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Dispositif de mesure de la radioactivité du corps humain

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Dispositif de mesure de la radioactivité du corps humain

A. Lansiart, L. Jeanmaire

To cite this version:

(2)

174

valeurs

obtenues

ne sont pas d’une

grande

pré-cision : à cause de l’affaiblissement des

lignes

à

retard

qui

est

variable,

les

impulsions

couvrant une

gamme de

fréquences

très

étendue,

et à cause des

variations

des

valeurs

des résistances avec la

fré-quence.

L’oscillographe

à deux faisceaux ne

permet pas

non

plus

une

grande

précision,

car son

balayage

est

exponentiel

et

l’amorçage

de ce

balayage

est assuré par un

éclateur,

ce

qui

entraîne une

dispersion

dans le

positionnement

des

impulsions,

et des

erreurs de mesures.

La mesure

oscillographique

de

la

durée de l’éclair

de rayons X ne

peut

donner

qu’une

valeur

supé-rieure ou

égale

à la valeur

réelle,

les circuits

élec-tronques risquant

d’introduire des constantes de

temps

supérieures

à la valeur cherchée. Une

mé-thode

pratique

de mesure de la durée de l’éclair

consisterait

à

radiographier

l’explosion

d’un

cor-deau

détonant,

dont la vitesse de

propagation

de

l’explosion

est connue, ou encore de

radiographier

un

projectile

de vitesse connue.

Au

point

de vue des mesures de

pénétration,

les

valeurs

données

correspondent

à

des

lectures

effec-tuées à l’oeil. Avec un

densitomètre,

on

obtiendrait

des valeurs nettement

supérieures.

V. Essais

complémentaires.

---

En’modifiant

le

diamètre

de

l’anode

on

peut

faire évoluer le

com-promis

finesse de

foyer-intensité

de

rayonnement

dans le sens désiré. Avec une anode de 7 mm de

diamètre,

nous avons obtenu des

pénétrations

de

24,

28 et 90 mm dans le

cuivre,

l’acier

et le

dural,

mais le

foyer s’élargissant

pratiquement

à 7 mm

(l’énergie

de choc avait été

portée

à

400

joules).

D’autres

essais montrent que le tube à anode fine fonctionne

aussi,

sous une

tension

de 500

kilo-volts,

sans amorçages

parasites ;

le

pouvoir

de

pénétration

devient alors de

24

mm pour le

cuivre,

de 28 mm pour l’acier et de 90 mm pour le

dura-lumin,

le diamètre du

foyer

restant

voisin

de

3,5

mm.

Mais

la métallisation est alors

plus

rapide ;

les

particules

de

tungstène

incandescendentes

arra-chées à l’anode deviennent visibles

àl’oeil

(l’énergie

de choc était alors de 250

joules).

f VT’.

Conclusion. -- Les

principales qualités

de

ce tube résident dans son faible

encombrement,

sa

commodité

d’emploi,

sa finesse de

foyer

et sa

régu-larité

de fonctionnement.

Il semble que

l’on

puisse

obtenir sans

peine

des

temps

de pose effectifs

infé-rieurs à 10-6 seconde. Le contrôle de

l’instant

d’apparition

de l’éclair ne pose

quelques

difficultés

qu’en

matière

de

générateur

de choc.

Manuscrit reçu le 29

juillet

1959.

LETTRE

A LA

RÉDACTION

DISPOSITIF DE MESURE DE LA

RADIOACTIVITÉ

DU CORPS HUMAIN Par

A.

LANSIART Service

d’Électronique

Physique

et L.

JEANMAIRE,

Service

d’Hygiène

Atomique

et de

Radiopathologie,

Commissariat à

l’Énergie

Atomique.

Nous avons étudié

depuis janvier

1957,

un

dispositif

de mesure de la

radioactivité

du corps

humain, capable

de déceler la radioactivité naturelle.

A cette

époque,

diverses personnes à

l’étranger

avaient

entrepris

cette mesure avec des chambres

d’ionisation,

des scintillateurs à

l’iodure

de

sodium,

ou des

liquides

scintillants.

Les

plus

anciennes mesures

(Sievert, 1951)

ont été

faites avec des

grandes

chambres d’ionisation à haute

pression

de

1,8

m de

long

avec

remplissage

d’azote ou

de gaz

carbonique.

La mesure du courant

peut

s’effec-tuer avec une dérive très

faible,

mais la

plus

grande

partie

du courant

produit

est due au

rayonnement

cos-mique ;

le

rayonnement

y ambiant contribue lui aussi à ce courant pour une

part

très

supérieure

à celle due

au

rayonnement

du corps humain. Des chambres de

compensation

ont été

prévues

pour éliminer au mieux

le

rayonnement

cosmique. Malgré

ces

précautions

la mesure est très

longue,

d’une durée

supérieure

à une

heure,

et la discrimination entre des

rayonnements

y

d’énergie

différente est

impossible.

Les cristaux d’iodure de sodium donnent un nombre

de

photons

proportionnel

à

l’énergie perdue

dans le cas

de l’effet

photoélectrique.

Cet effet

photoélectrique

est

relativement intense. Les

informations

sont des

impul-sions

séparées

que l’on

peut

analyser.

Par contre, il est

difficile d’obtenir de gros cristaux et la

dispositions

géométrique

que l’on

peut

adopter

ne

permet

pas de

capter

un

important

pourcentage

du

rayonnement

émis.

L’utilisation d’un

liquide

scintillant

pallie

cet incon-vénient car il est

possible

d’obtenir des détecteurs en

forme d’anneau

cylindrique,

de la taille voulue.

Aussi

les mesures d’activité

globale

sont-elles très

rapides,

de l’ordre de 2 minutes. Mais ce

système présente

(3)

175

FIG. i.

lement des inconvénients : les

rayonnements

y sont

moins bien absorbés que par

l’iodure

de

sodium,

la différenciation de

l’énergie des

rayonnements

est beau-coup

plus

délicate,

et les

rayonnements

de faible

énergie

sont

perdus.

Nous avons choisi

l’emploi

d’un cristal

d’iod,ure

de

sodium de

grande

taille dans le but d’avoir une

instal-lation

capable

de donner le maximum de

rensei-gnements sur une contamination interne par

radio-éléments,

bien que la durée des mesures soit

plus

longue

que dans le cas des

liquides

scintillants.

Le

rayonnement

cosmique

produit

des

impulsions

de

grande

amplitude qui

sont éliminées par

l’appareil

de mesure. Par contre le

rayonnement

y

ambiant

donne des

impulsions d’amplitude analogue

à celle que l’on

désire étudier. Avec un cristal d’iodure de sodium de

20 cm de diamètre et 10 cm de

haut,

on

compte,

en

l’absence

de

blindage,

environ 1 000 chocs par seconde.

Lorsqu’on

essaie de mesurer la radioactivité normale

d’un individu dans ces

conditions,

l’effet

d’absorp-tion du

rayonnement

y ambiant par le corps est

supérieur

à l’effet dû à l’émission y de celui-ci. Aussi

est-il nécessaire de réduire ce

rayonnement

ambiant

par une

protection appropriée :

en entourant le cris-tal de 5 cm de

plomb,

le taux de

comptage

dû à

l’acti-vité ambiante est réduit à 30

chocs/seconde

dans la

bande

d’énergie comprise

entre 100 kV et

1,8 MeV.

Le modèle

prototype

que nous avons réalisé et

qui

est utilisé

depuis janvier

1958 au. Service

d’ Hyglène

Atomique

et de

Radiopathologie

se présente

sous

la

forme d’un berceau constitué de

briques

de

plomb

de 5 cm

d’épa.isseur.

La personne examinée est

allongée

dans ce

berceau,

le cristal étant centré au

niveau des hanches. La face inférieure du cristal d’iodure de sodium

(20

cm de

diamètre, 10

cm de

haut)

se trouve à environ 40 cm du

plan

de repos. Le

cristal

et le

photomultiplicateur

sont blindés par une

che-minée en

plomb.

Un

plateau

de

briques

de fer

placé

au-dessus du

patient

permet

d’éviter la diffusion du

rayonnement

ambiant par le corps.

Un modèle doté d’une

protection plus

complète

2),

en forme de

tunnel,

d’un

poids

de 6

tonnes,

a été

exposé

à Genève en

septembre

1958. Dans ce

modèle,

deux

positions

d’examen sont

prévues :

dans

un cas, le cristal se trouve à l’intérieur d’un

colli-mateur, la personne est alors

allongée ;

dans l’autre cas, le cristal est sorti du

collimateur ;

le

sujet

est

alors

placé

sur une chaise du

type

relaxation ;

la

mesure est

plus rapide

dans cette

position.

,

Ce modèle est en

exploitation

au Service

d’Élec-tronique Physique

à

Saclay.

(4)

176

FIG. 2. est destiné à être monté sur remorque, ce

qui

permettra

de faire des mesures sur des

populations.

Un des organes essentiels de ces

appareils

est le

FIG. 3.

sélecteur

d’amplitude

à canaux

multiples

chargé

de

l’analyse

des

impulsions.

Il doit être

robuste, stable,

le

plus

simple possible,

et avoir un-nombre de canaux en

rapport

avec le nombre d’informations que l’on désire

obtenir. Etant donné que la résolution en

énergie

actuellement

obtenue est de l’ordre de 16

%,

un sélec-teur à 25 canaux a d,onné

jusqu’à

présent

des résultats

satisfaisants. Le sélecteur utilisé est le SAE 25

fabriqué

par les Laboratoires

d’Électronique

Appliquée,

sous

licence C. E. A.

Les deux

appareils

déjà

construits

atteignent

les

performances

prévues.

Ils détectent sans difficulté la radioactivité naturelle d’un individu. Actuellement

la

radioactivité y due essentiellement au

potassium

40

(1,45 MeV)

et au césium 137

(0,66 MeV),

eit de l’ordre

de 10-8 curie pour un individu normal. Sur la

figure 3,

représentant

un

spectre

normal,

la courbe en

pointillés

est un

agrandissement

(x

10)

de la courbe en trait

plein.

Les

pics

de

0,66

MeV et

1,45

MeV sont nette-ment détachés.

Les essais effectués ont révélé les

importantes

possi-bilités d’utilisation de cet

appareil

dans le domaine des

faibles activités : mise en évidence de contaminations

accidentelles ou d’irradiation par neutrons chez

l’homme,

étude de l’élimination d’un radioélément chez l’homme ou

l’animal,

étude de la radioactivité de divers

produits

animaux, végétaux

ou minéraux.

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