HAL Id: jpa-00206937
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Submitted on 1 Jan 1970
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Détermination des sections efficaces de collision des gaz rares et de l’azote pour la destruction de l’alignement dans les niveaux 5 3D1, 5 3 D2 et 5 3D3 du cadmium
B. Laniepce
To cite this version:
B. Laniepce. Détermination des sections efficaces de collision des gaz rares et de l’azote pour la
destruction de l’alignement dans les niveaux 5 3D1, 5 3 D2 et 5 3D3 du cadmium. Journal de
Physique, 1970, 31 (7), pp.545-549. �10.1051/jphys:01970003107054500�. �jpa-00206937�
DÉTERMINATION DES SECTIONS EFFICACES
DE COLLISION DES GAZ RARES ET DE L’AZOTE
POUR LA DESTRUCTION DE L’ALIGNEMENT
DANS LES NIVEAUX 5 3D1, 5 3 D2 ET 5 3D3 DU CADMIUM (*)
par B. LANIEPCE
Faculté des Sciences de
Caen,
Laboratoire deSpectroscopie Atomique (associé
au C. N. R.S.) (Reçu
le 6février 1970)
Résumé. 2014 Le
dispositif
utilisé pour la mesure des durées de vie radiatives des niveaux detriplet
de la
configuration (5 s,
5d)
ducadmium,
nous apermis
de faire l’étude des collisions entre atomes de cadmium excités dans cesniveaux,
et molécules de gaz étranger. Les sections efficaces obtenues sontcomparées
aux résultatsthéoriques
d’Omont.Abstract. 2014
Using
the apparatus used to determine the radiative lifetimes of the(5 s,
5d) configuration triplet
levels ofcadmium,
we have studied the collisions of the cadmium atoms in these levelsagainst
rare gases andnitrogen.
Theexperimental
cross sections arecompared
withresults of Omont’s
theory.
1. Introduction. -- Le
dispositif expérimental qui
nous a servi à la mesure des durées de vie des niveaux de
triplet
de laconfiguration (5
s, 5d)
du cadmium[1 ]
a été utilisé pour déterminer les sections efficaces relatives à la destruction de
l’alignement
dans cesniveaux,
lors de collisions avec les molécules de divers gazétrangers (gaz
rares,azote).
La cellule contient alors du cadmium naturel et est reliée à un groupe de pompage par undispositif déjà
décrit[2].
Lalargeur
mesurée des courbes d’effet
Hanle,
dans levide,
estla même que celle mesurée avec la cellule
remplie
de cadmium enrichi en114Cd.
Comme dans le cas de l’état excité6 3 S1,
laprésence
dans le cadmium natu- rel desisotopes impairs,
dont les niveaux de structurehyperfine
ont des facteurs de Landédifférents,
ne modifie donc pas enpratique
lalargeur
des courbesde
dépolarisation.
Les sections efficaces de collision mesurées parl’élargissement
des courbes d’effet Hanlesont les sommes des sections de choc de «
quenching » (sans
doute nulles dans le cas des gazrares)
et de des-truction de
l’alignement.
II. Résultats
expérimentaux.
- Nous avons observéavec les gaz rares, d’une
part,
et l’azote d’autre part desphénomènes qui
peuvent êtrecomparés
à ceux obtenus lors de l’étudeanalogue entreprise
pour le niveau excité 63 S
1[2].
(*) Ce travail fait partie d’une thèse qui sera soumise à la Faculté des Sciences de Caen, en vue de l’obtention du Doctorat d’état ès Sciences Physiques et portera la référence n° A. 0. 2273 du C. N. R. S.
1. DISPARITION DU PIC DU AU TRANSFERT DE COHÉ-
RENCE. - Les valeurs des sections efficaces de collision relatives au niveau 5
3 P
et sa durée de vie entraînent ladisparition
de la cohérence dans ce niveau pour de faiblespressions
de gazétrangers (0,1
à0,5
mm demercure) [2, 3].
Lesignal
d’effet Hanle neprovient plus
que de la cohérence introduite dans le niveau de laconfiguration (5 s,
5d)
étudié. On n’observeplus
que la courbe d’effet Hanle
o large »
due àdépolari-
sation du niveau 5
3 Dl
ou du niveau 53D2.
2. PHÉNOMÈNES
OBSERVÉS,
PROPRES A CHAQUE NIVEAUDE LA CONFIGURATION
(5
s, 5d);
CAS DES GAZ RARES. -a)
Niveau 53D1.
- Lors de la réémission de la raie 3403,6 A (5 3Po-5 3D1),
on observelorsque
lapression
du gazétranger augmente,
lesphénomènes
suivants :
D’une
part,
comme lors de la réémission de la raie 4 678A (5 3Po-6 3SI)@
lesignal
d’effet Hanle diminuepuis change
designe
pour unepression pi
d’ailleursbeaucoup plus
faible que lapression pi correspondante
dans le cas de l’excitation du niveau 6
351.
Cette« pression
d’inversion »diminue,
dans le cas des gaz rares,lorsque
la masseatomique augmente.
D’autrepart,
lalargeur
des courbes d’effet Hanleaugmente
par
dépolarisation
par collisions entre atomes dans l’état excité5 3D1
et atomes de gazétranger. L’augmen-
tation de la
largeur
des courbes estproportionnelle
àla
pression.
Lapente
de la droite obtenue enportant
lalargeur
en fonction de lapression permet
le calcul de la section efficace de collision.La
figure
1représente
le réseau de droites donnant leslargeurs
des courbes d’effet Hanle en fonction deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003107054500
546
FIG. 1. - Largeur des courbes de dépolarisation magnétique du niveau 5 3D 1 en présence des gaz rares.
la
pression
pourchaque
gaz étudié. Les résultats sontconsignés
dans le tableau I.(La
définition de la section efficace de collision est celleadoptée
par Mitchell etZemansky [4].)
Les
pressions pi
etpi’ correspondent
à l’excitation par leslampes
utilisées dans l’étudeprésente (ces pressions
sont en effet variables avec l’intensité du flux lumineuxexcitateur).
Comme dans le cas de l’étude du niveau excité 6
381,
on
peut
attribuer lechangement
dusigne
de l’effetHanle à
l’apparition
d’une concentrationimportante
d’atomes métastables 5
3P2
et 53Po
dans la cellule.Ceux-ci sont créés lors de la réémission des raies 4 678
A (5 3PO-6 3S1)
et 5 085A (5 3P2-6 3S1)
ou3 610,5 A (5 3P2-5 3D3),
3612,9 A (5 3P2-5 3D2),
3614,4 A
(5 3P2-5 3Dl)
et3 403,6 A (5 3 Po-5 3D,).
Ils sont pro-tégés
desparois
par les atomes de gaz rare et ceci d’autant mieux que ces derniers sontplus
lourds. Le spectre lumineux des arcs excitateurscomprend
entreautres la raie 3
403,6 A (5 3 Po-53 Dl),
L’intensité dela raie 3
614,4 A (5 3P2 _5 3 Dl)
étant faible lepeuple-
ment des atomes dans l’état 5
3D1,
àpartir
des atomes dans l’état métastable 53P2
doit êtrenégligeable.
Maisl’excitation par la raie 3
403,6 A
crée une cohérencede
signe opposé
à celui de la cohérence créée par la raie 3467,6 A (5 3pl -53Dl).
Lapression p’
du chan-gement
designe
dusignal
d’effet Hanle est lapression
pour
laquelle
les cohérences créées par l’excitation par la raie 3403,6 A
et par la raie 3467,6 A
secompensent.
On sait d’autre part[5]
que le taux depolarisation
de la fluorescence estbeaucoup plus important
si on excite un niveau de moment ciné-tique
J’ = 1 àpartir
d’un niveau de moment ciné-tique
J = 0 que si on excite ce même niveau àpartir
d’un niveau de moment
cinétique
J = 1 .L’étude du niveau excité 5
3D1
confirme ces résul-tats ;
après
lechangement
designe
del’effet,
lesignal
d’effet Hanle
augmente
en valeur absolue d’unefaçon
considérable(dans
unrapport
de 5 à 10 suivant le gazintroduit),
lerapport signal
sur bruit devenant de l’ordre de 100. Enfin avec les mêmeslampes
excita-trices
(les pressions
d’inversiondépendent
du fluxlumineux ;
il faut donc faire lescomparaisons de p;
et pi dans les mêmes
conditions),
l’annulation dusignal
Hanle se fait à despressions beaucoup plus
faibles lors de l’étude du niveau 5
3D1
que dans lecas du niveau 6
351.
Ceci est lié au fait que lerapport
des intensités des raies3 403,6 A (5 3Po-5 3D1)
et3
467,6 A (5 3 P 1-5 3D1)
estbeaucoup plus grand
quele
rapport
des intensités des raies 4 678A (5 3Po-
6
3S1)
et 4 800A (5 3P1-6 3S1)’
Pour que l’excitation àpartir
du niveau 53Po
devienneprépondérante,
ilsuint
donc, lorsqu’on
excite le niveau 53D1
d’uneconcentration
beaucoup plus
faible d’atomes méta- stables dans le niveau 53Po
que si l’on excite le niveau 6351.
b)
Niveau 53D3.
- Le transfert de cohérence n’est pas observé. L’observation de l’effet Hanle n’est pos- sible que par la raie 3610,5 A (5 3P2-S 3D3).
Le rap-port
signal
sur bruit est environ 15 enpression
nulle.Mais lors de l’introduction de faibles
pressions
degaz rares le
signal
d’effet Hanleaugmente,
l’effet étantplus
accentué avec les gaz lourds.(Par exemple,
avec le xénon l’intensité du
signal
estmultipliée
par2,2
pour unepression
de 15 x10-3
mm de mercurede gaz, par 5 pour une
pression
de0,25
mm de mercure degaz.)
Cetteaugmentation
est intéressante dans ceTABLEAU 1
Sections
efficaces
enA2
pour le niveau 53 Dl (gaz rares).
cas,
lorsque
lespressions
de gaz rare sont faibles :l’élargissement
par collision est encorenégligeable.
On
peut
obtenir unelargeur
de courbe d’effet Hanleégale
à lalargeur
enpression
nulle avec unrapport signal
sur bruit de l’ordre de 30[1].
C’est encoreparce que les atomes dans l’état métastable 5
3P2
sont
protégés
desparois
par les atomes de gaz étran- ger que l’on observe cetteaugmentation
de fluorescencesur la raie 3
610,5 A.
Lafigure
2 donne lalargeur
des courbes dedépolarisation
relatives à J’état excité 53D3
en fonction de la
pression
de gazétranger.
FIG. 2. - Largeur des courbes de dépolarisation magnétique du
niveau 5 3D 3 en présence des gaz rares.
c)
Niveau 53 D2.
- Il estpeuplé
àpartir
de l’état excité 53 P
1 par la raie 3466,2 A (5 3P1-5 3D2).
Sitoutefois la concentration en atomes métastables 5
3P2
est en
augmentation, l’absorption
de la raie 3612,9 A (5 3P2-5 3D2) permet
unpeuplement
de l’état 53D2
par un second mécanisme. Mais il
n’y
a pas dephé-
nomène de
changement
designe
dusignal
bien que les cohérences introduites soient designes
contraires.Le taux de
polarisation,
dans le cas dupeuplement
de l’état 5
3D2
àpartir
de l’état 53P2
est en effetinférieur à celui obtenu dans le cas du
peuplement
àpartir
de l’état 53 Pl,
On observe une diminution del’intensité du
signal
d’effet Hanleplus rapide
que celleattendue en raison de la
dépolarisation
parcollision ;
elle est
provoquée
parl’augmentation
du nombred’atomes métastables 5
3P2.
Mais cette diminutiond’intensité ne va pas
jusqu’à
l’annulation dusignal.
Elle est
particulièrement importante
dans le cas duxénon
qui
donne la concentration laplus grande
d’atomes 5
3P2.
Lerapport signal
sur bruit diminueavec
l’augmentation
de lapression
de xénon. C’est cequi explique
laprécision
moindre dans la mesure des sections efficaces de collision relatives à cet état excité 53D2.
Lafigure
3 donne lalargeur
des courbes dedépolarisation
en fonction de lapression
pour les différents gaz rares dans le cas de ce niveau 53D2.
Le tableau II résume les résultats
numériques
pourles deux niveaux 5
3D2
et 53D3. (Les
sections efficaces sont données enA2.)
FIG. 3. - Largeur des courbes de dépolarisation magnétique du
niveau 5 3D2 en présence des gaz rares.
3. Cas de l’azote. - Dans le cas de l’état excité 5
3D1
nous avons observé le mêmephénomène
dechangement
designe
dusignal
d’effet Hanle. Maiscomme lors de l’étude de l’état excité 6
3 S l’ la
pres- sionp;
est encoreplus
faible que celle obtenue avecle xénon. Il suffit d’une trace d’azote
(pression
voi-sine de 2 x
10-4
mm demercure)
pour que lesignal change
designe. L’augmentation
de l’intensité du TABLEAU IlSections
efficaces
enA 2
pour les niveaux5 3D2
et 53D3 (gaz rares)
LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 31, N ° 7, JUILLET 1970.
548
signal
avec lapression
d’azote est trèsimportante.
Dans le cas du niveau 5
3D2
la diminution de l’inten- sité dusignal
d’effet Hanle estbeaucoup
moinsrapide
que lors de l’introduction des gaz rares.
Quant
à l’état excité 53D3,
lesignal
d’effet Hanle devient très faible dès l’introduction dequelques
dizaines de microns demercure d’azote.
Ces
phénomènes peuvent s’expliquer
par une forte concentration d’atomes dans l’état métastable 53Po, phénomène qui
a d’ailleursdéjà
étéremarqué
par Bender[6].
Comme dans le cas de l’atome de mercure, l’azoteopère
sans doute un transfert des atomes desétats excités 5
3P2
et 53P1
vers l’état 53po.
Cetteforte concentration d’atomes 5
3Po explique l’impor-
tante intensité du
signal
d’effet Hanle lors de la ré- émission de la raie 3403,6 A (5 3po-5 3D,).
Ladispa-
rition des atomes dans l’état 5
3P2 explique
la faibleintensité du
signal
lors de la réémission de la raie 3610,5 A (5 3P2-5 3D3).
Le
rapport signal
sur bruit devienttrop
faible pour que l’onpuisse
étudier l’effet de l’azote sur le niveau5
3D3
sans modifier ledispositif
de détection.Nous avons
cependant
pu mesurer lalargeur
des courbes en fonction de lapression d’azote,
dans lecas de l’état 5
3D3
par une méthode utilisant unanaly-
seur de
signaux
multicanaux. Nous avons réalisé unbalayage
linéaire enchamp magnétique synchronisé
avec le
balayage
des canaux del’analyseur.
Lafigure
4donne les
largeurs
des courbes dedépolarisation
pourles 3 niveaux en fonction de la
pression
d’azote. Letableau III donne les valeurs des sections efficaces de collision des niveaux de la
configuration (5
s, 5d)
avec l’azote.
TABLEAU III
Sections
efficaces
enA2
pour les niveaux detriplet
de
configuration (5
s, 5d) (azote)
III. Prévisions
théoriques.
- Dansl’approximation
d’une interaction entre atomes, du
type dipôle- dipôle,
Omont[7]
a calculéthéoriquement
les sectionsefficaces de
dépolarisation
dans le cas de collisionsentre un atome excité et un atome de gaz
étranger
FIG. 4. - Largeur des courbes de dépolarisation magnétique
des niveaux de triplet de la configuration (5 s, 5 d ) en présence d’azote.
monoatomique (« quenching » négligeable
dans cecas).
Lécluse aappliqué
ces résultatsthéoriques
lorsde son étude
[5]
des sections efficaces de collision entre atomes de mercure dans laconfiguration (6 s,
6d)
etgaz rares. Les
approximations
effectuées dans ce cas sontégalement
valables dans celui du cadmium. Enappliquant
ces calculs au cas du cadmium pourlequel
le
couplage
est dutype
Russell-Saunders[11 ],
onpeut
calculer le rapport, attenduthéoriquement,
des sec-tions efficaces de collision pour la destruction de
l’alignement
entre atomes de cadmiumportés
dansl’un des états de la
configuration (5 s,
5d)
et gaz rares.Le tableau IV permet la
comparaison
entre les résul- tatsthéoriques
etexpérimentaux
pour les différents gaz rares. L’accord est dans l’ensemble satisfaisant àl’exception
du cas du néon.TABLEAU IV
Comparaisons
entre les sectionsefficaces
mesurées et calculéespour les niveaux de
triplet
deconfiguration (5
s, 5d)
TABLEAU V
Rapport
entre les sectionsefficaces
pour le niveau53Dl
et pour le niveau5 3 P
1D’autre
part
si l’on compare pour un même gaz les sections efficaces de collision de deux niveaux de même nombrequantique
Jcorrespondant
à laconfigura-
tion
(5 s,
5p)
et à laconfiguration (5 s,
5d)
onpeut
s’attendred’après
les résultatsthéoriques
à trouverun
rapport approximativement
constant. Or les valeurs des sections efficaces de collision relatives au niveau 53 Pl
sont connues[3].
Le tableau V résume cettecomparaison.
Lerapport
obtenu est constant auxerreurs
d’expérience près
sauf pour l’hélium.Nous avons aussi montré
[3]
que pour un même gaz lerapport
de la section efficace de collision rela- tive au niveau 53P1
du cadmium et de celle relativeau niveau 6
3P1
du mercure[8]
estapproximativement indépendant
du gazétranger
cequi
confirme unepartie
des
prévisions
d’Omont. Unecomparaison analogue
pour les sections de choc relatives au niveau
53 Dl
du cadmium et celles relatives au niveau 63 Dl
dumercure mesurées par Lécluse
[5]
estpossible.
Letableau VI montre les résultats de cette
comparaison.
L’accord avec les
prévisions
estsatisfaisant,
saufdans le cas de
l’hélium, qui
à nouveauprésente
uneanomalie. Il est d’ailleurs à remarquer
qu’une
ano-malie avait
déjà
été observée dans le cas du niveau excité 61 Pl
du mercure[9].
Les tableaux
précédents
montrent que l’accord n’est pastoujours
satisfaisant entre les rapportsexpéri-
mentaux et
théoriques.
La théorie repose d’ailleurssur des
approximations qui
ne sont pastoujours
bienvérifiées. En
particulier
le modèle de l’interactiondipôle induit-dipôle
induit pour les collisions du cad- mium avec les gaz rares n’est vraisemblablement exact que dans le cas des gaz lourds. J. P. Faroux[10]
dansl’étude des chocs mercure-gaz rares a montré que ce modèle
s’appliquait
bien àl’argon,
aukrypton
et auxénon et
qu’il
nepermettait
que laprévision
de l’ordrede
grandeur
dans le cas du néon. Le traitement habi- tuel dans le cas de l’hélium ne semble pas devoir être utilisé pour le calculthéorique
de la section efficace relative à ce gaz.IV. Conclusion. - Les sections efficaces de colli- sion pour la destruction de
l’alignement
mesuréespar
élargissement
des courbes deHanle,
entre atomes de cadmium et gaz rares ou azote ont étécomparées
avec les
prévisions théoriques
d’Omont : les résultats de nos mesures sont en accord avec les ordres de gran- deur fournis par lesprévisions,
sauf dans le cas del’hélium et du néon.
TABLEAU VI
Rapport
entre ’les sectionsefficaces
pour le niveau 53 Dl
du cadmium et par le niveau 63 Dl
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