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Essai de mesure du rayonnement global ambiant à haute altitude

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236103

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236103

Submitted on 1 Jan 1959

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Essai de mesure du rayonnement global ambiant à haute altitude

Jacques Labeyrie, Henri Le Boiteux

To cite this version:

Jacques Labeyrie, Henri Le Boiteux. Essai de mesure du rayonnement global ambiant à haute altitude.

J. Phys. Radium, 1959, 20 (5), pp.574-575. �10.1051/jphysrad:01959002005057401�. �jpa-00236103�

(2)

574

potentiel.quadrupolaire, on a [2] dans les coordonnées de la figure 1-:

Les sommations portent sur tous les électrons de la molécule. On représentera la molécule par un pro- duit ’Ye.’Yv, Wc étant la fonction d’onde du coeur

(is)2 (2s)2 (2p)s (3s)2 (3p)4 supposé non perturbé par H+, et Wv la fonction d’onde des deux électrons de liaison. La valeur moyenne (D de cp ne dépend plus,

sous ces hypothèses, que des éléments de matrice >

des carrés des coordonnées des deux électrons de

valence, pris avec les fonctions T, :

(a, est le rayon de Bohr, §, § et 8 sont exprimés en

unités atomiques).

avec

En posant

la position d’équilibre 80 :

Avec la fonction d’onde [1] :

où p et h sont les orbitales de Slater 3p6 et 1s, on

obtient alors [1]

.

En prenant 03B40 = 2,42/-2], on obtient :

Ces résultats sont donnés à titre indicatif car il y aurait lieu, en effet, dans un calcul plus précis, de

tenir compte dans Wv de l’hybridation des orbitales

des électrons de valence.

Lettre reçue le 24 mars 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SCHULLER (F.) et GALATRY (L.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248, 1974.

SCHULLER (F.), GALATRY (L.), et VODAR (B.), C. R.

Acad. Sc., 1959, 248, L194.

[2] BÖTTCHER (C. J. F.), Theory of electric polarization, Amsterdam, 1952.

ESSAI DE MESURE

DU RAYONNEMENT GLOBAL AMBIANT A HAUTE ALTITUDE

Par Jacques LABEYRIE,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay

Service d’Électronique Physique,

Henri LE BOITEUX,

Service de Physique Générale, Office National d’Études et de Recherches Aéronautiques.

Un ensemble de détection comprenant trois comp- teurs de Geiger et l’électronique de mesure a été monté

dans la tête d’un missile expérimental construit par l’0. N. E. ; R. A. et servant aux recherches de cet office. Cet ensemble était destiné à étudier le comporte-

ment du détecteur et des éléments d’électronique aux

accélérations correspondant à un lancement par fusée et dans une atmosphère raréfiée, et par ailleurs, à

déterminer le rayonnement direct ambiant en fonc- tion de l’altitude. En effet ce rayonnement ambiant constitue un bruit de fond qui peut être gênant lors

de mesures prévues pour une date ultérieure sur les aérosols radioactifs

Les détecteurs utilisés étaient trois compteurs de Geiger du type 3G5 (LCT) dont les principales carac- téristiques sont : diamètre extérieur : 10 mm, lon- gueur totale : 80 mm, longueur utile : 38 mm, épaisseur

de paroi : acier 30 mg/cm2, verre 300 mg/cm2. Le

volume utile de chacun des compteurs est de 3 cm3

environ. Ces compteurs 3G5 sont remplis avec un mélange Néon-Argon-Brome. Ils avaient auparavant subi avec succès en fonctionnement des accélérations

jusqu’à 20 g dans le sens longitudinal et 5 g (400 p/s)

dans le sens transversal.

Les compteurs, avec leur axe grossièrement paral-

lèle à l’axe du missile, étaient fixés à 70 cm de l’extré-

mité avant, appliqués contre le côté intérieur de la

paroi,’ dont l’épaisseur à cet endroit est de 300 mg/cm2

d’aluminium. Le serrage était fait par une feuille de laiton de 500 mg/cm2. Au delà de cette feuille se trou-

vait une épaisseur importante (15 g/cm2 en moyenne) d,e cuivre et d’isolant sous forme d’équipement élec- tronique ( fcg.1). L’axe du missile est resté sensiblement vertical pendant les 60 km considérés ci-dessous.

Les trois compteurs, montés en parallèle, indiquaient

au sol, un bruit de fond de 0,5 ± 0,05 impulsion

par seconde en l’absence de tout blindage et de 0,2 :1: 0,01 impulsion par seconde lorsqu’ils étaient

entourés de 5 cm de plomb. La section transversale utile totale des trois compteurs était de 1,45 cm2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002005057401

(3)

575 Une fois placé dans le missile, l’ensemble des trois

compteurs donnait un taux de comptage de 0,3 :l:: 0,05 impulsions par seconde.

Les impulsions mises en forme rectangulaire (hau- teur :20volts,largeur 3 ms) étaient transmises au sol par l’intermédiaire d’une des voies de la Télémesure utilisée par l’O. N. E. R. A. sur ses missiles expé- rimentaux.

Fie. 1.

--

Schéma de la tête du Missile « DANIEL , Le lancement a eu lieu le 27 janvier 1959 à 17 heures

GMT par 43° de latitude N environ. Les impulsions

des compteurs ont été reçues au sol par les appareils

récepteurs et enregistreurs de l’O. N. E. R. A. jusqu’à

l’altitude 65 km.

Résultats.

-

Sur la figure 2 on a indiqué la relation

entre le taux de comptage enregistré et l’altitude.

Les taux de comptage ont été exprimés en impul-

sions par seconde. Les valeurs ont été obtenues en

découpant le temps en intervalles de 3 secondes.

La courbe obtenue a la même forme générale que les diverses courbes publiées par Gangnes, Jenkins et Van Allen (1) et qui avaient été obtenues avec un comp- teur de grand volume (50 cm3) ayant une section utile transversale de 4,5 cm2, monté sur les fusées V2 puis

sur les fusées Aerobee. Dans ces expériences l’axe

du compteur était également vertical et la latitude était 41°N. Les taux de comptage obtenus par ces

(1) Phys. Reo., 1949, 75, 57.

auteurs à l’endroit du maximum dans lieurs divers essais : 48, 44 et 51 imp./s (avec une valeur moyenne de 48) sont plus forts (avec un facteur 3,1 environ)

que le taux de comptage que nous avons obtenu à l’endroit du maximum (15,6 imp./s.). Il est à remarquer

que les sections transversales des compteurs utilisés sont dans le même rapport 3,1 et que les sections

longitudinales sont dans le rapport 3,6 environ. Il

semble donc que la présence de la masse avoisinant

les compteurs, qui était plus grande dans notre essai

que dans ceux de Gangnes et al., n’a pas modifié sensiblement le taux de comptage par unité de surface

Fic. 2.

-

Missile expérimental « D.ANIEL »

1 43°N

27-1-1958.

Taux de comptage de 3 compteurs GM

en fonction de l’altitude.

sensible. Par ailleurs, le taux de comptage, dans

notre essai, décroît un peu plus lorsqùe l’altitude aug- mente, que dans les essais de Gangnes et al.

"

Un palier s’établit à partir de 45 kilomètres, la

valeur du taux de comptage sur ce palier étant de 5,7 impulsions par seconde. Les taux de comptage obtenus par Gangnes et al. sur la palier avaient une valeur

moyenne de 22 ; si l’on rapporte cette valeur à celle du maximum 48 déjà cité, on trouve un rapport de : 2,2, alors que le rapport entre les taux de comptage

a

du maximum et du palier dans notre essai est : 15,6/5,7, soit 2,7. La faible durée de nos mesures et

les fluctuations importantes-ne permettent cependant

pas de conclure sur cette différence.

Lettre reçue le 24 mars 1959.

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