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États excités de 8Be

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236503

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236503

Submitted on 1 Jan 1961

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États excités de 8Be

R. Bilwes, B. Bourotte, D. Magnac-Valette

To cite this version:

R. Bilwes, B. Bourotte, D. Magnac-Valette. États excités de 8Be. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.568-569. �10.1051/jphysrad:019610022010056801�. �jpa-00236503�

(2)

568

fondamental et le

premier

niveau excité du lxB.

Cette

configuration

se retrouve dans tous les

spectres pris

à différentes

énergies

incidentes. Les intensités des deux raies sont

comparables.

Le tableau 2 donne les résultats

expérimentaux

concernant la transition vers le niveau fondamental Réactions

11B(d, y)13C et 19F(d, Y)2lNe.

- Dans

le cas des réactions avec les cibles de bore 11

(*)

et

de

fluor,

les

rayonnements

gamma

provenant

des

réactions de

compétition

sont assez

énergiques

pour

que

l’empilement

des

impulsions correspondantes empêchent

avec le

dispositif

actuel une détermi-

(*) Fournie par Harwell.

nation de la section efficace. En

particulier,

dans le

cas de la cible de

l’B,

on obtient la raie intense de

15,1

MeV de la réaction

11B(d, ny)12C [10].

Mais les indications que nous avons pu obtenir

pendant

ces

expériences,

nous font penser que l’étude pourra être

reprise

avec succès à l’aide d’un

dispositif expérimental amélioré,

en

particulier

dans le cas de la réaction

19F +

d.

*

**

Nous remercions vivement M. le Pr P. Cuer pour

son aide et ses conseils ainsi que

l’équipe

du Van de

Graaff, dirigée

par MM. Letournel et Tessier

qui

a .

permis

la réalisation de ce travail.

BIBLIOGRAPHIE

[1] GEMMEL (D. S.), MORTON (A. H.) et TITTERTON (E. W.), Nuclear Physics, 1959, 10, 33.

[2] KARLSRUHE, Photonuclear Conference, août 1960.

[3] BLAIR (J. M.), HINTZ (N. M.) et VAN PATTER (D. M.),

Phys.

Rev., 1954, 96,1023.

[4] SINCLAIR (R. M.), Phys. Rev., 1954, 93, 1082.

[5] ALLAN (H. R.) et SARMA (N.), Proc. Phys. Soc., 1955,

A 68, 535.

[6] CARVER (J. H.) et JONES (G. A.), Nucl. Physics, 1959, 11,400.

[7] RING (L. S.), Phys. Rev., 1955, 99,137.

[8] KOCKUM (J.) et STARFELD (N.), Nucl. Physics, 1959, 4,

171.

[9] WHALING (W.), Handb uch der Physik,1953, 34, 202.

[10] KAYANAGH (R. W.) et BARNES (C. A.), Phys. Rev., 1958,112, 503.

ÉTATS EXCITÉS DE 8Be

Par R.

BILWES,

B. BOUROTTE et D.

MAGNAC-VALETTE,

Département de Physique Corpusculaire, C. R. N., Strasbourg.

Résumé. 2014 On donne un rappel d’une publication antérieure (réf. 6). D’autre part, un nouveau dispositif expérimental est décrit, permettant l’étude de la cassure du 8Be en 203B1 succédant à sa

formation par la réaction 7Li(d, n)8Be. Des résultats préliminaires relatifs au niveau de 16,67 MeV du 8Be sont signalés.

Abstract. 2014 A summary of previous results obtained in our Laboratory is given together

with a new study of the 16.67 MeV excited level of 8Be. Preliminary results indicate a 203B1 de-ex-

citation of this level.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 568.

En

1954,

Cuer,

Jung

et Bilwes

[1]

en étudiant la réaction

’OB(d, el)8Be

ont cru trouver des niveaux excités du 8Be situés entre 3 et 10 MeV. D’autres auteurs, entr’autres Titterton en 1954

[2],

Gibson

en 1957

[3]

en étudiant la même réaction ainsi que 7Li

(d, n)8Be, IlB(p, el)8Be

et

12C(y,oc)8Be

ont cru

trouver ou retrouver des niveaux situés notam- ment à

5,

et

7,5

MeV. Des études

théoriques

faites

à ce

sujet

ne

prévoient

pas de niveaux entre 0 et 10

MeV,

à part le niveau de

2,9

MeV bien connu.

En

1956, Holland, Inglis, Heydenburg,

Jentschke

[4], [5]

et

d’autres,

en faisant des calculs

de

déphasages

relatifs à la diltusion

(oc,

ce) n’ont

donné comme

possible

que le niveau de

2,9

MeV et

éventuellement un niveau

large

de

plusieurs

MeV

(6,7 MeV)

situé à environ

11,7

MeV. Nous avons

donc

repris

l’étude de la réaction

lOB(d, ce)8Be

en

utilisant le

spectrographe

de

particules

lourdes du

C. R. N. de

Strasbourg. Quelques

courbes ont été

données

[6].

Ces dernières

expériences

nous per- mettent de penser

qu’il

n’existe que le niveau de

2,9

MeV entre 0 et 8 MeV dans le 8Be.

Nous avons

entrepris

d’autre part l’étude de niveaux

plus

élevés de 8Be. Notamment le niveau à

16,67

MeV. Ce niveau a été mis en évidence

entr’autres par l’étude de résonance de

production

de neutrons

lents,

dans la

réaction 7Li(d, njgBe [7].

Des considérations

théoriques

permettent de sup-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010056801

(3)

569

poser que ce niveau se

décompose

par la suite en 2(X.

Différents auteurs ont cherché d’éventuelles raies y

correspondant

à ce

niveau,

sans

pourtant

en trou-

ver. Nous essayons de détecter les deux

particules

u.

de

décomposition

par une méthode de coïncidences.

Le

principe

en est le suivant.

*

Deux

compteurs (utilisant

des scintillants

plas- tiques

S. P. F. sans

fenêtres) auxquels

est

adjoint

un circuit de coïncidence du type

classique rapide-

lent sont

placés

dans une

configuration angulaire

telle

qu’elle corresponde

à la

configuration

ciné-

tique

de la réaction au moment de la résonance de

production

de neutrons lents.

La courbe donnant le rendement de coïncidence

en fonction de

l’énergie

incidente nous

permet

donc

de tirer des conclusions quant à la

production

de

particules

oc

correspondant

à ce niveau.

D’autre

part,

les corrélations

angulaires

à

énergie

constante doivent nous donner un maximum de coïncidences au moment où nous

atteignons

la con-

figuration cinétique correspondant

à ce niveau. Ces études sont en cours. Les résultats

partiels

obtenus

jusqu’à présent

nous laissent

prévoir

une décom-

position

effective de ce niveau en deux

particules

oc.

La

figure

1 donne un schéma du

premier dispo-

sitif

expérimental

utilisé.

Nous remercions vivement M. le Pr Cuer pour

son soutien et ses conseils et

l’équipe

du Van de

Grafî dirigée

par MM. Letournel et Tessier

qui

a

permis

la réalisation de ce travail.

Fie. 1. --- Schéma du dispositif expérimental.

Dl, D2, D3 : Diaphragmes (tantale) d’ouvertures 1 mm/

1,2 mm/2 mm.

Ki, K2 : Scintillants S. P. F. à 1,5 mm, 0 25 mm.

PM I, PM II : Photomultiplicateurs 14 étages (R. C. A.

6810 A) (en coïncidence).

01: Diaphragmes 0 8 mm.

0, : Diaphragmes, 020 mm.

G : Guide de lumière plexiglass.

C : Cible Li naturel sur formvar légèrement doré porté au potentiel + 90 V.

A : Anneau de garde (- 90 V).

I : Piège de faisceau isolé pour la mesure du courant.

B : Caméra 0 inf : 150 mm vidé par une pompe à diffusion de Hg à 5 .10-s mm Hg.

BIBLIOGRAPHIE .

[1] Sur la détermination des états excités du 8Be par la réaction 10B(d 03B1,)8Be. CUER, JUNG et BILWES, C. R.

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Acad. Sc., 1960, 251, 2157.

[7] SLATTERY, CHAPMAN et BONNER, Phys. Rev.,1957,108,

809.

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