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III Détecteur de métaux

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Concours blanc n1: Correction

I Capture d’empreintes digitales par ré- flexion totale frustrée

I.1 Conception du système optique

Figure1

Q1. Figure 1nsini1 = sini2 soit dans les conditions de Gauss (ces angles sont petits) : ni1i2 .

Q2. Dans les triangle AIH etA1IH, on peut écrire les relation : i1≈tani1 = IH

AH i2≈tani2 = IH A1H soit dans la relation de Descartes :

nIH

AH = IH A1H soit :

HA1= 1

nHA (1)

Q3. On a :

γ = p0 p D1=−p+p0

Il vient :

p= D1

γ−1 et p0 = γD1

γ−1 (2)

De la relation de conjugaison f10 = p101p donc f0 = p−ppp00, il vient (on pourra remarquer que pp0 =−D1) :

f0 =−D1 γ

(γ−1)2 (3)

Q4. Ici p0 >0 (image réelle) et p < 0 (objet réel) donc γ <0. Le résultat précédent permet d’écrire :

D1

f0 =−(γ−1)2

γ =

notation|{z}

g(γ)

On peut étudier la fonctiong. Sa dérivée vaut g0(γ) =−1 + γ12

et elle s’annulle en γ =−1 en passant de valeurs négatives à des valeurs positives : c’est donc bien un minimum. On trouve :

D1

f0 min= 4

soit D1 ≥4f0 : on retrouve la condition de projection.

Q5. Des questions précédentes il vient : D1= 1

nAH+HA+AA01 = 1

n−1

L+D donc :

f0= γ (γ−1)2

1 n−1

L+D

= 2cm (4)

Q6. f0 = 2cm et p0 = 6cm

Q7. L’étude précédente montre que le rapport Df01 doit augmenter lorsqu’on augmente|γ|(avec|γ| ≥1), il faut donc diminuer la distance focale. En pratique, on doit alors augmenter la courbure dela lentille ce qui va augmenter les aberrations.

(2)

I.2 Résolution de l’image

Q8. L’écart entre l’image de deux crêtes sur l’écran estγa. Il faut donc que |γ|alc soit une une taille de pixel inférieure à 200µm. Il n’est pas nécessaire de prendre une taille trop petite.

On pourra prendre par exemple un taille de 50µm pour avoir un peu de marge.

Q9. En utilisation les relations de conjugaison, on a : 1

p0 −1

p = 1

p0e0 − 1 pe 1

p0 −1 p = 1

p0 1 1− ep00

−1 p

1 1−ep 1

p0 −1 p = 1

p0

1 +e0 p0

−1 p

1 +e

p

0 = e0 p02e

p2 e0=γ2e

Q10. On peut utiliser le théorème de Thalès dans les triangles s’ap- puyant sur la lentille et l’écran et sommet communM20 :

φ

d = e0

p0e0e0

p0 = γ2e γp

soit : φ=dγe p

Q11. On veut donc queφ > γa soit dp > ae = 3. On peut remarquer que l’angleθ sous lequel arrivent les rayons les plus inclinés est donné par tanθ= 2pd > 32, ce qui est contraire à l’approximation des petits angles donc au respect des conditions de Gauss.

I.3 Réflexion totale

Q12. Figure2Les lois de Snell-Descartes décrivent les rayons issus d’un d’un rayon indicent provenant d’un milieu transparent d’indice n1 lorsqu’il aborde le dioptre qui le sépare d’un autre milieu

Figure2 – Lois de Snell Descartes

transparent d’indicen2. Un rayon incident, se propageant dans le plan d’incidence (défini par le rayon lui-même et la normale au dioptre au point d’incidence I) donne naissance éventuellement à un rayon réfléchi et un rayon transmis, tous deux se propageant dans le même plan d’incidence.

Dans ce plan, l’angle entre la normale et le rayon réfléchi est donnée selon i01 = −i1 et l’angle entre la normale et le rayon réfracté (transmis) selonn1sini1=n2sini2 respectivement.

Q13. Lorsqu’un rayon arrive sur un dioptre séparant un milieu in- cident n1 d’indice supérieur au second milieu n2, il peut, si l’angle d’incidence est suffisamment grand ne pas y avoir de rayon réfracté mais uniquement un rayon réfléchi. On parle de réflexion totale. Il faut pour cela que l’angle d’incidence soit supérieure à arcsinnn2

1.

Q14. Ici l’angle limite pour qu’il y ait réfraction est de arcsinn1 = 41. Or on éclaire ici avec un angle de 45 donc il devrait y avoir réflexion totale et le doigt ne devrait pas être éclairé.

(3)

II Automobile : sécurité routière et limita- tions de vitesses.

Q15. La photographique permet de remonter à la distance de freinage.

On va chercher à la calculer théoriquement pour remonter à la vitesse initialev0.

Modélisation : On peut assimiler ici la voiture à un point matériel M de masse m la masse de la voiture1. On travaillera dans le réfé- rentiel de la route supposé galiléen. On associe à ce référentiel un repère cartésien d’axe Ox le long de la route et Oz vertical ascendant.

Bilan des actions : On va négliger l’action de l’air sur la voiture2. Il reste :

— le poids de la voiture−→

P =−mg−→ez

— l’action de la route sur la voiture −→

R qui va se décomposer en une composante normale et une composante tangentielle :

R = N−→ezT−→ex. Si l’on considère que la voiture progresse suivant Ox et qu’il y a glissement (justifié par les traces de pneus)avec T >0 et T =f N.

Mise en équation et détermination de T : On applique le prin- cipe fondamental de la dynamique:

(m¨x =−T

0 =Nmg (5)

Il vient queN =mg=⇒ T =f mg doncm¨x=f mg

Détermination de la distance de freinage (1) : Par intégration, il vient :

x(t) =˙ v0f gt x(t) =v0tf g

2 t2

1. On pourra aussi choisir d’appliquer un théorème de la résultante dynamique en traitant la voiture comme un solide.

2. C’est une approximation nécessaire car il est difficile de la modéliser mais elle est probablement criticable dans les premiers moments du mouvement où la vitesse est encore importante.

La voiture s’arrête à l’instantt= vf g0 soit une distance de freinage d= v02

2f g

Détermination de la distance de freinage (autre méthode) : On applique le théorème de l’énergie cinétique entre l’instant initial et l’instant final. La seule force qui travaille est l’action de la route et son travail vaut :

W(−→ T) =

Z x=d x=0

−f mg−→ex·dx→−ex=−f mgd avec dla distance de freinage. Le TEC s’écrit donc :

0−1

2mv02=−f mgd=⇒ d= v02 2f g

Détermination de d sur la photographie : On compte sur la ligne du bas-côtés environ 5 bandes blanches soit d= 5×3 + 5×3.5≈

3×101m 3 Il vient :

v0 =p2f gd= 2×101m.s−1 = 8∗101km/h (6) On est autour de la valeur limite sur une route de campagne mais la précision de la mesure rend délicate une décision claire.

III Détecteur de métaux

III.1 Étude d’un circuit RLC

Q16. En négligeant le courant entrant dans l’oscilloscope par les voies 1 et 2 (résistances d’entrée très grandes), on a donc le même courantiqui circule dans chaque dipôle. La loi des mailles s’écrit donc

e=R0i+Ldi

dt+vc avec i=Cdvc dt d’où

3. Cette mesure est très imprécise.

(4)

e=LCd2vc

dt2 +R0Cdvc

dt +vc⇔ d2vc

dt2 + ω0

Q dvc

dt +ω20vc=ω02e

avec ω0= 1

LC la pulsation propre et Q= 1 R0

s L C le facteur de qualité.

Q17. En régime libre l’équation différentielle est homogène et se limite à la solution générale du type

vc(t) =λ er+t+µ ert avec (λ, µ)∈C et (r+, r) les racines de l’équation caractéristique

r2+ω0

Qr+ω02= 0

à condition que ces racines soient distinctes, donc que le discri- minant

∆ = 4ω02 1

4Q2 −1

soit non nul. Ici Q > 12 donc ∆ < 0 donc les racines sont complexes conjuguées :

r±=−ω0

2Q± avec ω =ω0 s

1− 1 4Q2 .

La solution est donc pseudo-périodique de pseudo-pulsationω et de pseudo-période

T = 2π ω =T0

1− 1

4Q2 12

avec T0 = 2π ω0

= 2π

LC .

Q18. On obtient 1 T2 = 1

T02

1− 1 4Q2

= 1

2LC 1−R02C 4L

! d’où 1

T2 =a+ b

C avec a=− R02

16π2L2 et b= 1 4π2L .

Q19. D’après la relation ci-dessus, il existe une relation affine entre les grandeursX= C1 etY = T12 :Y =a+bX. On complète le tableau proposé en calculantX etY :

C (µF) 0,10 0,20 0,40 0,70 1,00 T (ms) 0,58 0,87 1,18 1,57 1,87 X = C1 (µF−1) 10 5,0 2,5 1,4 1,0 Y = T12 (ms−2) 2,9 1,3 0,71 0,41 0,29

On trace (sur la calculatrice) les pointsY =f(X), ce qui donne :

La régression linéaire conduit à :

a≈ −0,0319 ms−2=−3,19×104s−2 et b≈0,293µF.ms−2 = 0,293F.s−2.

On en déduit L= 1

2b = 86 mH et R0 =

√−a

πb = 0,19 kΩ.

Q20. Lors de l’application d’un échelon de tension, le régime perma- nent vers lequel converge le circuit correspond au condensateur chargé et le courant nul. Les oscillogrammes rendent compte du retour du courant à vers 0 (car on visualiseuR=Ri).

Lacourbe 1décroît vers 0 en restant positive : c’est unrégime apériodique.

Lacourbe 3décroît d’abord au dessous de 0 puis croît vers 0 :

(5)

c’est unrégime pseudo-périodique.

Lacourbe 2 s’apparente aussi à un régime apériodique, mais atteignant plus rapidement le régime permanent. Il se pourrait que ce soit lerégime critique (le plus rapide des régimes apé- riodiques).

Pour visualiser la tension aux bornes de la résistance en voie 2 et celle aux bornes du GBF en voie 1, il faut soit permuter masse et voie 1, et déplacer la voie 2 sur R, soit simplement permuter le condensateur avec la résistance comme ci-dessous.

Q21. Le régime critique est obtenu lorsque le discriminant de l’équa- tion caractéristique est nul, donc pour

Q= 1 2 ⇔ 1

R0 s

L C = 1

2 ⇔ Rc= 2 s

L

CRgr . Q22. On en déduitα= 2√

L etβ=−Rgr, d’où L= α2

4 = 84 mH et r=−Rgβ = 31 Ω.

La valeur deL est conforme à celle trouvée précédemment (2%

d’écart), et celle de r est raisonnable pour une bobine.

Q23. La courbe ressemble à une courbe derésonance en courant (donc enuR), c’est-à-dire à une courbe de gain de filtre passe-

bande en fonction de la fréquence. En régime sinusoïdal forcé de

pulsationω, pour force électromotrice du GBFe(t) =Ecos(ωt), on obtient un courant i(t) =Icos(ωt+ϕ) dont l’amplitudeI est obtenue en passant en notation complexe :

i= e

R0+jωLωCjI = E r

R02+ωLωC1 2 .

Cette expression indique une résonance (un maximum) enω0=

1

LC. La lecture du graphe donne une fréquence de résonance f0 = 1

LC = 0,51 kHz. Cette valeur correspondrait à une capacité C= 1

2f02L = 1,1µF si L = 86 mH est supposée connue.

La largeur de cette résonance permet d’évaluer le facteur de qualité et donc la résistance totale R0. Les 2 fréquences de coupure correspondent à la valeur 150

2 ≈106 ce qui conduit à 0,34 kHz et 0,73 kHz, et une largeur ∆f = 0,39 kHz. On en déduit Q= f0

∆f = 1,3 et donc R0 = Q1qLC ≈0,21 kΩ. Pour en déduirer, on utilise la régression linéaire proposée pourRc

en fonction de 1

C. Elle conduit àRc= 0,47 kΩ pourQc= 12, ce qui permet d’écrire

Q

Qc = Rc+Rg+r

R0r = 2QR0RgRc = 38 Ω. Il y a un écart notable avec la valeur précédemment obtenue (31 Ω), mais aux incertitudes près de détermination graphique,

cela reste raisonnable.

III.2 Oscillateur quasi-sinusoïdal

Q24. En convention croisée la loi d’Ohm s’écrit vevs=R3i . Q25. Commei+= 0, les résistancesR1 etR2 sont en série et forment

un pont diviseur de tension :v+= RR2

1+R2vs. Orv+=v=ve

donc vs=

1 +R1 R2

ve .

(6)

Q26. En combinant ces deux relation on obtient ve=Rni avec Rn=−R2R3

R1

. Le dipôle se comporte donc comme une résis- tance négative entre l’entrée−et la masse.

Q27. En remplaçant le montage à résistance négative par une simple résistance de valeurRn, la loi des mailles s’écrit :

0 =Ldi

dt+ (R+r+Rn)i+vc ∀t .

Comme i=Cdvdtc, en multipliant cette équation par L1 et en la dérivant par rapport au temps, on obtient

d2i

dt2+2ξω0 di

dt+ω20i= 0, avecω0= 1

LC et ξ= R+r+Rn 2

s C L . Q28. Ce circuit peut osciller indéfiniment si le coefficient d’amortis-

sement ξ est nul, donc si Rn=−R−r . On annule ainsi la résistance présente dans le circuit RLC initial.

Les oscillations seront alors harmonique de pulsationω0, donc de période T0 = 2π√

LC .

La source d’énergie permettant compenser les pertes par effet Joule dans R etr est l’alimentation de l’ALI.

III.3 Application au détecteur de métaux

Q29. Il est impossible en pratique de fabriquer des composants abso- lument identiques. À défaut, pour avoirfr =fdon peut ajuster la valeur du produit LC en utilisant une capacité variable sur l’un des oscillateurs, comme en première partie.

Q30. En l’absence du métal,fd= 1

CL, puis en présence du métal elle vaut

fd0 = 1 2π√

CL0 =fd 1− M2 LLm

!1

2

fd 1 + M2 2LLm

!

d’où la variation relative ∆fd

fd = fd0fd

fdM2 2LLm .

Q31. On linéarise le produitvX(t) =K.v0d.v0r.cos(2pifrt).cos(2πfdt) ce qui donne

vX(t) = Kv0dv0r

2 cos(2π(fdfr)t) +Kv0dv0r

2 cos(2π(fd+fr)t) . Le spectre en amplitude a l’allure ci-dessous.

Q32. Il faut réaliser un filtre passe-bas qui préserve la première composante et élimine la seconde. Le montage le plus simple est un circuit R-C série, dont on prend la tension de sortie sur la capacité.

En effet en basse fréquence le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert doncvf =vX, alors qu’à haute fréquence le condensateur équivaut à un fil doncvf = 0.

Le document 3 indique des variations de fréquence ∆fd=fr−fd de l’ordre de 1 kHz. La fréquence de fonctionnement est de l’ordre de 7,5 kHz, donc on aurafd+fr≈15 kHz. Ainsi on peut requérir pour le filtre une fréquence de coupurefc≈1,5 kHz.

(7)

La fonction de transfert de ce filtre estH= 1+jRCω1 , donc son gain G = √ 1

1+4π2R2C2f2, et donc fc = 2πRC1 . Ceci implique RC = 1

2πfc ≈1,1×10−4s. On choisi une grande résistance pour que l’impédance d’entrée du filtre soit grande tout en permettant une valeur raisonnable de capacité, par exemple : R= 100 kΩ etC = 1,1 nF, ou bienR = 10 kΩ etC= 11 nF...

Q33. La fréquence lente correspond à la différence des fré- quences des 2 oscillateurs, elle est obtenue graphiquement : fdfr0,0406 ≈150 Hz. On lit aussi une amplitude crête à crête de 1,0 V (la même pour le signal lent et le rapide). En sortie du filtre, le gain pour la composante lente est proche de 1 et le déphasage proche de 0, donc le signal s’identifie à la première composante spectrale de vX(t), la seconde étant éliminée :

vf(t)≈ Kv0dv0r

2 cos(2π(fdfr)t) avec Kv0dv0r

2 ≈0,5 V.

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