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Submitted on 1 Jan 1967
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Propriétés des états excités supérieurs du centre m dans le fluorure de lithium
M. Dubois, P. Bergé
To cite this version:
M. Dubois, P. Bergé. Propriétés des états excités supérieurs du centre m dans le fluorure de lithium.
Journal de Physique, 1967, 28 (10), pp.815-820. �10.1051/jphys:019670028010081500�. �jpa-00206587�
PROPRIÉTÉS
DESÉTATS EXCITÉS SUPÉRIEURS
DU CENTRE M DANS LE FLUORURE DE LITHIUMPar M. DUBOIS et P.
BERGÉ,
Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique, Centre d’Études Nucléaires de Saclay
B.P. no 2, 9I-Gif-sur-Yvette.
Résumé. - Des mesures de blanchiment et de fluorescence en lumière
polarisée
ontpermis
de mettre en évidence la
présence
de deux niveaux excités du centre M, situés sous la bande F etcorrespondant
à desdipôles
orientés suivant les directions[110]
et[001].
L’irradiation avecde la lumière
correspondant
àl’absorption
de la bande F,polarisée
suivant la direction[110],
conduit à une réorientation des centres M,
parallèlement
à la direction duchamp électrique
du rayonnement incident.
Abstract. - Two excited levels of the M-center, located below the F band, have been found
by
measurements ofbleaching
and fluorescence withpolarized light.
Irradiation with
light
in the F-centerabsorption
band,polarized
in the[110]
direction, leads to a reorientation of the M centers in a directionparallel
to the electric field.Les
proprietes
de la fluorescence emise par excitation dans la bande F de laplupart
deshalogenures
alcalinsposent quelques problèmes d’interpretation,
6tantdonne
1’apparition
successive des emissionsspécifiques
des centres
F,
M etR, quand
la concentration de ces centres augmente.L’interprétation
laplus
souventinvoquee [1]
est celle de lapresence
sous la bande Fde niveaux excites
superieurs
des centres Mpuis R, lorsque
la concentration de ces derniers est suffisante.La
presence
de tels niveaux excites a d’ailleurs 6t6pr6vue th6oriquement
parMeyer
et Wood[2]
dansle cas de LiF et Lid.
Cependant,
certains auteurs[3], [4]
fontintervenir,
pourexpliquer
leursrésultats,
la
possibilite
d’un transfertd’energie
des centres Faux centres M.
Un cristal de fluorure de lithium contenant des
centres F et des centres
M,
excite dans la bandeF,
emet la lumi6re
caracteristique
des centres M. Nousavons
essay6,
par des mesures de fluorescence en lu- mi6re naturelle etpolarisee
et par des mesures de blanchiment en lumi6repolarisee,
de confirmer lapresence
sous la bande F de niveaux excites ducentre M et de
preciser
lasymetrie
des transitionsdipolaires correspondantes.
Conditions
expérimentales.
- Les cristaux utilisessont tres purs, de provenance Harshaw. Ils ont 6t6 irradi6s
(a
des fluxvariables)
a une source de s°Co a des doses variant de 5 X 105 R a1,3
X 107 R. Lespectre d’absorption typique
de tels cristaux estrepre-
sent6
figure
1. Les blanchiments ont ete effectues par lerayonnement
d’un bruleur a vapeur de mercure hautepression,
filtre par un filtre Schott 2 500A.
L’excitation de la fluorescence a ete
faite, apr6s
mono-chromatisation,
par le rayonnement d’unelampe
avapeur de mercure haute
pression ( fig. 2).
Des filtresFiG. 1. - Courbe
d’absorption
d’un cristal de LiF irradi6 aux y 2,5 X 106 R.FIG. 2. - Schema du
montage
ayant servi aux mesures de fluorescence. - P =polariseur ;
A =analyseur ;
F = filtre interf6rentiel 6 350 A.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028010081500
816
ont
permis
d’annihilerpratiquement
la lumi6re para- site. Toutes les mesures ont ete effectuées atemp6ra-
ture ambiante.
Rdsultats
expérimentaux.
- FLUORESCENCE EXCITEEDANS LA BANDE F. - Fluorescence en lumière naturelle. -
Lorsque
l’on soumet un monocristal de LiF contenantdes centres F et M a un
rayonnement
ultra-violet de 2 500A, correspondant
a lalongueur
d’onded’absorption
des centresF,
il fluoresce.L’analyse
decette fluorescence montre que la bande
d’émission,
centr6e autour de 6 800
A,
estrigoureusement
iden-tique
a celle emise par excitation dans la bande M(4
500A) (fig. 3).
Lespectre
d’excitation de fluores-FiG. 3. -
Spectre
d’emission d’un cristal exciterespecti-
vement dans la bande M
(4 400 A)
et dans la bande F(2
566A).
cence dans l’ultra-violet est voisin du
spectre d’absorp-
tion de la bande
F,
mais salargeur
a mi-hauteur estmoindre
(0,55
eV au lieu de0,75 eV)
et il est16g6-
rement
dissym6trique
et d6cal6 vers les courtes lon-gueurs d’onde.
Ce resultat a ete
pr6c6demment interprete [5]
par lapresence,
sous la bandeF,
d’un ou deplusieurs
niveaux excites du centre M. Des mesures en lumi6re
polarisee
vontpermettre
depr6ciser
lasym6trie
detels niveaux.
Fluorescence en lumière F
polarisée.
- Si la 1 umière d’excitation a 2 500A
estpolarisee,
la fluorescence observee a 6 800A
estpolarisée.
Lesresultats,
pourun cristal contenant
6,5
X 1017 centres F et2,2
X1016 centres
M,
sont resumes dans le tableau I. Les directions depropagation
du faisceau incident etd’observation de la fluorescence sont confondues avec
la direction
[001]
du cristal. 0represente 1’angle
dela direction de
polarisation
du faisceau d’excitationavec la direction
[100].
TABLEAU I
P,
facteur depolarisation,
est d6fini commeou
I»
etIl representent
l’intensit6 emise par lecristal, analys6e parall6lement
etperpendiculairement
a ladirection de
polarisation
de la lumi6re incidente. Les valeurs obtenues pour P sont inferieures a la valeurreelle,
lespolariseurs
utilises dans l’ultra-violet n’etant pasparfaits (polarisation
de 75% environ).
On re-marque que P est
negatif et
varie peu avec la direction depolarisation
du faisceau incident. Onpeut
noter toutefois unelegere
diminution du facteur depolari-
sation P
lorsque
Ie cristal est excite avec de la lumi6repolarisee
suivant la direction[110].
Ces resultats ontete obtenus sur des cristaux ayant un nombre variable de centres,
1,2
x 1017 a 9 X 1017 pour les centres F et 2 X 1015 a 4 X 1016 pour les centres M et pour deslongueurs
d’onde d’excitation X = 2 560Å
etX = 2 480
A.
Blanchiment en lumiere F
polarisée.
- Un cristal deLiF,
contenant des centres F et des centres
M, expose
a unrayonnement de 4 500
A correspondant
al’absorption
du centre
M,
ne subit aucun blanchiment mesurable.S’il est soumis au meme
rayonnement, polarise
suivantla direction
[110]
ducristal,
aucun dichroisme obser- vable n’est induit dans nos conditionsexp6rimen-
tales
(1).
Par contre,
1’exposition
du meme cristal a unrayonnement
de 2 500A, correspondant
al’absorption
du centre
F,
conduit a la diminution des bandes Fet M.
(On peut
notercependant
au cours d’un pre- mier stade de blanchiment uneaugmentation
de labande
F;
par contre, nous n’avonsjamais
observed’augmentation
de la bandeM.) Lorsque
la lumierede blanchiment est
polarisee,
il s’ensuit un dichroisme dans les bandes F et M.La direction du faisceau de blanchiment 6tant
dirigee
suivant la direction[001]
ducristal,
deuxtypes
de blanchiment ont eteeffectu6s,
la direction depolarisation
de la lumiere incidente 6tantparall6le
soit a la direction
[110],
soit a la direction[100].
Lesmesures
d’absorption
ont ete faites suivant la meme(1)
11 faut toutefois noter que Kaufman et Clark[6]
ont induit un dichroisme dans la bande M
apr6s
150 hd’exposition
au rayonnement filtre d’unelampe
a vapeur de mercure de 250 W.FiG. 4. - oc
[110]
- oc[110]
en fonction de lalongueur
d’onde pour un cristal irradie a la lumiere 2 500 Apolarisee
suivant la direction[110) .
géométrie,
d’oii la definition du dichroisme pour la bande F :ou oc est le coefficient
d’absorption
mesure en lumi6repolarisee parall6lement
etperpendiculairement
a ladirection de
polarisation
du faisceau de blanchiment.Nous
adoptons
les memes definitions pour la bande M.Les resultats peuvent se resumer ainsi :
- le dichroisme est
positif
sous la bande F etnegatif
sous la bande
M, quel
que soit letype
de blan- chiment. La courbe 3= f (A) correspondant
a la bande M a, dans les deux cas, les memes
caracteristiques
que cettederni6re,
c’est-a-dire X = 4 450A
pour laposition
du maximum de la bande etlargeur
a mi-hauteur de0,18
eV(fig. 4) ;
J- le
rapport 8F/SM
estpratiquement
constant aucours du
temps
de blanchiment3-F I/aElllol 0,7, Öð.10]/Öf[10] ==-0,4;
FIG. 5. - Variation du coefficient
d’absorption
desbandes F et M en fonction du
temps
de blanchiment par un rayonnementpolarise
suivant la direction[100].
- 1’evolution en fonction du
temps
montre que,lorsque
le blanchiment a ete effectue avec de la lumi6repolarisee
suivant la direction[100] ( fig. 5),
la diminution du nombre de centres M est
plus grande
et le dichroismeplus
faible pour un meme flux total reçu quelorsque
le blanchiment a 6t6 effectue avec de la lumi6repolaris6e
suivant la direction[110].
Dans ce dernier cas, il y a memeaugmentation
du coefficientr:x.N10]
en fonction dutemps
de blanchiment( ftg. 6),
cequi indique qu’au
FIG. 6. - Variation du coefficient
d’absorption
desbandes F et M en fonction du
temps
de blanchiment par un rayonnementpolarise
suivant la direction[110].
phénomène
de blanchiments’ajoute
une orienta-tion des centres M.
Discussion. - Tous les resultats
precedents
affir-ment la
presence
sous la bande F de niveaux excites lies au centre M. Ce dernier 6tant form6 de deuxcentres F en
premiers
voisins suivant une direc- tion[110], Meyer
et Wood ont calcule les diff6rents niveauxd’energie possibles
de ce centre apartir
d’un818
modele mol6culaire semblable a celui de la molecule
d’hydrogène,
soientAlg, A1u, BIg, B1u, B29) B2u, B395 B3. ( fig. 7).
Les transitionsoptiques permises
ne peu- vent s’effectuer que d’unniveau g (pair)
a un niveau u(impair).
FIG. 7. - Niveaux
d’6nergie
du centre Md’après
le calcul deMeyer
et Wood.La transition
Alg
-Blu (Alg representant
le niveaufondamental) correspond
al’absorption
propre ducentre M
(X
= 4 500A,
soit2,78
eV dansLiF);
lesdeux autres transitions
Aig
-B2u
etAlg
-B3u
corres-pondent
a desabsorptions
voisines de la bande F(X
= 2 500I -
5eV).
Pour un centre M dont 1’axejoignant
les deux lacunes est oriente suivant la direc- tion[110],
la transitiondipolaire A1g
-*B1u
a poursym6trie
1’axe[110];
les transitionsdipolaires Alg
-->-B2u
et
A1g
-B3u
ont alors leur axe desym6trie parall6le
FIG. 8. - Schema du centre M.
respectivement
aux directions[110]
et[001] ( fig. 8).
Donc,
si un centre M est oriente suivant la direc- tion[110],
il absorbera une lumierepolarisee
suivantla direction
[110]
a 4 500A
et suivant les direc- tions[110]
et[001]
vers 2 500A.
A
partir
de cemod6le,
on peut calculer les effets du blanchiment en lumiere Fpolaris6e
et Ie facteur depolarisation
attendu par excitation en lumiere Fpolarisee.
BLANCHIMENT EN LUMIERE F POLARISIE. - Des transitions
dipolaires,
orient6esuniquement
suivant les directions[110]
ou[100],
donneraient les resultatsconsign6s
dans Ie tableau II.TABLEAU II
Le blanchiment avec un faisceau
polarise
suivant ladirection
[110] ayant
donne un dichroismepositif
sous la bande F et
n6gatif
sous la bandeM,
on peut affirmer lapresence,
sous la bandeF,
d’une transitiondipolaire
li6e au centre M et dont lasymetrie
est[110],
soit
MF[11013
, toute transition desymetrie [100]
nedonnant pas dans ce cas de contribution au dichroisme.
De la courbe 8
=f(X)
onpeut
d6duire les caract6-ristiques
de la banded’absorption
relative a cettetransition,
soient1’energie E MF[1101 = 5,16
eV et lalargeur
a mi-hauteur H de l’ordre de0,6
eV atemperature
ambiante. La force d’oscillateur decette
transition,
relative a celle de la bandeM,
estf = 0,4fm.
Le blanchiment avec un faisceau
polarise
suivantla direction
[100], ayant egalement
donne un di-chroisme
positif
sous la bande F etn6gatif
sous labande
M,
montre lapresence
d’une transitiondipo-
laire de
sym6trie [100],
soitMF[100J.
Dans ce cas,cependant,
1’effet du a la transitiondipolaire MF[l,o]
vient se superposer a celui de la transition
MF[loo].
La courbe S
= f (A), correspondant
a la transitiondipolaire MFEIOO]5
s’obtient alors par addition de la bande obtenueexperimentalement
avec celle de latransition
MF[1101.1
construited’apr6s
les caract6ris-tiques
d6finiespr6c6demment.
Onpeut
alors d6ter- miner1’energie
deMF[l,o],
soit5,05 eV,
et lalargeur
a mi-hauteur
qui
est de l’ordre de0,6
eV. Ces der- nières valeurs ne sont paspr6cises,
etant donne la faiblesse du dichroisme obtenu par blanchiment en lumierepolarisee
suivant la direction[100],
et lasuperposition
de 1’effet da a la transitionMF[110].
La faiblesse du dichroisme
s’explique
tres bien par lacomp6tition
entre le blanchiment des centres M induit parabsorption
d’un «photon M F[100] »
etle blanchiment induit par
absorption
d’un «pho-
ton
MF[1103
».Par contre, le blanchiment en lumiere
polarisee
suivant la direction
[110],
pourlequel
le dichroisme obtenu estgrand, indique
non seulement un blan-chiment
preferentiel,
mais aussi une orientation descentres
M,
suivant la direction[110] ( fig. 6).
Lephénomène
d’orientation existeprobablement
parexposition
du cristal a de la lumierepolaris6e
suivantla direction
[100],
mais il est alorsmasque
par un effetglobal
de blanchiment. Par contre,lorsque
lalumiere de blanchiment est
polarisee
suivant la direc- tion[110],
ladisposition g6om6trique
est telle( fig. 9)
FIG. 9. - Orientation des différentes directions
[110]
dans un cristal
cubique.
que les centres M orientes suivant la direction
[110]
nesont pas
affect6s,
que ce soit par l’interm6diaire de la transitiondipolaire MF[1101
ou par celleMF[100J’
d’oiiune
augmentation
pure du nombre de centres M suivant cette direction.FLUORESCENCE EN LUMIERE F POLARISEE. - L’exci- tation de la fluorescence du centre M par l’interm6- diaire de niveaux excites
superieurs
donnerait les resultatsconsign6s
sur lafigure
10. Les courbes donnent la variation du facteur depolarisation
P enfonction de
0, angle
de la direction depolarisation
dufaisceau d’excitation avec la direction
[100]
ducristal,
le faisceau d’excitation se propageant suivant la direction
[001].
Les diff6rentes courbes sont relativesaux différentes
symetries
de la transitiondipolaire
interessee a 1’excitation. A la
desexcitation,
donc a1’emission,
seule la transitionBlu
-A1g
desym6-
trie
[110]
est consideree. Eneffet,
lespectre
d’emission 6tantidentique
par excitation dans la bande M et dans la bandeF,
il y a desexcitation non radiative des niveauxB2u
etB3u
au niveauB-lu relax6, puis
retour de ce niveau au niveau
fondamental,
par 1’emissioncaracteristique
du centre M.FIG. 10. - Variation du facteur de
polarisation P
enfonction de 0,
angle
de la direction depolarisation
dufaisceau d’excitation avec la direction
[100]
du cristal,pour un faisceau se
propageant
suivant la direction[001].
Les transitions
dipolaires
interessees a l’excitation de la fluorescence ont poursymetrie :
(a) [110] ; (b) [001] ; (c) [110]
+[001].
I,a courbe
(d)
donne les resultatsexperimentaux.
On a donc :
-
(fig. 10,
courbea) :
pourune transition de
symetrie [110] (Ala
-B2u)
à1’excitation et
[110]
a1’6mission;
-
( fig. 10,
courbeb) :
pourune transition de
sym6trie [001] (A1g
-B3u)
a1’excitation et
[110]
a1’emission;
- . 10
courbec :
P = -1
(3
- cos40)
dans2013
(fig. 10,
courbe)
I P10 (3
2013 cos
46)
dansle cas de
probabilit6 6gale
des deux transitions a 1’excitation(A1g
-B2u
etAla
-Bsu).
La courbe
(d) representant
les resultatsexperi-
mentaux n’est pas tres
eloignee
de la courbe(c).
Cette derni6re est obtenue en
supposant
les forces d’oscillateuregales
pour les deuxtypes
de transitions.La valeur
16g6rement plus
faible obtenueexp6rimen-
talement pour P
lorsque
la direction depolarisation
du faisceau d’excitation varie de
[100]
a[110] peut s’expliquer
par uneplus grande importance
de lafluorescence excitee par l’interm6diaire de la transition
dipolaire M F[1001.
Ceci est en accord avec les resultats trouves par blanchiment : X = 2 560A
et), = 2 480A
(pics
d’emission de lalampe
a vapeur demercure)
820
sont
plus proches
de1’energie
maximum de la transitionMFLIOOI
que de celles de la transi- tionMF[1101*
On a donc
bien,
en eclairant avec de la lumiere F(x
= 2 500A),
excitation directe des deux niveauxexcites
superieurs
du centreM,
desymetrie [110]
et[100],
dont lapresence
a ete par ailleurs confirmee par les mesures de blanchiment en lumierepolaris£e.
Manuscrit reçu le 11
janvier
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