ·· Relations avec les autres classes ou col lègues - Locaux - Organisation du travai I et de

la classe - Obi igation aes activités scolaires en SES après 14 ans) + (3 = Limites de 1 'exploitation des visites et des enquêtes - Les traces écrites - Organisation de la classe et du travai 1 - Locaux).

·o 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0

(20)

,.

~- /î

f;,t ~-

Après cette synthèse, quelques réflexions ojoutées aux réponses

- 1111 niy a pas de I imit,8, tout peut êtr'e disciDI ine d1évei 1, même les activités de français et de mathématiques; i I n'y a pas vraiment d,8 gros cloisonnement entre les différente~ disciplines. Au niveau de mon interprétation propre, lorsque le mot 11éve i I Il est prononcé, i I évoque pour moi ce qui me pose I e p I us de prob I èmes et qui touche exclusi 1ement aux domaines des sciences1 de 11hisi-oire et géog.11

-o-o-o·-o-

..:11oi ff i cul tés qui varient avec les possibi I ités de nos é-ilèves ... et ce qui est un problème pour moi: je veux très souvent réaliser avec des enfants d1un niveau très bas ce que je suis arrivé~ fai~e 2vnc d~s enfants d'un niveau supérieur, d'où échec et découragement .. ,pass2.19er bien sûr •.. mais je crois qu1avant de se

lancer dans un chantier i I faut juger avec le plus da précision possible les pas- si b i I i tés des enfants. i;

-o·-o··o-o··

·-"On rcrncontre p I us i eurs prob I èmes en 1.ôve i

1

11

A propos de 1 'étude du mi I leu local, 11 arrive que dans la cd~nunc cela soit ex- tr~mement pauvre du point de vue historique. Aussi on a tendance è laiss9r de c6- té cette matière. On est alors obi igé d'avoir recours~ des moyens artificiels pour motiver une recherche historique.

Au niveau de 1 'extension, i I arrive parfois que ce soit trop vaste et artificiel, Nous ne savons pas toujou1-s où i I faut s 1 arrêter. 1 1 serait reut-·être bon de ré-·

aliser un dossier où 1 'on pourrait recenser des thèmas possibles avec leurs pro- longements.

Loqque 1 'on fait une enquêta dehors, avec une c I asse de perfectionnement, 1 e problème le plus diff[ci le A résoudre pour moi, c'est 1 'élaboration du compte- rendu. L'enfant a souvent du mal a ecrire quelques I ig.nes. Doit-on se contenter de dessins ou d'une bande sonore? Ooit-·on faire un cornote--·rendu collectif?

__________

.,_,

- - -

.

Au cours d1une eneiuête, i I cJrrive qua presque tous les élèves veulent étudier le même thème. Doit on être directif? Doit-on Imposer~ un graupe un thème qui ne

l'intéresse que modérément? (cela se passe lorsque nous ne pouvons faire qu'une

V i Si te),

Mal gré I es séries de BT, BT J, .. nous n'avons pas toujours sous. 1 a mai .n une docu··

mentation valable. Pourrait··on établir une bibliographie? Doit-on partir d'un thème, systématiquement, chercher des prolonge•ï,ents an mu.slque, calcul, poésie,..?

-"Je choisis moi-mêrne la documentation. En classe de Pert., i I est difficile et mé··

chant de donner 10 k.g de revues â des enfants afin qu' i I s fassent I eurs recher-·

ches. Cela nous est difficile à nous, alors.°' D1autre part, je préfère donner une documentation succinte, qui impose une r2flexion et qui ê\!ite l:J rncopiage d'un p:::iragr.:,phe (inutile).

11

est important de laisser une gr·ande part ~

1

1Gvei I en classe de

P.

Le problè- me de nos élèves est souvent un sentiment d1 infériorité, parfofs de rejet vis~

vis des autres enfants de 11école. L'évei I et le sport sont peut-&tre les seuls r:ioyens de les revaloriser, de les taire se comparer aux 11normaux11 . . .

-o-o·-o-o-··

-•J

1ai remarqug eue les enfants n'aiment pa~ vendre ce qu'fls ont réal isG et préfè- rent le garder. Donc on fait un objet pour soi, un nutre pour le vendre. Mais es-

la entraîne ou bien lassitude, ou bien travai I en série ... peu 0ducatif,

L'idéal .. qui comme tout idéal n1existe pas! ·· serait d'avoir des crédits suffi-·

sants pour que les enfants puissent réal i·ser beaucoup de chosas, et les garder pour eux, ou I es donner s 1 i I s I e dés i rnnt. ( Est··ce éducatif aussi de I eur ap- prendre

â

travai I Ier dans le seul souci de gagner queques sous? ..• j 1en doute.)

(21)

,.

- 11Cette expérience (n° 91

t

93) n1a pas été réai isée dans mon école, mais quand

par hasard J'accepte quelques enfants d1un martre absent , la classe ne se ressem- ble plus, Les " .. :trangersi1 se croient tout permis, les élèves 11t itulaire_.:i s1e·x-- citent, veulent jouer au plus fort, ou bien g§chent toute actii 1té en+re~rise .

(volontairement ou involontairement)o Le calme .. , la bonne ambiar,ce reviennent dôs que la c lasse revient el 1~ même. Si mes élèves participent à des j eux avec d'au- tres, ils ont 1 'esprit de chef, d1organisateur.

11 faut dire que d:::ins 11école, les élèves de la classe d<ê! perfectionnement sont des éléments dont se sont i!:Jébarr-ass&s'; les col lègues (mais ils sont 16qalern.snt

inscrits) .

Ce n'est pas toujours une trace écrite qui marque 11aboutissernent(du travai I ré- alisé - question n° 2), m~is les questions posées par les enfants sont t raitées immédiatement "à chaud11 avec les documents disponibles; s1 il manque des réponses, l1enfant attend la suite~ patiente j usqu1à 11ap1-ès-rnidi ou au jour suivant. Ce n'est pas pour lui une attente pénible, car chacun ( lui et moi ) cherche le com- plément si nécessaire. C'est 1 'occasion d1une rech-srche personnel le, collective de la part ~es enfants comme de la maTtress~; et cette recherche, 11attention portée par 1 9 enfant valent une trace écrite. 11

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0

-"Nous travai I Ions en équipe pédagogique. (dans une C.M.E. ··· dsbi les profonds). Les groupas d'enfants sont fictifs. Toutes los salles sont ouvertes, les éducateurs disponibles tous les après-midi, sauf pour les deux groupes de pré-professionnels

(qui apprennent r~e ! 1 ement

a

t rava i 1 1er et à qu l on tente de donner un rythme normal de travai 1 ). Ceux-ci peuvent choisir leur activité et leurs éducateurs le samedi matin, et les samedis après-midi ils organisent leurs loisirs (piscine, équi tat ion, promenade, ou simplement être avec des pet i ts en travaux manuels ou expression).

Ceci demande un grand travai I d'équip~ et une bonne entente entre éducateurs, et un certain espri t ... 11de vie en communauté'!, car même en semi·-externat c1est ce qu'on a 1 'Impression de vivre cette année. C1est assez formidable et même passion- nant. Tout le monde y trouve son cornpi"e, enfants et adulteso11

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0

_nc

1est souvent tr-ès intér":ssant de faire !e tour des usines de ia région, surtout quand on dit qu'on vient d'une école de dbficients intel lectuels (demander un pa- pier au directeur): usines de cartonnages, de tissus, de fi 1, .je verre, poudreries

industrielles (r·aohia, flocage, feutri ne), de sacs de jute, lainières: peinture, oapisr oeint (fournissent gratuitement papier et peinture), coi le, moquettes,etc Les usines donnent gratuitement ou

a

des p1-ix très intéressants du nv:itérielo11

0 0 0 0 00 0 0 0 0 0

0

_nEI/EIL" = foute activité choi.sie par l 1enfant et menée à son terrn$.

-•\

Question n° 2 : 1 1 Deu-t y avo i ,- en ef fat des t races éc1-i tes '. c 1 est toujours I e cas lorsqu1 i I s'agit de rec:-ierches de rnathéma.tiques (constitution de dossiers personnels). Même chose en ce qui concerne le texte I ibrs: constitufion de dos·- siers personnels, jcurnai scolaire, e~voi aux

C O RR~SPONDANT S.

Pour les autres ac- t ivitfs, la trace écrite n1est pas toujours en vigueur. La conférence d'enfant aboutit quelquefois à un texte (:;è:rit (pour·ies co1-rcspondants) 3 ·-la demande du conférencier ou d'un autre {ilèvé. Hais ce n'est pé:lS toujours le ca's. Le but pre··

mier de la conférence étant la réalisation des points suivants: - recherche de documents;

~ -

.

(22)

- travai I de synthèse de ces document s;

- et surtout Erésentat ion du sujet~ la c l ass e

et an imat ion d' un débat autour de ce sujet.

Personnes i nvitées , dans la c lasse

anciens é lèves rep r ésentant des pr of ess i ons var1ees,

i nte rrogés par las é lèves actuel ie m ent an c lasse.

- les é lèves profi-i°l'.Jnt souve nt da la pré se nc e d

1

un grand nombre d

1

P-tud iants 6Trangers logés

ê

P lanoise (Besa nçor1l. Ce son t so uve nt des voisins de

·pa li e r s qu ; il s invi tent

i';

la SES pour lss i1i-re rroge r sur leur pays. C

1

est ains i que nous avons découve rt par exemp le la Bo li vie,

11

Ind e,

11

Arabi e Saou d i ·t-e ,

1

a Co r ée ,

1 e

b'Jex i que, etc ...

Ce son t toujo~ r s de s séances ex tr ~mem ent i nt é res san tes pour les é lèves.

Q uest ion n° 4 La fréquence n'est pas r êgul ière

1

pas p lu s que les hora i res en ce qu i conce r ne le T.L. ou les confér ences d

1

entants. C'est

1111

é vè neme nt

11

qu i commande. Ces ll moments

1:

sont programmés dans le ç, lanning de la semaine en tenant compte des possibi I i tês d ' uti I isation de la sa ll e aud io-v i sue l--

le et des app are il s par ,3xemp le, En ce qui concerne les "cl ubsil, l 1horai re esi·

ri gide : 2 après-midi par sema i ne po ur toutes les c lasses de la SES .. . Ces act i - vit&s d'évei I en l iaiso n avec la correspondance 6nt nécessaireme nt des horai res et une fréquentation assez so up les . L a réalisation d'un a lbum, d

1

un panneau, un t rava i I d

1

enquête ne d·::i ivr,rnt pa s trop s'éta ler dans le temps po u1 - que

11

i nt é rêt s ubs i ste. On y consacre donc I e temos qu

1 i

I faut sa ns ten i,.. compte des ho r -ai res .

11

0

0.0000 00000

0

En guise de conclusion:, cette synthèse ne che1?che pas c? tendre vers 1'1LA" véri- té pédagogique mais à app01?tèr quelque8 données ùtiles et peut-être utilisables et suJet â di.scussion et à réflexion.

8i vous avez des 1?emarques vous pouvez ler..: tl?ansmettre à

l1ar>ce l JURAIN Ecole des Répe:.:::-·Nord~

70000 VESOUL

(23)

,.

C O M M E N T N O U S

EM ETUDE DU

T R A V A I L L O N S

M I L I E U

Il n'y avait rien de prévu au début de l'année. t'ia.is, comme les gamins apportent ce qu'ils veulent en classe, des ta.s de trucs sont arrivés et ont servi à faire des observatioris.

Piles électriques mortes,

Pommes de terre qui commencent

a.

germer , Viei l les ampoules électriqu8s,

Bestioles du jardin, etc .•.

Il se passe aussi un fait, c'est que nous al lons assez souv9nt en classe- promenade, pour aller faire gym. sur l 'herbe et au soleil.

Mais on trouve des fleurs, des bestioles, et même des oiseaux morts -->- c'est coITuîle ça que nous avons naturalisé une 11iésange charbonnière, -après l 'a.voir observée.

Petit à ·petit, les g-amins ont vu qu' ils avaient la possibilité d'obser- ver, de comparer, de dérnontér, de naturaliser, etc ... (il a même fallu acheter une loupe).

Mais un beau jour, i l y a eu une discussion sur le pain. Je suis alors intervenu en disant aux enfants que s'ils voulaient en savoir plus que dans la B.T.J., on purrait aussi aller v.isi.ter une boulangerie: ce fut fait! C'est ce qui a fait démarrer notre manie des enquêtes.

J'lous avons visité l 'usine des stylos PARKER de Méru(et on a eu chacun un

stylo! !). Nous avons enquêté sur le marché du vendredi, comparé à celui du dimanche.

Nous avons recensé les cormnerçants et ce qu I ils vendent et où ils se pro- curent les marchandises.

1,1ous ne négligeons pas non plus les aspects du pay~age: visite à -la mare, à la source de notre Ru ·--->- pollué à )'1.Crt: rien ne vit dans cet égoût à ciel ou--·

vert.

Et puis les enfants ont fait des projets de ·visites à long termeo NOus réalisons notre programme petit à petit.

La dernière enquête a été celle demandée par presque tout le monde caserne des pompiœrs .

la

Quand nous sonm1es courageux, nous faisons _pn compte rendu, voire un album.

Mais ça n'a rien de systématique, car je me s11is. aperçu que les enfants n'ont pas toujours envie de fixer pour la postérité c2 qu'ils ont vu, découvert, observé.

Bien sût , i l y a de gros albui,1s comme c·elui sur la visite de l'imprimerie de Héru; des petits corn.me celui sur ~otre poisson rouge ou sur les papillons; mais quelquefois, i l n'y a qu'un compte rendu, comme pour la visite des pompiers; ou rien du tout, comme pour la. visite. de la. i:'iare de Boulaines.

L '<:itude du milieu n'a donc.• chez nous , rièn de systématique: c'est sou- vent .le hasard qui nous met en situation d' a.ller voir quelque chose ou de discuter.

L'enterrement d'un parent .éloig-né d'un·enfant de la classe nous a fait dé- barquer sur une discussion sur- la r.iort. -- - + pas 9e compte renà.u.

L' instr.uct ion ( je n'ose dire éducation) sexuelle est partie à propos des vaches et de taureaux rencontrés en allant â la mare.

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