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Sur les chiffres qui terminent les puissances des nombres entiers

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

D ÉSIRÉ A NDRÉ

Sur les chiffres qui terminent les puissances des nombres entiers

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 16 (1877), p. 370-372

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1877_2_16__370_0>

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SUR LES CHIFFRES QUI TERMINENT LES PUISSANCES DES NOMBRES ENTIERS;

PAR M. D É S I R É A N D R É .

I.

THÉORÈME. — Quels que soient les nombres entiers A, B, A, 7?, si A et B sont terminés par les métnes k derniers chiffres, il en est de même de A" et Bn.

En effet, par hypothèse, la différence des deux nombres A et B est terminée par k zéros. Il en est de même de la différence des deux nombres A" et B", puis- que cette seconde différence est divisible par la pre- mière.

Corollaire. — Les k derniers chiffres de la puissance

nieme c]_'u n nombre quelconque ne dépendent que des k derniers chiffres de ce nombre.

Corollaire. — Dans la suite indéfinie des puissances

nihm<>, des nombres entiers consécutifs, les puissances, prises de 10* en 10*, sont terminées par les mômes k der- niers chiffres.

II.

THÉORÈME. — Quels que soient les nombres entiers A, B, /r, n, si la somme des deux nombres A et B est terminée par k zéros, A2n et B2n sont terminés par les mêmes k derniers chiffres.

En effet, la différence des deux nombres A2" et BSn

est terminée par k zéros, puisqu'elle est divisible par la somme des deux nombres A et B.

(3)

Corollaire. — Dans la suite des puissances d'expo- sant in des io* — i premiers nombres entiers, deux puissances quelconques, prises à égales distances des extrêmes, sont termi nées parles mêmes # derniers chiffres.

ni.

THÉORÈME. — Quels que soient les nombres entiers A, B, À~, n, si la somme des deux nombres A et B est terminée par k zéros, il en est de même de la somme des deux nombres A2n + 1 et B2 n + 1.

On sait, en effet, que la seconde somme est exacte- ment divisible par la première.

Corollaire, — Dans la suite des puissances d'expo- sant 2 n -h i des io/l — i premiers nombres entiers, deux puissances quelconques, prises à égales distances des extrêmes, ont une somme» terminée par À" zéros.

IV.

Les trois théorèmes précédents, ainsi que les corol- laires qui les accompagnent, sont vrais dans tous les sys- tèmes de numération. Il faut donc, dans l'énoncé de chacun d'eux, regarder le groupe 10 comme représen- tant, non point en particulier le nombre 10, mais bien en général l'unité du second ordre du système de numé- ration que l'on considère, ou, en d'autres termes, Ja base même de ce système de numération.

V.

Si Ton nomme polynôme complet un polynôme or- donné, où la différence des exposants de la lettre ordon- natrice dans deux termes consécutifs est constamment égale à l'unité, les trois théorèmes d'Arithmétique pré- cédents peuvent être rapprochés des trois théorèmes d'Al-

24.

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gèbre suivants, qui leur sont très-analogues par leurs énoncés et qui pourraient se démontrer par les mêmes moyens.

THÉORÈME. — Si deux polynômes quelconques P et Q, entiers, complets et ordonnés de la même manière par rapport à la même lettre, sont tels que leurs k der- niers termes soient égaux chacun à chacun, il en est de même des k derniers termes des deux polynômes Pn

etQn.

THÉORÈME. — Si deux polynômes quelconques P et Q, entiers, complets et ordonnés de la même manière par rapport à la même lettre, sont tels que leurs k der- niers termes soient respectivement égaux et de signes contraires, les k derniers termes des deux polynômes P2n et Q2n sont égaux chacun à chacun.

THÉORÈME. — Si deux poljnômes quelconques P et Q, entiers, complets et ordonnés de la même manière par rapport à la même lettre, sont tels que leurs k der- niers termes soient respectivement égaux et de signes contraires, les k derniers termes des deux poljnômes P2 n + 1 et Q2"+ 1 sont aussi égaux et de signes contraires

respectivemen t.

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