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Nature des états excités de 59Co

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236552

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236552

Submitted on 1 Jan 1961

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Nature des états excités de 59Co

M. Haglund, J. Touchard

To cite this version:

M. Haglund, J. Touchard. Nature des états excités de 59Co. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10),

pp.695-697. �10.1051/jphysrad:019610022010069501�. �jpa-00236552�

(2)

695 de vie de ce niveau peut être effectuée à l’aide d’un

faisceau pulsé.

Le spectre indiqué par la figure 4 et obtenu avec

un scintillateur NaI(TI) comprend les rayonne- ments gamma et les neutrons produits en bombar-

dant une cible épaisse de V métallique par des protons de 2,3 MeV. Pour la mesure de la durée de vie, il est facile d’effectuer une séparation des photons et des neutrons par temps de vol en pla- çant le détecteur (plastique NE 102) à une dis-

tance suffisante de la cible.

La courbe rapide utilisée a été obtenue à l’aide

du niveau de 420 keV du 7 Be, la sélection latérale

étant réglée sur la partie supérieure du spectre compton du niveau de 323 keV du 51V.

Le résultat des mesures est

en accord avec celui de Deutsch et Sunyear.

REMERCIEMENTS. - Les auteurs souhaitent ex-

primer leurs remerciements à M. le Pr A. Blanc-

Lapierre, Directeur de l’Institut d’Études Nu- cléaires d’Alger pour les conseils et l’aide qu’il leur

a apportés.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SAMUELI (J.) et SARAZIN (A.), J. Physique Rad., 1960, 21, 390.

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[8] BALLINI (R.), CASSAGNOU (Y.), LEVI (C.) et PAPINEAU

(L.), Rapport C. E. A.-1721, 1960.

NATURE DES ÉTATS EXCITÉS DE 59Co Par M. HAGLUND,

Faculté des Sciences, Bordeaux.

et

J. TOUCHARD,

Laboratoire Joliot-Curie, Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé.

2014

Les cinq premiers états excités de 59Co, qui sont bien groupés entre 1 et 1,45 MeV

sont supposés résulter du couplage faible d’un proton avec l’état 2+ de 1,33 MeV du noyau pair- pair voisin 60Ni décrit comme un niveau de vibrations quadrupolaires.

Abstract.

2014

A weak-coupling approximation for the phonon-particle interaction is made to obtain the énergies of the five low-lying excited levels between 1 and 1.45 MeV in the nucleus 59Co.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 695.

1. Résultats expérimentaux. - Les mesures ré-

centes effectuées sur le schéma de désintégration

de 59Fe, [1], [2], [3] ont permis de préciser les spins

des états excités de 59Co, précédemmcnt observés,

soit par la réaction 59Co(p, p’y) [4], soit par des études plus anciennes de la désintégration

59Fe -+ 59Co [5].

Le schéma de désintégration proposé par Fer- guson [1], et reproduit sur la figure 1, fait appa- raitre un groupe de 6 niveaux situés entre 1 et

1,5 MeV, dont cinq seulemEnt peuvent être pris en

considération pour l’application de la règle du

centre de gravité de Lawson et Uretsky [6]. Le

noyau pair-pair voisin 6°Ni, dont la couche à

28 protons est complète a un premier état excité 2+

de 1,332 MeV [7]. Par couplage avec un proton f 7/2,

on peut donc s’attendre aux cinq niveaux 3/2--, 5/2-, 7/2-, 9/2-, 11/2-. CEpendant les trois der- niers niveaux de ce groupe étant assez rapprochés,

l’attribution des spins d’après la règle du centre de gravité reste assez ambigc.ë. C’est ainsi que Lawson et Urestky, les caractères 5/2- et 3/2- des

niveaux de 1,1 et 1,3 MeV étant bien étab’is,

avaient attribué le spin 9/2 au niveau de 1,43 MeV.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010069501

(3)

696

(Les spins 7/2 et 1112 allant aux niveaux de 1,2 et 1,45 MeV.) Le travail de Ferguson étab’it cepcn- _dant que le niveau de 1,43 MeV est un ni veau 1/2-,

ce qui permet d’identifier les cinq niveaux du

quintuplet de Lawson et d’attribuer les spins

comme indiqué sur la figure 1.

Cependant l’attribution du spin 11/2 au niveau

de 1.2 MeV est à notre avis assez hasardeuse et doit être considérée seulement comme un peu plus probable que l’attribution 9/2, qui donne un résul-

tat voisin pour la règle du centre de gravité (attri-

bution indiquée entre parenthèses sur la figure 1).

FiG. 1.

-

Schéma de désintégration de 59Fe d’après Ferguson [1]. Le niveau d’énergie à 1,743 MeV et le

groupe de niveaux au delà de 2 MeV ont été ajoutés au

schéma de Ferguson.

Les énergies sont en caractères droits, les intensités relatives des rayonnements sont en italiques. Les chiffres entre parenthèse sont relatifs à la seconde attribution de

spin possible pour le niveau de 1,189 MeV (voir dans le texte).

II. Couplage d’un proton avec la surface nu- cléaire. -11 peut être intéressant, dans ces condi-

tions de tenter de faire des prévisions théoriques

sur le spectre de 59Co, à l’aide d’un modèle simple

de couplage d’un proton avec les vibrations collec- tives gradrupolaires de la surface nucléaire. Les

quantités caractéristiques de ces vibrations, en particulier leur énergie hm peuvent être déduites

du spectre du noyau pair-pair voisin 6°Ni qui pré-

sente en effet un tel catactère collectif pour ses

niveaux les plus bas. Nous prendrons donc par la suite ?00 = 1,332 MeV.

Un premier calcul de couplage faible de ce coeur

collectif avec un proton dans le seul état f 7/2

donne les résultats assez éloignés de la situation expérimentale, et En particulier place le niveau 5/2-

au-dessus des quatre antres niveaux 3/2-, 7/2-", 9/2-, 11/2-. De plus il n’expiique pas la présence

du niveau de spin 1/2- dans cette bande d’énergie (le passage à un couplage intermédiaire ne semble pas devoir améliorer sensiblement la situation du nivE au 5/2-).

Aussi, avons-nous considéré la possibilité des

excitations du proton dans les états f 5/2, p 3/2-et

p 1/2. De plus nous avons effectué comme première

FIG. 2.

-

Comparaison entre le spectre expérimental

et le spectre théorique de 59Co.

approche un calcul de perturbation, la faible sépa-

ration des niveaux expérimentaux permettant de

pPnser que cette approximation peut assez bien

rendre compte de la réalité.

Les calculs ont été faits en utilisant le formalisme habituel des vibrations quadrupolaires .et de leur

interaction avec une particule. (Voir par exemple [8] et [9].) Les paramètres intervenant dans le pro-

blème, constantes de couplage et énergies de sépa-

ration des états de particule, sont ajustés de ma-

nière à rendre compte des niveaux les mieux connus, à savoir les nivPaux de spins 5/2, 3/2 et 1/2. Il

reste un paramètre indéterminé, dont la valeur peut être fixée pour reproduire au mieux le reste

du spectre expérimental.

III. Résultats et Conclusions.

-

L’analyse dé-

taillée des expressions du calcul de perturbation

conduit aux résultat suivant : on peut rendre

(4)

697

compte assez biPn du spectre de 59Co en supposant

que l’énergie de préparation f 7/2

-

p 3/2 est

considérablement plus grande que les autres éner-

gies de séparation. On détermine alors ces énergies,

ainsi que la constante de couplage en ajustant les

niveux de spin 5/2, 3/2 et 1/2.

A partir de ces valeurs on peut calculer les éner- gies des autres états ; le spectre ainsi obtenu et comparé sur la figure 2 au spectre expérimental.

Ces résultats permettent de préciser plusieurs points sur la nature des niveaux de 59Co :

a) La présence d’un niveau 7/2- parmi le groupe des deux niveaux rapprochés vers 1,46 MeV peut

être confirmée par la présence, dans le spectre

calculé ,d’un niveau 7/2- très près du niveau 1/2-.

b) Le fait que le niveau 9/2-«du spectre théorique ,

ait une énergie de 1,24 MeV, semblerait indiquer

que le niveau de 1,189 MeV du spectre expéri-

mental est 9 j2- plutôt que 11/2-.

_

c) Enfin on peut penser d’après la position du

second état 5/2- à 1,63 MeV dans le spectre calculé,

que l’état observé à 1,743 MeV est un état 5/2-.

Cependant deux points au moins restent obscurs

dans cette tentative d’interprétation :

a) La prédiction d’un niveau 11/2- à 1,31 MeV correspond assez mal à la situation expérimentale.

b) La difficulté la plus grande réside dans les valeurs assez peu réalistes des énergies de sépa-

ration des états de particule que l’on est conduit à

adopter.

Ces difficultés nous semblent, au premier exâ·

men, directement reliées à l’approximation du cou- plage faible. C’est pourquoi nous nous proposons de reprendre ce calcul en couplage intermédiaire et d’examiner aussi la situation des autres isotopes impairs du cobalt.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FERGUSON (J. M.), Nuclear Physics, 1959, 12, 579.

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ÉTUDE THÉORIQUE DU SPECTRE DE 90Y Par M. BOUTEN (*), M. DEMEUR et H. POLLAK,

Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire, Mol, Belgique.

Résumé.2014 Le spectre de 90Y a été étudié théoriquement en se limitant à une interaction de contact. Les résultats rendent compte des six premiers niveaux expérimentaux et prévoient

l’existence d’un état isomérique 7+ découvert récemment.

Abstract.

2014

The low-energy spectrum of 90Y has been theoretically investigated with zero- range force interaction. The results agree with the first six expérimental levels and predict an

isomeric state with spin 7+ which has been found recently.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 697.

1. Les données expérimentales relatives au spectre de basse énergie de 9°Y ont été rassemblées dans la figure nO 1 [1-4].

Considérant que les couches fermées à Z = 38 et à N == 50 forment le coeur, nous retrouvons les (*) Institut Interuniversitaire des Sciences Nucléaires,

Gand.

configurations suivantes pourles derniers nucléons:

a) Configurations à deux particules : proton-

neutron.

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