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LES EFFETS DE LA POLARISATION SUR LES
FLUCTUATIONS D’ERICSON
G. Dumazet, M. Lambert
To cite this version:
LES EFFETS DE LA POLARISATION
SUR LES FLUCTUATIONS D'ERIC SON
G. DUMAZET et M. LAMBERT Institut d'Etudes Nucléaires d'Alger
Résumé. - Dans la région du continuum, les composantes de la polarisation différentielle doivent manifester des fluctuations d'Ericson dont la variance est plus grande que celle des sections efficaces et d'autant plus grande que le faisceau ou la cible (ou tous les deux) sont polarisés.
Abstract. - In the continuum, the tensorial components of polarisation have to exhibit Ericson fluctuations. The variance of these fluctuations is larger than for the cross sections. The more polarised the beam and/or the target, the greater are the fluctuations.
On étudie la polarisation différentielle : Pm des
particules émises dans une réaction nucléaire provoquée par des particules polarisées sur une cible polarisée
Pm est le produit de la section efficace différentielle par la valeur moyenne dans l'état final (caractérisé par la direction d'observation SZ du projecteur
1
s, m>
< s, m1
sur l'état de spin1
s, m>
de la particule émise, !'axe de quantification coïncidant avec la direction 52 d'émission). La mesure expérimen- tale de Pm consiste à compter les particules émises dans la direction Q et dans l'état de spin1
s, m >.L'expression de
P,,,
en fonction des amplitudes de réaction est de la formeLes coefficients M i j sont uniquement fonction des
propriétés cinématiques de la réaction étudiée. L'aspect dynamique est exprimé par les amplitudes de réaction Ri(E). Dans la région du continuum, nous considérons le cas où on peut négliger les valeurs moyennes des Ri(E) (liées au processus d'interaction directe) qui peuvent alors s'écrire sous la forme [l].
ami - R i ( E ) =
Z
111 E-
E ,+
iri
1
2.
Le paramètre ami caractérise la transition par la ième voie partielle en passant par le m-ième état excité d'énergie Em de spin et de parité ji et ni et de largeur moyenne Ti.
D'un point de vue statistique [2], les paramètres ami et Em sont des variables aléatoires et nous admettrons
comme approximation valable de les considérer comme indépendantes.
On démontre [3] que la fonction de corrélation de Pm a pour expression
avec :
Di désignant l'espacement moyen des niveaux de spin
ji et de parité,^^.
Cette fonctiori F(E) est de la même forme que celle établie par Ericson pour les sections efficaces différen- tielles. On peut donc en déduire les mêmes conclusions générales. Les mesures de polarisation différentielles seront corrélées sur des intervalles d'énergie de l'ordre des largeurs moyennes des niveaux du continuum. Pour un faisceau et une cible non polarisés on démontre [3] que la variance moyenne (moyenne pour toutes les directions de l'espace) de 4n: da/dQ est plus grande que la variance de la section efficace intégrée.
De même la variance moyenne (moyenne sur les composantes) de la polarisation différentielle est pour chaque angle d'observation plus grande que celle de la section efficace différentielle.
Si le faisceau est polarisé, la variance moyenne (moyenne sur les orientations du polariseur du faisceau) de la polarisation différentielle, pour chaque direction d'observation 52 et pour chaque composante Pm est plus grande que lorsque le faisceau n'est pas polarisé. Si le faisceau et la cible sont tous deux polarisés, la
C 1
-
146 J. N. MASSOT, E. EL-BAZ ET J. LAFOUCRIÈRE variance moyenne (moyenne effectuée sur les orienta-tions du polariseur de la cible) de la polarisation diffé- rentielle, pour chaque direction d'observation 52,
pour chaque composante Pm et pour chaque état de polarisation du faisceau incident est plus grande que lorsque la cible n'est pas polarisée.
On peut démontrer de même que pour chaque angle
52 d'observation la variance de la section efficace différentielle est plus grande si le faisceau est polarisé et encore plus grande si le faisceau et la cible sont tous deux polarisés.
Ainsi les fluctuations sont d'autant plus grandes que la réaction étudiée et mesurée est plus précise (obser-
vation vers un état final déterminé, dans une direction déterminée, pour un état de spin déterminé, avec un faisceau et une cible polarisés). Toute dépolarisation moyenne les observations et atténue donc les fluctua- tions.
Bibliographie
[l] FESHBACH (H.), Ann. Physics, ( N . Y . ) , 1962, 19,287.
[2] ERICSON (T.), Ann. Physics ( N . Y.), 1963,23,390.
[3] LAMBERT (M.), DUMAZET (G.), N c ~ 1 . Phys. (article a
paraître).
APPLICATION D'UNE MÉTHODE GRAPHIQUE
AU CALCUL DU
a(e)DE STRIPPING
J. N. MASSOT, E. EL-BAZ et J. LAFOUCRI~RE Institut de Physique Nucléaire, Lyon
Résumé. -11 est montré comment la méthode de sommation graphique des coefficients de Clebsch-Gordan, étendue aux harmoniques sphériques, permet de trouver très rapidement les sections efficaces différentielles, de « stripping » par exemple.
Abstract.
-
It is shown how the graphical method of summation of Clebsch-Gordan coeffi- cients extended to spherical harmonies easily gives differential cross sections of stripping reactions, for example.On considère la réaction de stripping (12)
+
3 + s'écrit en ne considérant que les interactions entre les (23)+
1 où l'amplitude de transition particules 1.2 et 2.3 et des ondes planes entrantes etsortantes : T =
<
(23) 1 ( VI (12)3 >En décomposant les ondes planes sur la base des